Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité.
[00:00:33] Speaker B: Bonjour à tous et à toutes, bienvenue à l'épisode 4 du Popcorn de l'Infini avec vos animateurs, Alexandre, moi-même et David. Comment ça va David?
[00:00:42] Speaker A: Ça va super bien, j'ai écouté un super bon film, ça s'appelle Blade 2. Je sais pas si tu l'as écouté toi aussi.
[00:00:47] Speaker B: Oui, ça me dit vaguement quelque chose. J'ai hâte de voir si ton super bon film était du sarcasme ou pas. Aujourd'hui, c'est ça, on poursuit un peu notre épopée pré-MCU avec Blade 2 qui, on le rappelle, le personnage de Blade a été rendu canon dans Deadpool et Wolverine, sorti en 2024. Et donc, c'est ça, on poursuit dans cette franchise-là. C'était notre première suite, donc c'est preuve qu'il y a un certain engouement peut-être pour ce personnage-là, suite qui est sorti en 2002. En fait, il y a deux films de super-héros qui sortent en 2002, soit celui-là et Spider-Man. Donc, il y a quand même une grosse année pour les films de super-héros.
[00:01:32] Speaker A: Est-ce qu'on peut qualifier Blade de super-héros?
[00:01:35] Speaker B: Bon, anti-héros vampiristes, on va dire.
[00:01:39] Speaker A: C'est un héros.
[00:01:40] Speaker B: Ouais, ouais, c'est ça. Mais tu sais, ça a le feel d'un film de super-héros sans en être un vraiment. Ou tu sais, la construction, mettons, d'un film de super-héros, sans qu'il y ait de costume... Ben, non, c'est pas vrai. Il y a un costume Blade, là. Il y a une épée puis il y a un saut noir.
[00:01:53] Speaker A: Il y a son style, tout ça, mais... Ouais. Je trouve que c'est un style un peu différent des films classiques de super-héros, là.
[00:02:00] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Fait... Ben, pas nécessairement étonnant. Mais c'est pas le même réalisateur qui revient pour ce deuxième opus. Et c'en est un qui est peut-être même plus connu que le premier, soit le réalisateur mexicain Guillermo del Toro qui cette fois chapeaute Blade 2. Guillermo del Toro, bon, il est en début de carrière un petit peu même si ça fait déjà dix ans qu'il fait des films. Il était surtout connu pour des...
du cinéma un peu d'horreur et un univers un peu gothique donc on peut comprendre un petit peu le casting de tout ça. C'est un grand fan de comic book aussi et par la suite c'est là qu'il va avoir ses lettres, il va acquérir ses lettres de noblesse avec notamment Hellboy qui est une autre adaptation de comics cette fois de Studio DC. Hellboy, je sais pas.
[00:02:47] Speaker A: J'ai aucune idée.
[00:02:48] Speaker B: Ouais, c'est ça, c'est sûr, DC ou peut-être genre Dark Horse ou je sais pas quoi, t'sais, un truc annexe, mais bref.
[00:02:53] Speaker A: J'suis supposé être l'expert, mais moi j'ai jamais lu Hellboy.
[00:02:55] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Sinon, ben, il va même gagner des Oscars avec The Shape of Water, avec Labyrinthe de Pan. Récemment, il a fait Pinocchio sur Netflix. Bref, c'est ça, un réalisateur qui a maintenant sa niche et sa signature visuelle assez particulière qu'on retrouve pas nécessairement tant que ça dans Blade 2, un petit peu, j'expliquerai pourquoi tantôt mais c'est ça donc c'est lui qui chapeaute ce nouveau film et c'est son troisième je crois long métrage à l'époque, troisième ou quatrième, en fait il venait tout juste de faire Mimic qui était un film d'horreur d'un studio américain mais quand même de petite échelle quand même et puis qui avait connu un succès d'estime et il avait fait Cronos aussi, qui avait eu un succès critique à Cannes. Blade 2, David S. Goyer revient comme scénariste, même s'il y a des co-scénaristes également. Et puis cette fois, on s'intéresse un peu plus à un team-up. Un team-up entre Blade et les vampires. On se rappelle vite vite, juste pour l'histoire, Blade c'est un vampire, mais qui peut aller dehors le jour. Et puis qui se donne comme mission de protéger les humains contre les vampires et de détruire même essentiellement.
[00:04:16] Speaker A: En fait, on peut même dire carrément qu'il n'aime pas les vampires, il les déteste.
[00:04:21] Speaker B: Les vampires détestent Blade aussi, notamment parce qu'ils se font tuer par lui et aussi parce qu'il peut aller dehors.
[00:04:26] Speaker A: Ils ont même formé une équipe complète de mercenaires vampires pour l'assassiner.
[00:04:36] Speaker B: Ouais, le fameux Bloodpack, donc c'est ça, il va teamer en fait avec ce Bloodpack là dans le but d'affronter un plus grand ennemi qui est une mutation, si on veut, du gène vampiriste.
[00:04:49] Speaker A: C'est avec moins de vulnérabilité, ils sont pas vulnérables à l'air, ils sont pas vulnérables...
À l'argent, ils ne sont pas vulnérables. Donc, ils ne sont pas vulnérables aux mêmes choses que les autres vampires. Puis, la seule vulnérabilité qu'ils gardent, c'est la lumière. Moi, j'aurais trouvé ça intéressant qu'il n'y en ait aucune.
[00:05:06] Speaker B: Ben là, c'était ça le but. On ne rentre pas nécessairement tout de suite dans les spoilers, mais c'est ça. Il y a comme une sur-race de vampires qui arrive et puis là, menacent aussi tant les humains que les vampires, parce que là, les vampires peuvent « turn » dans cette nouvelle mutation-là, mais pour eux, souvent, c'est fatal, en fait.
[00:05:31] Speaker A: En fait, c'est ça. Ils peuvent se nourrir du sang de vampire, carrément. Donc, présentement, ils s'attaquent aux vampires, mais la raison que Blade embarque là-dedans, c'est qu'ils disent à Blade « Ben, après qu'il a eu... il a mené tous les vampires... » Oh, excuse-moi. À vitesse que ça va, parce que c'est une montée fulgurante du nombre de...
[00:05:48] Speaker B: C'est comme une pandémie de vampires.
[00:05:49] Speaker A: C'est comme un genre de pandémie à l'intérieur des vampires pis là ils sont comme ben après ça ils vont s'attaquer aux humains. Fait que c'est là que Blade décide de faire équipe avec ses ennemis.
[00:05:58] Speaker B: Exact. Pis il est engagé entre gros guillemets par Damaskinos qui est comme on va dire le... c'est pas le OG vampire. mais c'est comme un des originaux, si on veut, ou en tout cas un des plus anciens vampires sur Terre, ce que j'ai cru qu'on prend.
[00:06:16] Speaker A: Je sais pas si c'est canon. Ils ont pas pu prendre Dracula parce qu'ils l'ont utilisé dans le premier film. Ils ont utilisé son nom dans le premier film. Moi je pense que s'ils l'avaient pu, ils auraient pris Dracula.
[00:06:27] Speaker B: Il se rapproche un peu plus du personnage de Nosferatu. D'ailleurs, il y a un film qui est sorti en 2024 là-dessus. C'est comme un Dracula adjacent, un peu plus crédible entre guillemets. Parce que Dracula, en théorie, il est romancé. Ça vient du roman Bram Stoker. Donc, c'est ça. Puis lui, ben, c'est ça, il est un peu calqué, puis là, c'est ça, il gère un peu la nouvelle organisation des vampires, là, depuis le départ de Deacon Frost, puis de... On fait pas beaucoup d'échos au premier film, d'ailleurs, là.
[00:07:04] Speaker A: Non, pas du tout. Ben, en fait, le seul écho qu'on fait, puis c'est avant même que Blade, il fasse équipe avec le Bloodpack, c'est...
Il mentionne que Whistler est encore en vie suite au premier film. Excusez pour le spoiler, mais dans le premier film, pourtant, il y a une scène où est-ce qu'il se... On le voit pas là, mais qu'il se tire dans la tête, carrément, parce qu'il va se transformer en vampire. Mais finalement, les vampires l'ont gardé comme vampire pendant des années.
[00:07:30] Speaker B: Deux ans.
[00:07:30] Speaker A: Deux ans, ok.
