Le Popcorn de l'Infini #2 : Blade (1998)

Episode 2 March 12, 2025 00:56:55
Le Popcorn de l'Infini #2 : Blade (1998)
Le popcorn de l'infini
Le Popcorn de l'Infini #2 : Blade (1998)

Mar 12 2025 | 00:56:55

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Show Notes

Pour ce deuxième épisode du Popcorn de l'Infini, nous explorons le premier opus de la trilogie Blade, sorti en 1998.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. [00:00:33] Speaker B: Bienvenue au deuxième épisode du Popcorn de l'Infini. Vous avez toujours vos co-animateurs, Alexandre Leclerc et David Mercier. Comment ça va, David? [00:00:41] Speaker A: Ça va quand même bien. Super. [00:00:44] Speaker B: On était un petit peu dans le rush dans cet enregistrement-là, mais ça ne fait rien. Ça ne fait rien parce qu'aujourd'hui, on parle d'un bon film à notre surprise. [00:00:52] Speaker A: C'est un bon film. Je m'attendais vraiment à un navet. Je ne sais pas, je ne l'avais jamais écouté. Moi, tu l'avais-tu écouté avant? [00:00:59] Speaker B: Je l'avais vu, puis pour vrai, je n'en gardais pas beaucoup de souvenirs, mais en regardant des scènes, j'ai fait « Ah oui, c'est vrai », puis là, il y a ça qui va se passer après. Puis il y a ça, puis je ne sais pas, mes mémoires sont floues. Il y a certaines scènes que je pensais qui étaient là-dedans, finalement, qui sont peut-être dans le 2 ou dans le 3. mais j'avais en mémoire des humains dans des poches de... en tout cas sous vide là ou un petit peu qui servent de bouffe aux vampires mais ça je pense que j'ai lu que c'était dans le 3. C'était pas dans Matrix? [00:01:26] Speaker A: Ouais ben c'est dans Matrix aussi, on. [00:01:28] Speaker B: Va y revenir parce qu'il y a étonnamment beaucoup de similitudes entre The Matrix et Blade. Ben déjà étonnamment, ils sont sortis à un an d'intervalle et Blade est le premier donc c'est pas Blade qui a copié The Matrix, c'est ce qui aurait pu être legit vu que c'était un gros succès commercial. Mais bref, c'est ça, on parle de Blade aujourd'hui parce qu'il est canon. À cause de Deadpool et Wolverine, donc tout récemment. Wesley Snipes qui a fait son retour dans le film Marvel. Et puis, il devait avoir une nouvelle adaptation aussi, là, avec Marcella Ali. Est-ce qu'elle va se donner, on sait pas. [00:02:02] Speaker A: On en parle, mais j'ai pas vu les grands signes que ça allait arriver. [00:02:06] Speaker B: Non, c'est ça. Puis Blade, qui est un comique... peu populaire. Je pense que les gens ne savent pas trop que c'est un Marvel. Il y a eu un petit regain de popularité à la sortie du film et avec le succès du film. [00:02:20] Speaker A: En fait, avec le succès du film, c'est là que c'est devenu un personnage plus populaire. Mais avant la sortie du film, c'était un personnage Marvel. C'était un personnage dans les comics Marvel, mais sous une autre forme. [00:02:29] Speaker B: Est-ce qu'il était dans l'univers de Spider-Man un peu? [00:02:33] Speaker A: Non, mais ce que tu fais référence à, peut-être, c'est qu'il est dans l'univers du dessin animé de Spider-Man de 1990, la saga avec Morbius, où est-ce que Blade veut s'en prendre à Morbius. [00:02:49] Speaker B: On l'a comme rajouté là-dedans parce que son origine est un peu plus tôt aussi. [00:02:53] Speaker A: Oui, son origine est un peu plus tôt. On parle d'un personnage de 1972 dans le comique Tom of Dracula. Il était aussi dans Vampire Tales, mais ça a pris du temps pour qu'il y ait son propre comique. [00:03:07] Speaker B: Dans quelques années avant le film, je pense. Mais avant qu'on entre justement dans son origin story et ses très peu nombreux comics, on va parler un peu de ce film-là. Moi, c'est ça, je me souviens, ça avait fait un petit buzz à l'époque de sa sortie. Notamment parce que Wesley Snipes était quand même un acteur bankable. Après ça, il n'a pas fait de grands rôles marquants, je crois. Le film a été un peu écrit avec lui en tête, même s'il y avait Denzel Washington et un autre acteur, son nom m'échappe, qui étaient considérés. Mais finalement, on est allé avec Wesley Snipes. [00:03:41] Speaker A: Un très bon choix. [00:03:42] Speaker B: Ouais, très bon choix pour vrai. Denzel Washington, je pense, c'est plus un acteur, je sais pas là, tragique ou en tout cas, t'sais, un grand acteur. Là, c'est un rôle quand même assez physique, assez, t'sais, d'action. C'est pas du star de film d'action, Denzel Washington, en tout cas, pour le moment. [00:03:58] Speaker A: Moi aussi, il y a vraiment, comme, modifié un peu le style, si on peut dire, du personnage. En tant que tel, ils ont vraiment... Suite au film, suite au succès du film, ils ont vraiment modifié le style du personnage parce qu'avant, c'était un personnage. disons, qui était un peu plus drôle. On va rentrer dans ça. Dans le film, on n'a vraiment pas ce feeling-là que c'est un personnage drôle, humoristique. Là, on a un personnage qui est vraiment plus sérieux. Puis, je pense qu'on a besoin de ça. [00:04:28] Speaker B: Ça fit. Oui, puis je vais vous donner une petite leçon de cinéma dans pas long aussi pour comprendre un peu les influences derrière ce film-là. Je veux juste parler un peu de la fiche technique. On a parlé, oui, de Wesley Snipes, mais c'est un film de Stephen Norrington, qu'on ne connaît pas, à peu près pas, puis avec raison, entre guillemets, c'était son deuxième long métrage. Il en a fait quatre au total. Son dernier, c'est Le Mal-Aimé, The League of Extraordinary Gentlemen, un film qui avait été ramassé par la critique à un flop commercial en 2003, si je ne m'abuse ou en 2003, et puis ça a tué sa carrière. Essentiellement, lui, il travaillait beaucoup dans les effets spéciaux, dans les maquillages et tout ça. [00:05:04] Speaker A: Il a juste touché à Blade 1. [00:05:06] Speaker B: Oui, il a juste touché à Blade 1 parce que le 2, c'est Guillermo del Toro, le très bon réalisateur mexicain qui l'a fait. Et le 3, je ne me souviens plus, je pense que c'est le scénariste du premier, David S. Goyer, qui l'a fait, je ne me souviens plus. Non, ça ne l'a pas tué parce que lui, je vais y en parler dans pas long, ça a réduit. Bon, ça y est. Non, non, lui au contraire, je pense que ça l'a bien défini sa carrière parce qu'il a juste fait des adaptations, notamment The Dark Knight, notamment un mélange de Marvel et de DC, ce qui est un peu plus rare habituellement. Mais bref, c'est ça, c'est son deuxième long-métrage Blade, puis on le voit plus vraiment. C'est dur de se souvenir de League of Extraordinary Gentlemen. Je sais pas si c'était une adaptation de comic books. [00:05:50] Speaker A: C'est dur de s'en souvenir, donc il n'y aurait pas la pierre. [00:05:52] Speaker B: Ouais, non, c'est ça. Non, effectivement. Mais t'sais, c'était un film qui ne se pouvait pas avec Sean Connery. C'était comme, t'avais Dr. Jekyll avec Van Helsing, Dracula. T'avais comme une espèce de film d'Avengers, mais avec les personnages mythologiques du cinéma d'horreur. Puis ça a été un ultra flop, notamment parce que c'était pas tant bon. Mais les effets spéciaux étaient pas tant bons. Mais y'avait un style, ouais. Ouais, ouais, ouais. Très campé. Fin 90, début 2000. T'sais, c'est de l'esthétique qui est très... ben, c'est pia pour ce qu'on est en train de regarder, mais t'sais... C'est sûr, on pogne une couleur pis on l'utilise à fond. Pour Blade, c'est le rouge, évidemment, parce que c'est des vampires, pis c'est du sang. Mais je vais revenir au scénariste, parce que c'est peut-être là le plus intéressant, en fait. David S. Goyer, qui a fait Dark City, qui est vraiment un film science-fiction qui a été très populaire, succès d'estime à l'époque. mais qui est rentré vraiment parmi les meilleurs films dystopiques. The Dark Knight évidemment avec Batman Begins, toute la trilogie de Nolan