Le Popcorn de l'Infini #3 : X-Men

Episode 3 March 26, 2025 00:59:00
Le Popcorn de l'Infini #3 : X-Men
Le popcorn de l'infini
Le Popcorn de l'Infini #3 : X-Men

Mar 26 2025 | 00:59:00

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Show Notes

Le Popcorn de l'Infini #3 concerne le film X-Men, sorti en 2002. Nous explorons l'impact qu'a eu ce film avant-gardiste sur les films de super-héros.

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[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. [00:00:33] Speaker B: Bonjour à tous et à toutes, bienvenue à un autre épisode du Popcorn de l'Infini, ce troisième épisode qui s'intéresse cette fois aux X-Men. Enfin, ben enfin, pas que les deux autres n'étaient pas nécessairement bons, mais là, on rentre dans du stock avec lequel je suis un peu plus familier, l'univers des X-Men. Je pense que tout le monde connaît Wolverine. Je pense qu'on connaît au moins de nom Magneto. On en connaît quand même certains de l'univers, alors que Blade, c'était pas mal, puis Howard, on en parlera plus tard. mais Blade est un peu plus niché peut-être comme personnage. [00:01:07] Speaker A: Aussi on rentre dans l'univers super-héros. [00:01:14] Speaker B: Les gros films blockbuster en fait, parce qu'autant Blade a été un succès relativement d'estime, on parle de comme 130 millions de recettes sur un budget de 45, c'est quand même très bon, mais là les X-Men on tombe dans du registre de 300 ou 400 millions je crois. Près de 300 millions de recettes, pour un budget de 75 millions, 300 millions ça commence à être un peu de la bombe. Pis c'est là après ça qu'on va faire, ok, y'a de l'argent à faire avec les films de super-héros pis là ça va s'accélérer par la suite au-delà de X-Men. petit éditorial à deux scènes pour ce que ça vaut mais moi j'ai grandi avec les X-Men je me souviens j'avais 7 ans je crois quand c'est sorti et puis je l'ai probablement pas vu au cinéma mais c'est un film que mon père trippait là-dessus pis je l'ai vu je sais pas combien de fois avec la trilogie de Sam Raimi des Spider-Man c'était vraiment les deux grosses franchises qui avaient beaucoup de succès pis qui était vraiment de... dans mon souvenir de très bonne qualité. J'ai été content de voir que c'est encore de très bonne qualité. Il y a peut-être une partie de nostalgie qui parle, parce que toi tu ne l'avais pas vu. [00:02:18] Speaker A: Moi je ne l'avais pas vu, en fait je suis né après. C'est pas une raison. Je suis né après, c'est pas une raison, mais j'avais vu peut-être X-Men 2, mais ça fait très longtemps. Aussi, la popularité, en fait, on dirait que... Moi, quand j'ai grandi, il n'y avait pas nécessairement cette popularité-là. J'ai été voir au cinéma, voyons, Days of Future Past quand il est sorti. Je n'ai pas trop compris parce que je n'avais pas écouté les audios. [00:02:46] Speaker B: Oui, c'est ça, ça n'aide pas. [00:02:48] Speaker A: Fait que je n'ai pas trippé et je ne chantais pas dans les gens de mon âge un engouement nécessairement. Peut-être qu'il y en a eu, mais je ne l'ai pas senti autant que pour, par exemple, Spider-Man, la trilogie de Sam Raimi, ça s'écoutait encore. [00:03:02] Speaker B: Ouais parce que pendant longtemps c'était quasiment la seule option. X-Men, ils ont rarement arrêté parce qu'au-delà de la trilogie qui se termine en 2006, ils ont fait X-Men Origins qui est un peu risible. Après ça, ils ont embarqué rapidement dans First Class puis ils ont fait même une quadrologie. Je pense qu'ils en ont fait quatre de qualité variable. Mais Spider-Man, Au-delà de Sam Raimi, après 2007, oui, il y a eu Amazing Spider-Man, mais même ça, le buzz n'a pas été enlevé. C'est vraiment avec le MCU que le deuxième souffle de Spider-Man s'est vraiment pris. [00:03:35] Speaker A: En fait, je pense que... C'est peut-être un hot take, mais je pense que Sony ou Marvel pourraient sortir n'importe quel film avec Spider-Man dedans, peu importe qui le fait. ça serait quand même un hit. [00:03:56] Speaker B: Je pense que oui. [00:03:57] Speaker A: Le monde irait le voir. [00:04:00] Speaker B: S'il est plus qu'un caméo. [00:04:01] Speaker A: S'il est plus qu'un caméo, mais là ils ont essayé de faire des films de vilains, on va en reparler, des films de vilains de Spider-Man sans Spider-Man dedans. [00:04:11] Speaker B: Ça s'en fout. [00:04:12] Speaker A: Ça a pas autant marché. [00:04:14] Speaker B: Ben ils sont rares un peu ces super-héros-là. Mettons, l'autre qui me vient en tête, c'est pas mal Batman. Je pense que, que le film soit bon ou pas, les gens vont être au rendez-vous. Ils vont chialer en masse. Mais c'est ça, ils vont être au rendez-vous. Spider-Man, c'est pas mal lui qui a ce statut-là. [00:04:28] Speaker A: Même Iron Man. C'est le héros le plus populaire de McFarlane. [00:04:33] Speaker B: Non, vraiment. X-Men, c'est ça, il est canon à cause notamment de Deadpool et Wolverine. [00:04:41] Speaker A: Il y a eu référence dans Doctor Strange. Dans Multiverse of Madness, en fait, on a vu le professeur Charles Xavier. Dans les Illuminati de l'univers... Écoute, j'oublie le... 838? [00:04:59] Speaker B: Je pense. Tout ce lore-là, je le connais pas tant. [00:05:03] Speaker A: Je connais le nom Illuminati. Le deuxième grand univers, il est dans l'équipe des Illuminati, qui sont comme une version secrète des Avengers qui gèrent un peu la planète, selon les comiques. Bref, tout ça pour dire, il est mentionné là, mais ce qui l'a vraiment rendu canon, ça va être Deadpool et Wolverine avec les X-Men en général. [00:05:25] Speaker B: Ouais, ok, là y'a une nouvelle mouture aussi qui est en préparation, puis c'est ça, ça va être intéressant de voir qu'est-ce qu'ils vont en faire. Le film sort en 2000, donc on est quand même assez tôt dans le processus, deux ans après Blade. Et là, c'est ça, c'est vraiment le gros succès. Je vais rentrer dans la fiche technique, mais juste avant, est-ce que tu l'as aimé? Est-ce que tu l'as aimé? On va revenir un peu plus en détail sur nos impressions. [00:05:47] Speaker A: C'était pas... C'était bon. Mais c'était pas excellent. Moi, je trouvais ça bon. Je trouvais ça bon, mais je restais un peu sur ma fin parce que je trouvais que... Tu sais, je comprends le principe, mais l'histoire, puis l'enjeu, c'est vraiment vague. [00:06:08] Speaker B: On va... Quelques plot holes un petit peu. Mais si on parle justement de cette histoire-là, grosso modo c'est plusieurs histoires en une, mais ultimement c'est Magneto et sa gang qui veulent, on va dire... Pas contre Carrie Leprince, mais il y a comme un mouvement aux États-Unis. Les mutants sont un fait connu dans la population, puis on veut les mettre sur un registre. Essentiellement, le Sénat américain veut les lister. [00:06:40] Speaker A: Oui, parce qu'on les trouve dangereux. C'est plus dangereux qu'un fusil, mais pourtant, les États-Unis n'ont pas réglementé les fusils. [00:06:49] Speaker B: Je ne sais même pas s'ils ont le registre en plus. [00:06:51] Speaker A: Je pense que oui qu'ils ont le registre des armes à feu, mais c'est ça. En fait, un des arguments utilisés, c'est qu'on a un registre des armes à feu, pourquoi qu'on n'aurait pas de registre de mutants? Parce que c'est plus puissant que d'armes à feu, mais sauf que les mutants, c'est des êtres humains. Non, c'est ça. Cette partie-là. Mais tous les mutants ne sont généralement pas d'accord avec ça, sauf que tu as des mutants qui se rendent plus du côté de Professeur X, Charles Xavier. qui, lui, est un peu plus pacifiste face à ça. Il n'est pas d'accord, mais il veut protéger les humains avec son équipe d'X-Men. En fait, je ne sais pas exactement c'est quoi son but face à la registration qui s'en vient là, mais... Son but dans le film, ça va être de stopper Magneto, que lui, il a un plan beaucoup plus sinistre pour l'humanité. Magneto, c'est un personnage qui pense que les mutants sont l'espèce supérieure. Donc, il y a