[00:07:32] Speaker B: En tout cas, c'est des années par définition.
[00:07:34] Speaker A: Fait que là, Blade est rendu avec un nouvel acolyte qui s'appelle Scott, qui est joué par Norman Reedus.
[00:07:40] Speaker B: Qu'on connaît plus pour avoir joué Daryl Dixon dans The Walking Dead.
[00:07:44] Speaker A: Oui, exactement.
Un jeune Daryl Dixon qui va faire équipe un peu dans le style de jeune Whistler, un peu plus fatigant.
[00:08:00] Speaker B: Un nerd là, tu sais. Un redneck. C'est pas gentil de dire ça, c'est comme une espèce de rat de la... ben pas de laboratoire là, mais tu.
[00:08:10] Speaker A: Sais comme... Non mais je dirais que c'est un redneck. Ouais, un redneck.
[00:08:14] Speaker B: Je te le donne.
[00:08:15] Speaker A: Il fait de la mécanique mais un peu botché. Dans le fond, la prémisse du départ c'est je vais sauver Whistler. Il vient me parler de sauver pis il finit... Il n'y a pas de spoiler là-dedans, il finit par le guérir super rapidement. Puis là, ça nous met tout un doute dans notre tête sur... Est-ce que Whistler, il fait partie de la nouvelle espèce de vampire, puis qu'à un moment donné, il va se venger contre Blade. Puis ça, je ne vous spoilerai pas, vous avez juste à regarder le film pour savoir ça.
Mais moi, ça allait semer un doute dans ma tête, cette prémisse-là dont on va chercher Whistler, il était supposé être mort, il l'est plus, il revient. Je pense que c'est un personnage qui était apprécié, puis ça allait peut-être jouer là-dedans aussi. Mais pour moi, ça allait enlever un peu l'impact de sa mort dans le premier film. Souvent, quand on va rapporter un personnage, Ça va un peu effacer l'impact de leur décès dans un autre film.
[00:09:13] Speaker B: Ouais, exact. Donc, c'est ça. Grosso modo, c'est l'histoire. On tente de freiner cette pandémie-là. On va apprendre d'autres ramifications éventuellement, mais c'est ça. Il y a cette immeuble-là. On essaie d'éradiquer cette nouvelle mutation.
Et puis, le personnage du premier, Karen, disparaît aussi complètement. Il est remplacé un peu par un semi-love interest qui n'a pas d'amour entre eux deux, qui est Nissa, qui est jouée par Léonore Varela, qui est la fille de Damaskinos, le leader des Vampires. Et puis, c'est ça.
C'est grosso modo l'histoire de ce Blade là.
[00:09:56] Speaker A: C'est une histoire semi avec des sous-attendus d'amour entre Blade et une vampire qui est, je veux dire, quand même de ses pires ennemis, les vampires. Mais aussi, oui, Karen disparaît, par contre son sérum amélioré reste, donc Blade n'a plus le problème qu'il a encore soif.
[00:10:17] Speaker B: Il se shoot.
[00:10:18] Speaker A: Puis son traitement aussi pour sauver Whistler, c'est le traitement de Karen qui est utilisé. Donc il y a encore des impacts de son apparition. Par contre, elle n'est pas mentionnée du tout comme si elle n'avait pas existé. De retour à la vie normale, elle a oublié que les vampires existaient. D'après moi, elle travaille à l'hôpital encore.
[00:10:37] Speaker B: Ah oui, c'est ça. Puis sinon, vite vite, si on présente un peu le cast, il y a l'acolyte de Guillermo del Toro qui est Ron Perlman, qui joue Reinhardt, qui est comme un sous-vilain, si on veut. C'est comme, ben pas le némésiste, mais c'est quelqu'un qui a été entraîné pour tuer Blade et puis qui là, ben, il a pas le choix d'être team-up avec, mais va finir un peu par se retourner contre Blade.
[00:11:05] Speaker A: Le membre le plus réticent à travailler avec Blade dans le blood pact, c'est Reinhardt. Pis il joue très bien ce personnage-là, d'ennemi de Blade. Il a jamais vraiment fait équipe avec lui tout au long du film. Juste parce qu'il a eu pas le choix, mais sinon, C'est très clair qu'il ne veut pas être en équipe avec ce gars-là.
[00:11:26] Speaker B: Non, c'est ça. Puis je dirais que c'est la seule personnalité forte un peu de ce blood pack-là qui est quand même comme cis-vilain, je crois.
[00:11:32] Speaker A: Les autres personnages s'effacent un peu. Nissa a une certaine personnalité parce que c'est la fille de Damaskinos, mais sinon les autres membres de ce blood pack-là sont facilement oubliables.
[00:11:43] Speaker B: Ouais, pis Ron Perlman, ben c'est ça, c'est celui qui joue L-Boy notamment, donc c'est L-Boy, donc voilà, pas dans l'univers, là, je parle de l'acteur qui l'interprète. Non, c'est ça. Et puis, ben, fait quand même assez intéressant, il y a Donnie Yen aussi, qui jouait en fait un... qui joue un personnage, mais qui est aussi le stunt coordinator du film. Donnie Yen, pour les amateurs de cinéma, Asiatique, en fait, ben c'est Ip Man, c'est... En tout cas, il joue dans quelques grosses productions, mais c'est un gros gars de Kung Fu et tout, donc... Ça fait drôle de le voir ici, je crois que c'était peut-être un de ses premiers rôles... Américain, on s'entend? C'est ça, il travaillait beaucoup dans l'ombre, mais bref, Donnie Yen est de la production. Et puis, ben voilà, tu sais, ça fait un petit peu le tour de ce film-là.
qui va connaître, ben on va parler des comics et après ça on reviendra un peu au film pour parler justement de certains trucs behind the scenes de la vision un peu que Del Toro voulait donner à ce Blade-là puis donner nos impressions aussi du film donc on s'en va une petite pause de publicité puis au retour ben David nous présente un peu il fait peut-être même un petit meilleur coup de pas je crois Elle nous présente un peu, justement, une autre facette des comics de Blade, donc vous êtes bien au popcorn de l'infini sur les ondes de CFAQ 88.3 FM.
Vous êtes de retour au popcorn de l'infini, aujourd'hui on s'intéresse à Blade 2. David, on t'a déjà fait un petit peu un historique du personnage lors de notre deuxième épisode. Qu'est-ce qu'il y a à rajouter de plus peut-être sur cet univers ?
[00:13:33] Speaker A: Au niveau du premier épisode en fait, ma référence en comique, il faut savoir que j'ai lu les comiques de la création du personnage de Blade, qui était avant la sortie des films. Puis la sortie des films, ça l'a vraiment popularisé, ce personnage-là. Ça l'a changé son histoire. Donc quand j'ai mentionné qu'il n'y avait pas nécessairement de comique intéressant de Blade, ce que je voulais dire, c'est...
avant, qui modifie le personnage pour l'adopter au film parce qu'on s'entend que maintenant c'est un personnage de l'univers Marvel qui fait partie intégrante, ça reste un personnage secondaire, pas principal, mais quand même c'est un personnage que je trouve intéressant dans l'univers Marvel parce qu'il fait contraste avec d'autres. Donc, excusez les fans de Blade si j'ai dit que c'était pas un personnage intéressant, ce que je voulais plus dire c'est Au départ, il n'y avait pas le même succès qu'il pourrait avoir aujourd'hui. Il n'y avait pas la même histoire non plus, puis pas le même style. En tout cas, tout était différent à ce niveau-là.
[00:14:31] Speaker B: Au niveau des comiques, est-ce que c'est un style justement un peu plus violent ou graphique que d'autres comics?
[00:14:38] Speaker A: Non, on n'ira pas vers un style plus violent, plus...
que les autres, oui, il va avoir un peu de sang, il va avoir ces choses-là, mais ça va être plus violent que certains autres comiques. Mais quand même, on va rester sur du mollo. Quand Blade va trancher un vampire, il va disparaître, un peu comme dans le film. Il va se transformer, il va juste se dissoudre.
Donc, ça, ce style-là reste. Puis, tu sais, il y a quand même un certain niveau de violence, mais.
[00:15:16] Speaker B: C'Est pas... Rien de pire que les autres. Ça marque les commerciaux autant que Deadpool. Ça marque de briser le quatrième mur et tout. Il n'y a pas un gros clash entre les comics de Blade puis Iron Man ou Spider-Man.
