Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter.
[00:00:01] Speaker B: Tu peux pas l'entendre ailleurs.
[00:00:03] Speaker A: C'est une exclusivité.
Bonjour à tous et à toutes, bienvenue à un autre épisode du Popcorn de l'infini, sixième épisode déjà, qui aujourd'hui va s'intéresser au film de 2003, Daredevil. Je suis toujours accompagné de mon co-animateur David Mercier. Comment ça va David?
[00:00:47] Speaker B: Ça va super bien, je viens d'écouter un super bon film.
[00:00:50] Speaker A: Je sais pas si c'est sarcastique ou non, on verra dans quelques minutes. Daredevil, qui arrive à un drôle de moment, je crois, dans le cinéma de super-héros. Il fait suite à Spider-Man, qui est un immense succès. Et ce succès-là, en fait, des films de super-héros, va même profiter d'une certaine façon à Daredevil, parce que le film qui était déjà en production avant même la sortie de Spider-Man, Ben là, on va voir son budget bonifié à cause du succès monstre de Spider-Man. Est-ce que ça va profiter au film, ce budget bonifié? On y reviendra. C'est Daredevil. C'est un super-héros quand même bien établi dans l'univers Marvel.
[00:01:34] Speaker B: Oui, c'est un super-héros qui a premièrement apparu en 1964. Donc, on parle de l'âge d'or un peu des super-héros. Créé par Stan Lee, bien sûr.
[00:01:43] Speaker A: Parce qu'il est redevenu populaire un peu avec... C'est à peu près l'équivalent de Batman, je crois. dans l'univers de Marvel.
[00:01:51] Speaker B: Si on avait un équivalent... Non, il n'est pas aussi populaire que Batman, par.
[00:01:54] Speaker A: Contre... Non, mais je parle en termes de... Je ne sais pas, type de personnage.
[00:01:59] Speaker B: Oui, type de personnage. Au niveau des types de pouvoirs, ce n'est pas le super-héros avec les pouvoirs les plus intéressants. Par contre, si c'est un super-héros, c'est quelqu'un de super-intelligent, qui va avoir beaucoup de... De juste.
Qui va être super intéressant, qui va frôler une certaine noirceur que certains autres super-héros comme Spider-Man n'auront pas. Du côté de noirceur, on a un peu plus le côté Batman, la justice, tout ce sens-là de la justice.
[00:02:31] Speaker A: Très campé dans Hell's Kitchen aussi, un quartier chaud de Manhattan. Puis son trademark évidemment, c'est qu'il est aveugle. Donc c'est un justicier aveugle, mais qui a ses autres sens amplifiés. On n'est pas sur pourquoi.
[00:02:46] Speaker B: Suite à un accident en fait, c'est ça. Donc juste un petit recap du film sans trop de spoilers. On va en faire plus tard par contre dans la deuxième partie. Donc si vous ne voulez pas de spoilers, Allez voir le film!
[00:02:57] Speaker A: Allez voir peut-être même la Director's Cut. Il y a deux versions du film. Il y a une version sortie en cinéma qui est PG-13 et la version Director's Cut est R, en tout cas pour public mature. On a visionné tous les deux la version Director's Cut qui est apparemment la meilleure version.
On joue sur des bonnes bases.
[00:03:17] Speaker B: Un bon 30 minutes de plus ajoutées au film en plus. Donc c'est ça. Les deux, on a visionné celle-là. Donc un petit résumé de ce film-là. Daredevils, c'est Matt Murdock et son père. Ça commence là-dessus. En fait, on commence un peu dans le futur, vers la fin du film, puis on revient là.
[00:03:35] Speaker A: Construction assez classique, je dirais, des films de super-héros, d'Origin Story aussi.
[00:03:41] Speaker B: C'est que les premiers films d'une série de super-héros doivent toujours dealer avec l'Origin Story, qui est un peu généralement plus plate, moins d'action.
qui est généralement la partie la moins appréciée d'un film de super-héros, drôlement. Par contre, ce film-là le fait bien parce qu'on rentre assez rapidement dans l'action. Bref, ça commence avec Matt Murdock, le fils de son père Jack The Devil Murdock, qui est un boxeur.
qui fait des combats, c'est ça que ça fait un boxeur je parle. Bref, assez bien connu, puis ça va être impliqué là qu'il y a des liens un peu louches avec des organisations criminelles.
son fils va l'apprendre par d'autres jeunes de son école, bref, tout ça. Il va confronter son père, son père lui dit non, non, mais il s'assure, son père, quand même, de lui faire promettre qu'il va poursuivre une carrière nobles, plus nobles et qui ne deviennent pas un bombe. Donc il va lui promettre et c'est pour ça qu'éventuellement il va devenir avocat. Mais tout ça pour dire qu'il va se rendre compte que son père finalement, oui, des liens louches. Puis en découvrant ça, il va se sauver un peu de son père et vivre un accident avec des produits toxiques. Dans le film, ça se démontre sous le fait que c'est quoi Je pense.
[00:05:08] Speaker A: Qu'Il va voir son père dans un port.
[00:05:11] Speaker B: Ouais, c'est un port.
[00:05:12] Speaker A: Puis là, il travaille plus là. Puis là, il a eu un accident de travail quelconque avec des produits chimiques.
[00:05:16] Speaker B: Ouais. Fait que là, il va se retrouver aspergé de produits chimiques dans les yeux. Ce qui va le rendre aveugle. Là, il y a comme une référence un peu à une certaine, je sais pas, radioactivité. Je sais que dans les comics, c'est la radioactivité, mais dans le film, c'est pas super expliqué. On sait que c'est des produits toxiques.
[00:05:33] Speaker A: Sur les tanks, il y a le logo de Radioactive.
[00:05:36] Speaker B: C'est pas le radioactif, c'est pas le biohazard. C'est ça qui me mêle un peu parce que dans les comics, on parle de radioactivité, ce qu'on aime beaucoup avec les super-héros. Mais là, c'est plus biohazard. On sait pas ce que c'est, mais on sait que ça a un impact sur lui. Puis, suite à son accident, il entend tout. Il est aveugle, mais tous ses autres sens sont amplifiés. Donc, il entend tout, il touche. Je ne peux pas l'expliquer. Ses quatre autres sens sont amplifiés, mais il ne voit plus rien. Ça lui donne un genre de sens de radar où est-ce que c'est intéressant. Il va pouvoir faire de l'éco-localisation, comme les chauves-souris un peu.
On en revient à Batman un peu.
[00:06:18] Speaker A: Ce qui était la partie la plus intéressante et la plus novatrice, je crois, du film. Tu mentionnais que c'était la première fois vraiment qu'on l'adaptait.
[00:06:24] Speaker B: C'était la première fois qu'on l'adaptait, mais de cette façon-là. Parce que dans les comics, c'était adapté un peu plus comme un radar traditionnel. Là, dans le film, on a vraiment comme une recréation un peu 3D de son entourage.
[00:06:36] Speaker A: À travers les bruits, donc chaque bruit a sa lumière, c'est ça qu'il perçoit.
[00:06:43] Speaker B: Il y a une audition vraiment augmentée, donc il va avoir de la misère à gérer ça. On le voit dans le présent aussi, ce qui se passe c'est qu'il doit dormir dans un genre de lit d'eau.
Dans les comiques, c'est différent. Dans les comiques, il va avoir un endroit pour se reposer sensoriellement. Mais dans les films, il dort juste là et il n'est pas capable de dormir ailleurs. Ça, ce n'est pas le cas.
mais ils ont vraiment mis l'en face sans nécessairement l'expliquer pourquoi il y avait ça, mais on peut comprendre que c'est parce que sinon ils n'entendent pas.
[00:07:15] Speaker A: C'est pour se couper de l'extérieur du monde.
[00:07:17] Speaker B: Donc vraiment, il va avoir de la misère à gérer les stimuli. Donc il va se retrouver avec des sens augmentés. Puis pour passer le temps, je ne sais pas trop, il va décider d'apprendre les arts martiaux. Mais ce qu'il en fait, c'est que.
[00:07:37] Speaker A: Cet accident-là va comme un peu relancer la carrière de son père. Puis là, les deux vont comme s'entraîner. J'imagine que c'est un peu ça le lien vers les arts martiaux qui est la seule chose qui n'a pas rapport avec ses super-pouvoirs.
[00:07:50] Speaker B: C'est un style d'art martial mixte, disons-le. Puis son père, il va essayer de quitter le milieu du crime. Par contre, ce qu'on va réaliser assez vite, c'est qu'on ne peut jamais vraiment quitter ce milieu-là parce que le soir d'un combat... Justement, ce qui est important aussi, c'est qu'ils se sont dit « never give up », les deux. C'était leur petite phrase ensemble. Puis, son père va se faire approcher par son ancien employeur criminel, puis il va se faire dire.
[00:08:22] Speaker A: Par le prochain combat.