vraiment... [00:07:51] Speaker B: C'est le prochain état de l'évolution. Puis là, son masterplan, c'est de transformer toute la population, mais aussi l'élite, parce que ça tombe bien à New York, il y a comme un rassemblement de l'ONU. tous les dirigeants du monde, et puis là, il se dit, on va tous les transformer en mutants. [00:08:10] Speaker A: Dans le film, il le présente plus comme Magneto qui a peur, parce que là, ça commence sur la Légende de la Guerre mondiale, où est-ce que Magneto a la première apparition de ses pouvoirs, qu'en concentration, on fait référence à... À ça, pour expliquer la décision de Magneto de vraiment se revirer contre le gouvernement américain par on veut pas... — Répéter l'histoire. — Répéter l'histoire. Mais on n'a pas vraiment exploré le fait que Magneto, c'est un personnage qui plus juste simplement pense que les mutants sont une espèce supérieure. On n'a pas visité ça, ce que je pense qui est un élément quand même très important du personnage. [00:08:59] Speaker B: On va le faire peut-être dans le 2, je pense que c'est dans le 3 où dans le 3, le gros storyline, il y a un remède pour se démutaniser. Qui veut le faire versus qui ne veut pas le faire. Je pense que ces réflexions-là sont plus dans le 3. Mais oui, donc on suit tout ça, mais du point de vue en fait de deux outsiders, soit Wolverine et Rogue, qui sont justement des nouveaux arrivés qui vont se ranger du côté de Charles Xavier, mais qui, c'est ça, apprennent en même temps que nous un peu cette... univers là, des mutants et tout ça. Je vais faire juste vite vite la petite fiche technique avant qu'on rentre justement dans les comics et tout. C'est un film réalisé par Bryan Singer, bon on n'a plus tant le droit de dire son nom parce que c'est un pédophile, mais c'est ça, c'est le réalisateur. Il va faire le 2, en fait, X-Men 2, et il va faire Days of Future Past. Les autres, il y fera pas. On l'a embauché principalement parce qu'il avait fait The Usual Suspect 3-4 ans avant. Puis c'était un autre film aussi où il y avait comme 5-6 personnages moyennement principaux. Fait que je pense qu'il avait prouvé qu'il était capable de gérer un ensemble cast. Parce qu'il y a beaucoup de personnages. Tu sais, ils sont pas tous aussi importants dans ce premier film-là que dans les autres. Mais évidemment, il y a Patrick Stewart qui joue Charles Xavier. Il y a Ian McKellen qui joue Magneto. Hugh Jackman, évidemment. Il n'y a pas d'autre Wolverine que Hugh Jackman. Femke Jensen qui joue Jean Grey. Allie Berry qui joue Storm. On a Anna Parkin qui joue Rogue. On a aussi celui qui joue Cyclops, c'est James Marsden. On a vraiment un très très gros cast. [00:10:41] Speaker A: Audacieux. [00:10:42] Speaker B: Oui, audacieux. Aussi dans un film, moi c'est ça qui me frappe un peu plus, un film très très court, 1h45, parler autant de personnages, développer toutes ces histoires-là en parallèle, je trouve que ça le fait de façon très efficace. Je vais y revenir un peu plus tard quand même dans ma critique en bonne et due forme. du film, mais c'est écrit également. C'est une production assez houleuse parce que les droits ont été achetés dans les milieux des années 80. C'était James Cameron qui était supposé en faire une version finalement. Il a fait miroiter le fait qu'il allait pouvoir réaliser les Spider-Men, donc il s'est détaché du projet. Il va pas faire les Spider-Men non plus par la suite, le Spider-Man. Mais c'est ça, il y a eu 6 ou 7 writers, plein d'histoires différentes qui sont arrivées. Notamment de Christopher McQuarrie qui est bien connu maintenant pour faire, gérer la franchise Mission Impossible. Puis Joss Whedon aussi qui va réaliser les Avengers, qui va écrire certains films Marvel, du MCU à proprement parler. mais celui qui est crédité officiellement c'est David Hayter qui n'a pas fait grand chose en fait en termes de scénario. Il a écrit le scénario de Watchmen de l'univers d'ici, ben oui d'ici. Puis sinon il a écrit le deuxième en fait X-Men mais à part ça il n'a pas fait grand chose en tant que scénariste. Le roi scorpion, le spinoff de la momie que personne n'avait demandé. Donc c'est ça, c'est pas... C'est un peu surprenant peut-être que c'est ça, que ce... et que ça a donné un film aussi bon quand il y a eu autant de scénaristes qui ont été impliqués. On a pris des éléments à gauche puis à droite, puis ultimement, on s'est basé sur aucun des comics. [00:12:23] Speaker A: Mais pour le X-Men 1, on s'est basé sur aucun des comics. C'est une histoire qui n'est pas à 100% originale parce que ça démontre les débuts de plusieurs personnages. Mais c'est une adaptation. Puis je trouve qu'on en reparlera plus tard, mais en termes d'adaptation, c'est bien fait. C'est une adaptation générale, introduction de personnages, beaucoup plus concentré là-dessus. C'est intéressant, la majorité de ces films-là sont des X-Men, ont été tournés au Canada. [00:12:49] Speaker B: Oui, Wolverine est Canadien d'ailleurs, dans les comics. Puis apparemment, il a fallu qu'il se batte parce que les studios voulaient en faire un Américain en bonne et due forme. Mais le writer s'est battu, puis il a obtenu son droit. On voit même un beau cinq pièces dans un pot de pourboire. Le Canada est bel et bien à l'écran. [00:13:10] Speaker A: Oui, les canettes à l'écran. En fait, dans X-Men 1, on a tourné ça à Toronto. Il y en a certains qu'on a tourné à Montréal. Donc, c'était juste un petit fait intéressant que je voulais apporter là-dessus. [00:13:23] Speaker B: On peut rentrer peut-être justement dans la partie comics avant d'entrer dans nos impressions du film. On va aller en petite pause de publicitaire juste avant. Puis au retour, c'est ça, David, tu nous fais un petit topo sur l'origine des X-Men aux comics. Donc, je vous rappelle, vous êtes au Popcorn de l'Infini sur les zones de CFAQ 88.3 FM. Vous êtes de retour au popcorn de l'infini. Et maintenant, David, parle-nous un peu, peut-être avant d'entrer dans l'apparition de chacun des personnages, les X-Men en tant qu'équipe, ça apparaît quand dans l'univers Marvel? [00:14:00] Speaker A: Ça apparaît en 1963. C'est créé par Stanley et Jack Kirby. [00:14:06] Speaker B: C'est le premier qu'on aborde au podcast, c'est ça qui est fait par Stanley. [00:14:11] Speaker A: J'ai demandé pourquoi créer les X-Men. Stanley a répondu que c'était une équipe qui a fait pour parler de tolérance et de montrer de la diversité. Il y a vraiment beaucoup de diversité dans les X-Men. On parle de diversité un peu. Il y a des X-Men qui ont tous des looks différents. C'est ça. [00:14:40] Speaker B: Des fois, c'est des mutations qui affectent le physique. D'autres fois, ça ne paraît pas. [00:14:48] Speaker A: Son grand but, c'était de démontrer qu'il y avait du bon dans chaque personne. Peu importe de quoi la personne a l'air. Peu importe si elle a l'air d'un alien. Pas grave, il y a du bon dans tout le monde. Puis c'est ça le parallèle qu'il voulait faire en créant les X-Men avec Jack Kirby. Puis le premier X-Men, la première série des X-Men est sortie en 1963. Je l'ai lu. Mais cette histoire-là, c'est l'introduction de Jean Grey dans l'équipe des X-Men. Donc il n'y a pas, à cette époque-là, il n'y a pas Wolverine. Il y a Hank McCoy, la bête de Cyclops, T'as pas Storm non plus. T'as Magneto, Professeur X. Donc t'as vraiment les X-Men de l'origine. C'était vraiment ceux-là. Y'avait pas de Wolverine. Wolverine est apparu beaucoup plus tard. [00:15:39] Speaker B: Et même pas dans les X-Men d'ailleurs. [00:15:40] Speaker A: Même pas dans les X-Men, non. Y'est apparu mais y'a pas rejoint les X-Men avant un bout. Mais c'est ça, c'est l'introduction de Jean Grey, appelée dans les comiques Marvel Girl, à l'équipe des X-Men, puis elle découvre un peu l'Institut. Mais je trouve que l'Institut et le principe restent le même, même si ce n'est pas les mêmes personnages qui rejoignent l'équipe dans le film. Je trouve que l'adaptation