[00:15:30] Speaker A: C'est pas plus choquant que le film. Je te dirais que le film est même plus choquant que les comiques en termes de graphisme. Disons que le film, c'est plus...
On voit, quand même. Moi, cette fois-ci, pour voir Blade, je voulais voir Blade à ce moment-ci dans l'histoire.
Sa plus récente série à ce jour, c'est série solo, je veux dire, c'est Blade de 2023. C'est écrit par Brian Hill et Elena Casagrande. Dans le fond, ça l'explore un Blade moderne, un peu revisité. On revient un petit peu au numéro 1, on explique un peu c'est qui.
Là, il est rendu avec une fille.
C'est une histoire complètement différente, ce n'est pas le film de Blade 2, carrément. Je voulais vraiment avoir une idée de où est-ce que le personnage était rendu aujourd'hui, à ce jour. Puis ça m'a donné un peu une idée. Dans les comics, tu vois, il y a un ennemi. Puis ce qui est intéressant dans le Blade de 2023, c'est que non, il ne va pas faire équipe avec des vampires. Par contre, il va aller demander conseil. Mais pas conseil, il va se faire aider par son plus grand ennemi, Dracula. Son plus grand ennemi à Blade au cours de l'histoire où il y a Deacon Frost dans les comics. Mais il y a aussi Dracula qui est un ennemi qui revient assez souvent, un vampire assez connu. Puis là, il va demander de l'aide de Dracula pour faire une puissance encore plus grande. Donc on a un petit peu un contraste avec un peu ce qui se passe dans le film.
Quand il y a un plus grand ennemi que les vampires, il va se tourner un peu vers les vampires. Puis Dracula va lui montrer à embrasser son pouvoir de vampire et à vraiment écouter son vampirisme. Donc c'est ça qui va lui permettre de débloquer de nouveaux pouvoirs dans les comiques. Fin intéressant, dans ce comique-là, je ne sais pas s'il l'a ailleurs, Tu vois, dans le film, ils ont la nouvelle race de vampires, la mâchoire qui s'ouvre pour vraiment démontrer une structure faciale différente.
[00:17:37] Speaker B: Une structure faciale, mais il y a aussi des dards. En tout cas, il y a comme un mélange entre boire le sang puis infecter quelqu'un.
[00:17:43] Speaker A: Oui, c'est ça. Puis il y a une séparation pour l'expliquer à l'oeil. Il y a comme une séparation sur la mâchoire du bas où est-ce que ça s'ouvre, puis là ça démontre comme une bête. Il y a ça dans les comiques. C'est canon. On voit...
[00:17:57] Speaker B: Dans les comiques récents, en fait. Parce que je pense que c'était une addition pour le film. J'avais cru lire que Del Toro, qui se passionne pour l'étrange et le freak et tout, avait comme pigé ça dans un espèce de truc folklorique polonais ou je sais pas trop quoi.
[00:18:11] Speaker A: Écoute, je sais pas où est-ce que ça l'a pigé. Je sais que, par contre, c'est devenu canon. Dans les comiques récents, je sais...
[00:18:17] Speaker B: C'est quand même cool, pour vrai. Je trouve que c'est une très belle addition au truc parce que là, justement, ça dit...
Ça renforcit la mutation un peu du vampire. C'est pas juste une mutation interne qui fait que... C'est ça, tu peux te manger du pain à l'ail, mais...
[00:18:33] Speaker A: Je pourrais pas te dire dans les comics si c'est dû à la mutation qui ont cette feature-là, mais... J'ose espérer que oui. Donc on voit quand même... J'ai vraiment vu ça, puis je me suis dit « Ah, j'ai vu ça dans le film. Tu vois, c'est cool qu'ils aillent ajouter ça. » Fait que j'ai trouvé ça vraiment cool. J'ai aussi lu le début de Blood Hunt, qui est un événement Marvel relié à l'univers de Spider-Man. J'avais dit Spider-Man uniquement, mais c'était pas ça. C'est l'univers de Blade, l'univers des Avengers, tout ça. C'est un gros événement où est-ce que... Je vais juste l'expliquer vite fait. La dimension du Dark Force cache le soleil, puis les vampires en profitent pour attaquer les humains. Et à la tête de cette équipe-là, c'est Blade.
Oh là là!
Au moment où je suis rendu, on ne sait toujours pas pourquoi. Mais à la tête de ces vampires-là, il y a Blade, puis on a un Blade vraiment plus antagoniste. Donc, encore une fois, où est-ce qu'il fait équipe avec les vampires? Cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi. Est-ce qu'il s'est dit au mind control?
[00:19:31] Speaker B: Il doit avoir d'autres personnages aussi, genre Morbius, je ne sais pas trop. Est-ce qu'il poppe un moment donné?
[00:19:35] Speaker A: Oui, il y a Morbius, par contre, qui va adopter une posture plus héros dans celle-là.
Je garde avec un grain de sel parce que je n'ai pas lu l'entièreté encore parce que l'entièreté n'est pas encore sortie sur Marvel Unlimited. Ce n'est pas parce que je ne veux pas. J'ai pu vraiment me familiariser et vraiment apprécier ce personnage-là, le découvrir. J'ai eu du fun à l'apprendre. C'est vraiment un personnage qui est drôle.
qu'il y a du charisme, puis qu'il y a aussi des valeurs. Puis, tu sais, il va vouloir protéger sa famille dans ce film-là parce qu'il est maintenant une famille.
[00:20:13] Speaker B: Mais tu sais, dans ce film-là, il y avait quand même une différence par rapport au premier. Tu sais, dans le premier, c'était un personnage très silencieux, alors que dans celui-là, il y a de la charrette un.
[00:20:22] Speaker A: Peu plus… Oui, ils l'ont corrigé, en fait. Ils l'ont corrigé, ce facteur-là de Blade, pourquoi il est silencieux. Puis, tu sais, je trouve ça cool. Je trouve ça vraiment cool qu'il, dans le premier, qu'il soit silencieux.
Même si ça faisait contraste aux comiques, veux, veux pas.
[00:20:37] Speaker B: Ouais, c'était comme il rentrait dans une différente catégorie de l'anti-héros pur et dur. Dans le 2, il est vraiment plus un héros qu'un anti-héros.
[00:20:45] Speaker A: Ouais, c'est ça. C'est vraiment... Il y a un peu plus de charisme dans le 2. On retrouve un petit peu son charisme qu'il peut retrouver dans les comiques, malgré tout en gardant son sérieux. Donc là, vraiment, une meilleure adaptation du personnage. Je pense que Wesley Snipes a vraiment cerné bien le personnage dans le 2. En tout cas, je sais pas s'il y a eu de l'aide de quelqu'un d'autre qui a dit ça.
J'aime vraiment mieux cerner le personnage original. Est-ce que je suis...
Est-ce que je trouve ça mieux que le premier? J'aimais bien le Blade du premier film, même si...
[00:21:11] Speaker B: Mais attends, juste avant qu'on parle du film, là, est-ce que le 2, il est basé sur une série de comics ou non?
[00:21:16] Speaker A: Non, non. Par contre, il y a une série de comics qui est basée sur le 2. Puis aussi, ce qu'il faut savoir, c'est que le Blood Pact, c'est pas basé sur aucun personnage. Tous les personnages qui sont dans le Blood Pact ne sont pas basés sur un personnage.
Au niveau de Blade 2, on était toujours dans une phase où Blade n'était pas popularisé dans les comics.
[00:21:38] Speaker B: On se donne une certaine liberté de construire un peu le lore. C'est des choses qui vont être refaites aussi plus tard. Il y a d'autres comics qui vont...
[00:21:47] Speaker A: Ça va faire écho.
[00:21:49] Speaker B: Entre les films et les comédies.
[00:21:50] Speaker A: À ce niveau-là, depuis l'arrivée du MCU, je pense qu'à ce niveau-là, ça arrive moins souvent. Tout est plus relié. Parce qu'aussi, dans le MCU, on a pris moins de chances. On dirait qu'on prend des personnages qui sont déjà connus, alors que Blade, c'était vraiment un grand saut.
Howard Dedock aussi.
