Le Popcorn de l'Infini #9 : Blade Trinity

Episode 9 July 07, 2025 00:54:04
Le Popcorn de l'Infini #9 : Blade Trinity
Le popcorn de l'infini
Le Popcorn de l'Infini #9 : Blade Trinity

Jul 07 2025 | 00:54:04

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Show Notes

Cette semaine, on parle du navet qu'est Blade Trinity et on oublie de lui donner l'un de ses six popcorns!

Pas grave, il ne le méritait pas de toute manière...

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter. [00:00:01] Speaker B: Tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. [00:00:32] Speaker A: Bonjour et bienvenue à un nouvel épisode du Popcorn de l'Infini. Vous retrouvez encore une fois vos co-animateurs, moi-même, Alexandre et David. Merci. Comment ça va, David? [00:00:41] Speaker B: Ça va quand même bien, quand même bien. [00:00:43] Speaker A: Aujourd'hui, c'est déjà notre neuvième épisode et on clôt un chapitre. On semi-clôt un chapitre, soit celui de Blade, en s'attaquant cette fois à Blade Trinity. le mal aimé de la trilogie et puis celui qui a pas mal cassé les reins du personnage qu'on rappelle, encore une fois, qui a été rendu canon à cause de Deadpool et Wolverine qui voient Wesley Snape revenir dans le rôle. Là, au moment où on se parle aussi, on enregistre ça, on est au mois d'avril 2025, Officieusement, la nouvelle version de Blade qu'on avait annoncée avec Mahershala Ali, qui avait même fait un caméo dans la fin d'un des Marvel. [00:01:34] Speaker B: Bref, ça fait pas longtemps qu'on l'annonce là, je trouve. [00:01:37] Speaker A: Et puis, c'est ça, le reboot de Blade a été plus que mis sur la glace, il a pas mal été supprimé. On sait pas s'il va revivre à un moment donné, mais là, il a officiellement été retiré dans la liste des films à venir de Marvel. Donc, il y a eu plein de problèmes de production, notamment le réalisateur qui a dû quitter deux fois. En tout cas, deux réalisateurs qui ont quitté. Puis là, j'imagine Marshall Ali est rendu vieux. On a annoncé ça, c'était quoi? En 2020 peut-être? [00:02:05] Speaker B: Penses-tu que si c'était sorti, ça aurait été un navet? [00:02:08] Speaker A: Non, je pense pas. Tu sais, je pense qu'il y a toujours de l'attrait pour des vampires pis de la cuirette. C'est encore un terreau fertile pour Marvel. Mais tu sais, c'est juste arrêter une offre assez différente des autres films Marvel. Puis un personnage aussi qu'on connaît et reconnaît. Même si les gens n'ont pas vu Blade, ils savent que ça existe. En tout cas, je crois, j'ai l'impression. [00:02:32] Speaker B: Je ne sais pas, je dirais que si je n'avais pas nécessairement, je suis consommateur de comiques, mais si je n'avais pas nécessairement, je ne sais pas, je n'ai pas vu les films Blade. avant qu'on commence le podcast. Puis si je n'avais pas été exposé au Spider-Man des années 90, la tirée animée, je n'aurais pas nécessairement suffi. [00:02:59] Speaker A: J'ai l'impression qu'il est plus connu que, mettons, Shang-Chi ou des personnages comme ça qui sont rendus ou les Eternals. Ça aussi, je n'ai pas grandi tant que ça avec les comics. Le référent populaire est peut-être moins plaisant. [00:03:15] Speaker B: Je pense que c'est générationnel aussi au niveau des vampires. La popularité des vampires, c'est pas... [00:03:22] Speaker A: C'était à son summum au milieu des années 2000. [00:03:25] Speaker B: C'est plus ce que c'était. [00:03:27] Speaker A: Effectivement, on l'a vu avec le flop qui a été Morbius aussi, pis bref. [00:03:31] Speaker B: C'est ça, on a peut-être essayé de revenir avec du Marvel qui fait du vampire, mais Sony l'a fait. [00:03:36] Speaker A: Ils devraient mettre un battle royal. Blade, Morbius, Kraven. C'est tous les mal-aimés. [00:03:44] Speaker B: Toutes les mal-aimés. Madame Web. [00:03:46] Speaker A: Ouais, Madame Wendt. Mais bref, c'est