se fait bien. Par contre, on n'a pas vraiment exploré le personnage de Jean Grey autant. Je sais qu'on va le faire dans les prochains films, mais c'est quand même un personnage qui est important. Je trouve qu'il n'était pas vraiment dans son personnage. Jean Grey, dans ce film-là, n'était pas dans son personnage du tout. [00:16:27] Speaker B: Elle a comme plusieurs chapeaux. D'un côté, c'est comme la Professeure Xavier II, parce qu'elle a à peu près les mêmes pouvoirs que lui. C'est le love and the rest de Wolverine et de Cyclops. Et puis, il y a étonnamment beaucoup de scènes qui se passent dans un hôpital, une salle d'opération. C'était comme la médecin de service aussi. [00:16:47] Speaker A: Tu as parlé que Wolverine n'était pas apparu dans les X-Men. Tu as raison. J'ai noté trois bonnes différences entre les comiques et le film. En premier, j'avais noté que Wolverine n'était pas dans les X-Men au départ. En fait, il est apparu presque 11 ans après, je ne me trompe pas. Il est apparu... Les X-Men sont apparus en 1963. Wolverine est apparu en 1974. Donc c'est 11 ans après. Il est apparu par contre dans Incredible Hulk numéro 180 comme un caméo. Puis les gens l'ont aimé. En fait, ils l'ont sorti en 1981. Ça c'est sa vraie première apparition où il joue un rôle important de Incredible Hulk toujours. Puis les gens l'ont aimé, après ça, il est resté. C'est un personnage qui est resté. Souvent dans les comics, c'est un personnage qui va apparaître sur un caméo, sur un autre comique qui n'est pas son comique, puis les gens vont l'aimer, fait qu'il va revenir. En gros, c'est comme ça qu'ils testent des personnages. [00:17:48] Speaker B: Mais quoi que les X-Men, c'est la première fois, Howard The Duck aussi, c'est ça qui est arrivé, Blade, c'est ça, c'est des personnages dans d'autres séries qui finissent par avoir leur série. Les X-Men, outre Wolverine, c'est ça, c'était. [00:18:00] Speaker A: Les têtes d'affiche de leur propre comédie. C'était la tête d'affiche, ils sont apparus, ça a été un show dans le vide pour Stanley, mais en même temps, il a pas manqué son coup. [00:18:08] Speaker B: Puis j'imagine que c'est comme une espèce de parallèle, tu sais, je pense qu'il aimait bien ça les team-up, je sais pas trop quoi, parce que les 4 Fantastiques apparaissent à peu près dans le même temps, au début des années 60? [00:18:16] Speaker A: Non, les 4 Fantastiques sont apparus avant, je sais pas la date exacte, mais c'est la première équipe de Marvel, puis. [00:18:26] Speaker B: Vraiment... Avec la popularité, j'imagine, qu'ils ont voulu faire d'autres équipes, donc... Oui, ils. [00:18:29] Speaker A: Ont voulu faire d'autres équipes, les X-Men. [00:18:30] Speaker B: Les Avengers, les X-11... [00:18:33] Speaker A: Toutes ces équipes-là. Mais vraiment, la popularité des équipes dans les comics était grande sorte. Donc, il n'a pas manqué son coup avec l'X-Men. Il savait que ça allait quand même fonctionner. Donc, la deuxième différence que j'avais notée entre les comics et les films, c'est que Wolverine est beaucoup plus petit dans les comics. On peut dire 5 pieds 3. Souvent, ça va donner que ses ennemis vont le sous-estimer parce qu'il est petit et ça va faire en sorte que son combat vraiment plus agressif va les surprendre et ça va avoir plus d'impact. Dans le film, on a Hugh Jackman qui est 6 pieds 2. Pas le même style de Wolverine, évidemment. [00:19:10] Speaker B: À l'origine, même, c'était supposé, quand le projet était sur la table dans les années 90, c'était Bob Hoskins, que tu connais peut-être pas, mais qui, lui, est justement un plus petit monsieur. C'est lui qui joue Mario, dans le film Mario, le live-action de Mario. T'sais, lui, c'est ça, il mesure 5 pieds 4, 5 pieds 5, un petit monsieur colérique et tout ça, qui aurait... Sur le plan physique, mettons, des muscles et tout, je pense pas qu'il y aurait été un bon prospect. En tout cas, pas la même chose que Hugh Jackman est capable de faire. Mais sur le plan, mettons, fidélité aux comics, je pense qu'il aurait pu fêter dans cet univers-là. [00:19:44] Speaker A: Tu sais, parce que le fait qu'il est petit, c'est un élément important au personnage, mais c'est pas le seul. [00:19:49] Speaker B: Non, c'est ça. [00:19:50] Speaker A: J'espère. Parce que je pense que Hugh Jackman relève assez bien le personnage. Il est capable de l'incarner très bien. D'ailleurs, il y a une raison pourquoi il est revenu dans Deadpool et Wolverine, qu'on n'a pas recasté son rôle. [00:20:05] Speaker B: Il a eu deux spinoffs quasiment. [00:20:07] Speaker A: Le seul Wolverine dans tout le MCU. C'est Hugh Jackman. Ça en dit gros. Justement la joke dans Deadpool et Wolverine, quand ils vont voir un petit Wolverine, c'est à ça que ça fait référence. La troisième grande différence entre les comiques et les films, le film en général, X-Men qui est sorti en 2000, Rogue, c'est un personnage qui est apparu dans les Avengers de 1981, le annuel numéro 10. Chose importante qui n'a pas été exploité dans son personnage Rogue dans le film, on va l'expliquer vite fait. C'est une mutante qui, quand elle touche un humain pas mutant, va simplement mourir. Mais quand elle touche un autre mutant, elle va aspirer un peu son pouvoir, pouvoir l'utiliser pendant quelques temps. Bref, mais ça va affaiblir beaucoup les gens à qui elle va prendre le pouvoir. Puis, dans le film, elle est là, en fait, c'est Magneto qui l'utilise pour le mettre dans cette machine qui va transformer l'élite new-yorkaise en... en mutant au lieu de se mettre lui-même dans la machine. Je trouve que dans le film, c'est à ça qu'elle sert. Puis ça aussi, il y a une relation un peu paternelle avec Wolverine. Bref. [00:21:28] Speaker B: Je vais revenir sur cet aspect-là tantôt, mais qu'on parle du film à pas vraiment parler, parce que j'ai pas détesté ça. Puis je comprends peut-être le changement de focus entre Jean et Rogue. Tu sais, Rogue va avoir une importance vraiment moindre dans les autres films aussi. Fait que je pense qu'on a atteint son potentiel. avec ce film-là. [00:21:45] Speaker A: Mais justement, il y a plein de potentiels qu'on n'a pas tapés parce que le film oublie carrément ses pouvoirs les plus importants dans les comiques. En fait, The Bowser Rogue dans les comiques a les mêmes pouvoirs que dans le film, du moins une version des pouvoirs. Par contre, Il y a quelque chose d'important qui ne se passe pas, c'est que Rogue va absorber les pouvoirs dans les comiques de Carol Danvers. On la connaît comme Captain Marvel dans le MCU. Dans les comiques, c'était Miss Marvel avant d'être Captain Marvel. Bref, elle va absorber ses pouvoirs à elle de façon permanente, donc elle va pouvoir voler et avoir une force surhumaine. C'est ce qui fait de Rogue l'une des plus puissantes des X-Men. [00:22:32] Speaker B: Mais pourquoi est-ce qu'elle absorbe ce pouvoir-là, puis qu'elle le conserve sur le long terme? [00:22:36] Speaker A: Écoute, je pourrais pas te le dire. Je suis sûr qu'il y a une technicalité qui fait qu'elle le conserve, mais ça devient juste... une mutante majoritairement plus puissante que beaucoup d'autres mutants, simplement parce qu'elle conserve ce pouvoir-là, elle peut voler littéralement, elle peut avoir une force surhumaine, donc on peut avoir, en plus de garder ses pouvoirs originaux, donc on ne peut vraiment pas observer ça dans les films, c'est pas du tout une des mutantes les plus puissantes. C'est une des mutantes les plus spéciales avec son pouvoir, qui a comme une capacité d'affecter les autres mutants. Comme Wolverine, il se sent pas bien quand il a l'aspect surpouvoir. il n'y a pas grand monde qui peut faire mal à Wolverine, tu sais. Ça fait que c'est quand même... [00:23:24] Speaker B: On va pas mentionner, on va quand même le dire par principe, Wolverine, au-delà d'être un petit monsieur, c'est quelqu'un qui a des hérifs et surtout qui se guérit aussi avec un pouvoir de