[00:22:07] Speaker B: Howard Dedock, c'est une ellipse, mais on s'entend quand Blade 1 est sorti en 98, les seuls films de super-héros qu'il y avait, c'était Superman, c'était Batman, puis c'est mauvais genre Spider-Man et tout, il n'y avait rien, c'était des personnages que Mes grands-parents connaissaient, mais Blade, personne à peu près connaissait.
[00:22:29] Speaker A: C'est quelque chose qu'on est arrivé avec ce projet-là sur la table. Je ne sais même pas pourquoi ça a été financé ou approuvé, mais ça l'a réussi. Ça l'a réussi parce que c'est comme un personnage Marvel parmi tous les personnages Marvel. Pourquoi t'as pris Blade? Mais ça l'a fonctionné.
Fait que ça, honnêtement, il y a du monde à féliciter pour ça, si ça allait marcher. On est dans un univers, juste pour faire un petit tour, les comics ça se passe dans l'univers 616, quand le MCU dit que ça se passe dans l'univers 616, c'est pas vrai, c'est une imitation de 616.
[00:23:01] Speaker B: Pour ceux qui connaissent moins les comics, c'est quoi l'univers?
[00:23:04] Speaker A: Dans le fond, on va parler du multivers, parce que ça se développe justement...
[00:23:08] Speaker B: C'est à cause du multivers que Blade est rendu canon.
[00:23:10] Speaker A: Oui, c'est ça. C'est à cause du multivers. Dans le fond, il y a des terres et il y a des numéros qui leur ont été assignés pour les référencer. Pour ton histoire, c'est Spider-UK qui a décidé de faire ça pour une raison. Le gouvernement de la Grande-Bretagne On a décidé de numéroter les univers. 616, c'est l'univers dans lequel se passent les comiques Marvel. La plupart des comiques Marvel, c'est l'univers principal. Quand on parle de Blade, c'est l'univers 26320. Donc, on n'est pas dans le même univers, pas en tout. Mais par contre, il y a des comiques qui vont être basées dans cet univers-là, 26320. Puis c'est des comiques qui vont généralement être reliées à Blade, puis qui vont être basées sur Blade 2. Donc, il y a une série de comiques qui a été blasée sur... blasée... basée sur Blade 2. Donc, le film n'a pas été inspiré de comiques, mais le film est inspiré des comiques. Donc, c'est quand même intéressant. Ça, ça arrive parfois. On voit des films qui sont vraiment populaires, qui sont différents des comiques. Ils vont faire une série de comiques reliée à ça. Ils l'ont faite avec Spider-Man aussi. Le Spider-Man de Sam Raimi.
[00:24:18] Speaker B: Donc, c'est ça que tu disais. Le film se passe dans 616.
[00:24:23] Speaker A: Le film se passe en 26320, le 616 c'est l'univers des comiques et le MCU c'est le 1999. Même si ils disent qu'ils sont le 616 parce que techniquement si on peut comprendre du MCU c'est que c'est une imitation.
du 616. Fait qu'ils disent qu'ils sont dans le 616, mais c'est dans un univers où ça se passe dans des films. Fait que techniquement, ils sont dans un... En tout cas, c'est compliqué. Mais pour revenir au bas, c'est dans un univers totalement différent où est-ce qu'il n'y a pas présence d'autres super-héros. C'était bien la mode avant que le MCU arrive. Mais tu vois, dans les comics, c'est pas le cas. Il y a souvent d'autres super-héros qui cohabitent dans le même univers.
[00:25:06] Speaker B: Puis là tu disais le blood pack, le groupe de vilains qui sont chargés de tuer Blaine mais avec qui ils vont témoin. Est-ce que les autres personnages, que ce soit Nyssa, que ce soit Damaskinos, est-ce qu'eux aussi sont des inventions de...
[00:25:25] Speaker A: C'est des inventions, puis quand il y a mention de ces personnages-là, c'est souvent après le film.
il n'y en a pas beaucoup. Ils sont mentionnés dans le comique qui a été basé sur le film, bien sûr, mais sinon... Sinon, puis Damaskinos, il y a mention de Damaskinos, par contre, c'est pas le même personnage. Je sais pas s'ils l'ont vraiment adapté pour le film, ils se sont donné beaucoup de liberté, pis tu vois, moi je suis d'accord avec ça, ça reste une adaptation.
[00:25:52] Speaker B: Pis cette antagoniste-là, cette mutation-là, ou si elle apparaît juste après les comics?
[00:25:56] Speaker A: Écoute, oui, il n'y a pas mention de ça à ce niveau-là.
[00:26:00] Speaker B: Je trouve ça bizarre parce qu'il me semble que c'est comme... Moi je trouve l'antagoniste quand même assez intéressant dans le film parce que c'est comme les vampires ont des défauts puis là c'est la version suprême sans défaut. C'est ça à quoi on veut aspirer. Même si dans le film c'est un peu nébuleux sur comment est-ce qu'on arrive un peu à cette mutation-là.
[00:26:21] Speaker A: Mais c'est basé sur des histoires qui sont souvent semblables, mais cette histoire-là en particulier, elle est unique parce que... Ben.
[00:26:30] Speaker B: Là, je veux pas spoiler, mais... Ben on va spoiler un petit peu pour le reste du film parce que sinon on pourra pas t'en parler... du reste de l'épisode, pardon. Sinon on pourra pas t'en parler, fait que si vous voulez pas être spoilés, ben allez regarder le film puis reprenez.
[00:26:45] Speaker A: Dans le fond, Damaskinos, c'est lui qui a créé la mutation dans le but de manipuler Blaine, on peut le dire comme ça. En fait, il voulait créer une race supérieure de vampires, c'est un discours...
C'est un discours eugénique. Dans le fond, vous voulez créer une race de vampires sans vulnérabilité.
[00:27:07] Speaker B: Qui est quand même relativement... bien, pas similaire à celle de X-Men, mais on retrouve un peu cette idée-là de vouloir contaminer le reste, mais c'est ça, avoir justement le mutant parfait. Mais il veut à la fois ça, mais aussi se guérir, ou en tout cas, guérir les vampires de leur maux. Principalement, je trouve, parce que la pièce manquante de son équation, c'est les rayons UV, et donc c'est pour ça qu'il va essayer d'avoir le sang ou les gènes de Blake.
[00:27:40] Speaker A: C'est ça, mais je trouve que Damaskina, ce qui est intéressant, c'est qu'il représente bien ce que les vampires sont dans les comics. La société des vampires, c'est une société qui est organisée, nébuleuse, qui a souvent des... qui joue des tours, on peut le dire comme ça, là, qui va... stab in the back, en anglais. Donc, il va vraiment jouer bien ce personnage-là de vampire haut placé.
[00:28:04] Speaker B: Puis...
Pis moi je trouve que c'est vraiment plus intéressant ça que dans le premier où là, Deacon Frost, c'est comme, tu sais, le vilain typique de comme « je veux détruire le monde » ou « je veux, en tout cas, prendre possession du monde » et tout.
[00:28:16] Speaker A: Pis les autres vampires, ils ont l'air corrects.
[00:28:18] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[00:28:19] Speaker A: Pis le Blade, il les tue.
[00:28:20] Speaker B: Ouais, c'est ça. Tu sais, là je trouve que c'est ça, oui, c'est eugénique, mais en même temps, c'est comme...
normal entre guillemets. Cette année je voyais une sortie de documentaire de Netflix sur un milliardaire de la Silicon Valley qui veut devenir immortel et qui prend 150 pilules par jour dans le but de bien nourrir ses organes et donc de vivre le plus longtemps possible. On dirait que c'est comme le next step des récits sur l'immortalité. Nous, on envie l'immortalité, je crois, des vampires, mais on voudrait pas juste sortir la nuit puis se tuer entre nous autres pour boire. pour survivre en fait. Je trouve que c'est comme logique, entre guillemets, qu'on s'en aille vers là. Puis je trouve que c'est intéressant. Moi souvent dans les films de super-héros, c'est là que je trouve que le vilain est rarement soit intéressant ou soit a des motivations crédibles. Là, il y a les motivations crédibles. Je suis pas prêt à dire que c'était si intéressant que ça. Mettons, il est pas très charismatique, le vilain. que ce soit, comment il s'appelle, non, je vais le trouver, c'est pas Damaskinos, mais c'est lui qui joue, Nomak, c'est ça, qui joue, on va dire le mutant 1, qui est le fils, en fait, de Damaskinos. T'sais, autant lui que Damaskinos sont pas très charismatiques ou très intéressants à suivre comme vilains, mais au moins leurs motivations font du sens, selon moi. Deacon Frost, c'était comme...