et même, là on voit à l'écran, à notre écran, Batman v Superman. C'est ça, il a été impliqué aussi d'une quelconque façon dans le DC Universe. Mais à la réalisation, c'est ça, il me semble qu'il avait fait également Blade III. Ouais, exactement. C'est lui qui a fait Blade III, puis après ça il est allé plus du côté de la télévision. Mais au niveau writer, à l'époque, il n'avait pas fait une tonne d'affaires connues, à part, comme je l'ai mentionné, Dark City. Mais après ça, évidemment, tous les autres Blades. Les Batman. Il avait fait Ghost Rider aussi, je crois. Je me souviens plus s'il est canon, c'est un autre personnage Marvel un petit. [00:07:27] Speaker A: Peu... Au soleil, il est pas canon jusqu'à présent. [00:07:29] Speaker B: Pour l'instant. [00:07:29] Speaker A: Pour l'instant, oui. [00:07:30] Speaker B: Ça ne saura attendre. Mais bref, c'est ça. Et puis, au niveau de la distribution, ben là, c'est un peu plus... C'est des acteurs très peu connus, là, je crois. Bon, Stephen Dorff, toujours un troisième rôle, je pense, dans tous ses films à peu près. Là, il y en a un deuxième rôle. [00:07:45] Speaker A: Deuxième rôle. [00:07:45] Speaker B: Ben, deux ou trois, c'est à voir. [00:07:47] Speaker A: C'est un personnage intéressant. [00:07:48] Speaker B: Ouais, il joue le vilain, il est Deacon Frost. [00:07:50] Speaker A: Tu sais, je trouve que j'ai eu... Moi, c'était un bon vilain si j'ai eu le goût de lui donner une claque sur la gueule. [00:07:55] Speaker B: Ouais, c'est ça. Il était... Il était over the top un petit peu, mais il était vilain, mais tu sais, comme l'extrême vilain. [00:08:03] Speaker A: Ouais, le vilain des années 90. Ouais, c'est ça. Il a réussi son rôle. [00:08:08] Speaker B: Ah ouais. On a Chris Christopherson, vraiment un acteur quand même assez iconique des années 70-80. Dans les années 90, il était rendu un peu plus âgé, puis il jouait souvent ce genre de rôle-là de vieux hippie, si on veut. C'était un hippie aussi des années 70, mais il était plus propre un petit peu. Là, il joue l'acolyte un peu de Blade, soit Whistler, un personnage qui n'existe pas dans les comics. Je ne pourrais pas te dire. Je pense que j'avais lu qu'il a été créé pour l'anime, la série télé Spider-Man. [00:08:38] Speaker A: Oui, parce qu'il est dans la série télé de 80. 2014, je ne me trompe pas. [00:08:45] Speaker B: Mais dans les comics... Dans ceux que j'ai lus, je n'ai. [00:08:49] Speaker A: Pas vu ce personnage-là. [00:08:50] Speaker B: Dans les comics pré-sorties de Blade, il n'est pas là. Je pense que dans les postes, il doit être là. [00:08:56] Speaker A: Ça se peut. Honnêtement, il me faisait beaucoup penser à l'acolyte de Punisher. On dirait un peu une transcription de ce personnage-là. Ce n'est pas le même style de personnage, mais vraiment, je n'ai pas... Bon, j'ai pas vu... [00:09:12] Speaker B: L'espèce de... C'est son Alfred, là, essentiellement. [00:09:14] Speaker A: Ouais, j'ai pas vu... C'est ça, j'ai pas vu... C'est comme un personnage qui est là, on est... Il nous fait vivre des émotions, mais je veux pas spoiler, mais c'est... Je trouve que c'est un bon ajout. Moi je te fais un petit spoil. [00:09:31] Speaker B: Il revient dans le 2. On verra à quelle échelle, mais c'est ça. Donc il y a Chris Christopherson justement. Après ça on a une Bush Wright qui joue Karen, un autre personnage qui est devenu un peu péjoratif malheureusement. Mais à l'époque, il ne l'était pas. C'est essentiellement le Love Interest. Quand même un peu développé. On dit que c'est quelqu'un qui étudie le sang. Je ne sais plus comment ça s'appelle le thème. [00:10:03] Speaker A: Moi, je ferais le parallèle. Un autre parallèle avec Thor, c'est la Jane Foster de Blade. [00:10:07] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Non, c'est ça. Exactement. Sinon, on a Donald Logue dans un petit rôle, mais on le connaît pour plusieurs séries télé jeunesse également. Un acteur quand même comique, mais il n'est pas là beaucoup, surtout au début du film. Et je tiens à le mentionner, celui-là, Udo Kyr. Tu le connais peut-être un peu moins, c'est lui qui joue Dragonetti, donc l'espèce de chef, en tout cas, au conseil des vampires. C'est lui qui essaie d'empêcher la guerre essentiellement entre les humains et les vampires. En fait, Udokir, c'est intéressant son casting parce que c'est un acteur qui est associé au cinéma de série B. Vraiment, les films de vampires, les films de démons, cheap, série B, les années 70-80, c'est tout lui qui les avait. Vraiment, c'est un acteur... international, je ne sais pas c'est quoi sa nationalité, il doit être d'Europe de l'Est ou peut-être de l'Allemagne. Allemagne, je crois que j'ai lu Allemagne. Oui, Germany, c'est ça. Il a joué dans notamment Blood for Dracula, Flesh for Frankenstein, qui sont deux films qui ont été produits par Andy Warhol dans les années 70. Mais bref, c'est ça, il a juste fait des... Ouais c'est ça, pis il a un visage très reconnaissant, très mesquin. Il a un très bon casting, pis il joue toujours des weirdos. Là il est pas tant weirdo, mais dans beaucoup de films il joue des weirdos. [00:11:28] Speaker A: Il a l'air quand même relativement sensible de réfléchir. [00:11:33] Speaker B: Puis ils jouent souvent des dandy aussi, des gens un peu androgynes ou un peu... C'est ça. Justement, l'espèce de weird du film, à l'époque où c'était représenté comme weird dans les années 80-90, mais bref. Donc c'est ça, puis ça parle de quoi essentiellement? Blade? Ben... En gros, c'est une histoire de vampire relativement classique. [00:11:58] Speaker A: Ouais, je suis chasseur de vampires. Le fait que Blade, en fait, c'est... [00:12:05] Speaker B: Un demi-vampire. [00:12:06] Speaker A: Un demi-vampire, un Daywalker, un... Dans le fond, l'histoire d'origine, c'est que sa mère aurait été mordue par un vampire pendant... Qu'elle était enceinte. Pendant qu'elle était enceinte, jusqu'avant qu'elle accouche, en fait. Puis Blade, suivant ça, serait le premier Daywalker qui est comme un vampire. Il a hérité de certaines fonctions humaines, certaines fonctions vampires. Il n'est pas vulnérable à l'acier, au fer, je pense. [00:12:40] Speaker B: C'est l'argent. [00:12:42] Speaker A: Oui c'est ça, à l'argent. Il n'est pas vulnérable à l'argent. [00:12:45] Speaker B: À l'ail non plus. [00:12:46] Speaker A: C'est ça, il n'a pas hérité des vulnérabilités mais en même temps il n'a pas... [00:12:51] Speaker B: Il a soif. [00:12:52] Speaker A: Il a soif, c'est ça. Il a hérité de tout ça. Donc c'est un peu... Lui, il a décidé de chasser les vampires parce qu'il les aime pas. [00:13:02] Speaker B: C'est pas mal ça. Ça a détruit sa vie. Ça a tué sa mère, évidemment. [00:13:06] Speaker A: Ça a tué sa mère, mais c'est un personnage qui est vraiment basé sur la vengeance. Pas nécessairement la vengeance, juste un guerrier, on pourrait le dire comme ça. Avec Whistler, son ami. [00:13:21] Speaker B: Son acolyte. [00:13:22] Speaker A: Son acolyte qui l'a aidé à gérer un peu sa soif, on peut le dire comme ça. [00:13:27] Speaker B: Puis on le retrouve au moment où justement ce fameux love interest-là de Karen a été mordu. On tente de... C'est pas trop clair si elle est contaminée ou pas, là. Elle a été mordu, mais... [00:13:38] Speaker A: En fait, oui, elle a été contaminée, puis c'était un peu trop tard pour la sauver, mais elle s'est comme soignée elle-même, ce qui était un peu... Je trouvais ça bizarre, là. Le fait que la queue de Whistler, qui travaille depuis des années là-dessus, ça fonctionne pas, mais elle, en une journée, capable de se... [00:13:55] Speaker B: Mais c'est son métier. [00:13:56] Speaker A: Ouais, c'est son métier. [00:13:57] Speaker B: Fallait juste y demander de créer un remède. [00:14:00] Speaker A: Il y a toujours