guérison, qui est quasi-invincible, puis même d'immortalité. [00:23:38] Speaker A: Sa seule mutation génétique, c'est l'immortalité, c'est le fait qu'il se régénère, parce que dans... On va l'apprendre plus tard, mais dans les faits, tout le reste, c'est ce qui a été implanté chirurgiquement. Bref, c'est les trois grandes différences que j'ai vues entre les comiques et les films. Il y a des choses évidentes, les costumes. On a le spandex jaune, on a des références au spandex jaune dans le film. Par contre, les costumes, je les ai pas trouvés tant éloignés de ceux des comiques, dans le style, dans, honnêtement, la couleur secondaire. La couleur principale, en fait, c'est un uni bleu un peu dans les films. Dans les comiques, on a ce bleu-là dans les costumes. Donc, vraiment, ça m'a pas choqué de voir ces costumes-là. Bon, il manquait le jaune iconique. Il m'a manqué vraiment le jaune qu'on va revoir dans Deadpool et Wolverine avec Wolverine. Mais pour un film, je trouve que l'important du costume, c'est pas nécessairement le comic accuracy comme on peut dire, parce que les comics, c'est fait pour être plein de couleurs qui flash. Les films, ça peut pas avoir juste des couleurs qui flash. Donc c'est vraiment deux médiums différents, donc une adaptation a le droit, selon moi, d'avoir des costumes différents. Captain America, c'est un bon exemple. Tout ça pour dire, la grosse différence aussi, c'est l'équipe principale. Comme je disais, les comics d'X-Men de début par Stanley, de 1963, n'avaient pas Wolverine dedans, qui était un personnage principal. Dans le film, c'est un personnage principal, en fait. Je dirais même que l'emphase est mise sur lui, puis Professeur X-Magneto aussi, mais... En général, ça va ressembler à ça, les grosses différences. [00:25:35] Speaker B: Puis, tu sais, il y a Magneto, on n'a pas parlé tant du crew de Magneto parce que c'est pas mal lui qui est au centre de ce crew-là. Dans le film, il y a comme une galerie de vilains aussi, un peu anonyme, je dirais. Il y a Sabretooth, qui revient, il me semble, dans Deadpool et Wolverine. [00:25:49] Speaker A: Ouais, il revient dans Deadpool et Wolverine un peu dans Joe. [00:25:53] Speaker B: Ouais, c'est ça. Pardon, mon dieu. Il y a Toad aussi, qui est joué par Ray Park. Vous connaissez peut-être pas, mais c'est lui qui joue Darth Maul dans les Star Wars. Celui avec la face rouge et noir. Il y a Mystic, qui quand même est présent mais en tant qu'acolyte, son arc narratif va prendre de l'expansion dans le 2 et dans le 3. [00:26:17] Speaker A: Fun fact, la première apparition de Mystique, c'est dans Ms. Marvel. Donc, Ms. Marvel qui était pas mal plus reliée aux X-Men dans les comiques. Puis, Ms. Marvel numéro 16. Quand je dis Ms. Marvel, on pense souvent à Kamala Khan, la série de Marvel qui est sortie, mais dans les comiques, avant d'être... Kamala Khan, c'était Carol Danvers qui est notre Capitaine Marvel dans le MCU, sauf à sa place. [00:26:46] Speaker B: Mais je pense que la différence entre Capitaine Marvel et tout, c'est que DC avait un personnage qui s'appelait Capitaine Marvel, puis Marvel a acheté les droits de ce personnage-là éventuellement pour pouvoir avoir un personnage qui s'appelle Capitaine Marvel parce qu'ils trouvaient ça ironique que leur compétiteur principal ait un Capitaine Marvel. Fait que je pense que c'est ça, pis c'est comme fait un peu sur le tard, cette acquisition-là. [00:27:09] Speaker A: Même aussi, ben en fait, moi la seule raison que je connaissais pour le fait que Carol Danvers était Miss Marvel et non Captain Marvel, ben j'avais écouté le film avant de lire les comics, c'est qu'il y avait déjà un Captain Marvel. – Ouais, c'est ça. – Masculin, c'était un Kree. C'était un Kree, donc les aliens qui changent de forme, là, qui s'appelait Mart-Vell. Donc, dans l'époque que j'ai lu, c'était ça. Mais bref, Mystique, c'est apparu dans Miss Marvel numéro 16 en 1978. C'est sa première apparition. [00:27:42] Speaker B: Ouais, pis y'en a un qui devait être dans le film mais qui finalement ne l'est pas, c'est Juggernaut, qui va apparaître ailleurs, je pense que c'est dans le 3, mais en tout cas qui va jouer quand même un rôle dans Deadpool aussi, le 2, si je ne me déplace. Donc c'est ça, y'a quand même une galerie de vilains assez impressionnante. Au niveau des comics, est-ce que t'avais d'autres éléments à rajouter, outre le fait que, comme on l'a dit, ça c'est pas basé sur une storyline officielle, même si les origin stories sont pas mal assez fidèles à celles... [00:28:12] Speaker A: Je dirais que les personnages sont quand même généralement fidèles pour ce film-là, parce qu'après ça on va voir que ça. [00:28:19] Speaker B: Fait un peu clos. [00:28:21] Speaker A: Quand on parle de Professeur X et Magneto, je crois que les adaptations dans le film sont assez fidèles. Storm, je trouve que dans le film, on ne l'a pas exploré tant que ça. Storm est apparu en 1975 dans Giant Size X-Men, fun fact. C'est là que Wolverine a rejoint les X-Men, donc en 1975, un an après sa création. Puis dans le sombre, je sais qu'on va en reparler dans d'autres films, Sabretooth en anglais est apparu dans Iron Fist en 1977, Iron Fist numéro 14. Donc c'est ça, ce que je disais là qui apparaissait dans d'autres comics, c'est généralement ça. Puis des fois, Marvel avait souvent la tendance à « si ton personnage n'est pas plat, ok, c'est rendu un mutant ». C'est vraiment… On se cassera pas trop. [00:29:05] Speaker B: La tête sur l'origine, là. L'origin story, c'est comme bon. [00:29:08] Speaker A: Où ils vont carrément tuer un personnage, ils l'ont fait. Ils l'ont fait, il y a quelques années, ils l'ont tué. Ben, je vais pas spoiler le monde qui va lire les comiques, là. Mais ils ont tué un personnage qu'on connaît et qu'on aime pour le réanimer plus tard sur une autre origine. Ben, sur une autre origine, ce que je veux dire, c'est au lieu que ses pouvoirs deviennent génétiques, ben... Ces pouvoirs deviennent... Cette personne-là devient une mutant. [00:29:34] Speaker B: C'est ça. C'était pas un mutant, elle est morte, là elle revient comme mutant. Ouais, c'est ça. Je dirais pas c'est qui, parce que. [00:29:38] Speaker A: Je vois pas si c'est pas une des personnes. [00:29:40] Speaker B: Faites vos recherches. [00:29:41] Speaker A: Faites vos recherches. [00:29:42] Speaker B: Ben, on parle du film. [00:29:44] Speaker A: Oui, oui. [00:29:44] Speaker B: Pourquoi pas? Ben, je serais curieux parce que moi, c'est ça, j'ai plus de positifs que de négatifs à dire de ce film-là, pis c'est un peu dur pour moi de se détacher peut-être. de l'espèce de nostalgie que je vis à chaque fois que je regarde lui et même le 2 aussi là que j'avais bien apprécié bon le 3 est un peu le mal aimé là mais moi je trouve que c'est un film très très très très complet et très ambitieux pour le peu de... pour la durée là un film d'en bas de 2 heures de super héros il y en a à peu près pas là tu sais vite comme ça je pense à Incredible Hulk Peut-être un tard, un moment donné, peut-être le premier tard, je ne sais pas trop, mais tu sais, ça n'existe plus des films en bas de deux heures de super-héros. [00:30:22] Speaker A: Mais surtout, un film sur une équipe. [00:30:24] Speaker B: Oui, oui. [00:30:25] Speaker A: Je trouve ça très ambitieux, ces personnages-là, sans aucune... sans aucune origine télé. [00:30:33] Speaker B: On fait l'origin story des personnages plus importants. On n'a pas fait celle de Jean alors que pourtant c'est la première dans les comics, on va la faire plus tard. On fait même pas celle de Wolverine essentiellement, on fait celle de Rogue et on fait celle de Xavier slash Magneto, mais c'est à peu près ça. on se concentre vraiment sur l'essentiel. [00:30:50] Speaker A: On se concentre sur l'essentiel, puis on va y revenir pour les origines. Par contre, j'ai dit les origines télé, il y en avait des origines télé, des origines cinéma plus. Donc, on