ça, ça restait le pic des films de vampires le milieu des années 2000. Il y avait aussi la série Underworld, même à une certaine époque, on pensait qu'il allait y avoir un crossover entre Blade et Underworld. Underworld qui n'a pas rapport avec Marvel, qui est juste une autre série de vampires. Puis parce que Marvel justement possédait plus, en tout cas avait vendu les droits de Blade jusqu'au milieu des années 2010. C'est ça, il y avait même des plans de crossover. Avec le piètre succès, surtout critique, du Blade III, ça va avoir mis un terme à cette franchise-là malheureusement. [00:04:32] Speaker B: C'est supposé Est-ce que c'était une ? trilogie ou c'était vraiment un cadre? [00:04:35] Speaker A: J'ai lu parce que le réalisateur de ce film c'est David S. Goyer qui avait écrit les deux premiers Blade et puis apparemment qu'entre le premier et le deuxième Blade, le studio lui avait promis qu'il allait réaliser un des Blade à un moment donné. C'est un peu comme ça qu'il s'est ramassé à réaliser le troisième. D'autant plus que Guillermo Del Toro n'est pas revenu. Lui, il était rendu dans son trip Hellboy après Blade II. Donc, c'est ça, il n'était pas revenu. Donc, c'était dans les plans. D'autant plus que la franchise était relativement populaire, engendrait des recettes au box-office. Il n'a jamais perdu d'argent, nécessairement. Même si, ce film-là, le budget était considérablement plus élevé que les deux premiers. Puis, il a fait moins d'argent. Il a quand même fait plus d'argent que son budget. Je pense que j'ai les chiffres ici. [00:05:25] Speaker B: C'est pas un flop total, mais dans le terme des blagues... [00:05:28] Speaker A: Il a fait 131 millions sur un budget de 65. C'est le double, d'habitude c'est le triple qu'on dit que le film fait de l'argent. Ultimement, c'est un projet qui... En connaissant les behind-the-scenes, on comprend peut-être pourquoi c'est devenu un si mauvais film que ça. Parce que les deux premiers n'étaient pas. C'est pas des grands films non plus, mais c'est pas des films ratés. Celui-là, par contre, c'est ça. Il y a plusieurs maladresses. [00:05:56] Speaker B: On parle d'un flop, mais pas d'un flop nécessairement total, parce qu'il y a quand même eu des gens qui ont été le voir. [00:06:03] Speaker A: Ouais, ouais, ouais, c'est ça. Mais c'est vraiment plus la réception critique, je crois. Pis t'sais, on le voit, le film est... Est-ce que tu dirais, en regardant ce film-là, qu'il y a plus d'argent que dans les autres films qui ont été mis? Le premier Blade a un taux de 40 millions, je crois. C'est quand même 20 millions de plus pour un film. puis en 2-3 ans seulement. [00:06:22] Speaker B: Je vois des meilleurs effets spéciaux, mais ça je pense que c'est juste l'année arrivée de cet effet-là. [00:06:27] Speaker A: Il y avait des meilleurs plug-ins. [00:06:28] Speaker B: Oui, il y avait des meilleurs plug-ins d'After Effects, mais sinon non, je n'ai pas vu l'argent nécessairement. [00:06:37] Speaker A: On va y revenir dans ces problèmes de production-là, mais on va parler un peu de c'est quoi cette nouvelle trilogie-là, ce nouveau chapitre de Blade. Ça ressemble quand même beaucoup, j'ai trouvé, du moins, au deuxième film dans l'histoire plus générale. Donc, on retrouve un Blade qui est recherché par le FBI et qui est mené en guet-apens par des minions, essentiellement. [00:07:07] Speaker B: Mais il est recherché par le FBI parce qu'il a tué... [00:07:12] Speaker A: Un familier, un humain. [00:07:14] Speaker B: Un humain qui suivait les ordres d'un vampire, qui se camouflait en vampire, mettons. [00:07:17] Speaker A: Exactement, parce que là on a comme un duo, un trio de vilains qui sont joués par Parker Posey et le lutteur Paul Lévesque qui vont, ben deux choses c'est ça, ils vont mener un guet-apens justement à Blade pour l'amener à