le fait que Blade est en train de tuer plein de vampires, puis peut-être qu'ils sont soignables, qui me dérangent un peu. Je pense que ça serait, dans un film Marvel plus récent, je pense que ça serait abordé. D'ailleurs, ça l'est dans des comiques à plusieurs reprises. Le fait que Spider-Man veut juste littéralement pas que Blade tue des vampires parce que c'était des humains avant. Il y a encore possibilité de les soigner. C'est toute cette affaire-là qui n'est juste pas abordée dans le film. On se concentre vraiment… Peut-être dans les prochains. Peut-être. Peut-être. Écoute, je ne les ai pas écoutés, pas encore, mais je crois que ça n'a pas été abordé. C'est pas mal plus concentré sur la guerre vampire, vampires humains qui sont quand même un peu underground encore. Les humains ne sont tous pas au courant. [00:14:46] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais on va claire ce chapitre-là avant de parler peut-être de l'origine. Mais c'est ça, ultimement l'histoire, c'est on a le regroupement des vampires qui ont comme fait un deal avec le regroupement des humains. C'est très manichéen, mettons. Et puis comme quoi les deux vivent dans un monde parallèle mais comme ne se nuisent pas les uns les autres. Pis là ben t'as un p'tit fendant de Deacon Frost qui lui veut créer une guerre pis prendre le contrôle que tout le monde sur terre devienne des vampires pis les autres qui deviennent... D-Lunch. Donc, essentiellement, on le suit là-dedans, puis là, ben, il évolue un peu dans son... dans son délire, puis il devient. [00:15:24] Speaker A: L'Ultime... — Bacon Frost, qui était même pas un vampire à la naissance, d'ailleurs, c'est mentionné à plusieurs reprises, là, c'est quelqu'un qui a été... contaminé. [00:15:32] Speaker B: — Ouais. Transformé un peu plus tard, puis c'est ça, il devient comme l'ultime vilain dans ce lore-là, là, que son nom échappe, là, mais en tout cas, l'espèce de mythe païen, là, de dieu païen. [00:15:42] Speaker A: — Puis lui, son but, c'est ça, c'est de faire revenir le dieu païen, là. Le dieu païen et puis de le faire revenir pour... [00:15:50] Speaker B: Prendre le contrôle de la terre. C'est très très très James Bond des années 60. Ou Thanos dans Avengers. [00:15:59] Speaker A: C'est ça, mais on se bat contre la fin du monde. Je pense pas que c'était nécessaire qu'on se batte contre la fin du monde. [00:16:05] Speaker B: Mais on en reparle dans quelques instants. En fait, on s'en va à petite pause et on revient dans quelques instants. Vous êtes au Popcorn de l'Infini sur les ondes de CFAQ 88.3 FM. Vous êtes de retour au popcorn de l'infini. Et puis, David, parle-nous un peu, tu l'as mentionné un peu, les deux séries de comics principales, mais parle-nous un peu de l'origine de Blade dans les comics. [00:16:31] Speaker A: L'origine de Blade, écoute, ça commence, c'est un personnage qui n'a pas les pouvoirs qu'il y a dans le film. En fait, il n'y a pas de pouvoir du tout. C'est juste quelqu'un qui n'aime pas les vampires, qui se bat contre les vampires, un peu un guerrier. Mais ce qui est intéressant, c'est que Suite à la sortie du film, ils ont modifié ce personnage-là pour représenter un peu plus les pouvoirs qu'il y avait dans le film, puis changer un peu son origine. Mais ce qui est intéressant, c'est que dans les comics, c'est un personnage qui est drôle. qu'on n'a pas ressenti dans le film. C'est un personnage qui est comique, qui va faire des jokes. Donc vraiment, le ton était différent dans le film. Ça, ça ne change pas. Ça reste toujours un personnage qui est drôle dans les comics. J'ai été voir sur Reddit pour voir quel comic de Blade serait le fun à lire. Puis la réponse qu'il y avait souvent, c'était qu'il n'y en a pas. Bon, les gens sur Reddit sont un peu... [00:17:29] Speaker B: Pourtant, ça m'étonne parce que c'est le genre de personnage J'aimerais lire d'une certaine façon, même si je ne suis pas intéressé tant aux vampires. [00:17:37] Speaker A: Les gens qui aiment Blade l'aiment à cause de son apparition dans les comics des Avengers, qui est une apparition super drôle, les apparitions dans Spider-Man, mais Blade en tant que tel, il y a eu quelques séries à lui, Pas énormément. Il y a eu beaucoup de one-shot. Des one-shot, c'est un comique qui sort, c'est un comique. Ça nous met un peu à jour sur l'histoire de Blade cette année-là. Mais, tu sais, il y en a pas... C'est souvent... Il va y avoir des séries, ça va peut-être atteindre 10 ou 20, puis ça va arrêter là après. Fait que souvent, c'est un personnage qui va revenir, qui va repartir. Même, je dirais que Howard The Duck est revenu plus souvent. Puis, il était là d'une façon plus constante que Blade, selon moi. [00:18:19] Speaker B: C'est un peu absurde que les deux premiers Marvel, tu sais, avec un peu plus de budget, mettons, que ce soit deux personnages dont on se fout, peut-être parce que les droits étaient moins chers à acquérir. [00:18:30] Speaker A: Mais je pense que ce que les réalisateurs, les producteurs ont réussi à faire, c'est de prendre un personnage qui n'était pas super populaire puis de le rendre populaire. De le rendre populaire, ils l'ont quand même bien adapté pour. [00:18:47] Speaker B: La société. [00:18:49] Speaker A: Les gens ont apprécié, je pense, le film. C'est un bon film, mais... Est-ce que. [00:18:55] Speaker B: J'Avais lu qu'à l'origine, il n'était pas américain, mais qu'il était british? Je ne sais pas. Est-ce que ça se ressent à la lecture? Je ne sais pas si tu l'as lu en anglais ou en français. [00:19:03] Speaker A: J'ai lu en anglais, mais honnêtement, Il. [00:19:06] Speaker B: N'Y a pas de référence. [00:19:07] Speaker A: J'ai beaucoup lu après que le film soit sorti. Il n'y a pas tant de référence que ça que j'ai pu voir. Je ne les ai pas toutes lues, c'est sûr. Ces apparitions vont être généralement dans l'univers de Doctor Strange. Il va y avoir des histoires avec le Darkhold, toutes ces choses-là. [00:19:24] Speaker B: Je peux peut-être les comprendre en même temps parce que, t'sais là, sexyblade est vraiment canon. Faut prendre pour acquis que maintenant dans l'univers, il y a des vampires. Ouais! T'sais c'est comme, là on a déjà les aliens, on a déjà t'sais toute l'affaire. Est-ce que les vampires sont là aussi? [00:19:41] Speaker A: Ben oui, oui en fait ils sont t'sais pis récemment, récemment il y a eu un événement Marvel, un événement dans les comics, c'est Quelque chose qui se passe, qui affecte plusieurs personnages, donc ça va affecter plusieurs séries en cours. Puis pour lire un événement, il faut lire plusieurs. Un mec différent, généralement. Puis là, il y a eu l'événement Blood Hunt, qui était un événement vampire. La majorité de New York s'est transformée en vampire. Ça tourne mal. Ça arrive quand même assez souvent dans les événements de même où la majorité de New York se transforme en n'importe quoi, en symbiote notamment. Mais là, c'était des vampires cette fois-ci. Puis... Pourquoi pas? Mais là, Blade a eu un impact là-dedans. Quand on parle de vampires, quand on parle de Morbius, quand on parle de vampires, Blade est là. Blade souvent va être là, mais à part ça, si lui c'est l'expert en vampires, on peut le prendre comme ça, mais à part ça, est-ce que... est-ce que les gens achèteraient un comic de Blade Ben c'est que, c'est... [00:20:49] Speaker B: C'est parce que, t'sais, on en a tellement d'histoires de vampires pis celle-là est pas si différente que ça, bon elle ajoute une partie peut-être hors-martiaux. En tout cas, du moins dans le film, dans les comics, je sais pas trop. Mais c'est que, t'sais, ultimement, du moins pour le film encore une fois, t'sais, on reprend les mêmes thématiques générales des vampires. Ils peuvent pas sortir le jour, ils laillent, ça leur fait quoi, les