[00:08:23] Speaker B: Par le prochain combat, on peut guesser qu'il a mis de l'argent dans le combat contre sa défaite. Là, il a dit « t'as pas gagné tes autres combats, c'est moi qui l'aurai dit de perdre » pis tout ça. Pis il dit « pense à ton fils », tout ça. Bref, il se fait menacer par son ancien employeur, pis lors du combat, on se voit un moment donné, il est à terre, mais son fils Il lui dit « Get up, get up, don't give up », t'sais. Fait qu'il va se relever, pis il va gagner le combat. Fait qu'en sortant de l'arène de boxe, il va se faire battre, mettons, par des criminels, là, on peut comprendre, pis carrément à battre à la suite de ça.
[00:09:08] Speaker A: Élipse temporelle, il est rendu adulte et avocat.
[00:09:11] Speaker B: On n'a pas vu la personne qui l'a battue.
Il va laisser une rose, c'est tout ce qu'on va avoir. Puis ellipse temporelle, Matt a perdu son père puis il décide de se venger contre les gens qui commettent des crimes. Donc il devient un genre de justicier, on peut le dire comme ça. Bref.
[00:09:31] Speaker A: Ça aussi on explique assez rapidement comment il s'est fait un costume, puis comment il s'est lancé dans la business. C'est comme, ellipse temporelle, je suis rendu avocat, j'ai un garde-robe plein de sou de Daredevil, je dors dans ce sarcophage-là, puis la vie continue.
[00:09:47] Speaker B: On passe vite là-dessus, mais en même temps, t'sais, il y a pas beaucoup de temps. J'aimais ça qu'ils passent. Ils ont passé par-dessus ces éléments-là, puis pour moi c'est correct.
même si ça peut causer une certaine différence entre le ton des deux choses. Bref, va combattre le crime, va travailler avec son ami Foggy Nelson. Foggy, c'est son surnom. Dans le film, c'est Frank, je crois pas. – Ouais, je pense que oui. – Frank Foggy Nelson. Bref, personnage qui est super présent dans les comiques aussi depuis le premier comique qui est sorti.
qui va être son avocat, un peu son ami, un peu plus stupide que lui, on va le dire comme ça, mais Comic Relief, un peu. Ça va être d'ailleurs l'acteur qui va jouer... John Favreau. John Favreau, oui, et qui va jouer Happy dans les Iron Man ensuite. Bref, il va avoir... Et qui était.
[00:10:39] Speaker A: Déjà, pour la petite histoire, qui était déjà en pourparler pour travailler sur Iron Man comme réalisateur parce que c'est lui aussi qui a réalisé le film.
À la même époque, il fait un peu les deux. Kevin Feige aussi est impliqué dans le projet de Daredevil. C'est son deuxième crédit de producteur, mais son premier vrai crédit de producteur. Il y a comme différentes classes de producteurs, si on veut, mais Daredevil, c'est le premier où vraiment il met les mains dans le projet.
[00:11:06] Speaker B: C'est un bon film, overall. Il y a une histoire, à un moment donné, il va rencontrer plusieurs personnages. Il y a beaucoup de personnages, beaucoup de vilains, quand même. On a trois personnages assez importants dans l'univers. Elektra, Bullseye et Kingpin. En français, le Kaïd. Bullseye, je ne sais pas c'est quoi en français. Pardon. Elektra, c'est Elektra. Bref, trois vilains assez importants dans l'univers de Daredevil.
Il y a aussi des personnages qui sont importants dans l'univers Daredevil, le Daredevil adjacent, Ben Urick, reporter, généralement c'est le reporter du Daily Bugle dans les comiques, mais là c'est New York Post. Donc c'est ça.
Toutes ces personnages-là sont présentés, on a un justicier qui va combattre le crime, chercher un peu à venger son père.
[00:12:02] Speaker A: Un mélange de venger son père et de s'impliquer.
Je ne sais pas comment le dire. Sa carrière de jour reflète sur sa carrière de soir.
[00:12:12] Speaker B: Oui, parce que c'est ça. Il va seulement accepter de défendre les innocents. Puis justement, son ami Fogg Innocent lui dit « Ben là, on devrait te défendre des riches pour avoir un peu plus d'argent. » Parce qu'on s'entend qu'ils ne font pas beaucoup d'argent. On a même la joke qu'ils se sont fait payer en poisson à un moment donné.
Donc, Matt Murdock, avec son sens du son, il sait quand les gens mentent avec le battement de leur cœur. Donc, ça, c'est un avantage. Il sait quand les gens sont innocents. Puis, il va essayer de défendre. Puis, on voit aussi dans les premières scènes que quand la justice ne fait pas sa job, donc on a un agresseur sexuel qui se fait acquitter.
[00:12:56] Speaker A: Il.
[00:12:57] Speaker B: Va se venger en tant que Daredevil.
Il ne va pas avoir le sens de la moralité de Spider-Man. Il n'a pas la règle de ne jamais tuer parce que dans le film, il tue.
Par contre, la règle apparaît des fois et disparaît d'autres fois. Je ne sais pas si c'est dû au directeur Scott, mais bref.
[00:13:20] Speaker A: On en rejoindra tantôt dans les quelques plots roses.
[00:13:23] Speaker B: C'est un petit retour sur le.
[00:13:27] Speaker A: Film. Il s'attaque à aller aux « minions » de Kingpin en tant qu'avocat et c'est là un peu qu'ils deviennent. Mélanger... Bullseye va être engagé par... Ouais.
[00:13:39] Speaker B: Bullseye, en fait, c'est un tueur à gage qui va être engagé par Kingpin pour tuer le père d'Electra qui va être un criminel qui veut se sortir du milieu. Comme j'ai dit, on sort jamais de ce milieu-là. Et Kingpin va engager Bullseye pour tuer le père d'Electra.
Le spoiler, il va réussir, puis Electra, bien Daredevil va essayer de l'empêcher, puis il va faire en sorte que Bozai manque son premier tir. Mais il va réussir quand même à tuer le père d'Electra. Ensuite, il se sauve. Elektra pense que Daredevil a tué son père parce que c'est quand même Sakan qui l'a renvoyé vers le père d'Elektra. Puis Elektra va en échange haïr Daredevil. Fallait qu'il trouve une raison qui saïsse. On suit Daredevil à travers tout ça. Puis à un moment donné, combat avec Elektra.
[00:14:44] Speaker A: Successivement, avec Elektra, avec Bullseye, avec Visk.
[00:14:47] Speaker B: Je trouvais les raisons un petit peu... Je vais me battre avec toi parce que je pense que tu as tué mon père. Elektra, elle aussi, elle connaît les arts martiaux. Elle est dans une famille très riche. Elle a souvent gardé du corps avec son père, qui est un peu protecteur. Tu vois, c'est quelqu'un qui va être plus comme ça, puis ils vont se rencontrer un peu sur... Ils vont faire comme une genre de danse acrobatique. En tout cas, il y a une tension romantique entre Matt Murdock et Elektra, qui est présente dans les comiques aussi. Bref.
[00:15:21] Speaker A: Et qui est présente dans la vraie vie parce que Ben Affleck et Jennifer Garner, qui jouent les deux rôles, vont tomber amoureux pendant le tournage. Ils ont des enfants maintenant, puis tout ça.
[00:15:30] Speaker B: Oui, c'est ça. Présente dans la vraie vie.
[00:15:33] Speaker A: Fait que ben c'est à peu près ça pour le petit résumé, on va revenir avec la fiche technique un peu plus tard, on va aller en pause publicitaire pour l'instant et au retour on vous présente un peu les comics d'origine de Daredevil. Restez des nôtres, vous êtes bien au popcorn de l'infini.
On est de retour et maintenant c'est le temps de plonger au coeur des comics de Daredevil. Daredevil, qui à ma compréhension est pas mal un des premiers personnages, ou en tout cas il est né quand même assez tôt dans l'univers Marvel, les années 60.
[00:16:07] Speaker B: Oui, il est né quand même assez tôt, pas aussi tôt que certains autres personnages, je vais mentionner Spider-Man, les quatre fantastiques.
les X-Men aussi. Tu sais, il y a d'autres personnages qui sont arrivés avant, mais quand même 1964, c'est pas hier. Ça a été créé par Stanley. Justement, j'ai écouté, dans le director's cut, il y avait des extras, j'ai écouté les commentaires de Stanley face au comic, puis juste petit fait intéressant, Stanley a eu très peur de créer Daredevil, puis il avait peur d'offenser les aveugles, parce que...
[00:16:39] Speaker A: Je pensais qu'il avait peur de s'attirer la fougue des mobsters de Hell's Kitchen.
[00:16:45] Speaker B: Ou quelque chose comme ça, pas les aveugles. Non, il n'a jamais eu peur de ça, je pense, mais c'est plus les aveugles. De faire un super-héros aveugle, il a peur que les aveugles disent que ça.