être cherché mais en parallèle eux ils veulent ressusciter Dracula qui s'appelle Drake pour les besoins de la cause Donc, ils veulent résister Dracula dans le but de prendre son sang et de faire en sorte en fait que les vampires puissent se promener le jour. Donc, on comprend dans cet univers-là que Dracula pouvait sortir le jour parce que c'est le vampire originel. [00:08:01] Speaker B: Ça m'a vraiment expliqué pourquoi. [00:08:03] Speaker A: Non c'est ça, je sais pas comment ça arrive un vampire originel, je sais pas si c'est juste la chauve-souris qui fait la job ou peu importe, mais c'est ça, tu sais, ce qui est aussi un peu contraire à tout le lore qu'on connaît de Dracula, là, qui lui, il pouvait pas sortir. [00:08:16] Speaker B: Ouais. [00:08:17] Speaker A: Tu sais, en tout cas, j'ai pas trop compris ce bout-là, mais bref. C'est ça, donc on réussit à réciter Dracula, qui est joué par, mon dieu, un des pires acteurs, je crois, pour mon moi. Oui, Dominic Purcell, qu'on connaît pour Prison Break, notamment. Moi, tu sais, je trouve, c'est un acteur que j'aime vraiment pas. Tu sais, c'est un acteur qui a zéro range, selon moi, pis que je regarde, pis qu'on dirait qu'il a l'air cheap. Qu'il a l'air de Vin Diesel cheap, pis que c'est pour ça qu'il est dans tous ses films. [00:08:50] Speaker B: Le Vin Diesel de Temu. [00:08:53] Speaker A: Ouais, c'est ça, la version Wish ou je sais pas quoi. Mais t'sais, moi c'est vraiment un acteur que je suis incapable d'apprécier dans tous les films. Y'en a pas fait tant que ça non plus. J'pense qu'il a joué dans... Y'a-tu joué dans Le Roi Scorpion ou... Y'a joué dans Mission Impossible 2, c'est ça t'sais. Surtout Prison Break, là on s'entend. T'sais, je le regarde pis il me fâche. T'sais, je sais pas, c'est un acteur que je suis pas capable de regarder. Heureusement, y'a pas une tonne de répliques, là. Mais... T'sais, c'est comme... C'est pas ça, Dracula, t'sais. On est comme à des allées de lumière. Du moins, du référent qu'on a dans la culture populaire de ce qui est Dracula. Là, je sais qu'on joue un peu dans le film pour faire comme, « Ah, vous pensiez qu'il était comme ça? » Mais non, il est pas comme ça. C'est pas un dandy ou c'est pas un homme de classe, là. C'est un d'autre avec... des trapèzes très, très développés. Bref, c'est ça qui se me ramène avec un manteau de fourreur. Mais bref, c'est un acteur que j'aime pas beaucoup. Mais qu'est-ce que ça ne tienne? Donc, c'est ça. Blade se ramasse à être recherché par le FBI. Et puis là, il va team-up avec deux... chasseurs de vampires, on va dire ça comme ça. Annabelle King, qui est jouée par Ryan Reynolds, qui est... là j'aimerais ça qu'on... c'est pas le cas de le faire pour l'instant là, mais ça va venir éventuellement. J'aimerais ça qu'on aille à un centre d'effet, d'alerte, quand il y a un... je sais pas comment dire. [00:10:18] Speaker B: Ryan Reynolds. [00:10:19] Speaker A: Ben, pas juste Ryan Reynolds, mais comme un... je sais pas. un plot hole ou un double cast ou quelque chose comme ça? [00:10:27] Speaker B: Ben c'est parce que dans le fond le double cast, la lettre, c'est que Ryan Reynolds fait combien de rôles dans le MCU présentement? Dans l'Extended Universe? [00:10:38] Speaker A: Il est rendu à deux et demi en fait parce que t'sais il a joué Deadpool, il a joué Deadpool aussi mais dans X-Men Origins qui est pas dans la même... [00:10:49] Speaker B: C'est-tu lui qui joue Deadpool? [00:10:49] Speaker A: Ouais c'était lui qui jouait Deadpool. [00:10:51] Speaker B: Il a joué quatre? [00:10:52] Speaker A: Ben, c'est quoi l'autre? [00:10:53] Speaker B: Ben, il a joué la Torchman? [00:10:55] Speaker A: Non. Non. [00:10:56] Speaker B: Non, ça c'est Chris Evans. [00:10:57] Speaker A: Non, c'est Chris Evans, c'est ça. Mais en fait, c'est qu'il a joué un autre super-héros