balles en argent. Pas les croix, par contre, du moins pas dans le film. Et j'ai compris pourquoi. Ou tu sais, les fameux pieux, ces affaires-là. J'ai compris pourquoi... Ben, j'ai pas compris pourquoi, j'ai lu pourquoi. Puis le réalisateur disait, ben, on s'est dit que c'était pas crédible parce que, mettons que ton vampire, il est juif, pourquoi est-ce qu'une croix, ça va l'affecter? Ou s'il est musulman, ou peu importe. Fait qu'il était comme... Ben, c'est le seul bout qui était comme plus chrétien. Fait qu'il était comme, ben là, on va l'enlever, ce bout-là. [00:21:45] Speaker A: Juste le principe qu'il se désintègre quand... Mais ça, ça vient des comiques. Mais ça, je trouve que c'était bien adapté. Il se désintègre, c'est vraiment ça qui se passe. [00:21:56] Speaker B: Mais honnêtement... Au niveau du vilain, est-ce que Deacon Frost faisait partie du lore à l'époque dans les comiques? [00:22:02] Speaker A: Il est dans les comiques. C'est un vilain qui est présent dans les comiques. Est-ce qu'il est apparu avant ou après le film? Je pourrais pas te le dire. Je sais qu'après, il est souvent là. Donc le film l'a popularisé, c'est devenu comme un vilain principal de Blade, un ennemi de Blade, tout comme Dracula. Mais vraiment, si on parle de vraiment à l'époque, là on va vraiment parler plus de Dracula, on va parler de vampires connus. Connu. On va les rejoindre d'autres vampires connus. Je pense que Deacon Frost est arrivé dans l'univers de Blade par lui-même. Je ne sais pas s'il est arrivé par le film ou par les comics. Pardonnez-moi. [00:22:44] Speaker B: À la base, même dans le film, ils voulaient que le vilain soit Morbius, justement. Mais juste avant que le film monte en production, je ne sais pas trop quoi, les droits de Morbius ont été vendus à un autre studio parce qu'ils voulaient faire un stand-alone. ce qu'ils ont finalement fait, mais 20 ans plus tard. Mais c'est ça, Morbius devait être le vilain du film. [00:23:07] Speaker A: Honnêtement, j'aime mieux que ce soit Deacon Frost. Je sais pas, le personnage de Morbius, c'est un peu... C'est un... [00:23:19] Speaker B: J'ai pas vu le film. T'as pas vu le film? Je m'attendais à ce que les critiques soient mauvaises et elles l'ont été. Fait que je me suis juste tenu loin un peu. [00:23:28] Speaker A: Je pense que le film a fonctionné avec les mimes aussi. On reparlera quand ça va être canon. Mais je pense que Morbius, dans les comics, c'est un personnage qui est apprécié. [00:23:41] Speaker B: J'en garde un bon souvenir de quand je regardais la série animée de Spider-Man. [00:23:45] Speaker A: Oui, justement. Je pense que c'est une drôle d'adaptation qu'ils ont faite. Il aspirait le sang de ses mains. C'était un peu spécial. J'avais peur qu'il fasse ça dans Blade. Mais non, j'ai appris que dans le dessin animé, en fait, il était vraiment censuré. Il pouvait même pas donner de coups de poing. [00:24:02] Speaker B: Seigneur! [00:24:04] Speaker A: C'était pas du tout dans le même style quand on parle de Blade. Là, il pouvait se donner des coups de poing, presque des coups de poing. Mais vraiment, c'est un personnage qui n'est pas ultra populaire. [00:24:18] Speaker B: Parce qu'il n'y a pas son acolyte dans les BD avant le film. [00:24:24] Speaker A: C'est super important l'acolyte aussi dans les BD. Puis le personnage de Karen, il y a différents love and trust au fil des années. Ça change, mais on ne met pas d'emphase là-dessus. C'est vraiment juste un personnage comique, secondaire. Du moins, dans ce que j'ai lu, je sais pas si ça change à un moment donné. [00:24:41] Speaker B: Est-ce qu'il y a son sabre au moins? Oui, oui, oui. [00:24:44] Speaker A: Effectivement, il y a son sabre. Mais en fait, je pense qu'il s'en sert pas mal plus. [00:24:47] Speaker B: Ouais, dans le film, il était comme « Bon, je vais vous sortir mes guns. [00:24:50] Speaker A: » Ouais, mais dans le film, j'ai vu un peu une version « Punisher » de Blade. [00:24:54] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Mais en fait, on peut peut-être parler du film, à moins que t'aies d'autres éléments de comics. [00:25:00] Speaker A: Non, j'ai pas d'autres éléments de comics à apporter, mais vraiment, tout ce que je peux dire, c'est qu'après le film, en 98, ils ont sorti comme une série continue de comiques, mais ça n'a pas tant marché que ça non plus. Ils ont essayé de vraiment capitaliser sur le film. [00:25:18] Speaker B: Oui. Il y a eu un succès quand même. Ils ont fait trois films. Le film a fait de l'argent, mais ce n'était pas un si grand succès critique, même s'ils ne sont pas faits démolir non plus comme Howard Duda. [00:25:29] Speaker A: Ce n'était pas mauvais, ce n'était juste pas excellent. [00:25:33] Speaker B: Non, c'est ça, ben t'sais, si on rentre un peu plus dans le film, moi, ce que j'apprécie beaucoup, pis c'était la vision créative derrière le film, fait que tant mieux, tant mieux que ce soit voulu, c'est de rendre hommage aux films d'exploitation justement des séries B. J'avais la puce à l'oreille notamment à cause justement de Udo Kyr qui était là, mais t'sais, les films de Blaxploitation, c'est un courant des années 70 où justement les Afro-Américains ont investi le cinéma à coups de films, t'sais, très cheap, mais très... C'est pensé à Tarantino. Essentiellement, tous les films de Tarantino viennent du blaxploitation, parce que c'est le cinéma qu'il consommait le plus quand il était jeune, puis il rend hommage un peu partout. Puis il y a eu des films d'exploitation, en fait. Il y a eu plusieurs sous-genres. T'as eu les japansploitation, que là, c'était des films de samouraï. T'avais les... Je sais pas trop, mais il y avait des films de Hong Kong aussi, là, qui... Des films de Bruce Lee, puis toutes ces affaires-là, qui... arts martiaux et tout ça pis on est un peu à la confluence de tout ça avec Blade parce que c'est un personnage noir, même c'est plusieurs personnages noirs avec son épée de samouraï pis d'une certaine façon il ressemble un peu à un samouraï de l'époque des Ronin ou peu importe c'est un loner qui se promène, ben il y a un acolyte là mais... Tu sais, une espèce de loner qui est mystérieux un peu. Tu connais moyen, là on connaît un peu sa backstory, mais tu sais, il ne parle pas beaucoup. Tu sais, c'est ça, très très loner. [00:26:57] Speaker A: C'est ça que j'ai trouvé aussi, c'est que dans le film, il parle encore moins. [00:27:03] Speaker B: Fun fact aussi, le scénariste, s'il avait eu le choix, il aurait mis moins de scénarios, moins de dialogues encore, parce qu'il voulait vraiment mettre l'emphase sur l'action, comme justement ces films d'exploitation là, où tu te fous un peu, les liners à la limite c'est un peu à la Howard the Duck, comme une petite joke ou une affaire badass qu'ils disent. C'est un film d'art martiaux aussi, quand même pas mal, parce que quand il n'a pas son épée et ses gun, il se bat. Il est habillé en cuirette aussi, quand même assez serré. Pour moi, le costume, je l'ai quand même bien aimé. [00:27:37] Speaker A: Le trench coat, mon choix. [00:27:39] Speaker B: Puis Wesley Snipes, pour vrai, il fit bien avec le rôle, tu sais, un rôle très physique, très demandant, puis tu sais, il a comme une face neutre à la base. [00:27:49] Speaker A: Ouais, une face neutre et une coupe de cheveux. [00:27:52] Speaker B: Ouais, c'est ça, très très serré. [00:27:53] Speaker A: Ben on dirait qu'il l'a faite avec son sable, là. Ouais, ouais. [00:27:58] Speaker B: Mais tu sais, c'est ça. Puis moi, c'est un cinéma que j'aime beaucoup, évidemment, qui a eu plein d'influences, notamment dans ce film-là, dans les Tarantino, bref, plein d'affaires. Mais je pense que ça... Puis c'est la même affaire aussi, là, on va en parler, des parallèles avec La Matrice. La Matrice