[00:16:52] Speaker A: N'A pas de sens, qu'on ne fait pas ça.
[00:16:53] Speaker B: Mais pourtant, toutes les premières lettres qu'il a reçues, c'était en majorité positive et c'était d'associations qui œuvraient auprès des aveugles, qui étaient comme « wow, ils sont super contents d'avoir un super héros aveugle ». Donc, il y a eu un retour très positif et il était très content de ça. Donc ça, ça l'a vraiment charmé. Il n'y avait pas...
dans le temps qu'il s'est sorti de la Zen de ville, il n'avait pas l'impression que ça allait durer aussi longtemps de le voir. En fait, il ne se posait pas la question dans ce temps-là. Dans ce temps-là, les comiques, c'était un médium un peu moins... connu. Puis, il fallait vraiment qu'ils vendent beaucoup.
C'était comme un club secret, les comiques. Donc, le but, c'était toujours de vendre le prochain comique puis de le rendre toujours plus intéressant que le dernier. Donc, il n'y avait pas nécessairement cette longévité-là ou cet apport à la longévité-là de dire qu'il faut que ça dure pendant des décennies.
[00:17:43] Speaker A: Je pense qu'un des facteurs qui a fait de Daredevil un personnage important et intéressant, c'est Frank Miller, dans les années 80, qui a relancé bien des affaires. Il a relancé Batman, il a relancé Daredevil, il a fait V pour Vendetta, je crois.
[00:17:59] Speaker B: Justement, le film qu'on écoutait, Daredevil de 2003, c'est une adaptation des comics de Frank Miller. Donc justement, la relance de Frank Miller...
[00:18:10] Speaker A: Un des plus grands comics, je checkais des listes des comics les plus importants de l'histoire.
Daredevil, born again, qui n'est pas l'histoire qui est dans le film nécessairement, mais c'est souvent considéré dans le top 10, top 15, même des meilleurs comics de tous les temps.
[00:18:25] Speaker B: La timeline de Born Again est présente là. Elle est adaptée dans les films, mais ce n'est pas une adaptation. C'est une adaptation lousse un peu de Frank Miller. Mais bref, je ne me suis pas attardé non plus aux comiques de Stanley, même s'ils sont intéressants. Je me suis vraiment attardé aux comiques de Frank Miller, puis à l'Origin Story qui a été retellé en 90. Mais bref, on va faire un petit tour des personnages. Quand est-ce qu'ils ont été introduits? Dans quels comiques aussi? Souvent dans les X-Men, on avait des personnages qui venaient de plein de comiques différents. Loin. Parce que c'est une équipe là. Mais au niveau de Daredevil, on a vraiment un portrait différent. On a Matt Murdock, bien sûr, qui apparaît dans son propre comic au numéro 1 en 1964. On a aussi Foggy Nelson qui apparaît dans le numéro 1 en 1964. Donc, ces deux-là, dès le numéro 1. Elektra va apparaître vraiment plus tard, numéro 1968. Non, pas 1968, pardon. Il va apparaître au numéro 168, donc sorti en 1981. Il va apparaître, puis il va avoir un petit... C'est quelqu'un qu'il a rencontré au collège. Mais là, il va apparaître sous forme d'Elektra, puis là, il va retourner un peu dans le passé, expliquer que c'était quelqu'un qu'il connaissait, qu'il était tombé en amour avec. Donc la rencontre elle est différente face au film où est-ce qu'ils se rencontrent en tant qu'adultes, sous un différent thème. Puis aussi le père d'Electra va être un diplomate, un diplomate grec dans les comiques, alors que dans le film ça va être un criminel grec.
[00:19:51] Speaker A: Dans le film, leur rencontre aussi est un peu bizarre.
[00:19:54] Speaker B: Leur rencontre est un peu bizarre, ils vont faire comme des arts martiaux.
[00:19:56] Speaker A: Dans un café, puis après ça ils vont se battre dans un parc.
[00:19:58] Speaker B: Alors que dans le collège, ça va être vraiment une rencontre un peu classique au collège. Elektra va avoir son classique garde du corps, puis là, Foggy Nelson va l'aider à parler à Elektra en lançant un avion à papier au garde du corps. Bref, tout ça. Puis, éventuellement, va sauver Elektra face à des bandits qui veulent tuer le diplomate, son père, et qui vont prendre d'assaut. Finalement, le père d'Electra va être tué par des policiers, donc pas par Beaux-Aïs, par des policiers qui vont penser que c'est l'assaillant, mais finalement c'est la victime.
Ils vont tirer le père d'Electra. Electra va repartir en Grèce suite à ça, puis va revenir plus tard sous forme d'ennemi.
C'est un peu ça. Bullseye. Bullseye, exactement. Il est arrivé au numéro 131, 1976, de Daredevil. Vilain, un peu moins extravagant que dans le film. Dans le film, il est très extravagant, très imbu de lui-même. Il n'a pas de costume non plus dès le début.
[00:21:04] Speaker A: Pensez à Conor McGregor. C'est ça, quelqu'un de... Tu sais, un Irlandais fatiguant.
[00:21:10] Speaker B: Imbu de lui-même. Donc, il n'y a pas cette attitude-là dans les comics, malgré qu'il est beaucoup plus sombre. Il y a un certain facteur imbu de lui-même, mais pas autant que dans le film. Dans le film, c'est vraiment exagéré. Donc, adaptation un peu lousse de Bullseye. Surtout qu'il va manquer certains tirs. Par contre, il y a des adaptations correctes, genre la carte à jouets qui est utilisée comme arme par Bullseye. Ça, c'est un comic à couettes, si on peut dire ça en bon français. Ensuite, il y a Kingpin.
Kingpin qui est le chef de tous les criminels dans l'univers Marvel, à New York surtout. Lui va apparaître dans Amazing Spider-Man n°50. C'est Stanley qui a dit qu'on a un nouveau vilain, c'est le Kingpin.
Romita, c'est comme ça qu'il l'a dessiné comme un gros monsieur, super imposant, quand même une force surhumaine, quasiment, même s'il n'y a pas de super pouvoir. C'est quelqu'un de très intelligent, très posé, qui va avoir surtout plusieurs plans. Dans le film, il est démontré comme quelqu'un de super fort, avec une force un peu surhumaine, qui peut carrément lancer des gens à bout de bras. Un peu comme un luteur, on pourrait le dire comme ça. Il est arrivé dans Amazing Spider-Man n°50, donc 1967. C'est un vilain qui partage souvent l'univers de Spider-Man et Daredevil équitablement. Donc il va être un vilain pour les deux. Ensuite, Ben Urick, le journaliste dans le film et dans les comiques, est arrivé dans Daredevil, numéro 153, 1968. Il va être aussi un personnage de l'univers de Spider-Man, bien sûr qu'il va travailler au Daily Bugle...
Comment on dit ça?
[00:22:52] Speaker A: Daily Bugle.
[00:22:53] Speaker B: Daily Bugle. Daily Bugle. C'est dur à dire. Bref, petit tour de ce que j'ai lu. Parce que moi, en dehors de vous, on va se dire que ce n'est pas un super héros que je connaissais super bien. Tu vois, je n'ai même pas regardé la série Netflix que beaucoup de gens ont regardé.
[00:23:09] Speaker A: Il y a la nouvelle série justement, Born Again, qui vient au moment où on enregistre l'épisode, évidemment, qui vient tout juste de sortir sur Netflix.
[00:23:16] Speaker B: Exactement. J'ai lu, j'ai écouté certains épisodes de la série Netflix qui étaient sortis dehors de vous. Par contre, ce que j'ai lu pour bien connaître le personnage, c'est sûr que ça prend des histoires d'origine. Et j'ai pas lu l'histoire d'origine de Stan Lee parce que je voulais voir un retell adapté plus au comique de Frank Miller puis à ce qui s'est passé après.
Donc, j'ai lu Daredevil de Men Without Fear. C'est une mini-série, il y a cinq numéros, puis c'est sorti en 1993. C'est sorti après les premiers comics de Frank Miller, dix ans après carrément. Fait qu'il y a eu une vraie adaptation, puis on passe au travers des éléments importants. Moi, je voulais vraiment tous les éléments importants mis dans un, puis c'est ça que c'était.
Le rencontre avec Elektra, un petit peu un retour là-dessus. Bref, numéro 1 en 5, ça me donne une bonne idée de qui est Matt Murdock puis Daredevil. Donc, lui, ces 5 comiques-là, c'était vraiment pour savoir c'est qui. Puis, je peux dire que dans le film, c'est assez comique à couette. Par contre, il manque certains éléments importants, sa foi, sa religion. c'est pas super bien exploré.
[00:24:22] Speaker A: Il y a des scènes dans des églises, puis des crucifix sur le mur, mais effectivement, le rapprochement est peut-être un peu moins poussé qu'il est dans les comics. Est-ce que les comics sont aussi dark ou aussi... Ils sont plus. Ils sont plus encore?