lance vraiment ces personnages-là dans le vide. Mais ce que je trouve, c'est que oui, c'est ambitieux. Par contre, je me retrouve un peu laissé sur ma faim. Je sais que dans les prochains films, ils vont régler tout ça. Mais je trouve que Storm, Ça manquait de... Ça manquait d'informations mystiques. Ça manquait d'informations d'ensemble. Ouais. On le sait pas que c'est le demi-frère de... C'est une bête. [00:31:23] Speaker B: Je sais même pas s'il dit une phra... Ah oui, il dit... Oui, il. [00:31:26] Speaker A: Parle un peu, mais... [00:31:27] Speaker B: Crie, ou je sais pas, essaie de crier, puis après c'est... Ah, tu me dois un cri. Je sais pas trop, à Storm, mais c'est très générique. [00:31:34] Speaker A: C'est très générique. On dirait qu'il parle presque pas, puis... Moi, j'ai peut-être manqué le bout où est-ce qu'on sait que c'est le demi-frère de Wolverine? [00:31:41] Speaker B: Non, non, non. Je pense que c'est dans Origins qu'on en parle. [00:31:45] Speaker A: C'est pourquoi qu'on en parle pas, tu sais. [00:31:47] Speaker B: Ben parce que ça a commencé à faire beaucoup. [00:31:49] Speaker A: Non, mais c'est juste comme « Hey, c'est mon demi-frère qui essaie de me tuer. » Tu sais, mais non. Il y a même pas de mention de ça. Non, non, non. Pas du tout. Je verrai bien comment il gère ça plus tard. [00:31:58] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Mais tu sais, moi je vais te dire un peu pourquoi je dis que c'est un film complet. Justement, oui, c'est ça, la durée, l'efficacité du récit et tout. Mais je trouve vraiment qu'il y a quelque chose de... Ils ont réussi sur plusieurs points. Le casting, premièrement, j'imagine bien. Il y a Michael Fassbender qui joue le jeune Magneto un peu, mais Ian McKellen, c'est sûr que c'était une grosse année pour lui parce qu'il y a Le Seigneur des Anneaux aussi qui sort pas trop longtemps après. Ces Gandalf et Magneto, c'est comme... Ian McKellen, il avait 40 ans d'expérience quand il fait ce film-là, mais c'est pour pas mal ces deux rôles-là qu'on va se souvenir de lui. Patrick Stewart, je pense qu'il n'y a pas d'autre Charles Xavier dans ma tête que Patrick Stewart. James McAvoy, je n'ai rien contre sa performance, mais il a le physique de l'emploi. Puis tu sais, la relation entre ces deux-là aussi, qui dans le film, les deux ne sont pas british, mais dans la vie, c'est deux acteurs britanniques qui ont beaucoup vécu, c'est des amis dans la vie aussi. Puis moi, le fait intéressant, tu sais, j'aime leur rivalité. Ils sont à la tête un peu de deux équipes, mais ultimement c'est jamais vraiment eux qui se battent. Magneto un peu plus que Charles-Xavier, mais ils sont toujours comme, ils lancent l'équipe dans le vide. Ils sont comme là, allez vous battre. [00:33:11] Speaker A: Moi c'est le principe d'envoyer des mutants. Je veux juste prendre des mutants dans une école, de faire une équipe ou deux autres, puis les envoyer dans le camp. C'est abordé justement ce sujet-là, mais je trouve ça responsable. [00:33:28] Speaker B: Non, ça l'est, mais tu sais, j'aime leur dynamique à eux. Je n'ai pas d'autres exemples qui me viennent en tête, mais tu sais, des vilains, tu sais, des anciens amis. Des anciens amis qui sont rendus ennemis. Je trouve que c'est son ennemi aussi sur des principes idéologiques, on s'entend. Apparemment, je ne sais pas si c'est le cas vraiment pour les comics, mais pour le film, le réalisateur, il a approché ça un peu comme Martin Luther King puis Malcolm X dans la lutte des droits civiques, c'est-à-dire que les deux veulent la même chose, c'est-à-dire une certaine reconnaissance de la diversité, des mutants comme une race qui se peule, puis tout ça. Mais la façon d'obtenir ça n'est pas la même. D'un côté, c'est pacifiste, même s'ils se battent pareil, les X-Men, puis de l'autre côté, c'est très... bien, révolutionnaire, où c'est très dans... on va les attaquer, tu sais, c'est très antagonisant. Puis j'aime un peu, c'est ça, puis tu sais, à la fin du film, ils se retrouvent, bon, évidemment, léger spoiler, mais ça durera pas, mais tu sais, Magneto est en prison. Pis il continue quand même à se voir. Il y a quelque chose de vraiment cool dans ça. Moi, ce que je déplace souvent dans les films Marvel, c'est que les vilains sont toujours un peu anonymes. Ils sont là pour un film, on les oublie, sauf exception de Thanos, de Loki. Il y en a des bons vilains, mais ultimement, je les trouve toujours un peu anonymes. Celui-là, je trouve tellement qu'il est intéressant. Puis la dynamique entre le héros, même si le focus est un peu plus sur Wolverine, mais entre le héros et le vilain, cette dynamique-là où ils interagissent puis, tu sais, agree to disagree, mais ils vont toujours disagree, mais j'aime ça cette dynamique-là. [00:35:07] Speaker A: Mais je pense que la dynamique de l'amitié est intéressante. Par contre, le vilain anonyme, en fait, je... Ce que je trouve avec Marvel, c'est que le vilain a toujours l'impression, je trouve, toujours l'impression d'avoir raison selon son point de vue. Puis on avait beaucoup ça. Je vais peut-être aller un peu loin là. Jusqu'à Gardien de la Galaxie Vol. 3, où est-ce qu'on avait vraiment un vilain haïssable, le grand évolutionnaire, qui est vraiment haïssable. Il n'y a aucune... c'est juste un vilain qui n'a pas d'allure. Thanos, il peut se dire qu'il essaie de rétablir l'équilibre et tout ça, puis le Grand Invisionnaire, que lui, c'est quelqu'un d'ahissable, il a des motivations ahissables, je trouve que c'est très rafraîchissant. Mais dans le cas d'X-Men, ce qui fait vraiment un bon vilain, c'est vraiment la relation avec Professeur X puis Minnito, qui est... t'as des amis, On peut même dire que c'est encore des amis. [00:36:13] Speaker B: Oui, c'est encore des amis. [00:36:14] Speaker A: C'est encore des amis. Professeur X tient à Magneto, mais je comprends pas pourquoi. [00:36:23] Speaker B: Ben, il espère pouvoir, c'est ça, pas le changer, mais t'sais, changer sa façon de penser. On verra dans les autres si ça se passe ou pas. Mais t'sais, j'aime aussi que dans les trois films, Magneto est là pis il joue un peu l'antagoniste, même si son rôle passe de antagoniste principal à antagoniste secondaire, mettons, pour le deuxième. Après ça, pour le troisième, il redevient un peu le principal. J'aime ça. À part Spider-Man, qu'ils l'ont fait un peu avec Green Goblin, habituellement, les vilains, c'est un one-time deal. Après ça, on passe au prochain vilain. J'aime ça, ce petit arc-là. [00:36:53] Speaker A: C'est un style très comique d'avoir un vilain qui revient, qui revient, qui revient, qui revient. Les Avengers, c'est supposé être tout le tronc. Ils sont supposés revenir, ils l'ont pas fait. Mais avec les X-Men, on peut voir, on va en reparler plus dans les prochains films, on peut voir que les vilains sont réutilisés. Puis ça, c'est très comique. Je trouve qu'aussi Fox, dans leur façon de faire des films, parce que c'est Fox qui a produit la saga des X-Men, je trouve que dans leur façon de faire des films, ils ont une approche très... Je ne dis pas que pour eux c'est important d'être accurate ou de se baser sur un comic nécessairement, c'est dans leur façon de faire le film. Faire apparaître Wolverine dans un film qui n'a pas d'affaires dedans, Ça va arriver, on va en reparler. Dans un film qui n'a pas d'affaires dedans, c'est une chose très comique. Juste pour vendre plus de films, de faire apparaître un personnage qui est aimé, c'est arrivé dans les comiques. Même s'il n'y a pas d'affaires là, on fait apparaître un personnage juste pour faire plus de ventes. C'est très style comique. Je trouve que Fox l'avait ce point de vue-là. Mais des fois, ils en manquent. [00:38:11] Speaker B: Quand je dis complet aussi, c'est que je trouve qu'il y a une certaine profondeur scénaristique. Juste le rapprochement, je ne sais pas s'ils le font vraiment dans les comics ou pas, mais comme