qui était Green Lantern. [00:11:01] Speaker B: Ah oui, il a joué Green Lantern? [00:11:02] Speaker A: Ouais, mais c'est celui dans l'MCU. [00:11:03] Speaker B: J'en reviens pas que je l'ai ménangé. [00:11:05] Speaker A: Ben, t'sais, c'est ça, il y a Chris Evans qui est double-casté également. Mais c'est ça, j'aimerais ça. Là, c'est la première fois qu'on voit Ryan Reynolds dans le Extended MCU. Fait qu'on fera pas l'alerte tout de suite. Mais pour X-Men Origins, c'est un vrai recast. Je veux qu'on ait cette alerte-là. Mais bref, on retrouve le fameux Ryan Reynolds. [00:11:26] Speaker B: Le grand plot hole, c'est que Blade a vu Deadpool. Il s'est vu sans masque, je ne sais pas. Il n'a pas reconnu son ami. [00:11:34] Speaker A: Non, c'est ça. Mais il y a une joke méta qui fait référence à ça et qui fait même référence aux behind the scenes de ce film-là. Je vais en parler tantôt. Mais bref, c'est ça. C'est Ryan Reynolds et puis l'autre, Night Stalkers, c'est ça qui s'appelle? [00:11:47] Speaker B: Ouais, Night Stalkers. C'est l'équipe qui est aussi présente dans les comiques. Il y a justement une série de comiques qui s'appelle Night Stalkers. C'est pas exactement la même équipe. mais c'est un peu le même principe de chasseur de vampires qu'avec qui Blade va s'allier parfois. [00:12:04] Speaker A: Donc on a Hannibal King par Ryan Reynolds et on a Abigail Whistler qui est la fille de Whistler, donc qui est jouée par Jessica Biel. Donc les deux, puis elle, elle shoot des arcs, des flèches. [00:12:16] Speaker B: Ouais, ouais. Katniss Everdeen du MCU. Honnêtement, la première fois que je l'ai vue, j'étais comme c'est qui ça? Puis je me suis dit c'est-tu la fille à Hawkeye? [00:12:27] Speaker A: Ouais, ça aurait pu, mais vu que Whistler, on l'avait mentionné dans le premier épisode de Blade, Whistler est un peu une création originale de Marvel Studios. [00:12:36] Speaker B: Qui a été rajoutée ensuite au comique. [00:12:38] Speaker A: Ouais, c'est ça qui a été rajouté, mais t'sais, la première apparition de Whistler, c'était dans les séries animées. Donc c'est ça, puis on l'a transposé là. Puis là, on en a rajouté une couche en créant une backstory de Whistler. Mais bref, c'est ça, donc Blade va se joindre à eux et chasser Dracula. [00:12:57] Speaker B: Un peu, un peu contre, ben pas contre son gré là, mais il est comme voyons, je suis meilleur que vous autres, j'ai pas besoin de vous autres alors qu'il vient de se faire sauver par eux là. [00:13:04] Speaker A: Ouais, non c'est ça. Fait que c'est un peu ça l'histoire du film. Au retour de la pause, on va approfondir un peu la partie comics, donc explorer ces Night Stalkers dans les comics et renchérir un peu sur les comics de Blade. Puis on revient dans quelques instants, vous êtes bien au Popcorn de l'Infini, sur les ondes SFAK 88.3 FM. Vous êtes de retour au popcorn de l'infini. David, puisqu'on s'intéresse à Blade 3 et qu'il y a quelques nouveaux personnages qui s'ajoutent, comment tu as approché la lecture des comics cette fois-ci? [00:13:44] Speaker B: J'ai regardé un peu Blade, il y avait l'air de connaître Avengers, j'ai checké Aujourd'hui, mais surtout je me suis concentré sur les personnages, comment ils étaient représentés dans les comics. Dans le film, ce qui est intéressant, c'est qu'on voit un comique de Tomb of Dracula qui se fait passer à Blade, puis Blade donne une réaction un peu genre « Haha, Dracula n'existe pas ». C'est un comique Marvel qui existe vraiment, c'est Tomb of Dracula n°55. J'ai pu regarder avec la couverture et voir qu'il passait tellement vite qu'il fallait que je mette sur pause et que je retourne en arrière chercher. chercher le comique. Je l'ai lu, ça n'a pas rapport avec le film, mais c'est un comique où est-ce qu'on peut voir un peu comment est Dracula dans les comiques. Sinon, j'ai