[00:24:36] Speaker B: Ils sont plus. Il y a vraiment un ton qui est plus dark, plus difficile. Vraiment, je joue avec la noirceur des thèmes abordés, puis il va y avoir un... encore plus dark, vraiment.
Aussi, ce côté religieux-là, il est vraiment présent dans les comiques. Dans le film, oui, il est présent, mais pas autant que Tantumé qui prie avant de s'en faire attaquer par le gobelin. J'ai aussi lu, pour Elektra et Bullseye, j'ai lu le numéro 168 de Daredevil, de la série originale, qui est le premier numéro de Frank Miller qui a introduit le personnage d'Elektra. Donc c'est Frank Miller qui a créé le personnage d'Elektra en 1981. qui va retourner aussi dans le passé, voir la relation un peu de Matt Murdock et d'Electra, qui est justement un semi-comique à cuvette. Bon, ça se passe beaucoup plus vite dans le film parce qu'ils ont juste deux heures pour expliquer quelque chose qui se passe dans des décennies dans les comiques.
Puis j'ai aussi lu le numéro 181, qui est aussi un numéro de Frank Miller, sorti en 1982, qui est le combat d'Elektra et de Bozai, qui se passe dans le film d'une façon un peu différente. Bozai a tué le père d'Elektra, mais dans les comics, c'est pas ça qui se passe.
Dans les comiques, comment ça se passe, c'est que Bozai a été engagé pour tuer Foggy Nelson, le partenaire de Matt Murdock. En fait, non, pardon, je me suis trompé, je vais reprendre ça. Dans ce comique-là, Elektra a été engagée par le Kingpin. Elektra est tueuse à contrat et va être engagée par le Kingpin pour tuer Foggy Nelson. Et quand elle va réaliser que Foggy connaît Matt Murdock, son ex, elle ne va pas le tuer. Mais elle va le laisser partir et à ce moment-là, Bullseye en profite pour l'attaquer parce que Bullseye, dans le fond, il sort de prison et Electra a volé sa job. Sa job de travailler pour les Kingpins. Donc il va s'en prendre à Electra. Il va avoir un combat et il va gagner. Il va assassiner Electra. Il y a toujours un vendetta un peu contre Daredevil. C'est l'ennemi de Daredevil. Il va en profiter pour tuer Daredevil en plus pour revenir dans les bonnes grâces de Kingpin et reprendre sa place auprès de Kingpin dans le fond.
[00:26:53] Speaker A: Ça se passera pas comme il voudra.
[00:26:59] Speaker B: Dans les comiques, vite fait, pour expliquer un peu la rivalité, c'est qu'il va voir un peu son arc ennemi, Puis il va voir aussi le rapprochement, un certain rapprochement entre Matt Murdock et Daredevil, puis il va se demander est-ce que c'est la même personne. Puis c'est quelqu'un qui va se demander est-ce que c'est la même personne. Mais il va se dire ben non, il est aveugle. Puis tu vois, quand que...
Quand Matt Murdock s'en va au salon funéraire, il va réaliser que Bozeil est dans la pièce, il va le sentir carrément. Bozeil va reconnaître ce move-là et il va se dire « peut-être que je n'étais pas si loin de la vérité ». Pour le tester, il va lancer quelque chose, puis Matt Murdock va l'attraper. Donc là, son identité est révélée. Puis Matt Murdock le sait. Donc, il va faire un setup chez eux, faire une marionnette de lui-même, puis quand Bozaï va arriver pour l'attaquer, il va l'attaquer de dos, alors que Bozaï va...
savoir que c'est pas Matt Murdock d'ailleurs de voir parce qu'il l'a littéralement pas vu que c'était de Mariana. Il va l'attaquer puis avec la haine qu'il a ressentie suite à la mort d'Elektra, quelqu'un qu'il aimait beaucoup, il va tenter de tuer Bozai, un peu ce qui se passe dans les films.
Il va l'endommager, on va dire solide, puis il va l'incapaciter de façon presque permanente.
Bon, ensuite, passons au Kingpin. Kingpin, c'est quelqu'un que je connais beaucoup plus des dessins...
[00:28:34] Speaker A: Toi qui es grand fan de Spider-Man, justement.
[00:28:36] Speaker B: Des bandes dessinées de Spider-Man, des dessins animés de Spider-Man.
[00:28:38] Speaker A: C'est là que je l'ai rencontré aussi, entre guillemets. C'est un vilain qui partage.
[00:28:43] Speaker B: C'est un vilain qui partage les deux univers. Le portrait de Kingpin dans le film, moi ce que je peux te dire, c'est que je l'ai trouvé très bien, assez comique à cuet. Malgré le fait qu'il n'y avait pas le facteur de génie, master planner, qui planifie tout deux ou trois coups à l'avance, il y avait comme le...
la brute en lui. Donc un portrait assez réussi au niveau de là. Par contre, je n'ai pas connu Kingpin dans Daredevil, mais je sais que c'est quelqu'un qui Daredevil en veut beaucoup. Donc c'est un peu le tour d'horizon des comiques au niveau de Daredevil.
[00:29:23] Speaker A: Ben oui, c'est une histoire assez riche, puis c'est ça, de très bons comics à regarder, à lire.
[00:29:29] Speaker B: En fait, si je peux juste rajouter quelque chose, moi j'étais pas, t'sais, j'ai pas lu beaucoup de comics de dehors de vol, juste parce que j'en lis tellement d'autres et j'en manquais pas. Mais par contre, t'sais, j'ai toujours voulu me lancer un peu, puis ben c'était l'occasion parfaite pour notre podcast de me lancer, puis t'sais, je peux bien dire que je vais continuer à lire des comics de dehors de vol tellement c'était bon.
Ceux que j'ai lu, surtout ceux de Frank Miller, j'ai l'intention de continuer.
[00:29:54] Speaker A: Même moi, tu sais, quand le film sort en 2003, j'ai 10 ans. Fait que j'étais, ben, je veux pas dire le public cible parce que le film se veut pour un public un peu plus mature, mais moi j'en gardais un bon souvenir de ce film-là.
Bon, maintenant avec mon oeil d'adulte et puis beaucoup d'eau qui ont coulé sous les ponts des films de super-héros, donc on est rendu peut-être à un autre niveau en termes de super-héros. Mais bref, j'en garde un bon souvenir, puis je me souviens de l'avoir vu souvent quand j'étais jeune, ça a peut-être un peu teinté.
On va dire mon appréciation, mais c'est un film qui a quand même pas été bien reçu. C'est le premier, on va dire, échec critique des nouveaux films de super-héros qui ont commencé avec Blade. Donc c'est le réalisateur Mark Steven Johnson qui l'a fait.
qui est pas très connu, qui était un grand fan de Daredevil, puis qui était rattaché au projet depuis les débuts, depuis 1997 qu'on essaie de mettre sur pied un film de Daredevil, et puis il avait écrit une version du scénario, bref, ça a changé de main, ça a été à Chris Columbus qui a finalement réalisé Harry Potter pis tout ça.
Bref, il y a beaucoup de gens qui ont été rattachés au projet, mais c'est vraiment avec la popularité croissante de Spider-Man, de tout ça, que le film va finalement partir. Mais Mark Steven Johnson, à part Daredevil, il n'avait pas fait grand chose avant et après il a fait Ghost Rider, qui lui aussi est un peu personna non grata, ou en tout cas qui n'est pas le succès escompté. Mais sinon, il n'a pas fait beaucoup de choses, ça a pas mal mis un terme Pas à sa carrière, parce qu'il a fait des films quand même, mais c'est des films qui sont pas connus.
[00:31:32] Speaker B: On a vu beaucoup de films que ça a mis leur thème à leur carrière.
[00:31:36] Speaker A: Ouais, mais c'est un jeu dangereux, pis t'sais, c'est même...
[00:31:38] Speaker B: Les jeux, pas plus les jeux vidéo, mais les super-héros, c'est dangereux.
[00:31:41] Speaker A: Ouais, pis t'sais, maintenant, je crois dans la nouvelle mouture des films de super-héros avec le MCU et tout, j'ai l'impression que les créateurs ou les réalisateurs sont un peu, on va dire, protégés.
[00:31:53] Speaker B: Ils prennent moins de risques aussi.
[00:31:55] Speaker A: Ils prennent moins de risques, mais la faute ne revient plus aux réalisateurs. Ça revient à la machine Marvel qui impose des choses de film en film. C'est à la limite plus Kevin Feige qui a des comptes à rendre que les réalisateurs. Il y avait pour Eternals, que je n'ai pas vu encore, mais la critique a été vraiment mauvaise.
d'une réalisatrice qui a gagné le score de la meilleure réalisation l'année d'avant du film. Fait qu'on sait que c'est une bonne créatrice, mais le film est pas bon.