la situation des mutants et des juifs de la Deuxième Guerre mondiale, ou n'importe quel mouvement de ségrégation sociale qui est présent. Ce rapprochement-là est bien fait dans le film, ils pourront pas le faire à l'infini parce qu'à un moment donné Magneto il aura pas 115 ans, s'il vient des cas de concentration pis qu'en 2020 il est encore là pis il a encore du gaz pour se battre, mais bref, t'sais je trouve que c'est un parallèle qui est... Oui qui est facile à faire, mais que tout le monde va catcher. Que rapidement tu vas te mettre du bord des mutants et de leur situation. Même si je suis pas sûr que les comiques vont un peu plus loin peut-être dans la responsabilité que les mutants peuvent avoir envers leur pouvoir. [00:39:02] Speaker A: En fait ils vont aller plus loin dans vraiment que... C'est pas mal longtemps dans l'univers Marvel, c'est considéré comme des citoyens de seconde classe, ils vont avoir des combats, plus de combats juridiques tout ça. Ils vont en avoir... [00:39:14] Speaker B: Mais tu sais, je trouve ce parallèle-là est quand même assez intéressant pis il met quand même assez vite la table justement par rapport à où on se positionne parce qu'ultimement, c'est ça l'ennemi. C'est les mutants versus les humains et pas juste les bons mutants versus les mauvais mutants. Fait que ça, je trouve ça quand même assez intéressant. Pis le troisième truc que j'aime bien, c'est cette relation un peu parfaite là qu'il y a entre Wolverine et Rogue, deux semi-outsiders qui pourront jamais pleinement s'intégrer, je crois, aux X-Men. Wolverine, parce que c'est un loner, parce que, ultimement, il est plus en quête identitaire qu'autre chose, là, pis il aime bien sa liberté. C'est un peu un rendeck, là, on va s'entendre. Fait qu'il aime bien un peu cette liberté-là, même s'il va toujours finir par se joindre un peu aux X-Men. Pis de l'autre côté, ben, c'est Rogue. C'est comme le mutant le plus... ben, un des mutants les plus... Je ne veux pas dire reclus, mais renfermée sur elle-même parce qu'elle ne peut pas toucher à d'autres mutants. Il y a cet isolement-là qu'elle vit. Elle ne peut pas rien faire. Dans le deuxième, elle va devenir un peu un love interest avec Iceman. C'est un semi coming of age d'une certaine façon parce qu'il y a l'air d'avoir des rapprochements entre les mutations et la puberté. un petit peu là, mais qu'ils vont le faire aussi dans d'autres films X-Men. Mais bref, si je reviens à l'histoire parfaite, je trouvais ça quand même touchant qu'on ait un peu dans cette émotion-là, tu sais, pis y'a d'autres films Marvel qui l'ont fait, mettons l'espèce de mentorat entre Tony Stark pis Tom Holland, en tout cas le Peter Parker du MCU, même ils vont le refaire dans Logan. C'est tellement une belle figure paternelle qu'ils vont le faire plus qu'une fois avec Wolverine. [00:40:57] Speaker A: Je pense que c'est un rôle que Hugh Jackman est capable de relever. [00:41:02] Speaker B: Ultimement, ça me ramène un peu à l'époque. je crois, où les films de super-héros avaient plus de choses à prouver que maintenant. Ou maintenant, on dirait qu'ils prennent un peu... Sans dire qu'ils prennent leur public pour acquis, mais ils savent qu'au minimum, on fait 200 millions avec ce film-là juste par les fans qui viennent voir toutes nos affaires. Après ça, comment parler au grand public pour faire un événement comme Endgame, où ils essaient de faire avec Doctor Doom, les affaires de même, mais... Ça me ramène, c'est ça, à cette époque-là où comme les films de super-héros étaient pas nécessairement dans les bonnes grâces, ils étaient pas détestés, mais c'était comme, ben, montrez-nous ce que vous avez, pis on va vous dire si on aime ça ou pas. Pis t'sais, j'ai l'impression que ça les forçait à faire un peu moins de paresse. de super-héros. Deadpool et Wolverine, autant c'est divertissant, autant je trouve que plusieurs paraissent parce qu'on fait juste faire, on va vous lancer plein de caméos au visage pour créer l'espèce de facteur cool du film. Mais ultimement, ce film-là, il tient pas à grand-chose, à mon sens. Fait que là, ici, il y a des réflexions plus profondes que je retrouve pas nécessairement quand je regarde Ant-Man ou quand je regarde même les Gardiens de la Galaxie. [00:42:14] Speaker A: En fait, il y a un changement de style. style d'histoire qu'on raconte, juste un style d'humour. Quand on parle des films que Fox a fait, on n'a pas le même humour que les films que Marvel font. Disney a fini par racheter Fox, ce qui a donné Deadpool et Wolverine. Mais avant ça, t'sais, c'était pas le même style d'humour qu'on avait dans les X-Men parce qu'il y en avait moins. C'était moins pris comme une joke. Là, on a un problème avec les super-héros qu'on prend la majorité de nos héros comme des jokes. Hulk, majoritairement, c'est une joke. [00:42:53] Speaker B: Même Thor, maintenant. Thor a commencé sérieux pis là, il est plus là. [00:42:56] Speaker A: Ils ont essayé de faire un super-héros sérieux pis ils l'ont gardé pendant deux films. Après ça, il redevient un peu une joke dans Love and Thunder. J'ai pas haï Love and Thunder, mais t'sais, j'ai pas haï Ragnarok non plus, mais... Il y a moyen de faire des super-héros intéressants qui ne sont pas juste de l'humour. Tu peux faire les Gardiens de la Galaxie dans le style de Marvel, ça marche super bien. Tu peux faire Spider-Man dans le style de Marvel, ça marche super bien. Quand je dis style de Marvel, le style de Marvel Cinematic Universe présentement. Mais tu ne peux pas faire Tu peux pas faire juste ça. Tu peux pas faire les 4 Fantastiques dans ce style-là, mais tu peux pas faire les X-Men dans ce style-là, je trouve. [00:43:42] Speaker B: Puis à l'inverse, on dirait que DC, c'est le contraire. C'est comme si c'était juste des films sérieux. C'est jamais léger. C'est toujours noir dans les films DC. Les thématiques sont lourdes. [00:43:54] Speaker A: Je trouve que Marvel manque de thématiques lourdes. Puis on regarde le changement se passer Depuis la création du MCU en 2008, c'est vraiment que là le changement s'est fait. Parce que la trilogie de Spider-Man de Sam Raimi, il n'y a pas ce facteur humour-là, même que je trouve ce Spider-Man-là personnellement pas si drôle que ça. [00:44:18] Speaker B: Il y en a un petit peu d'humour, mais plus dans le trop. Trois, je crois. [00:44:23] Speaker A: Plus vers la fin, mais quand on parle de Spider-Man 1 qui est sorti en 2002, je pense que New York n'avait pas la tête à rire. [00:44:30] Speaker B: Non, non, non. D'autant plus qu'il a fallu qu'on coupe une certaine scène qui se déroulait dans une certaine tour gratière de New York. [00:44:36] Speaker A: Je pense que... Justement, j'étais en mode deuil, puis même les... Là, je diverge un peu, mais... Même dans les comiques, je pense que l'univers Marvel réagit au 11 septembre. D'ailleurs, pour l'épisode de... quand on va regarder le Superman de Sam Raimi 1, je vais justement explorer ça plus en détail. Mais la réaction de l'univers Marvel face au 11 septembre, généralement, la réaction de la population, c'est « Vous étiez où ? ». Non vraiment, toute cette tragédie-là et comment ça l'a impacté le cinéma. Après ça, comment ça l'a changé vers 2008 pour devenir un peu des films drôles et légers. Ça va être le fun d'observer ça. [00:45:19] Speaker B: Ouais, exact. Je termine vite vite avec mes fun facts. Après ça, on va aller avec l'octroi de nos popcorns. Juste pour terminer un peu sur mes opinions, il y a quand même deux plot holes assez importants, je crois, dans le film. Cette espèce de machine-là qui transforme des humains en mutants. On n'explique pas trop comment elle marche, d'où elle vient. C'est ça, tu sais. Ça, c'est quand même un gros morceau, mais en même temps, mettons qu'on accepte le fait que ça se peut, ça devient un mécanisme quand même correct. Mais tu sais, c'est un gros plateau de comme, tu sais, il manquait un peu de