aussi a beaucoup été influencée par ces films-là des années 60, 70, 80, plus asiatiques, d'art martiaux et tout ça, mais... Étonnamment, c'est ça, beaucoup de similitudes entre les deux, parce que les deux... C'est un peu un personnage qui est à la croisée entre le monde réel et le monde simulé. Là, c'est pas vraiment réel et simulé, c'est plus vampire versus humain, comme s'il y était des reptiliens ou je sais pas trop quoi. C'est une société qui vit juste dans Une société underground. [00:28:45] Speaker A: Je ne comprends pas que la population générale ne soit pas au courant, mais c'est ça. [00:28:50] Speaker B: Et on peut dire ça. Sinon, dans le style de réalisation aussi, quand même assez nerveux d'art martiaux et tout, je pense que The Matrix a peut-être un style un peu plus assumé, très quétaine d'une certaine façon. Mais, tu sais, c'est ça, j'aurais trouvé beaucoup de similitude entre les deux. Puis même dans l'appréciation que j'en ai, le Matrix est meilleur, mais... [00:29:14] Speaker A: Mais le style visuel du film, c'est peut-être moi qui n'ai pas changé au créif, mais le style visuel du film m'empêchait tellement de savoir où est-ce que ça se passait. J'ai pensé que c'était à New York, Chicago, j'ai pensé que c'était à Los Angeles, je ne savais plus. Mais bon, Los Angeles, j'exagère, mais je ne sais pas où est-ce qu'il se passait. [00:29:31] Speaker B: Je pense que c'est un peu le but de faire une ville anonyme. Concrètement, je pense que ça se passe à la Nouvelle-Orléans. Dans le lore des vampires, il y a quand même une place forte pour les vampires. Si je me fie, mes connaissances de vampires sont un peu loin. [00:29:49] Speaker A: J'ai pas de référents aux vampires. [00:29:55] Speaker B: J'étais un peu plus vieux, c'est pour ça. Les vampires c'était bien populaire dans les années 90. T'avais le film de Dracula de Coppola qui est sorti. T'avais Entretien avec un vampire de Anne Rice, c'est pas elle qui a réalisé, mais qui a écrit la série de livres. qui se passait en partie aussi à la Nouvelle-Orléans, qui se passait un petit peu partout, mais vu que c'était comme un pôle important de... d'immigration française, coloniale, slash esclave, on se le cachera pas, et américaine, c'était comme souvent les vampires, c'était leur point d'entrée, c'était soit New York ou la Nouvelle-Orléans, leur point d'entrée en Amérique. Et puis... C'est ça, t'sais, on est au sommet un peu de cette popularité-là, pis t'sais, après ça, là, faudrait que j'en revérifie les dates, mais après ça, il y a la série Underworld, aussi, qui est sortie, une autre trilogie de vampires, avec... Là, ils sont allés plus all-in dans le lore avec les lycanthropes. [00:30:50] Speaker A: J'aurais aimé voir ça de Blade, plus de lore de vampire, mais c'est peut-être moi qui n'étais pas... Moi ça m'a. [00:30:58] Speaker B: Fait du bien parce qu'on dirait que je le connais trop ce lore-là, mais. [00:31:02] Speaker A: Toi qui ne le connais pas... Moi je suis de l'époque zombie... Ouais, ouais, ben c'est ça, effectivement. Écoute, je comprends le principe, l'ail, pis... [00:31:12] Speaker B: C'est un peu risé vu aujourd'hui, un peu l'espèce de flaque d'ail. [00:31:17] Speaker A: Quand il se pique, le traitement fait d'urgence pour quand elle s'est faite morte, Karen, c'est de se faire planter une aiguille dans le gorge avec de l'ail. [00:31:27] Speaker B: Ils sont allés au pachini chercher le beurre à l'ail. [00:31:30] Speaker A: Le beurre à l'ail et ils ont. [00:31:31] Speaker B: Donné une petite toast. Ouais, c'est ça. Un condensé d'ail liquide. Peut-être que ça aurait pu en avoir un peu plus, effectivement. Moi, j'ai aimé. Il y a plusieurs choses que j'ai aimées aussi. Un autre parallèle avec la Matrix, c'est le rapport entre la scène underground et l'espèce de musique électronique. Surtout dans la scène de Rave au début. Une scène qui est visuellement vraiment très réussie, j'ai trouvé. [00:31:58] Speaker A: Je trouve que c'était une scène réussie. Je trouve que c'était une belle introduction au film. [00:32:03] Speaker B: Le film s'ouvre, si vous n'avez pas vu le film, le film s'ouvre en fait sur une espèce de quelqu'un qui attire quelqu'un d'autre. On comprend que c'est une vampire qui attire un humain. dans un rave où il y a juste des vampires et puis il y a de la musique électro nonan et puis après ça il y a des sprinklers comme le système d'alarme d'eau qui sort mais là c'est du sang. Fait que là il y a un rave de sang. Évidemment l'humain il comprend pas trop ce qu'il se passe. [00:32:26] Speaker A: Je pense qu'il se trompe pas trop non plus. [00:32:27] Speaker B: Il est invité d'un potluck mais c'est lui le repas. Fait qu'il aime pas ben ben ça. Pis après ça, Blade arrive pis il clire la place de Jean. Pis il rencontre justement le personnage de Donald Logue, son méchant. [00:32:41] Speaker A: Le seul malaise à part avoir de lore, c'est que je vois juste quelqu'un qui tue du monde. Ils ont quand même l'air humain. C'est dur de te dire, là tu vois juste quelqu'un qui tue du monde. T'es comme, c'est-tu le méchant? [00:32:55] Speaker B: Ouais c'est ça, pis t'sais la ligne ultimement, On comprend rapidement que c'est le gentil de l'histoire, parce que nous, en tant qu'humains qui regardons le film, on voudrait pas qu'il y ait des vampires partout. Fait que lui, sa mission est correcte. Mais tu sais, mettons son dilemme moral, ou en tout cas, tu sais, peut-être qu'il a été mieux fait dans des films comme The Punisher, ou des films où, tu sais, c'est comme des anti-héros, mais... plus méchant. [00:33:17] Speaker A: Il y a vraiment un dilemme moral et son acolyte, c'est vraiment sa boussole morale. Il y a vraiment ce dilemme-là et le Ponichard est comme « non, si t'as tué du monde, il faut que je te tue ». C'est quand même pas mal ça. Dans Blade, je n'ai pas vu ça. On comprend qu'il les tue parce qu'il ne les aime pas. mais je... [00:33:42] Speaker B: On comprend après ça que c'est parce que ça a tué sa mère pis tout ça, ça l'a transformé, mais en même temps, c'est une raison. [00:33:49] Speaker A: Je ferais un point qu'il y ait des vampires qui avaient l'air corrects. [00:33:52] Speaker B: Je veux pas. [00:33:54] Speaker A: Il y avait comme une certaine société pis y'était comme « on dérangera pas les autres pis eux autres nous dérangeront pas ». [00:34:01] Speaker B: On s'entend que, mettons, ceux qui naissent de vampires, c'est tel qu'est tel, mais ceux qui ont été transformés en vampires, j'imagine qu'ils ont pas dû aimer ça. Au début, c'est pas juste des volontaires, il y en a. Il y a même dans le lore des humains qui aident les vampires, comme le policier qu'on voit. [00:34:17] Speaker A: Le policier qui aide le vampire juste dans le but de se faire transformer en vampire. Je trouvais ça que ça fitait. Je voyais ça comme quelqu'un qui avait hâte de devenir un vampire, mais il le faisait pas. [00:34:32] Speaker B: C'est comme un suicide, mais à vie. [00:34:36] Speaker A: Pourquoi tu voudrais être un vampire? [00:34:40] Speaker B: L'aspect immortel, peut-être. [00:34:42] Speaker A: Mais il y a l'aspect de, je pense, je suis suprémaciste vampire. Si t'es un vampire, t'es au top de la chaîne alimentaire. Non. [00:34:55] Speaker B: Ouais, c'est ça. Tu sais, c'est dur de se mettre du côté des vampires un petit peu, pis on comprend pourquoi aussi. Même Blade, il se met pas du côté des vampires, malgré son... Il me semble, là, je veux pas trop m'avancer, mais il me semble qu'on va relativiser un peu ça dans les autres films. J'ai comme des vagues souvenirs, maintenant qu'il y a des vampires gentils. [00:35:14] Speaker A: Mais je me souviens plus où. Dans le premier film, c'était... Ils sont tous des vampires, fait qu'on les tutoute. [00:35:20] Speaker B: Ouais, c'est