[00:32:22] Speaker B: C'est à qui la faute? Mais je pense qu'ils se font parfois imposer des sujets, pis c'est ça le problème aussi d'avoir centralisé tout ça dans un univers, c'est que quelqu'un ne peut pas tout gérer et tout faire des hits à chaque fois. Pis je pense qu'on a frappé un peu la limite de la centralisation de la création, la créativité.
[00:32:43] Speaker A: Puis sinon, au niveau de la distribution aussi, c'est le fameux Ben Affleck qui campe Matt Murdock, qui était quand même un acteur établi à l'époque du film, qui n'a pas eu une très belle expérience, selon ses dires, sur le tournage.
[00:32:59] Speaker B: Il est quand même tombé en amour.
[00:33:00] Speaker A: Oui, il est quand même tombé en amour. Bon, il s'est divorcé depuis. Mais c'est ça. Donc, même après le tournage, il a refusé de faire une suite. Et il a même... Il était supposé faire une... Je pense qu'il l'a tourné, mais elle n'est jamais sortie finalement. Mais il a fait une...
un caméo, je ne sais pas trop, dans Elektra, qui va sortir quelques années d'après, mais finalement, ça a été coupé au montage de ce caméo-là. Il a dit, plus jamais, je me suis brûlé maintenant, plus jamais je vais faire de films de super-héros. Bon, il est devenu Batman après. Il a toffé 10 ans, mais c'est ça. Donc, on a Ben Affleck, on a Jennifer Garner en tant qu'Elektra, on a Colin Farrell, Un excellent acteur, moi je l'aime beaucoup, qui joue Bullseye justement dans toute son intensité irlandaise. C'était une des premières fois que l'acteur prenait son accent véritable irlandais. Souvent il fait des rôles un peu plus américains. Mais Colin Farrell n'était pas trop connu à cette époque-là.
un petit peu l'année d'après, c'est là que sa carrière va un peu exploser pour les bonnes et mauvaises raisons. Quand il va jouer Alexander the Great dans le film Alexander.
[00:34:03] Speaker B: Mais au niveau de Beaux-Aïs, tu sais, ce que j'ai dit, c'est que oui, il manquait un peu de comique accuracy, mais ça veut pas dire que c'était mauvais. Non, non, non. Parce que je trouvais l'attitude du personnage assez drôle, même.
[00:34:14] Speaker A: Ouais, ouais, ouais.
[00:34:15] Speaker B: Tu sais, ça représentait aussi bien la cruauté du personnage. Personnage qui a pas de la misère à tuer, là. Contrairement un peu à Daredevil qui va se... sentir mal après et vouloir se sentir plein de péchés.
[00:34:29] Speaker A: Sinon, celui qui joue Wilson Fisk, c'est Michael Clark Duncan. On a changé le casting un petit peu de Wilson Fisk qui à l'origine est blanc, bon là on a pris un acteur noir. Il y a eu du backlash envers le film à cause de ça. Tant qu'à moi, Tu sais, oui, là, maintenant, il y a la version Daredevil, la série télé, puis c'est Vincent Donofrio qui joue le Kaïd, puis qui a cette même prestance-là que Michael Clark Duncan, mais, tu sais, selon moi, c'est un très bon casting.
Il était menaçant, il faisait peur, il était imposant, tu sais. Moi, le référent que j'avais du Kaïd, c'était dans les dessins animés, puis tu sais, c'était un bonhomme, des petites jambes, mais des grosses épaules, un haut du corps vraiment disproportionné.
[00:35:18] Speaker B: Excellent casting, une très bonne personne pour faire ce rôle-là, la meilleure personne qu'il aurait pu prendre pour ce film-là. Il y a eu du backlash dans ce temps-là, mais il n'y a pas eu autant de backlash que par exemple Samuel L. Jackson qui fait Nick Fury, alors que je ne vois personne d'autre que Samuel L. Jackson pour faire Nick Fury. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui sont d'accord avec moi. Puis Wilson Fisk, c'est un peu la même chose. Pour ce film-là, malgré que dans la série, Wilson Fisk, il est bien aussi, mais dans ce film-là, il ne méritait pas le backlash qu'il y a eu. C'est peut-être le facteur 2003.
[00:35:54] Speaker A: Mais j'aurais aimé ça le revoir dans d'autres productions. Le problème en fait c'est que les droits des personnages de Daredevil appartenaient pas aux mêmes que ceux qui possédaient les droits de Spider-Man. Ce qui fait qu'on n'avait pas le droit d'utiliser Wilson Fisk dans l'univers de Spider-Man et Ben Urek aussi qui, comme tu le mentionnais, travaillait pour le Daily Bugle.
Ben c'est ça, c'est dommage, il va reprendre son rôle mais juste sa voix en fait pour rejouer Wilson Fisk mais on le verra jamais puis là ben l'acteur est décédé fait qu'on le verra officiellement plus mais moi c'est ça je l'ai vraiment bien aimé sinon si je continue vite vite ben Jon Favreau comme on le mentionnait là qui va jouer Foggy Nelson et Ben Urey qui est joué par Joe Pantoliano on a beaucoup parlé des rapprochements de Blade et même d'une certaine façon un peu cet univers un peu gothique de Daredevil, puis la Matrice, on faisait des rapprochements entre les deux. Joe Pantoliano jouait le vilain dans la Matrice aussi, je sais pas s'ils ont associé les deux, mais jouait un reporter, c'est ça, très insistant et très...
Ouais, insustant. J'ai pas d'autre qualification.
[00:37:00] Speaker B: Encore une fois, on est dans un univers où est-ce qu'on a un Daredevil qui se retrouve dans un univers où est-ce qu'il n'y a pas d'autres super-héros, pis c'est pas commun d'avoir des super-héros. Ce qui est un très bon choix, je pense, pour ces films-là. Pis je trouve que c'était un très bon choix pis ça apporte une certaine différence parce que quand tout le monde est un super-héros, ça devient moins impressionnant. Sauf que là, on est dans un univers aussi, on va en parler dans nos popcorns, mais ce qui est un univers aussi qui est plus réaliste. Parce qu'on parle pas de super pouvoir tant poussé que ça. Y'a pas de vampires dans ce film-là. Y'a pas de... T'sais, on parle de sens augmenté, oui, puis beaucoup d'entraînement. C'est ça qu'on parle. Mais on parle pas de... De la mafia.
[00:37:41] Speaker A: T'sais, c'est pas un super vilain non plus. Bible's Eye, t'sais, on pourrait dire que c'est un super pouvoir vu qu'il manque jamais une cible, mais ultimement, c'est pas le Goblin vert.
[00:37:51] Speaker B: On parle pas de... On parle d'humains comment dire... améliorés, genre. Des traits humains qui sont améliorés, mais on parle pas de traits surhumains.
[00:38:01] Speaker A: Non, exact.
Bon, ben, au niveau du film, va rencontrer quand même un certain succès à sa sortie. Va faire 40 millions lors de sa première fin de semaine. Va faire au total 180 millions, ce qui est un succès modéré, d'une certaine façon. Je mentionnais une hausse du budget.
À cause du succès de Spider-Man, le budget va passer de 50 à 80 millions, ce qui fait que le seuil de rentabilité est un peu plus élevé. On va le rembourser, mais je lisais un fun fact au niveau du box-office, c'est le film qui a fait le moins d'argent Attends, comment je l'ai noté ici? Bon, je retrouve plus ma phrase, mais bref. C'est le film à avoir fait 40 millions à sa première fin de semaine qui a fait le moins d'argent par la suite. À chaque semaine après ça, ça baissait drastiquement, un peu comme les nouveaux Marvel, malheureusement. Souvent c'est les fans, ils se lancent pour aller les voir dans la première fin de semaine, puis après ça c'est des chutes drastiques.
Mais après la troisième fin de semaine, déjà, il faisait à peu près plus d'argent. Fait que chute un peu drastique. Puis, honnêtement, si on commence à parler un peu de notre appréciation, je trouvais que le film partait bien. Honnêtement, oui, c'est une origin story. Oui, on repasse à travers les chemins obligés un peu de ce type de récits-là.
Mais je le trouvais quand même avec une signature visuelle un peu plus originale. On se détache un peu du Spider-Man, vraiment très sombre, très artificiel aussi comme monde. C'est la nuit à Manhattan, mais on sent que c'est soit du CGI, soit du carton. Je ne sais pas trop.
[00:39:35] Speaker B: Je ne sais pas. Généré par ordinateur aussi.
[00:39:38] Speaker A: Ça me rappelait d'autres films de Frank Miller, notamment Sin City. Je ne sais pas si tu l'as vu.
[00:39:41] Speaker B: Je ne l'ai pas vu malheureusement.