Oh! Pis t'sais, j'aime pas les humains.
[00:29:46] Speaker A: Ben, c'est un complexe de supergrafie. Mais pour revenir à ta question, le phénomène de mutation du virus vampire, c'est pas nouveau. Donc, on peut dire à quel point le plot du film est inspiré des comiques, mais est-ce qu'il y a eu exactement cette mutation-là? Non. Non, à part après, quand il y a eu...
Le film est fait de fureur. Mais sinon, la mutation du virus vampire, c'est arrivé plus qu'une fois. Et pas toujours pour la même raison. J'aime bien comment ils l'ont fait. Mais par contre, je n'ai pas été surpris quand ils se sont retournés contre Blade. C'était évident. Ils ne pouvaient pas laisser un Blade allié avec des vampires. Autant qu'il les a alliés. Puis moi, ça m'a surpris que Blade ait fait équipe avec des vampires. Mais pas tant surpris que ça, parce que c'est dans son personnalité.
[00:30:38] Speaker B: Oui, il mentionne un peu l'effet « Je vais être avec eux pour l'instant.
[00:30:42] Speaker A: Puis on va voir ce qu'il se passe. » Finalement, il s'est fait dire « Hey, là, ils m'ont attaqué. » « Ben oui, tu en attendais, tu l'as mentionné. » Il allait faire la même chose. On ne peut pas leur en vouloir de s'être retourné contre Blaine, parce qu'il allait littéralement faire la même chose.
[00:31:03] Speaker B: Il y a même Scott aussi qui va se retourner contre Blade, qui était un Minion.
[00:31:09] Speaker A: Oui, finalement c'était un humain qui était...
[00:31:12] Speaker B: Comment il s'appelle donc déjà, c'est pas des familiers.
[00:31:14] Speaker A: Il y avait une allégeance aux vampires.
[00:31:16] Speaker B: Il y a un terme dans le premier film qui utilise ça. Le policier du premier film était de même. C'est pas familier.
[00:31:22] Speaker A: Je ne me rappelle plus du terme. Par contre, ils ont souvent des tatouages des humains qui servent les vampires. On voit que Scott avait été tatoué à l'intérieur de la lèvre. C'est pour ça qu'on ne l'avait pas vu, le tatouage. Puis le Blade révèle qu'il s'avait toujours douté de Scott. Par contre, fait intéressant, il y a une scène où est-ce que Scott se frotte la lèvre parce qu'il a eu mal à cause de son tatou. Et ça, j'ai trouvé que c'était un détail intéressant parce que ça a été placé un peu au milieu du film, je pense. Vraiment, il se frotte la lèvre, puis après ça, il révèle qu'il a un tatou là. Je trouve que c'est quand même un détail que je trouvais...
[00:31:56] Speaker B: Si jamais on est pour le regarder encore, il y a ces petits détails-là qu'on peut avoir.
Ben parlons justement un peu plus de l'appréciation du film, parce que je crois que peut-être, ben t'sais, somme toute ça reste un bon film, je crois.
[00:32:11] Speaker A: C'est un film correct.
[00:32:12] Speaker B: Ouais. Un peu différent, mais t'sais c'est ça toi, tu le dis correct, moi je crois que je l'ai préféré au premier, mais pas pour, t'sais, il y avait comme...
Il y a des défauts, tu sais, il corrige pas nécessairement les défauts du premier, il amène un angle un peu plus, ben, ce qui selon moi est un peu plus intéressant, pis on va dire une certaine vision artistique aussi que je respecte, mais c'est comme dur, tu sais, ils sont relativement similaires, je crois que je donne un edge un peu au deuxième, mais toi, c'est le premier.
[00:32:40] Speaker A: Toi qui... Moi, je suis un peu dans la même situation. Les deux sont pas mal au même niveau. Par contre, le premier garde son petit edge parce que c'était nouveau. Ce qu'ils ont fait avec le premier, je trouve que le deuxième, on revisite un peu les mêmes choses tout en étant différents. Je trouve que le deuxième a une histoire plus intéressante. Le premier, je trouve qu'il y a des meilleures scènes d'action, des meilleurs personnages. Pas des meilleurs vilains, par contre. Mais je trouve que les scènes d'action du premier et l'attitude de Blade qui n'est pas nécessairement calquée sur son personnage des comiques, je trouve que quand même, son attitude pas charismatique, je trouve que ça donnait un charme au premier.
Puis un charme que j'ai moins retrouvé dans le deuxième. Je l'ai regardé, je me suis dit « Ben, c'est pas mauvais, mais c'est pas bon non plus. » La misère à... Pas bon ?
[00:33:28] Speaker B: Ah non, même pas... Ben, c'est correct.
[00:33:32] Speaker A: C'est correct. J'ai pas... Mais je le réécouterais pas.
[00:33:37] Speaker B: C'est ça, il n'est pas mémorable, il n'y a rien de...
[00:33:41] Speaker A: C'est le film qui passe à TV1 un dimanche soir, puis t'es comme « je veux l'écouter », mais ce n'est pas un film que je vais, à part dans le but de cette émission-là, que je vais activement chercher à réécouter. Dans la carrière, je vais réécouter un autre film. Mais quand même, ou je vais réécouter Blade 1. Si je veux écouter Blade, je vais écouter Blade 1.
[00:34:04] Speaker B: Ben, je suis d'accord, mais t'sais, moi, j'ai... T'sais, Guillermo del Toro, je suis quand même sa carrière d'assez près, pis c'est ça, j'aime son... Je sais pas comment le dire, mais comme sa... mais pas sa sensibilité, mais en tout cas, t'sais, il aime ça les films de monstres, un petit peu, pis je trouve que ça paraît...
Moi, je trouvais ça, t'sais, vraiment la bouche qui s'ouvre, grande ouverte et tout, je trouve que c'était vraiment bien fait, t'sais.
Puis c'était plus original, justement, que le vilain du premier, là. Encore une fois, j'ai trouvé qu'il y avait certains moments un peu plus grand public, ou des jokes, ou tu sais, des liners ici et là, que là j'étais comme, ok, tu sais, on est dans... moins dans le film d'auteur, puis plus dans, comme, le divertissement grand public. C'est correct, là, c'est la visée, puis on veut rentabiliser le film aussi, là. Mais... mais... mais... il y avait de quoi dans...
[00:34:53] Speaker A: Je pense qu'il y avait deux plot holes. Des inconsistances dans l'histoire, deux majeures, puis c'est tout relié un peu à la même situation. Whistler, il se fait soigner rapidement.
Puis Scott dit à Blade « Fais-y pas confiance, c'est fait soigner trop rapidement, j'ai jamais vu ça ». Puis c'est pas rementionné ailleurs dans le film, finalement c'est Scott qui était l'ennemi, fait qu'on peut se dire « Ok, il a peut-être dit ça parce qu'il voulait mettre le doute sur Whistler ». Par contre, il y a le même problème au niveau de S.C.O.D. Blade, il a dit qu'il ne faisait jamais confiance, mais il a travaillé avec pendant deux ans. Et pas juste ça. S.C.O.D., ça dit qu'il a été rencontré par Blade pendant qu'il se faisait attaquer par des vampires. C'est quoi? C'était une mise en scène?
[00:35:44] Speaker B: Il n'y a pas...
[00:35:46] Speaker A: Je trouve qu'il y a une inconsistance dans le scénario du film à ce bout-là, parce qu'on n'a pas le contexte, pis on n'est pas capable de... T'sais, je veux dire, au niveau, quand j'ai su que c'était un ennemi de Blade, pis un allié des vampires, j'étais pas surpris, parce qu'on le connaît pas, ce gars-là.
On ne le connaît pas et il n'est pas nécessairement aimable. Ce n'est pas comme Whistler qui avait un charisme qu'on pouvait l'apprécier parce que c'est un homme fort et c'est lui qui a tout appris à Blade.
[00:36:20] Speaker B: Je ne sais pas, j'ai de la.
[00:36:23] Speaker A: Misère à m'attacher à ce personnage-là.
Puis j'ai eu de la misère tout au long du film. Quand Whistler revient, il prend sa place en arrière-plan tout au long du film. Écoute, un film complet avec Scott, puis je n'ai toujours pas appris. Il n'a pas sauvé personne.