ça. Ben, ça fait de la job. Ça crée de la job. [00:35:23] Speaker A: Ça crée de la job. [00:35:24] Speaker B: Ben, il est occupé aussi. Puis, ultimement, je trouve que c'est un film qui, même s'il est très campé dans les années 90, dans sa réalisation, dans la musique, dans les costumes et tout, il n'a pas nécessairement mal vieilli. Il y a certains effets spéciaux, certains trucs, mettons, de représentation, qui n'ont pas nécessairement bien vieilli. [00:35:45] Speaker A: Je trouve que les blagues sont un peu... Je ne sais pas, je trouve qu'ils ont mal vieilli. Moi, je n'étais pas... [00:35:52] Speaker B: J'ai pas de souvenirs, honnêtement j'ai pas de souvenirs de Black dans le film. À part le Deacon là qui fait juste trop over the top. [00:35:59] Speaker A: Mais c'est ça. Mais il est juste... Je trouve que certaines parties du film ont mal vieilli. Je trouve que c'était... Il y a certaines parties qui sont cringe. [00:36:08] Speaker B: Ah ouais? T'en as-tu une qui te vient en tête? C'est un p'tit moment qu'on l'a vu. [00:36:12] Speaker A: Mais... Juste quand il arrive pis c't'un... [00:36:16] Speaker B: C'T'Un vampire obèse, là... Ah oui, ce personnage-là de Pearl! Pis ça a l'air qu'il était plus trash dans les... soit dans les comics, soit en tout cas comme il était... [00:36:24] Speaker A: J'ai pas de référents, mais... [00:36:26] Speaker B: Il était supposé se nourrir d'enfants, en fait, ce personnage-là. J'sais pas si on va le revoir dans les autres. [00:36:32] Speaker A: C'est parce que j'trouve pas ça drôle, là. [00:36:34] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. [00:36:35] Speaker A: Juste quand il torturait, là, c'tait... Ouais, ça c'était bizarre. [00:36:39] Speaker B: C'est avec la lente UV. [00:36:41] Speaker A: Quand Karen, elle le torturait parce que je sais pas trop la raison, mais je trouvais ça... [00:36:47] Speaker B: On comprend que c'était un vilain, mais il peut pas bouger. Fait qu'il peut pas être tant vilain que ça. [00:36:51] Speaker A: C'est ça, tu sais, c'est comme bouge pas les fâches pis là elle brûle littéralement pis là elle dit ben il est bougé. [00:36:58] Speaker B: Tu sais, je trouvais ça... Ouais, ouais, ouais, c'est vrai. C'est pas que je trouvais ça pas drôle. Je suis de la vieille école, moi. [00:37:05] Speaker A: Je trouve ça drôle. Je trouve que c'est une... une joke des années 90. Ouais, c'est ça. Ça montrait son âme. [00:37:11] Speaker B: C'est un film de papa, on s'entend. C'est le film d'action qui joue un vendredi soir à la télé et les enfants sont couchés. [00:37:19] Speaker A: Oui, mais il fait bien sa job. Il fait bien sa job. Je pense qu'il a honnêtement pas si mal vieilli que ça. Pas comme Howard Duck. Non, c'est ça. Je dirais pas que ça... ultra bien vieilli, puis que je pars... Si je voyais ça à télé aujourd'hui, je le regarderais, puis je dirais « Ah, c'est bon! [00:37:43] Speaker B: » Ça fait la job. [00:37:45] Speaker A: Ça comble un après-midi. [00:37:46] Speaker B: Je pense qu'ultimement, surtout toi qui avait quelques appréhensions, parce que t'étais comme « Il n'y a pas de temps dans. [00:37:50] Speaker A: Les comics, pourquoi C'est pas un personnage... En tant que personnage, je suis pas tombé en amour avec dans les comics. Il y en a certains qui sont tombés en amour avec dans les runs des Avengers. [00:38:08] Speaker B: Ben moi, c'est le genre de personnage que j'aime. Moi, j'ai pas lu les comics, fait que... cinéma, c'est le genre de personnage que j'aime, t'sais, espèce de badass. T'sais, pis... t'sais, tu te poses pas trop de questions, là. Y'a rarement des enjeux, là, même quand il est proche de mourir, tu sais bien qu'il va pas mourir, là. [00:38:25] Speaker A: J'ai une question. Si on parle de personnages, pas du film, là. On parle de personnages, là. J'ai hâte qu'on fasse un classement. Si t'avais à classer Howard the Duck puis Blade. [00:38:38] Speaker B: Lequel tu mettrais en premier? Ben je mettrais Blade en premier, mais pas pour les mêmes raisons nécessairement. Tu sais, mettons la version film de Howard the Duck, je trouve qu'elle est pas réussie juste parce que les jokes sont ultimement pas tant drôles. Mais si ça avait été des jokes vraiment côté air, ou des jokes un peu plus matures du monde noir, je pense que peut-être j'aurais plus aimé Howard the Duck. Mais de ce que j'ai vu d'Howard, je l'aime pas tant. Puis moi qui aime quand même les films des années 60-70, c'est à la limite un personnage qui ressemble un peu au western, au cowboy typique, Blade je parle. C'est ça, encore une fois Clint Eastwood dans la trilogie de Sergio Leone. C'est un être mystérieux qui parle pas beaucoup et qui pète la gueule à tout le monde. C'est très... C'est très... Je sais pas, c'est très basic comme personnage. Mais c'est juste assez pour que... En tout cas, que moi je fasse comme ben, c'est sûr que je vais le voir péter des gueules. C'est sûr que je vais le voir tuer des gens. C'est comme, je comprends qu'ultimement il est gentil, mais c'est pas le gentil Sugarcoat Spider-Man. Your friendly neighborhood Spider-Man qui sauve tout le monde. Moi je suis vraiment comme... Ben, on finit tous par mourir, ça fait que c'est ça par de l'âge. [00:39:59] Speaker A: J'ai un peu ce dilemme-là que si je veux voir ce genre de choses-là, je vais écouter le Punisher. [00:40:04] Speaker B: Ouais, ben là je suis pas en train de te dire que là, tu m'as proposé Howard the Duck pis Blade. Si Punisher est dans la discussion, Si. [00:40:15] Speaker A: Tu me demandais un classement Howard Duck et Blade en tant que personnages, on ne parle pas du film, parce que le film Blade vaut-tu, mais si on parle de personnages, je pense que j'ai plus apprécié le personnage de Howard Duck que Blade, simplement parce que Je trouve qu'il manque une certaine... T'sais, Blade a une identité forte, mais est-ce qu'elle est assez forte? Est-ce que... T'sais, oui, Chasseur de Pampers, mais encore! Mais encore! [00:40:45] Speaker B: Non, non, y'a pas... Non, on n'a pas approfondi le personnage. Je sais pas si c'est l'objectif ou pas non plus. [00:40:50] Speaker A: Je pense pas. [00:40:51] Speaker B: Mais clairement, je pense que ça fait un personnage qui, au cinéma, est intéressant à suivre. Parce que là, t'as deux heures, là, t'sais. The Punisher, ils ont fait une série, mais t'sais, ce type de personnages-là, t'sais, Punisher, ils en ont fait un téléfilm pas longtemps après Howard the Duck. Fait que, t'sais, clairement, c'était comme un archétype qui sentait que c'était cinématographique d'une quelconque façon. Plus que, mettons, je sais pas trop, t'sais, il y en a des plus cinématographiques. Encore une fois, c'est une question de droit, une question de ça coûte combien adapter des Spider-Man ou des Iron Man. T'sais, c'est sûr qu'eux, ils sont plus charismatiques en tant que personnages. [00:41:24] Speaker A: Moi, ce que j'aurais aimé de ces années-là, c'est un film des années 90 de Venom. [00:41:27] Speaker B: Je peux pas... [00:41:28] Speaker A: Je peux pas croire qu'ils n'ont pas fait ça. J'aurais aimé tellement ça. [00:41:32] Speaker B: Ça ressemble à Spider-Man, mais noir. [00:41:34] Speaker A: C'est un peu ce qu'ils ont fait dans Spider-Man 3. Juste un téléfilm de Venom des années 90, ça aurait peut-être été Venom avec un gun, je sais pas. Ils aimaient ça, faire ça. Juste parce qu'on diverge un peu du. [00:41:53] Speaker B: Sujet, mais... Non, non, non, c'est ça, mais t'sais, Blade est très dans l'air du temps, t'sais, les films de Steven Seagal ou Jean-Claude Van Damme ou t'sais, des affaires de même, bien souvent, c'est ça, c'était le personnage un peu lonneux qui pète des gueules à tout le monde. Essentiellement, on reprend un peu ce qui est au goût du jour et on l'applique aux vampires ou au Marvel ou peu