[00:39:43] Speaker A: C'était très artificiel un peu, puis ça me rappelait ça. Sachant que Miller était rattaché, pas nécessairement à ce projet-là, mais à Daredevil plus généralement, je me disais que c'était plus un hommage ou un choix artistique que de la maladresse technique.
[00:39:58] Speaker B: Mais au niveau aussi, la scène de crédit avec le braille, c'était super créatif. Les fenêtres qui s'illuminent pour faire du braille.
[00:40:07] Speaker A: On était à la bonne époque des génériques d'intro.
Spider-Man, X-Men, avec de la DM.
[00:40:13] Speaker B: J'ai juste la transformation suite à son accident. L'électricité, parce qu'il s'est transformé, son air optique, il y a des chocs électriques qui se passent.
Tout ce genre de CGI-là qu'aujourd'hui, on voit d'une autre façon.
[00:40:30] Speaker A: Mais au niveau du positif, justement, il y a ce monde-là, sonore, qu'on voit visuellement, qui est vraiment très intéressant. Donc, noir, bleu, avec justement du bleu pâle quand il découpe des silhouettes ou des objets ou des trucs comme ça. Je trouvais ça très bien fait, très brillant. Puis, tu sais, globalement, il y a beaucoup de bons.
Par contre, je crois que le niveau technique n'était pas au même niveau que Spider-Man. On sent qu'il y a moins d'argent dans le projet quand même. Là, j'ai retrouvé un peu plus les espèces de CGI du début, du CGI à la Blade 2, mettons. C'est des personnages que tu sens quasiment que c'est du jeu vidéo, qui se battent, qui sautent de toi en toi.
[00:41:14] Speaker B: Oui, mais des fois, ce n'est pas aussi smooth que ça pourrait l'être.
[00:41:19] Speaker A: C'est ça. Est-ce que ça nuit vraiment au visionnement?
Pas vraiment. Moi, ce qui m'a surtout choqué en fait, ben, il y a deux, trois trucs, tu sais, il y a deux... Quand je vois un gros plot hole, souvent, là, ça me fait un peu décrocher du film, pis là, je me mets à suranalyser, pis là, je fais comme, ah, ben, ok, mais t'as l'affaire non plus, ça se peut pas, pis t'as l'affaire... pis bref, l'élément qui m'a fait décrocher, ben, c'est le fait qu'il se lance d'une tour de 70 étages pour atterrir en bas, c'est indemne.
[00:41:47] Speaker B: On en parle que c'était un flex. C'est-à-dire, on est capable de faire ça maintenant. Au cinéma, on est capable de...
[00:41:54] Speaker A: Tu mentionnais que ça ressemblait à une scène parfaite de bande-annonce, puis je suis vraiment d'accord, il aurait peut-être dû la laisser dans la bande-annonce puis pas la mettre dans le film. Mais tu sais, là j'étais comme, OK, quel entraînement peut faire que je suis capable de sauter de l'Empire State Building sans me casser une jambe?
[00:42:11] Speaker B: À la fin du film, il le refait d'une façon plus intelligente. Il va se rattraper avec son grappin. Mais dans la première partie du film, il se pitche et il atterrit sur un élévateur pour laver des vitres.
[00:42:23] Speaker A: Il y en a comme 3-4 bien alignés.
[00:42:26] Speaker B: C'est arrangé avec le gars des élévateurs.
[00:42:29] Speaker A: Tu sais, qui a monté l'élévateur là pis... Pourquoi?
[00:42:32] Speaker B: Y'a personne dedans!
[00:42:33] Speaker A: C'est ça, qui l'a laissé là, là, tu sais, il doit être soit en haut soit en bas l'élévateur.
[00:42:37] Speaker B: Non, mais c'est ça, ils se pitchent pis face contre le sol.
[00:42:39] Speaker A: Ouais, ouais, ouais.
[00:42:40] Speaker B: Tu sais, c'est quand même... Ça fait aucun sens.
[00:42:41] Speaker A: Non, non, non.
[00:42:42] Speaker B: Tu sais, c'est toujours Daredevil, c'est quelqu'un qui va faire des pirouettes, tu sais.
[00:42:45] Speaker A: Ouais, ouais, ouais.
[00:42:45] Speaker B: Tu sais, mais toujours un peu dans la logique de c'est pas un surhumain pis y'a pas non plus le... Tu sais, on voit qu'il y a des faiblesses aussi là, il est capable de se faire poignarder pis...
[00:42:54] Speaker A: Mais tu sais, y'a aussi le fait, ils sautent très loin, tu sais, de building en building, ça non plus. Mais ça, c'est... Ouais.
[00:43:01] Speaker B: Mais c'est des acrobaties encore, tu sais. Il y a un facteur acrobatique, puis ça a toujours été quelqu'un qui faisait beaucoup, beaucoup, beaucoup d'acrobaties, puis qui était capable de sauter loin, puis rapidement, puis se déplacer rapidement. Tu sais, de ce côté-là, oui, mais se picher face vers le sol, puis en tombant sur ses pattes sur un élévateur, ça fait aucun sens.
[00:43:19] Speaker A: Non, non, non.
[00:43:20] Speaker B: Ça, c'est pas...
C'est pas ça.
[00:43:22] Speaker A: On est plus proche dans la signature visuelle ou dans la qualité du film de Blade que de Spider-Man, je crois.
[00:43:30] Speaker B: Un step au-dessus de Blade, par contre.
[00:43:32] Speaker A: Moi, je suis pas d'accord. Pour moi, non. Pour moi, c'est en dessous des deux Blades, même, je dirais.
[00:43:37] Speaker B: On va en débat.
[00:43:40] Speaker A: Notamment aussi parce que, puis là ce sera un de nos popcorns un peu, mais comme c'est un film très de son époque. J'ai l'impression que l'année d'après, c'était un film passé de mode. Je sais pas si c'est à cause des choix musicaux qui sont, tu sais, deux tonnes d'Evanescence.
[00:43:56] Speaker B: Moi j'ai bien apprécié les choix musicaux.
[00:43:57] Speaker A: Ah ouais? Ok, moi je les ai, ben pas que je les ai détestés, mais c'est que j'ai fait, ah ok, ouais, tu sais, je suis capable de te dire à une année près à quel moment le film a été fait.
[00:44:07] Speaker B: C'est sûr, ils ont choisi des tonnes de l'année.
[00:44:10] Speaker A: Ouais, c'est ça. Même chose aussi, t'sais y'a plusieurs incongruités, bon, outre le fait qu'on nous explique pas comment il se fait son costume et tout, mais y'a comme une espèce de, j'sais pas, de Batcave ou... t'sais son appartement est comme très... Ouais, ça.
[00:44:24] Speaker B: C'Est...
c'est dans le film là, c'est...
[00:44:26] Speaker A: Ouais ben c'est ça, je suis comme t'sais, qu'est-ce qui justifie ça? Pis t'sais, on parle de c'est des avocats qui font pas beaucoup d'argent, mais il vient d'où son argent? Justement, pour construire tout ça. Ben c'est ça, c'est que là je me mets à suranalyser.
[00:44:39] Speaker B: Son costume t'sais, dans les comiques il l'a cousu à la main, mais il a dit je sais pas de quoi ça a l'air.
[00:44:46] Speaker A: Ouais ben c'est ça. Pis t'sais, même si on veut pousser l'heure, je veux pas, je vais beaucoup le faire pour les MCU parce qu'il y a certains films que je déteste passionnément.
Mais, t'sais, on s'entend son accident, tant qu'à moi tout ça n'aurait jamais dû se passer parce que c'est un accident, c'est en milieu de travail, il y aurait eu du dédommagement financier quelconque.
[00:45:07] Speaker B: C'est pour ça qu'il y a cette batte-carte.
[00:45:09] Speaker A: Ouais, c'est ça. Mais dans les comics, c'est plus...
[00:45:13] Speaker B: Dans les comics, c'est différent. Oui, ça, j'ai oublié de le mentionner. Son accident se passe de façon différente. C'est un camion rempli de matière radioactive. Il va sauver un monsieur qui traverse la rue et qui allait se faire frapper par le camion. Puis lui, il va se faire frapper par le camion. Puis il va avoir du produit radioactif dans les yeux.
[00:45:29] Speaker A: Alors que dans cette histoire-là, bon, peut-être qu'il n'y a pas de responsable ou de coupable nécessairement dans la vraie origin story, mais là, clairement, il y a un coupable, le chauffeur du Lyft qui rentre dans les produits radioactifs, qui vient blesser un enfant qui n'a pas rapport là.
En quelque part, il aurait dû avoir un procès sur ce qui est arrivé là. Si on l'a passé par dessus assez vite.
[00:45:53] Speaker B: Aussi, c'est un élément manqué parce qu'il y avait une...
façon de démontrer l'héroïsme pré-aveuglement de Matt Murdock.