[00:36:41] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Mais je trouve qu'il y avait quand même certaines additions assez intéressantes, t'sais, les espèces de bombes UV aussi, là, je comprends pas pourquoi ça existait pas, ou en tout cas, t'sais, ils ont l'air de les avoir créées là pour se battre contre la mutation, mais on s'en attaque même contre les vampires normaux, ça serait assez efficace. Tu t'en vas dans un rave, tu pars ça, puis tout le monde meurt, là.
[00:37:00] Speaker A: Écoute, il y avait besoin de quelque chose.
[00:37:02] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[00:37:02] Speaker A: Mais je trouvais ça intéressant, les bombes UV. Par contre, scientifiquement, je sais pas si ça fait du sens. Ben, ils auraient pu juste prendre un appareil photo pour faire un flash, là.
[00:37:09] Speaker B: Ouais, c'est ça. Y'a-tu du UV dans un flash? Je sais pas.
[00:37:13] Speaker A: Oui, ben, techniquement, y'a du UV dans toute lumière, là. Ouais, ouais. Fait que finalement, techniquement, si on ouvrait la lumière... Bon, scientifiquement, les vampires, ça avait pas de sens, là. Mais on va laisser ça... On va laisser ça au scénario.
[00:37:31] Speaker B: Je comprends tes points, je pense vraiment que les deux s'équivalent mais pas nécessairement pour les mêmes raisons. Mais ça reste un divertissement bien correct d'après-midi ou de soirée.
J'ai quelques petits fun facts ou trivia un peu sur tout ça. D'abord, ce serait le film préféré de Wesley Snipes parmi les 3 Blades. Le 3, on va en parler dans quelques épisodes.
C'est drôle parce qu'à un certain moment.
[00:38:06] Speaker A: Dans le film, on utilise le terme parvovirus.
[00:38:20] Speaker B: Mais dans les sous-titres du film, ils n'ont pas écrit ça parce que je crois qu'ils n'ont peut-être pas compris c'était quoi, peu importe. Mais par vos virus, c'est un vrai terme. En fait, c'est un vrai virus qui existe et qui ressemble à un virus vampiriste, entre guillemets. Là, je lisais, je n'ai pas lu en détail. Mais on disait que c'est un virus qui te rend plus sensible au soleil, puis qui te rend...
qui attaque le sang, en fait, d'une certaine façon, qui fait que, c'est ça, tu comme... tu tombes en carence de je sais pas trop quoi dans le sang et tout, là, fait que ça existe. On pourrait être vampire.
[00:38:59] Speaker A: Dans le fond, c'est un gamer qui sort pas qu'il est anémique, là.
[00:39:02] Speaker B: Ouais, ouais, c'est ça, quasiment, ouais. Sinon, Scott, à un certain moment, ben ça c'est juste un fun fact, a un t-shirt de Hellboy, ou en fait d'une référence à Hellboy, donc Del Toro va réaliser justement les deux Hellboy Pas longtemps après, deux ans après seulement.
[00:39:19] Speaker A: Je pense que Del Toro, c'était un fan de Hellboy aussi.
[00:39:22] Speaker B: Ouais, ouais, ouais, c'est ça, les univers de monstres pis ces affaires-là. Aussi, il y a une référence à Doctor Strange dans le film. Il y a une scène où Novak et Blade se battent dans le top d'une église.
pas sur le toit d'une église, c'est comme à l'intérieur de l'église, mais dans les hauteurs. Bref, c'est ça, il y a un vitrail en fait, qui est le médaillon de Doctor Strange. Fait que, référence aussi, ça a l'air que Del Toro était un grand fan de Doctor Strange et aurait aimé réaliser une adaptation à un moment donné, donc on lui a fait une petite référence.
[00:39:56] Speaker A: Puis ça fait du sens, parce que l'univers de Blade est très, très, très relié au univers de Doctor Strange. En fait, ils sont dans le même univers, dans les comiques, ils travaillent souvent ensemble.
[00:40:06] Speaker B: Le scénariste Goyer voulait avoir Morbius comme vilain. Il voulait l'avoir aussi dans le premier, mais finalement c'est Marvel qui, en voulant en faire une franchise distincte, a décidé de ne pas l'utiliser. Bon, ce film-là est arrivé finalement, mais beaucoup plus tard et beaucoup moins intéressant que prévu.
Mais c'est ça, ça aurait fait du sens, je crois, d'avoir...
rassembler ces deux personnages-là dans le même film.
[00:40:30] Speaker A: Morbius qui a quand même des capacités d'être un anti-héros, ça serait intéressant d'avoir un vilain anti-héros.
[00:40:39] Speaker B: Sinon, elle est... ça je l'avais mentionné justement, tout l'aspect Ben, c'est un mélange en fait, tu sais, la bouche qui s'ouvre et l'odeur, c'est un mélange de mythologie polonaise comme je mentionnais, puis aussi de Beneath the Planet of the Apes, qui je crois est peut-être le deuxième ou le troisième dans la planète des singes originaux. C'est un film justement où il y a des mutants sur la planète et puis qui ont une bouche qui s'ouvre comme ça.
Del Toro a dit qu'il y avait plusieurs choses du film qu'il n'aimait pas. Avec raison ou pas, notamment sur des dialogues qu'il trouvait soit pas drôles, soit impertinents. Peut-être qu'il aurait aimé mieux la mouture originale du Blade.
mais puis aussi certains effets de CGI. Puis on sentait un peu plus de CGI, je crois, dans ce film-là, que ce soit dans l'over-utilisation des rayons UV, mais même dans les scènes d'action aussi. Des fois, ça marchait bien, des fois, ça avait mal vieilli. Ça dépendait des scènes.
[00:41:42] Speaker A: Ça dépend des scènes, mais aussi, c'est parce qu'il y a eu moins de scènes carrément d'acrobatie, de blade, je trouve, en tout cas.
[00:41:48] Speaker B: Plus de combats corps à corps.
[00:41:50] Speaker A: Plus de combats corps à corps, oui.
[00:41:51] Speaker B: Puis un petit peu de gun, surtout dans les égouts.
[00:41:55] Speaker A: J'aimais le fait qu'il utilise moins son fusil, parce que je trouvais ça... Ouais.
[00:41:59] Speaker B: C'Est les autres qui l'utilisent.
[00:42:01] Speaker A: Ouais, dans le premier, je trouvais ça, les fusils, je trouvais que c'était... bon.
[00:42:04] Speaker B: Le gars s'appelle Blade. Ils sont immunisés aux balles d'argent.
[00:42:07] Speaker A: Mais le gars s'appelle Blade, on s'entend.
[00:42:10] Speaker B: Pourquoi il utilise un gun? Il n'utilise pas tant que ça son épée, même dans celui-là.
[00:42:13] Speaker A: Ouais, non, ça c'est le plus grand problème.
[00:42:16] Speaker B: Et maintenant, ils vont comprendre.
[00:42:18] Speaker A: Juste pour répondre à Hellboy, c'est Dark Horse Comics.
[00:42:25] Speaker B: Deltoro dit aussi qu'il voulait donner au film un feel à la fois de comic book et d'animation japonaise, d'animé j'imagine.
J'avoue que je comprends un peu, mais en même temps, je n'ai pas de scène qui me vienne en tête.
[00:42:41] Speaker A: J'ai senti le feeling comic book plus dans celui-là que dans le premier. Par contre, même si je suis un fan de comics, je ne trouve pas que c'est une bonne chose. En tout cas, moi, quand je regarde un film, je veux une adaptation. Mais j'ai senti le feeling comic book dans certaines scènes.
[00:42:56] Speaker B: Puis, il y avait beaucoup étudié, en fait, le premier film dans le but de, tu sais, des fois quand c'est pas le même réalisateur qui reprend le projet, ben tu sais pas sur quelle suite tu vas avoir. Soit c'est le studio qui t'impose un peu une direction, ou sinon ça donne des films diamétralement opposés. Pensez à Harry Potter, mettons, 1 et 2 qui sont faits par le même réalisateur, puis le 3 qui est Alfonso Cuaron, un autre Mexicain.
qui aime bien le gothique. Le 3 est très dark aussi. Donc là, il y avait vraiment un souci de respecter l'univers du matériel d'origine.