substance. [00:45:48] Speaker A: Mais je pense que Gene l'explique à un moment donné, que ça provoque des mutations. [00:45:53] Speaker B: Ouais, mais comment, là, tu sais, c'est ça. Puis pourquoi il faut avoir les deux mains dessus pour que ça provoque des mutations? [00:46:02] Speaker A: C'est ça, il y a un gros flou là-dessus. [00:46:10] Speaker B: Le deuxième est un peu con, mais quand on s'attarde un petit peu à y penser. À un certain moment, Charles-Xavier s'effondre dans le cérébro et il nous fait comprendre que c'est le seul qui peut rentrer dans le cérébro, c'est la reconnaissance oculaire. Mais comme il s'effondre là parce qu'on l'a comme empoisonné. Pis la scène d'après, il est à l'hôpital. Qui a remarqué qu'il était là? Pis comment ils ont fait pour ouvrir la porte? Pis il est venu rentrer. C'était un petit plot hole, mais j'étais. [00:46:35] Speaker A: Comme... Moi je pense que c'est Mystic qui est venu juste pour ouvrir la porte. [00:46:37] Speaker B: Ouais, c'est ça. C'est pas assez à changer son nom. Mais bref, c'est ça. Puis je termine vite vite vite avec, en rafale, des petits trivia. C'était Russell Crowe qui était supposé jouer Wolverine aussi. Il pouvait pas parce qu'il faisait comme Gladiator en même temps puis ça l'intéressait pas tant. Fait qu'il a suggéré Hugh Jackman qui est un acteur inconnu à l'époque. Je pense que ça a changé la carrière de Hugh Jackman et des films de super-héros en général. Nathalie Portman aussi devait jouer Rogue, finalement elle s'est désistée du projet. Qu'est-ce que j'avais d'autre aussi? Bon c'est à peu près ça. Ultimement, les critiques ou le ressenti à l'époque c'était que c'était un bon film mais qu'on n'expliquait pas assez le pouvoir de chacun, ce qui est un peu peut-être ton ressenti ou ta déception par rapport à d'autres personnages intéressants. [00:47:23] Speaker A: C'est vrai que je pense que Storm s'est jamais mentionné. [00:47:25] Speaker B: Non, non, non. Ils ont filmé en fait, mais ils ont enlevé dans le but que l'histoire avance plus vite. Je peux comprendre la décision. Est-ce que c'était la bonne décision? Je sais pas. Mais, tu sais, il avait fait une scène où elle était au Kenya, justement, puis qu'elle a allé à ses pouvoirs. Même chose Cyclops. [00:47:41] Speaker A: Je pense que Cyclops, tu peux comprendre. [00:47:43] Speaker B: Ouais, c'est ça. [00:47:44] Speaker A: Quand il ouvre ses yeux. [00:47:45] Speaker B: Mais ils vont le faire à un moment donné dans First... Non, pas dans First Class, mais en tout cas dans la nouvelle mouture des X-Men. Il y a une rédemption d'une certaine façon. [00:47:52] Speaker A: Oui, mais je pense qu'il manquait des éléments pour un premier film. [00:47:57] Speaker B: Oui, c'est ça. Puis Gambit devait être là aussi, puis finalement ils l'ont retiré. Il va être là dans X-Men Wolverine Origin. X-Men Origin, en tout cas. Mais c'est ça. Ultimement, c'est un très bon film. Ben, c'est un bon film. Moi, je l'ai peut-être plus aimé que la moyenne parce que ça me ramène dans des zones nostalgiques et tout ça. Mais ultimement, je pense qu'on s'entend que c'est un film quand même de qualité puis qui... qui a quand même bien vieilli, somme toute, à part le générique d'intro qui est très Spider-Man, aussi, là, tu sais, début 2000. [00:48:31] Speaker A: C'est très 2000. [00:48:32] Speaker B: C'est ça, très digital, avec des webs partout. [00:48:35] Speaker A: Il a commencé à pouvoir faire ça, fait qu'il l'ont fait. [00:48:37] Speaker B: Ouais, c'est ça. [00:48:37] Speaker A: Ils se sont pas demandé s'ils devraient. [00:48:39] Speaker B: Ah, pis peut-être un petit mot, ben ça, une finale un peu très à la Hitchcock, là, pour les cinéphiles d'entre vous, là, Hitchcock aimait ben ça, faire la scène finale de son film dans un monument bien connu, que ce soit le Mont Rushmore, que ce soit le Golden Gate à San Fransico, ben là, c'est la Tour Eiffel. C'est la statue de la liberté. [00:48:56] Speaker A: C'est proche, c'est proche. [00:48:58] Speaker B: Je ne sais pas s'il y a un petit message là-dessus ou ça, mais tu sais, c'est souvent un symbole d'immigration quand même assez fort parce que quand les immigrants arrivaient aux États-Unis, c'est la première chose qu'ils voyaient parce que le port d'entrée, c'était celui de New York. Donc, il y a un message quand même sur l'immigration, je crois, dans ce choix-là d'avoir campé la finale dans la statue de la liberté. [00:49:17] Speaker A: Puis aussi que Wolverine a détruit la statue de la liberté. [00:49:20] Speaker B: Ouais, une partie, un bim. [00:49:22] Speaker A: Juste un bim, mais sans aucune raison de le faire. [00:49:24] Speaker B: Non, c'est ça. [00:49:25] Speaker A: Parce que j'ai pas vu la raison, je l'ai juste vu le faire. [00:49:27] Speaker B: Pour être badass. Mais c'était juste badass l'essai. On s'en va pour ce publicitaire, puis au retour, bien, c'est l'octroi de nos fameux popcorns, donc restez des nôtres. Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini et c'est le moment d'octroyer nos fameux Popcorn de l'Infini à ce film-là. Rappelle-nous, David, c'est quoi les six catégories, les six thématiques des Popcorn? [00:49:55] Speaker A: On a un système de Popcorn assez compliqué, merci, mais C'est le fun. On a premièrement le pop-corn de l'espace. Puis le pop-corn de l'espace, c'est simple. Ça arrive pas rapport avec l'espace, mais est-ce que ça a une importance avec le MCU? Quel espace ça prend dans le MCU? C'est comme ça qu'on va s'en rappeler. Ce pop-corn-là, pour l'avoir, il faut avoir une importance avec le MCU. Est-ce que X-Men a une grande importance avec le MCU? [00:50:29] Speaker B: C'est dur à dire parce que j'ai le goût de te dire non, parce qu'ultimement il était canon très très tard, mais comme... Tu sais, je crois honnêtement avec les Spider-Men de Sam Raimi, je crois vraiment que c'est dans la tête des gens comme les comics à l'extérieur du MCU, tu sais, les bons films de comics à l'extérieur du MCU, Pis y'a très peu de super héros dont on se souvient comme Wolverine. Y'a tellement été marquant pis là il devient marquant. Je sais pas ça va être quoi son importance dans le nouvel Mutio des X-Men, dans Deadpool 4 ou je sais pas trop quoi. Je sais pas quelle importance parce que Hugh Jackman ça fait comme deux fois qu'il prend sa retraite de Wolverine pis il revient à chaque fois. Il pourra pas toujours être cut à 70 ans. [00:51:14] Speaker A: Moi, c'est le fait que ce popcorn-là, je le donnerais au Spider-Man de Sam Raimi, mais je ne le donnerais pas au X-Men. La seule et unique raison, c'est que Wolverine n'a pas, à ce jour, pas encore été dans l'hiver 616 du MCU. Et donc, même si c'est un personnage important qui est dans des films produits par Marvel, qui est dans des films qui font partie de l'univers cinématique Marvel, lui n'a jamais voyagé à l'univers cinématique Marvel. Même son variant n'a pas été dans l'univers cinématique Marvel. Alors selon moi, il ne devrait pas avoir... [00:51:50] Speaker B: Je vais y aller selon l'opinion de l'expert. Mais peut-être qu'éventuellement ce sera à changer. [00:51:56] Speaker A: Ça va être à changer parce que je doute qu'éventuellement ils vont rapporter Hugh Jackman, comme Deadpool l'a dit. [00:52:01] Speaker B: Ou peut-être d'autres, tu sais, Patrick Stewart est revenu. [00:52:04] Speaker A: Ouais, Patrick Stewart est revenu. Tu sais, je pense que ça a quand même un... En fait, je lui donnerais un demi-popcorn. [00:52:09] Speaker B: Un demi-popcorn. [00:52:10] Speaker A: Un demi-popcorn, mais juste... [00:52:11] Speaker B: Je dirais qu'on peut. [00:52:12] Speaker A: Juste X-Men 1, parce que... Ça a juste introduit des personnages qui ont tellement eu un impact important. Ça l'a apporté... Justement, tu me rappelles Patrick Stewart dans le rôle de Charles Xavier, mais il a toujours pas traversé dans le 766. Par contre... Je pense que je donnerais un demi parce que ça a quand même