[00:46:03] Speaker A: Mais t'sais c'est ça, c'est plein de petits détails qui fait que pour moi, c'est à moins de valeur que Blade qui, malgré tout, dans son univers, tout se tient. À peu près. À part le fait qu'il y a plein de vampires partout pis que les humains le savent pas. Mais t'sais c'est ça.
Pour moi, l'univers, il y a beaucoup de défauts de réalisme dans Daredevil qui ont fait que j'ai eu de la difficulté à profiter pleinement de l'expérience. Puis après c'est les scènes d'action, sont-tu bonne ou pas? Oui, je pense que globalement c'est correct. La scène dans l'église avec Bullseye, c'est correct. La scène dans le parc où il se bat contre Elektra, c'est un peu...
Random, y'a plein d'enfants qui jouent à côté pis les autres ils se battent. Y'a plein d'affaires, mais la scène finale, je l'ai bien aimée aussi, avec Wilson Fisk, ce combat-là était cool. Mais c'est ça, je suis un peu mitigé par rapport au film.
[00:47:00] Speaker B: Pour la scène dans le parc avec Elektra, je trouve que ça montrait bien un peu la tension romantique entre les deux.
Ça montrait bien un peu la... Une belle introduction au personnage d'Elektra, par contre.
[00:47:13] Speaker A: C'est que c'est pas de même la vraie vie. Je sais que c'est pas la vraie vie qu'on essaie de nous montrer, mais c'est pas comme ça qu'on cruise. C'est-tu comme ça qu'on cruise en 2003? Aller voir quelqu'un dans un café puis se battre avec un aveugle.
[00:47:28] Speaker B: Je le trouvais un peu fatiguant, Matt Murdock.
Il voulait avoir son numéro et son nom. Je le trouvais un peu insistant.
[00:47:37] Speaker A: Non, c'est ça. Puis les faux yeux verts aussi d'Electra, qui clashaient vraiment, j'ai aucune idée pourquoi. J'imagine qu'ils étaient dans l'école.
[00:47:44] Speaker B: Ah, même pas les yeux verts d'Electra.
[00:47:45] Speaker A: Non, même pas.
[00:47:47] Speaker B: Pas particulièrement.
[00:47:47] Speaker A: Je sais pas pourquoi ils font ça, en tout cas. Mais c'est ça. Moi, j'ai pas particulièrement apprécié.
[00:47:56] Speaker B: Est-ce que les Grecs ont des yeux verts comme ça, flash, vraiment? Clairement pas. Il y a même une scène en particulier dans le café où est-ce qu'on le voit très bien que c'est ajouté par ordinateur.
[00:48:06] Speaker A: Fait que tu sais, c'est à peu près ça. Je sais pas si toi, t'as des... Ben, un petit plus aussi, il y a beaucoup de caméos d'auteurs de Daredevil dans le film. Des gens qui ont écrit justement pour la série. Je disais pas tout se poter en fait. Non ben, on peut les trouver facilement en ligne. Il y a notamment Kevin Smith qui est un réalisateur et un ami de Ben Affleck qui a écrit dans le film puis qui joue l'espèce de médecin légiste. Je sais pas trop.
[00:48:27] Speaker B: Tu sais, il y a aussi des mentions.
le boxeur contre lequel le père de Matt Murdoch se bat, c'est Romita, ça fait référence à John Romita qui était un illustrateur de Daredevil.
[00:48:38] Speaker A: Même le prêtre aussi de l'église, c'est un des illustrateurs ou des auteurs de la série.
[00:48:42] Speaker B: C'est pas tout catché, il y a un... Qui s'appelle Quesada là-dedans? C'est aussi quelqu'un qui a participé. En tout cas, bref, il y en a un en masse. Ils ont essayé... Je trouve que la présence aussi de Ben Urey qui était vraiment très bien.
Assez comique à quitte, du moins de ce que je connais de lui, parce que c'est pas un personnage super principal.
[00:49:00] Speaker A: Mais t'sais... Stanley, évidemment.
[00:49:03] Speaker B: C'est un caméo de Stanley qui se fait sauver, je pense, qui allait traverser la rue, puis il s'est fait arrêter par Matt Murdock, t'sais. Il s'est fait sauver par un aveugle pendant que tu traverses la rue. Bref!
[00:49:13] Speaker A: Tes impressions vite-vite sur le film avant qu'on passe à l'Octroi des popcorns?
[00:49:16] Speaker B: Moi j'ai eu du fun, mais j'étais honnête, j'ai écouté un bon film. Personnellement, j'ai plus apprécié ça que Blade II. Moins que Blade I, mais pas mal le même niveau que Blade I. Mais tu vois, je pense qu'on a des opinions différentes, puis on va en débattre un peu plus, mais c'est simplement parce que je pense que c'est plus mon style de film que Blade. L'histoire des vampires, c'est pas...
C'est pas de mon époque. Alors que je trouve que Daredevil, c'est un personnage que Le personnage est très.
[00:49:47] Speaker A: Intéressant et selon moi, il est super bien rendu. Mon dernier petit plot hole aussi, quand t'es aveugle, je sais que tu regardes pas la personne qui te parle parce que tu devines où, mais lui, il voit. Qu'est-ce qui l'empêche de regarder?
[00:49:59] Speaker B: Il y a de l'écolocation.
[00:50:00] Speaker A: Oui, je sais, mais surtout la scène à la fin avec Wilson Fisk, il est à terre, Fisk, puis Murdoc qui regarde dans les airs quasiment. Il est en train de se parler Je suis comme, regarde, on le sait que tu le vois, tu viens de te battre avec, regarde-le. Non, c'est ça. En tout cas, c'est ça. Il y avait plein d'affaires que je suis comme, ah ok, il manque ça pis je pense que le film essaie de trop en faire.
[00:50:23] Speaker B: Ben, il essaie trop rapidement aussi.
[00:50:24] Speaker A: C'est ça. Il aurait dû garder certains éléments pour une suite qui n'aura jamais été.
[00:50:27] Speaker B: Non, mais Fisk, c'était pas nécessaire. Il aurait pu rester là pour le prochain. Bozai, moi, j'étais contenté après le combat de Bozai. Mais c'était bien qu'il l'aille parce qu'il n'y a pas eu de suite.
[00:50:37] Speaker A: On aurait pu quasiment avoir un espèce de mystère sur c'est qui le fils qu'on en parle, c'est lui qui engage le bullseye, mais qu'il soit un reveal au pire à la fin.
[00:50:46] Speaker B: Tout se passe trop vite, la rencontre avec Elektra, tout ça. Tout se passe trop vite pour vraiment former un attachement à certains personnages et c'est ça qui est dommage.
ça avait du potentiel, puis c'est justement le fun qu'il l'ait fait sous forme de série, parce que ça englobe pas mal plus la noirceur du personnage de Daredevil, puis aussi les dilemmes auxquels il fait face dans la vengeance, puis la justice, puis tous ces thèmes-là qui sont quand même importants, autant que, comme je vais vous faire un exemple, Spider-Man c'est la responsabilité, les X-Men c'est quoi? C'est quoi les X-Men?
[00:51:18] Speaker A: C'est la protection, Ouais, ou en fait la... je sais pas, la marge ou la... la... je sais pas.
[00:51:25] Speaker B: La défense, la revendication.
[00:51:27] Speaker A: Ouais, la revendication, mais tu sais, le fait d'avoir le droit d'exister même si on est différent.
[00:51:32] Speaker B: Ouais. Aussi de quand même toujours te défendre coûte que coûte.
[00:51:34] Speaker A: Ouais, ouais, ouais.
[00:51:36] Speaker B: Donc, si on a un pouvoir, il faudrait bien l'utiliser pour défendre les gens. Exact. Puis, autant que Matt Murdock, Daredevil, c'est la justice, puis c'est aussi la vengeance.
[00:51:48] Speaker A: Ouais.
[00:51:49] Speaker B: Donc on a un personnage beaucoup moins noir et blanc que les autres.
[00:51:54] Speaker A: C'est vrai.
[00:51:54] Speaker B: C'est ça qui le rend assez intéressant.
[00:51:57] Speaker A: Ouais. Le temps file, on s'en va, on pause rapidement, puis au retour on octroie nos fameux popcorns au film Daredevil, restez dénoncés.
Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini et c'est le temps d'octroyer nos fameux Popcorns de l'Infini à le film Daredevil de 2003. Le premier Popcorn, c'est celui de l'importance dans le MCU.
[00:52:24] Speaker B: Donc le Popcorn de l'espace.
[00:52:25] Speaker A: Le Popcorn de l'espace. On ne l'a pas mentionné, comment il était rendu canon ce film-là, mais en fait c'est à cause de la présence d'Electra dans Deadpool et Wolverine qui est sorti à l'été 2024. Donc tout simplement, on ne sait même pas le personnage de Daredevil qui est canon.
[00:52:39] Speaker B: Non, il ne revient même pas.
[00:52:40] Speaker A: Non, donc c'est Elektra, donc à ce niveau-là, c'est un popcorn qui, je crois...