C'est pour ça que selon moi, c'est le film de Del Toro où il y a le moins sa touche, même s'il l'a à l'occasion. Juste parce que, c'est ça, je crois qu'il il comprenait qu'il arrivait dans un nouvel univers. Puis tu sais, il voulait pas manquer sa chance non plus. C'est son premier film de grand déploiement.
[00:43:44] Speaker A: C'est le style de Blade 1 augmenté, avec sa touche.
[00:43:48] Speaker B: Au goût du jour, parce qu'il arrive quatre ans après le premier.
[00:43:52] Speaker A: Mais le 1, on est vraiment dans un style sombre, vampire. Puis là, on rentre dans un style plus monstrueux, on va dire comme ça. Mais c'est quand même une transition douce.
[00:44:02] Speaker B: Il y a pas trop de transition. Oui, c'est ça. Puis parlant de monstrueux, Effectivement, ils voulaient s'éloigner du vampire raffiné, des espèces de dandy. Des fois, on représente les vampires comme ça. Ils voulaient les faire vraiment menaçants. Je pense que c'est un objectif réussi avec cette bouche-là. Le seul défaut, c'est qu'après la mutation, tout le monde se ressemble. Ils perdent tous leurs cheveux.
[00:44:28] Speaker A: Mais j'ai vu un changement dans l'attitude des vampires, de la société des vampires aussi, du premier au deuxième.
Dans le premier, on dit « Les vampires sont corrects, c'est juste Deacon Frost le problème. » Dans le deuxième, c'est comme « La plupart ne sont pas corrects et il y en a qui sont corrects, mais à part ça, la plupart sont malicieux. » Cette différence-là, elle est marquée et je pense qu'il y a un changement dans la direction des vampires dans le deuxième qui est marqué et qui est aussi une inconsistance entre le premier et le deuxième, mais ce n'est pas fâchant.
[00:44:57] Speaker B: Puis je termine avec, est-ce que c'est un succès ou pas, succès critique mitigé, mais succès commercial, oui, sur un budget de 54 millions, il a fait 155 millions, donc habituellement un film, il considérerait un succès quand il fait trois fois son budget. Donc, mission réussie, mais je crois que le 3 va connaître un peu moins de succès malheureusement.
[00:45:18] Speaker A: Mais je pense que, aussi c'est une question de temps, s'il sortait ce film-là aujourd'hui, ça marcherait pas.
[00:45:22] Speaker B: Non, non, non, c'est ça. À ce temps-là, il y a tellement de diversité, il y a tellement d'offres de qualité et de moins bonne qualité que c'est ça, il faut vraiment faire de quoi de... Wow! C'est ça, ouais, c'est ça. Attirer vraiment les gens en salle, pis pas qu'ils droppent ça sur Disney+. Une semaine et demie après. Bref, c'est ça, c'est notre petit tour d'horizon. Au retour de la pause, on attribue nos popcorns à Blade 2. Vous êtes toujours aux popcorns de l'infini, restez des nôtres.
Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini et c'est le temps d'attribuer nos 6 Popcorns pour catégoriser un peu Blade 2. Rappelle-nous rapidement, encore une fois. On va le rappeler je pense à chaque épisode, on n'aura pas le choix, désolé pour nos fidèles auditeurs et auditrices. Rappelle-nous ces 6 Popcorns.
[00:46:12] Speaker A: Parfait. Donc on commence avec le popcorn de l'espace qui est l'importance avec le MCU. La réalité qui est le réalisme du récit. Ils sont basés sur les pierres d'un infini pour ceux qui connaissent moins. Le popcorn du pouvoir qui est la qualité des scènes d'action et les effets spéciaux. Le popcorn de l'âme qui est le respect de l'âme du matériel source, donc les comiques. Et le popcorn esprit qui est le fun factor, bon scénario. Il y a aussi le popcorn du temps qui est est-ce que c'est un film intemporel qu'on regarderait plusieurs fois.
Est-ce qu'on va en garder un souvenir en fait, c'est plus ça que j'avais noté. Donc on va commencer avec le pop-corn de l'espace qui est l'importance avec l'MCU. Est-ce que le film de Blade 2 a une importance avec l'MCU?
[00:46:52] Speaker B: Malheureusement, non. Ne serait-ce parce qu'il a été introduit cette année puis que c'est un side, side, side character. On ne l'avait pas donné au premier.
[00:47:01] Speaker A: Non, je ne pense pas que le troisième va l'avoir non plus malheureusement. Il n'y a pas le popcorn de l'espace. Ensuite, il y a le popcorn de la réalité, le réalisme du récit. Moi, je n'y ai pas donné de... Personnellement, je n'ai pas pris ma décision. On peut en discuter parce que je ne sais pas.
[00:47:20] Speaker B: Ben, je trouve que, d'une certaine façon, c'est réaliste. Comme je te disais, c'est comme... Si t'es vampire, si t'es éternel, qu'est-ce qu'il te reste à faire, à part, mettons, boire du sang?
T'sais, j'imagine que tu vas vouloir essayer de changer ta condition parce qu'on s'entend que si tu peux sortir dehors, si tu peux, si t'es, on va dire, voyons, invincible face à tes défauts ou peu importe, ben comme là il te reste l'immortalité pis j'imagine que c'est le fun. L'immortalité ou en tout cas je sais pas trop là. Je sais pas. Mais, t'sais, En ce sens-là, je trouve que c'est réaliste qu'on amène ces thématiques-là, ou en tout cas que des gens veuillent travailler à créer une mutation pour faire des vampires parfaits. La façon dont on y parvient, c'est escamoté. On fait comme « Ouais, j'ai créé cette mutation ». On n'explique pas trop. J'ai besoin de toi Blade pour finir ma mutation.
[00:48:19] Speaker A: Pourquoi ils font un kip avec Blade? Ils n'ont pas besoin de lui.
[00:48:22] Speaker B: Ils ont besoin de lui pour le Daylight. Je ne sais pas si c'est le seul Daywalker. Je ne sais pas s'ils ont inventé le terme pour lui.
[00:48:28] Speaker A: C'est le seul Daywalker.
canoniquement pis dans les films aussi.
[00:48:35] Speaker B: Fait que t'sais c'est ça pis au niveau du réalisme, encore une fois c'est réaliste d'avoir plein de vampires dans la rue pis que personne s'en rende compte. Y'a l'aspect comme humain, on voit pas beaucoup d'humains d'ailleurs.
[00:48:49] Speaker A: Il manquait d'humains dans le deuxième film.
[00:48:52] Speaker B: Il y a surtout beaucoup de vampires.
[00:48:55] Speaker A: C'est ce que Karen apportait et ce que Nyssa ne sera jamais capable d'apporter.
[00:48:59] Speaker B: Scott non plus finalement. Puis Whistler en tout cas. C'est un humain, j'imagine. Oui, mais c'est le seul. Ce serait soit rien ou soit une demi.
[00:49:11] Speaker A: Oui, je donnerais peut-être une demi.
[00:49:13] Speaker B: On va donner juste pour la crédibilité.
[00:49:15] Speaker A: Disons que le scénario est plus crédible que le premier, on va lui donner une demi. Au niveau du pouvoir, qualité des scènes d'action, effets spéciaux. J'y avais donné pour le premier, me semble.
J'avais mis un point d'interrogation.
[00:49:34] Speaker B: Je pense qu'on a fini par y donner. C'est pas mauvais.
[00:49:39] Speaker A: Les scènes d'action n'étaient pas mauvaises.
[00:49:45] Speaker B: Ben, c'est qu'ils sont tous un peu anonymes, si on veut. Il n'y a rien de vraiment mémorable. Est-ce que c'est mal fait? Non.
[00:49:51] Speaker A: Il n'y a rien de wow? Non. À part les bombes UV, mais même là, c'est pas compliqué à produire comme effet spéciaux.
[00:50:00] Speaker B: Puis moi aussi, à certains moments, ils se prémunisent, je crois, de ces bombes UV-là en allant dans l'eau. Je sais pas si l'eau empêche les rayons UV de passer.
[00:50:11] Speaker A: Non.
Ça les réfracte. Mais en fait, ça les réfracte, donc je ne sais pas.