importe. En ce sens-là, moi je l'aime un peu plus. J'ai retrouvé beaucoup d'affaires, puis encore une fois, tu sais-tu, parce que c'est de la nostalgie, je disais pas en garder beaucoup de souvenirs, mais en voyant des scènes, j'étais comme « ah oui, c'est là que j'ai vu ça, cette scène-là ». [00:42:31] Speaker A: Ben non, mais je pense que c'est un bon film, là. Somme toute, là. [00:42:35] Speaker B: Ben non, c'est ça. Honnêtement, oui, puis j'ai hâte de voir au moins le 2, parce que le 3, je sais qu'il est probablement pas bon. mais le deux par Guillermo del Toro qui a une signature visuelle quand même assez particulière, puis qui aime un peu ce lore folklorique-là. Fait que j'ai hâte de voir ce qu'il va faire avec ça. Mais j'ai quelques fun facts sur le film aussi. À l'origine, Wesley Snape voulait faire une adaptation de Black Panther, puis il essayait de faire lever ça, puis finalement ça n'a pas marché, mais on lui a proposé Blade. [00:43:07] Speaker A: Tu sais pourquoi ça n'a pas marché? [00:43:11] Speaker B: Hollywood était pas prêt à avoir un vrai personnage noir dans un lore noir, je sais pas trop. [00:43:17] Speaker A: Non mais Blade, c'est un vrai personnage noir. [00:43:19] Speaker B: C'est un vrai personnage noir, mais t'sais, qui a pas... Qui ne... acknowledge pas... sa particularité, si on veut. En tout cas, pas dans le premier. Peut-être dans les comics, ou peut-être... T'sais, parce que les comics de Black Panther, t'sais... [00:43:34] Speaker A: Mais je pense que ça prend des... Je sais pas, je m'avance là, mais je pense que c'est correct. Je trouve que le personnage... [00:43:46] Speaker B: C'est correct, mais Black Panther, je crois qu'il est plus le porte-étendard d'une certaine culture, autant dans les comics que dans le fameux film qui va arriver en 2018. Je pense qu'il est un peu plus, on va dire, l'icône d'une culture, ce que Blade n'est pas. [00:44:05] Speaker A: Non, ce que Blade... Le message, il n'y en a pas. Le message que je pourrais avoir de Blade, c'est que les Américains, ils viennent en toutes sortes de couleurs. C'est plus ça. Un Américain noir, ça ne me choque pas. [00:44:24] Speaker B: Ça me choque pas non plus, mais au cinéma, les premiers rôles, les rôles de noirs qui finissent pas morts à la fin du film, c'était rare, même à l'époque. [00:44:33] Speaker A: C'était un premier rôle, mais je trouve que c'est juste normal. Mais aujourd'hui, de mon oeil d'aujourd'hui, je vois ça normal, mais à cette époque-là, c'était pas si souvent. [00:44:43] Speaker B: Non, et je crois que Wesley Snipes surfait un petit peu sur la popularité d'Eddie Murphy. Ils avaient travaillé quand même les deux ensemble, mais Eddie Murphy a vraiment défoncé un plafond de verre dans ses premiers rôles donnés aux Noirs. Il n'y en avait pas beaucoup avant Eddie Murphy, il y avait Richard Pryor, mais c'était toujours des rôles comiques. Badass comique, si on veut. Wesley Snipes, il joue avec Eddie Murphy dans Coming to America, puis il joue le Comic Relief, justement, de tout ça. Mais après ça, il s'est tourné un peu vers le cinéma d'action. Puis il n'y en a pas beaucoup d'icônes de cinéma d'action noires. À l'époque, puis je dirais même aujourd'hui, il n'y en a pas une tonne non plus. Je trouve ça cool qu'il y en ait un comme ça, mais il n'y ait pas de la trempe de Black Panther dans la profondeur du personnage, la complexité du lore. On se calait à des choses qu'on connaît, c'est-à-dire des vampires, de l'ail. [00:45:37] Speaker A: Ça ne parle pas du tout de race, en fait. [00:45:38] Speaker B: Non, non, non, c'est ça. C'est ça. Vampire versus humain. Stanley devait avoir un caméo là-dedans. Ça aurait pu être le premier caméo de Stanley. Ça ne l'a pas été. Sa scène a été coupée au montage, mais il était un des policiers qui arrive après le raid pour nettoyer ou essayer de comprendre. Pas un concierge, c'était un policier. Parce qu'il a joué des concierges. Mais c'est ça, un de ses policiers là-dedans. Je pense que son premier caméo va être dans Spider-Man. À moins qu'il soit dans les X-Men, je me souviens plus. On va le savoir assez vite. C'est souvent aussi considéré, le film... Là, je mets un certain grain de sel, mais comme le film qui a relancé les films de super-héros. Je mets un grain de sel parce que oui, c'est le premier, après ça, il va y avoir X-Men, après ça, il va y avoir Spider-Man et tout ça. Mais... Il y avait, en fait, c'est parce que l'année d'avant, il y avait le flop Batman et Robin, avec George Clooney, Arnold Schwarzenegger, en tout cas un film qui se peut pas et qui est dégueulasse. Mais tu sais, avant ça, il y avait trois, même si le troisième Batman est un peu mal aimé, il y avait quand même trois bons films de Batman assez populaires, mais c'était pas mal les seuls films de super-héros qu'il y avait. Il y avait juste Batman. [00:46:49] Speaker A: Mais il y avait un essoufflement, non? [00:46:50] Speaker B: Il n'y avait pas un essoufflement, il y avait des mauvais choix artistiques. Les deux premiers Batman de Tim Burton, c'est Tim Burton qui les faisait. Il y a une vision particulière, c'est gothique mais ça se peut, expressionnisme allemand, des jeux d'ombre, c'était très artistique. Dans le troisième, on a voulu garder cette essence-là, mais c'est le réalisateur Joel Schumacher qui a repris ça, qui lui venait plus du cinéma d'action. il était comme trop en deux chaises il était comme ben il faut que je fasse un peu comme les autres d'avant mais en même temps j'essaye de faire de quoi de nouveau faque le troisième était pas si pire mais là le quatrième il a fait moi ok je vais arrêter de faire ce qu'on faisait avant pis je vais faire à moi pis ça a donné Batman et Robin faque Ça a fini là assez vite. Mais c'est ça, en 97, ça a été un semi-flop. C'est pour ça que je mets un grain de sel sur comme le super-héros est mort. C'est l'année d'avant, on s'entend. Il n'y a pas eu beaucoup de recul nécessairement. Mais après Blade, il y a eu des films de super-héros quasiment chaque année. Et mine de rien, ça part un peu du succès que ce film-là a eu. de la qualité des autres films aussi qu'il y a eu, X-Men, Spider-Man, c'est vraiment des films de qualité. Sinon, David Fincher, le réalisateur de Seven, de Social Network, de Fight Club, était attaché au projet, puis il a même contribué au scénario aussi avec David S. Goyer. Puis finalement, il s'en est détaché un petit peu. Mais c'est quand même assez intéressant parce que... En tout cas, il vient pas de l'univers nécessairement des super-héros, même s'il avait fait Alien 3, là, qui c'est pas un univers de super-héros, mais t'sais, plus divertissement populaire, là, si on veut. Mais il a participé, c'est ça, un petit peu à tout ça. Mais finalement, il s'en est détaché. Puis j'ai un dernier petit fun fact avant qu'on passe à notre système de rating. C'est New Line qui produit le film. New Line qui va être acheté par Warner et Warner qui possède DC. Donc c'est essentiellement un Marvel qui appartient à DC. C'est pas ça qui a mis Marvel sur la map nécessairement parce que les gens ne savaient même pas que c'était un comique à la base. [00:49:07] Speaker A: J'ai même pas vu le logo de Marvel. [00:49:09] Speaker B: Non, ils l'ont pas mis. Je pense qu'ils ont écrit que c'est based on the comics, whatever, Marvel. Mais non, ils l'ont pas brandé comme ça, ce qui va changer dans le prochain film. Mais bon, on se garde ça pour la conclusion. On s'en va dans notre, ben pas rating, mais dans notre attribution de popcorn. Dans quelques instants, vous êtes au Popcorn de l'Infini sur les ondes SFAC 83FM. Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini, et c'est maintenant le moment fatidique, véridique, d'attribuer ces fameux Popcorn de l'Infini à Blade. Donc, rappelle-nous un peu les 6 catégories. [00:49:48] Speaker A: Dans le fond, on a l'espace, qui est la paire de... Ben, le Popcorn de l'espace, qui est l'importance avec le MCU. On a le Popcorn de la réalité, qui est le réalisme du récit. On a le Popcorn du pouvoir, la qualité des scènes d'action et les effets spéciaux. On a le popcorn de l'âme, le respect de l'âme du matériel source, ou le comic accuracy en bon français. Puis on a le popcorn de l'esprit, le fun factor, est-ce qu'on a eu du fun? Est-ce que c'était un bon scénario? Et le popcorn du temps, finalement. Est-ce que le film est intemporel? Est-ce qu'on va en garder un bon souvenir? Donc on va commencer avec le popcorn de l'espace. Est-ce que ce film-là, selon toi, a une importance avec le MCU? [00:50:30] Speaker B: Absolument pas. [00:50:33] Speaker A: Mis à part le semi-cameo de Blake dans Deadpool et Wolverine. [00:50:40] Speaker B: Même là, il joue comme le quatrième moins intéressant des quatre qui apparaissent. Il y a Gambit qui n'a pas rapport. [00:50:48] Speaker A: Les gens n'ont pas applaudi pour tant que ça. [00:50:53] Speaker B: Non. C'était plus une drôle de joke là. Surtout à cause du film aussi qu'il y a de la misère à se mettre en branle là. [00:51:01] Speaker A: Oui c'est ça. Bien peut-être qu'on va le revoir éventuellement pour avoir une plus grande importance. Mais pour l'instant pas de pop-corn. [00:51:07] Speaker B: Ça prendrait des effets sonores genre... [00:51:10] Speaker A: Je vais les rajouter au montage. Pour le pop-corn de la réalité, est-ce que le récit est réaliste celle de l'autre fois? [00:51:20] Speaker B: J'ai le goût de dire non, mais en même temps, c'est pas si réaliste. On a essayé de rationaliser ce qu'on voyait. Est-ce que ça a réussi? Peut-être à moitié, je serais prêt à donner une moitié, juste parce que oui, c'est sûr que si on accepte le fait que ça existe. des vampires dans ce lore là oui mais c'est pas ça qui m'arrête c'est vraiment ce que tu as dit même un peu plus tôt c'est comme personne s'en rencontre un petit peu de tout. [00:51:51] Speaker A: Ça selon moi pour ce popcorn là il perd juste à cause de ça. [00:51:54] Speaker B: Ouais ben c'est ça juste à cause de ça qu'on Tu sais, comment tu peux ne pas t'en rendre compte, d'autant plus que, clairement, il y a des humains non-vampires qui savent que ça existe, fait que ça va finir par fûter. C'est comme toutes les théories du complot qui pensent que... [00:52:07] Speaker A: C'est pas dans les Daily Bugles. [00:52:08] Speaker B: Ouais, c'est ça. Tu sais, c'est comme, tu sais, tous les complotistes encore, il y a des sociétés secrètes. Non, non, non. On n'est pas... Les humains ne sont pas capables de garder un secret. Il n'y a aucune chance qu'on garde une société secrète, secrète, là. Fait que, c'est non. [00:52:21] Speaker A: Surtout que dans les années 90, déjà, les médias étaient là, là. Popcorn du pouvoir, qualité des scènes d'action, effets spéciaux. [00:52:35] Speaker B: Je vais dire oui. Toi tu y es dit non? [00:52:38] Speaker A: Moi j'ai mis un grand point d'interrogation parce que oui les effets spéciaux ont très mal vieilli mais pour l'époque Je. [00:52:46] Speaker B: Trouve pas qu'ils n'ont pas si mal vieilli, mais tu sais, je pense que ce qu'ils jouent... [00:52:49] Speaker A: C'est juste que le monde explose, je trouve ça. [00:52:51] Speaker B: Ouais, ouais, ouais, mais en même temps, tu sais, je trouve que la partie... Vu qu'il y a quand même beaucoup d'arts martiaux, de combats à l'écran, tu sais, ça fait que c'est moins CGI ou... Tu sais, oui, il y a du gunfight aussi, là, qui est... Je trouve que même la scène finale, la confrontation finale, je ne l'ai pas détestée. Il n'y avait pas une tonne de scènes d'action, par contre, mais les scènes d'action qui étaient là étaient efficaces, à mon sens. On peut peut-être y donner un demi-popcorn si tu ne te sens pas confortable. [00:53:27] Speaker A: J'en donnerais un complet. Je pense que j'en donnerais un complet, mais les personnes qui explosent, c'est arrivé un peu trop souvent. On va laisser ça au complet. [00:53:40] Speaker B: Ça reste d'être son seul peut-être. On va voir, on poursuit. [00:53:49] Speaker A: Au niveau du respect de l'âme du matériel source, le comic accuracy. En fait, comme je disais, ils ont modifié les comics pour s'adapter au film, ce qui est un impact fort d'un film. Je peux pas dire que ça respecte... Non c'est ça. [00:54:03] Speaker B: Ils ont fait des bonnes modifications mais que c'est ça, c'est pas Comic Accurate. [00:54:07] Speaker A: Ils ont fait les bonnes modifications ou les modifications qu'il fallait qu'ils fassent pour que ça fonctionne. Mais ils ont pas le pop-corn. [00:54:14] Speaker B: Non. [00:54:15] Speaker A: Ils ont pas le pop-corn de l'âme. Ils ont-tu le pop-corn de l'esprit donc le Fun Factor? [00:54:21] Speaker B: Ouais peut-être, c'est peut-être l'autre que... Ouais c'est ça. [00:54:24] Speaker A: Moi j'ai eu du fun à regarder Blade. [00:54:27] Speaker B: T'aimes pas ça que les gens meurent mais t'as du fun à les regarder mourir pareil. [00:54:30] Speaker A: Ben oui. [00:54:32] Speaker B: C'est correct, ça me satisfait. Ok, wow, fan factor il est là, c'est parfait. [00:54:37] Speaker A: Parfait, pis il va pas prendre du temps. C'est un film qui est intemporel. [00:54:44] Speaker B: Intemporel, pas tant. Je vais dire non juste parce que je l'ai vu il y a à peu près une semaine et j'en garde pas beaucoup de souvenirs. Je m'en souviens pas une semaine après. Très peu de chance que je m'en souvienne cinq ans après. Je pense que les scènes, il y a certaines scènes qui me gardent en tête. Honnêtement, c'est parce que quand j'étais jeune, ça jouait tout le temps à la télé et j'ai dû le voir au moins 6-7 fois. Je pense que c'est surtout pour ça et pas pour son aspect mémorable ou marquant. [00:55:11] Speaker A: Je pense que laisser sa marque a été marquant en général, mais est-ce que le film est marquant ou... comme le personnage ou certaines décisions qui ont été prises. Moi, je ne donnerais pas le popcorn du temps. [00:55:27] Speaker B: Ça fait deux popcorns sur six quand même. [00:55:32] Speaker A: On a quatre popcorns. [00:55:33] Speaker B: On a le fun factor et la qualité des scènes d'action qu'on a donné finalement. [00:55:38] Speaker A: Oui, donc le popcorn de l'esprit et le popcorn du pouvoir. Donc c'est ces deux popcorns qu'on lui a donné. C'est ça, deux popcorns sur six. [00:55:46] Speaker B: Bon, comme Howard, je pense qu'il en avait 2.5. [00:55:49] Speaker A: Howard, tu as 2.5, mais ce n'est pas un rating. [00:55:51] Speaker B: Non, ce n'est pas un rating, c'est juste des accomplissements. Donc voilà, c'était notre tour d'horizon de Blade. Dans le prochain épisode, on va s'intéresser à, je dirais enfin, c'était bon Blade, mais là c'est un vrai bon film selon moi, qui à mon souvenir a peut-être mal vieilli au niveau de ses effets spéciaux, mais c'est le premier X-Men de 2000, avec notre fameux Wolverine, qui est le seul qui est encore un peu canon dans l'univers. [00:56:15] Speaker A: Je pense que je l'ai pas vu. [00:56:17] Speaker B: Non, tu ne l'as jamais vu. Lui, je l'ai vu souvent. Quand j'étais jeune, ça a fait un gros buzz. [00:56:21] Speaker A: Je suis né après. [00:56:22] Speaker B: Oui, oui, je sais, je sais. Mais lui, la trilogie, le 1 et le 2, au moins, sont vraiment très, très bons. Le 3, un peu moins, mais en tout cas, j'étais trop jeune pour pouvoir m'en dissocier. Mais vraiment, c'est ça. Là, on commence à rentrer dans du gros stock. Ça va être X-Men, Blade II et Spider-Man, back-to-back. Lui, je l'ai vu. C'était l'épisode 2 de Popcorn de l'infini qui s'intéressait à Blade. On se revoit dans un prochain épisode. Salut!

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