une importance. Il faut quand même savoir en général c'est qui pour bien apprécier le MCU. Je pense que oui, un demi-popcorn. [00:52:40] Speaker B: Sachant que les Deadpool 1 et 2 sont redevenus canon, il faut une très brève apparition je pense dans Deadpool 2. Quoi que c'est l'annonce et la nouvelle mouture d'X-Men. Bref, en tout cas, un demi-popcorn, on peut s'entendre là-dessus. Probablement juste parce que... pour que le podcast il vieillisse mieux. Parce que Wolverine va sûrement revenir d'une quelconque façon. [00:53:00] Speaker A: Ouais, Wolverine, les X-Men en général. Ok, bon. Pourquoi on a la réalité? On parle du réalisme du récit. Est-ce que c'est un récit réaliste? Est-ce que si... Ben en fait, je vais te poser la question différemment pour ce film-là. Je vais adapter cette question-là pour te dire, est-ce que s'il y avait des mutants aux États-Unis, est-ce qu'on ferait de la ségrégation contre eux? Est-ce qu'on... C'est sûr. Est-ce qu'on les enregistre? [00:53:25] Speaker B: On en fait contre les humains. Je vois pas pourquoi on en ferait pas contre les mutants. [00:53:28] Speaker A: Est-ce qu'on voudrait les enregistrer, qu'on irait jusqu'à là? [00:53:32] Speaker B: Certains gouvernements iraient jusque-là. Pis j'ai l'impression malheureusement que le film est... Ben les thématiques sont redevenues d'actualité un peu avec l'élection d'un certain président. Pis t'sais... La seule chose qui me fait douter sur le réalisme du film, c'est cette espèce de machine-là, justement, qui... T'sais c'est un gros plateau quand même. C'est un gros stretch de faire comme, gars, on a une machine qui transforme les gens en mutants. À partir de là, qu'est-ce qu'on fait avec? Il y a juste ce bout-là. [00:54:01] Speaker A: Le parallèle, je trouve qu'il se fait moins d'immigration dans ce cas-ci. Ce n'est pas des immigrants qui vont. [00:54:06] Speaker B: Transformer les autres en immigrants. C'est ça, c'est la transformation. Mais je pense qu'ultimement, j'y donnerais le réalisme parce que c'est... Ah oui? [00:54:18] Speaker A: Moi, je me suis dit qu'on n'irait pas jusque-là, mais en même temps... [00:54:23] Speaker B: Tu penses vraiment qu'on n'irait pas jusque-là? [00:54:24] Speaker A: Moi, dans la vie, je suis très optimiste. [00:54:27] Speaker B: Qu'est-ce qui te donne l'optimisme? Dans la vie, il n'y a rien. [00:54:29] Speaker A: Je suis toujours optimiste que quand on va faire une erreur, on va s'en rendre compte. Mais même là, ce n'est pas arrivé dans l'histoire. Il y a une partie de moi qui est optimiste, qui dit qu'on a appris de l'histoire, puis une partie de moi qui n'est pas optimiste, qui dit que si on l'a fait avant, on peut le refaire encore. [00:54:49] Speaker B: Ouais, t'sais, le parallèle avec l'Holocauste est quand même fort dans le film, c'est-à-dire, allez-vous refaire la même chose qu'avant? Puis, t'sais, là... Ça fait penser. C'est ça. Un demi, encore une fois peut-être? Je sais pas, non? [00:55:04] Speaker A: Ça serait zéro. Honnêtement, en en parlant avec toi, j'en donnerais un complet parce que justement, je pense que... Je pense que t'as raison. Je pense que s'il y avait des mutants... Ben, t'sais, j'ai le goût d'être optimiste. [00:55:16] Speaker B: Je pense que le premier réflexe ce serait de faire comme, OK, où est-ce qu'on se situe? T'sais, l'esprit de survie, entre guillemets. T'sais, mettons que le premier mutant qu'on voit c'est un méchant mutant. Ça va se poser la question de comment est-ce qu'on deal avec ça collectivement. [00:55:30] Speaker A: Il pourrait avoir 200 mutants, 10 problématiques, puis les gens comparaient tous les mutants aux problématiques. Je pense qu'on le voit déjà ça. On le voit déjà dans la société. canado-américaine, ou juste européenne aussi. 200 personnes, il y en a 10 qui sont problématiques. On compare les 200 aux 10 qui sont problématiques. Parce que c'est eux qui prennent l'espace médiatique. Donc je pense que oui, il y a le popcorn de la réalité. [00:55:58] Speaker B: On verra si les autres sont réalistes ou pas. Je pense qu'il y a quand même un effort aussi de l'ancrer dans l'histoire. [00:56:07] Speaker A: Ils ont fait des parallèles. [00:56:11] Speaker B: On va enchaîner rapidement. Le temps file. Troisième. [00:56:14] Speaker A: Troisième, c'est le popcorn du pouvoir, donc la qualité des scènes d'action, les effets spéciaux, à part l'introduction. Moi, je trouve que c'était quand même bien. [00:56:21] Speaker B: Moi aussi, je trouve que ça a quand même bien vieilli. Il y a des scènes assez mémorables, celle où Magneto a les guns de tous les policiers puis menace de leur tirer. Tu sais, c'est une scène très, très simple. mais assez efficace, c'est impressionnant. [00:56:35] Speaker A: Non, moi je suis d'accord, je donnerais ce popcorn-là. Au niveau de l'âme, le respect de l'âme du matériel source, moi à ce niveau-là, même pour toutes les différences que j'ai expliquées, ça reste quand même une bonne adaptation. Ça reste une adaptation, mais une très bonne adaptation. Ils n'ont pas mis l'emphase sur être comique à cueillette, ils ont juste mis l'emphase sur faire un bon film, une bonne adaptation, puis ils l'ont bien fait. [00:56:57] Speaker B: À la laissance. [00:56:58] Speaker A: Fait que je trouve que ça respecte l'essence des personnages qui sont là malgré les changements de personnages pis tout ça. C'est pas... Je trouve qu'il aurait vraiment pu faire pire. Pis je pense qu'on respecte l'âme. Donc oui, le popcorn de l'âme. Et le popcorn de l'esprit, est-ce que t'as eu du fun à regarder ce film-là, Alexandre? [00:57:13] Speaker B: Ben moi j'ai eu du fun, mais c'est dur de m'en détacher justement parce que l'aspect nostalgique et tout est bien présent. Fait que je dirais plus toi. [00:57:20] Speaker A: Ben moi j'ai eu du fun. Fait que oui, oui. Non, je dis ça pour le film. Pis dernier, est-ce que c'est un film qui est intemporel? [00:57:29] Speaker B: Oui, je pense que oui. Encore une fois, je pense que c'est des thématiques assez universelles, malheureusement. [00:57:35] Speaker A: Je trouve qu'il a bien vieilli, il n'est pas quétaine. [00:57:37] Speaker B: Non, non, non, c'est ça. [00:57:39] Speaker A: Non, mais t'as des femmes qui vieillissent qui deviennent quétaines. Ouais. [00:57:42] Speaker B: Non, non, c'est ça. Mais tu sais, je pense pas qu'il y en a une tonne qui vont mal vieillir, mais tu sais, même dans les thématiques fondamentales, je pense que dans 20 ans ou 40 ans, on va encore comprendre ces thématiques. [00:57:52] Speaker A: Fait que c'est le film présentement qu'on a le plus gros score d'Hobgoblin. 5,5 sur 6. [00:57:56] Speaker B: Je sais pas si tu voulais qu'on fasse le tier list tout de suite. Je pense qu'on va s'entendre aussi sur Lorde. [00:58:04] Speaker A: Question rapide. Pour Lorde, est-ce que t'as aimé plus X-Men que Howard the Duck? [00:58:10] Speaker B: Eh oui! [00:58:12] Speaker A: Ah! [00:58:13] Speaker B: Moi aussi! À date, c'est vraiment un crescendo qu'on vit. Howard The Duck était horrible à sa façon. Blade était un bon divertissement. X-Men en est un meilleur encore. C'est une pente ascendante en termes d'appréciation. On verra si Blade 2, qui est notre prochain épisode, on verra si lui aussi peut poursuivre l'annonce. [00:58:33] Speaker A: Notre classement reste le même, mais j'ai hâte qu'on diverge d'opinion. Mais je pense que X-Men est quand même supérieur. [00:58:37] Speaker B: Ça va arriver parce que je ne suis pas un grand fan du MCU en général. Là, on est dans les bons films. [00:58:42] Speaker A: On fait un podcast sur le MCU et on n'est pas des fans. [00:58:47] Speaker B: J'en parlerai dans un autre podcast. Donc voilà, c'est ça. Cinq popcorns et demi pour X-Men. Prochain épisode, c'est Blade II réalisé par Guillermo Del Toro. Et voilà, merci d'avoir été à l'écoute du Popcorn de l'Infini. On se voit au prochain épisode.

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