Mais bref, tout ça. Mais la raison pourquoi j'en donnerais peut-être une demi, là j'ai dit que je n'en donnerais pas dans ma tête, mais finalement, je donnerais peut-être une demi au niveau des costumes, puis au niveau juste la bouche qui s'ouvre carrément. On a été dans quelque chose de nouveau, puis je pense que ça vaut un demi popcorn.
[00:50:38] Speaker B: Puis c'est pas du CGI.
[00:50:41] Speaker A: C'est quand même plus intéressant. C'est mieux fait que le premier, mais en même temps, on est quatre ans plus tard. Faut que je regarde ça avec mes lunettes de 2002. L'année où est-ce que je suis né.
[00:50:56] Speaker B: Replace-toi à toi, nouveau-né, qui regarde Blade. Est-ce que lui, il aurait eu du fun?
[00:51:00] Speaker A: Je suis sorti en même temps que Blade.
[00:51:04] Speaker B: Ben, donnons-lui une demi-étoile, par principe.
[00:51:06] Speaker A: Une demi-étoile, oui, c'est ça.
[00:51:08] Speaker B: Une étoile, excuse. Un demi-popcorn.
[00:51:10] Speaker A: Un demi-popcorn. C'est toujours le fun, un demi-popcorn. C'est mieux que pas de popcorn. Donc, au niveau de l'arme, le popcorn de l'arme...
[00:51:21] Speaker B: Ben c'est toi l'expert.
[00:51:23] Speaker A: De ce que j'ai lu, pis de ce que j'ai vu, j'y donnerais pas. Pis la raison à ça est très simple. Le Blood Pact, c'est une invention totale pis c'est pas... le film n'a pas canonisé ces personnages-là. T'sais, autant le premier film a eu un impact sur les comiques que le deuxième en a pas eu tant que ça. Le premier a vraiment redéfini le personnage dans les comiques, donc on peut dire que les comiques étaient maintenant basées sur le film, le 2 n'a pas eu cet impact-là. Oui, ils ont fait des comiques basées sur l'univers de Blade 2, mais l'histoire et les personnages n'ont pas eu assez d'impact pour changer le courant de ce personnage-là, comme le premier en a eu. Puis, je trouve qu'il y a trop de choses qui sont laissées à l'invention. Puis je dis pas que c'est mauvais. Je dis pas que c'est mauvais. C'est une adaptation malgré tout, puis c'est correct d'avoir des histoires originales, mais pour le popcorn, qui est pas un rating, il peut pas l'avoir.
[00:52:21] Speaker B: Non, non, non, c'est ça. T'sais, au final, la seule chose crédible, c'est... Blade. Ben, pas crédible, mais comic accurate, en fait. C'est Blade qui l'est plus que dans le premier.
[00:52:30] Speaker A: Wesley Snipes est un très bon Blade. Je ne verrais personne d'autre dans ce personnage-là. T'sais, comme Hugh Jackman dans Wolverine. c'est rendu...
t'sais, un personnage que tu peux plus changer. Ouais.
[00:52:44] Speaker B: Mais à part ça, c'est ça. Pis même le blood pack est pas tant intéressant non plus.
[00:52:48] Speaker A: Non, ben y'a des personnages qui ont littéralement... Ils sont là pour mourir.
[00:52:52] Speaker B: Fait qu'il y a pas le popcorn de ça.
[00:52:54] Speaker A: Il nous en reste deux. Il nous reste le popcorn de l'esprit. Est-ce que c'est un film le fun à regarder? Est-ce que c'est un bon scénario? Toi tu l'as trouvé le fun?
[00:53:01] Speaker B: Ouais.
[00:53:01] Speaker A: Moi je l'ai pas trouvé le fun. J'ai dit qu'on se rejoint, on ferait une demi.
[00:53:05] Speaker B: On peut faire une demi, ça va.
[00:53:07] Speaker A: Bon, parfait, c'est réglé. Au niveau du film intemporel, on s'en est déjà dit. Je trouve pas que c'est un film qui est intemporel. Je trouve pas que c'est un film que je re-regarderais à nouveau. Toi, t'en penses quoi?
[00:53:17] Speaker B: Ben, le même principe, c'est ça. J'en garde pas de si bons souvenirs. Ben, de souvenirs marquants, en fait. C'est un film passe-temps. Mais c'est pas un film marquant, vraiment. Fait que moi non plus, j'y donnerais pas. Par contre, il est quand même bien vieilli. Ou en tout cas, il est quand même un peu... Même si, t'sais, le début des années 2000, c'était ben la mode. Les vampires, t'sais.
[00:53:40] Speaker A: Underworld et tout. Non, mais c'est passé cheesy à un certain point. Moi, je trouve ça cheesy.
[00:53:44] Speaker B: Pis, je trouve ça... Ben, il est moins que ce qu'il aurait pu être, je crois.
Je crois qu'on aurait pu tomber dans pire que Cheesy, mais tu sais, c'est ça, tout le monde porte les lunettes de soleil de cette époque-là.
[00:54:00] Speaker A: On aurait pu prendre un E3 à Lake Zone.
[00:54:02] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais...
[00:54:04] Speaker A: Je trouvais que celui-là, il n'y avait pas le vibe Matrix comme dans le premier.
[00:54:07] Speaker B: Non, effectivement, c'est ça.
[00:54:07] Speaker A: Ils se sont dissociés de ce vibe-là.
[00:54:09] Speaker B: Il était vraiment plus une vibe, je ne les ai pas vues, mais j'imagine Punisher. On dirait que j'imagine un peu cette vibe-là. Tu sais, il y a un mélange de dark puis de comme gritty. Badass. Mais c'est ça, tu sais, sans la cuirette.
[00:54:23] Speaker A: Non, c'est ça, il n'y a pas ce style-là. Puis malheureusement, parce que j'ai bien aimé ce style-là qu'avait le premier.
[00:54:30] Speaker B: Ouais.
Non, c'est ça. Une signature peut-être un peu plus intéressante du premier, effectivement. Fait que ça lui donne trois demi-popcorn. Ce qui est quand même correct, là.
[00:54:38] Speaker A: Pas trois popcorn et demi, mais trois demi-popcorn.
[00:54:40] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[00:54:40] Speaker A: Fait que c'est équivalent à Howard the Duck. Yes!
[00:54:44] Speaker B: J'ai hâte de voir le film qui va en avoir le moins, là. T'sais, je sais pas ça va être lequel.
[00:54:48] Speaker A: Je sais pas, pis comme c'est pas un rating, mais justement, parlant de rating, est-ce que Blade II était, selon toi, un meilleur film que Howard the Duck?
[00:54:56] Speaker B: Ah oui.
[00:54:57] Speaker A: Est-ce que c'était un meilleur film que Blade?
[00:54:59] Speaker B: Oui. Mais est-ce que c'est... Ben pour moi oui, pour toi non, mais...
[00:55:03] Speaker A: Pour moi non, mais je... Je serais pas certain de les mettre équivalents.
[00:55:06] Speaker B: C'est différent, mais un petit peu, ouais, c'est ça. C'est comme, c'est équivalent ou un peu mieux, mais pas pour les mêmes raisons.
[00:55:11] Speaker A: Ok, ben on va les mettre au même niveau.
[00:55:12] Speaker B: S'il y avait une fusion des deux styles, des deux films, je pense qu'il y aurait eu un bon film.
[00:55:16] Speaker A: Mais si Blade III, ça avait été ça?
[00:55:17] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais non, Blade III, ils ont juste fait...
[00:55:20] Speaker A: Pis, est-ce que t'as apprécié mieux Blade II que Blade... pas, que X-Men? X-Men, non.
[00:55:25] Speaker B: X-Men, ça c'est...
Pour l'instant, c'est la référence.
[00:55:29] Speaker A: Le prochain épisode, ça va être intéressant au niveau de Spider-Man, de voir où est-ce qu'il se place dans ce classement-là et combien de pop-corn on veut lui donner.
[00:55:36] Speaker B: Exactement, Spider-Man 1 de Sam Raimi. Ça sera notre prochain épisode. Mais d'ici là, allez regarder Blade 2 si ce n'est pas fait. Et merci beaucoup David de nous avoir contextualisé un peu ce film et ce personnage. On se retrouve la semaine prochaine. Ben non, pas la semaine prochaine.
[00:55:53] Speaker A: Dans le prochain épisode. Dans deux semaines.
[00:55:56] Speaker B: Du popcorn de l'infini. Merci et à plus.