[00:52:46] Speaker B: Elle ne sera pas octroyée, elle ne sera pas octroyée.
[00:52:49] Speaker A: Il est quand même, Elektra est quand même le personnage le plus important à revenir, on va dire, dans Deadpool et Wolverine. Il y avait Blade, qu'on escamote un petit peu, même... là j'ai pas son nom, numéro je sais pas quoi, la petite fille dans Logan.
[00:53:03] Speaker B: Ah, X-23. X-23.
[00:53:05] Speaker A: Mais tu sais, Elektra prend une place un peu plus grande dans ce retour-là, mais c'est vraiment pas important, ni dans le film, ni dans l'MCU. Fait que c'est ça, il n'aura pas ce popcorn-là.
[00:53:15] Speaker B: Non. Le deuxième popcorn, c'est le popcorn de la réalité, donc le réalisme du récit.
[00:53:19] Speaker A: Mais moi je n'y donnerais pas pour toutes les plateauses que j'ai énumérées tout à l'heure.
[00:53:25] Speaker B: Moi je pense que j'y en donnerais une demi et je t'explique, je vais défendre mon cas comme un bon avocat. Je vais être l'avocat du diable, littéralement. En fait, j'y donnerais une demi parce que juste le fait qu'on a un film de super-héros sans nécessairement avoir des pouvoirs trop poussés, on n'a pas de...
Le monde ne va pas se détruire, c'est vraiment un film plus basé sur la terre et plus street level. Je pense qu'il y a un niveau de réalisme, mais j'en avais une demie à cause des pelotons.
[00:53:59] Speaker A: C'est dur à accepter. Si on n'a pas le choix, on lui en donnera une demie. Il y a plein d'affaires qui me choquent dans cet univers-là.
[00:54:09] Speaker B: C'est vrai que c'est choquant.
[00:54:11] Speaker A: Tu dis juste parce que c'est street level et qu'ils n'ont pas vraiment de pouvoir, mais en même temps, si tu n'as pas vraiment de pouvoir, tu ne te lances pas d'une tour. 80 étages.
[00:54:19] Speaker B: Tu fais un bon point non, je donnerais pas de bord, je donnerais pas.
[00:54:23] Speaker A: Je te donnerais un demi-popcorn à un moment donné.
[00:54:26] Speaker B: Tu m'as convaincu, t'as bien fait ton coup.
[00:54:30] Speaker A: C'est parce que ça s'accumulait. Je suis sûr que si je le regardais à nouveau, je serais capable de supporter encore plus d'affaires.
[00:54:39] Speaker B: Le jugement est rendu. Je suis fâché. des jeux de mots d'avocat, le jugement est rendu, pas de pop-corn pour la réalité. Au niveau du pouvoir, la qualité des scènes d'action et les effets spéciaux.
[00:54:51] Speaker A: Ouais, ben, mais t'sais... Encore une fois, j'aime la direction artistique du projet. Je crois qu'il y a certaines maladresses.
[00:54:58] Speaker B: Est-ce que... Hé, le costume, il est quand même très beau.
[00:55:00] Speaker A: Ouais, le costume est vraiment cool. Les yeux sont bizarres, un peu, là. On dirait qu'ils sont comme... Sur 2003. Ouais, mais pas aux bonnes places qu'il y a un oeil de raide, là, dans la face. C'est vrai. Mais ultimement, le costume, je l'ai toujours trouvé très cool. Pis les scènes d'action sont quand même bien faites. Même si, des fois, on a l'impression de regarder une cinématique de jeu vidéo. Je serais prêt à... Peut-être à y donner un demi-popcorn.
[00:55:21] Speaker B: Oui, moi je suis d'accord avec ça, donc un demi-popcorn pour le popcorn du pouvoir. Au niveau de l'arme, donc le respect de l'arme du matériel source. Là, moi ça a été un dilemme, je voulais y en donner un complet au départ, mais j'ai lu, plus que je lisais les comiques, plus que je me disais non.
simplement le changement, il est trop drastique pour le départ, l'origine aussi. Je trouve que le ton du film est différent, il est trop rapide, trop condensé. On a fait une adaptation un peu lousse de certains personnages aussi, Bozai notamment, c'est vraiment, Electro aussi, c'est vraiment pas C'est aussi le facteur que la série Netflix, qui a été faite bien après, respecte pas mal plus l'ordre du matériel source, on en reparlera. Mais bref, j'y donnerais une demi parce que Daredevil, somme toute, il est assez respecté. Mais tu sais, il y a plein de facteurs qui rentrent en compte. Juste le fait qu'il dorme dans un sarcophage, ça fait aucun sens. C'est présent dans les comiques, mais c'est pas la même raison, c'est pas pour dormir. Puis, je trouve que ça se passe trop rapidement pour faire du sens.
[00:56:28] Speaker A: Bon, un demi-popcorn.
[00:56:30] Speaker B: Un demi-popcorn pour l'âme. Ensuite, le popcorn de l'esprit. Est-ce qu'on a eu du fun ou est-ce que c'était un bon scénario?
[00:56:37] Speaker A: Je l'ai trouvé un peu bof. Honnêtement, même si toi tu sembles l'avoir apprécié, peut-être qu'on pourrait se rejoindre à un demi-popcorn, mais moi je l'ai trouvé particulièrement très peu mémorable, honnêtement. Ce que je retiens surtout, c'est Colin Farrell, mais c'est ça.
Je suis prêt à y en donner un demi, mais honnêtement, plus ça avançait, plus je perdais de l'intérêt, je trouvais.
[00:57:01] Speaker B: Moi, du début jusqu'à la fin, je l'ai trouvé assez intéressant. Tu sais, beaucoup d'action. Donc, on va se rejoindre à une demi, parce que moi, je l'ai apprécié, toi, c'est le monde le moins apprécié. Pour le popcorn du temps, là, on va plus se rejoindre, je pense. Est-ce que c'est un film intemporel? Je dirais peut-être pas. parce qu'il y a d'autres adaptations de Daredevil qui vont prendre sa place.
Bon, là on le sait.
[00:57:23] Speaker A: Les Vanessens, ça existe plus. Malgré qu'il faut encore de la musique.
[00:57:27] Speaker B: Personne n'écoute ça. On n'est plus comme en 2003, mettons. J'écoute encore ça.
[00:57:33] Speaker A: Ben c'est correct d'en écouter, mais on en écoute par nostalgie plus qu'autre chose.
[00:57:38] Speaker B: Mais bref, donc tout ça pour te dire, film à temporel, non. Donc il n'y a pas le popcorn du temps. Donc voilà. C'est combien de popcorn ça?
[00:57:46] Speaker A: C'est 3,5 je pense.
[00:57:47] Speaker B: C'est un peu.
[00:57:48] Speaker A: On a fait 1,5 au complet.
[00:57:50] Speaker B: La réaliste du restaurant y avait pas donné. Ok parfait. Donc 1,5 pouvoir. 1,5 pour l'âme, 3,5 exactement. 1,5 pour l'esprit.
[00:57:59] Speaker A: C'est mieux que rien. C'est moins pire que ce que j'aurais cru.
[00:58:03] Speaker B: Mais là on est en train de mettre au même niveau que Howard The Duck, je trouve ça drôle. C'est pas un rating.
[00:58:08] Speaker A: C'était à eux de faire leur devoir. Non, non, mais c'était bien correct. Donc, ben voilà, c'était notre couverture de Daredevil. On a dû rusher un peu pour rentrer dans les temps, mais ça ne fait rien. Donc, notre prochain film, ce serait X-Men 2. Donc, la suite, évidemment, du X-Men, sorti la même année, sorti quelques mois après seulement Daredevil.
Moi, un film que je garde encore très bien en mémoire, que j'apprécie beaucoup.
[00:58:33] Speaker B: Moi, c'est une première écoute. C'est pas une première écoute, c'est une deuxième écoute. Il me semble que je l'avais écoutée, mais ça fait très très très longtemps.
[00:58:41] Speaker A: Ça se passe au Canada.
[00:58:43] Speaker B: Relativement une première écoute.
[00:58:44] Speaker A: Ouais, exactement.
Merci d'avoir été à l'écoute de ce sixième épisode du Popcorn de l'Infini. Suivez-nous à la page de Ciné-Histoire pour connaître, bien, avoir toutes les nouveautés. On rappelle que les épisodes sortent aux deux semaines. Ils sont disponibles évidemment sur les ondes de CFAQ, mais également sur Spotify, sur Apple Podcasts et sur YouTube. Bref, c'est ça. Suivez-nous et puis d'ici là, continuez à consommer des films de super-héros et à lire les comics. Donc, merci beaucoup David.
[00:59:14] Speaker B: Merci.
[00:59:15] Speaker A: À la semaine prochaine.
[00:59:15] Speaker B: Au revoir.