été voir aussi la première apparition de Hannibal King, Tomb of Dracula numéro 25, qui est... [00:14:39] Speaker A: Mais est-ce qu'ils sont reliés à l'univers de Blade ou c'est juste un comique de vampire? [00:14:45] Speaker B: C'est un comique de peur, je pense que Marvel appelait ça. C'était comme un magazine de peur, pour faire peur. C'était dans l'histoire de Dracula et c'est la série dans laquelle Drake est apparu. Pas Drake. Dans lequel Blade est apparu pour la première fois. Donc c'est le numéro 10 de cette série là où est-ce que Blade est apparu. C'est sa première apparition. Donc c'était même un précurseur à Blade. Mais Dracula, avant les films, était plus populaire que Blade. Mais Blade est issu de cet univers-là. Puis on a un personnage, dans les deux cas, on a des personnages différents. Annabelle King, un peu moins. On a un peu le même type de personnage qui était vampire qui maintenant va chasser les vampires. Mais dans les comics, c'est un investigateur, un policier privé qui va faire des investigations sur les morts surnaturelles, souvent reliées aux vampires. Puis au niveau de Dracula, ben là on a une mauvaise adaptation dans le film. Je vais en reparler un peu plus. Dans le fond, ce que j'aimerais faire pour cet épisode-là, vu qu'on clôt le livre de Blade, j'aimerais ça qu'on repasse sur les personnages puis qu'on voit les différences entre les personnages des comiques puis les personnages du film. [00:16:07] Speaker A: Ouais. [00:16:08] Speaker B: Donc, au niveau de Blade, commençons par Blade. Comme je disais, il est apparu dans Tomb of Dracula n°10. Il est issu de l'univers de Dracula. Donc, ça me fait surprendre qu'on le fasse juste apparaître au troisième film. Mais, ça clôt bien le livre. Dans les comiques, c'est pas un genre de Daywalker comme qu'on a dans les films. Il n'y a pas de pouvoir surnaturel. Dans le fond, c'est un humain qui est immunisé contre les morceaux de vampires. Dans les comiques, au départ. Il maîtrise les armes blanches, les arts martiaux, mais il reste humain à part entière. Mais après ça, il gagne des pouvoirs plus tard, après être mordu par Morbius. [00:16:46] Speaker A: Donc il n'est pas fou, notre crossover. [00:16:50] Speaker B: Non, il n'est pas fou. Dans les films, il est mi-vampire dès la naissance. Dès le départ, il possède une force surhumaine, la régénération, le ralentissement du vieillissement. Dans le fond, ce qu'il faut comprendre, c'est que le comique s'est adapté au film. Donc, vu le succès du film, bien là, ils ont donné des pouvoirs à Blade dans les comiques, mais d'une façon différente. Il y a un design assez distinctif dans les films. Il y a du cuir, des lunettes, une épée. [00:17:19] Speaker A: Des petits designs, ça. C'est le bord des cheveux. [00:17:23] Speaker B: Il est beaucoup plus sombre et stoïque dans les films que dans les premières versions des BD. Au niveau de Hannibal King, dans les comiques, il a été introduit dans Tomb of Dracula n°25 qui est sorti en 1974. C'est un détective privé. Il est transformé en vampire, mais il refuse de boire du sang humain et il lutte contre sa condition. Donc un peu plus comme Blade. Sauf que là, dans le film, je comprends bien qu'il est guéri. Il travaille avec Blade dans la série The Comic Night Talkers. Il est sérieux, c'est un homme qui est torturé, introspectif. Il va avoir des grands monologues. Dans le film, c'est un ancien vampire guéri. Il a une explication assez floue. Il est très sarcastique, au style de Ryan Reynolds. Comique, bavard. [00:18:16] Speaker A: Je sais pas c'était quoi la réputation de Ryan Reynolds à l'époque. Je sais qu'il faisait quelques comédies, mettons. Mais, tu sais, c'est ça, il a comme pas mal son personnage de Deadpool, mais moins méta-référentiel. [00:18:28] Speaker B: C'est Deadpool avant l'heure, mettons. Il est plus axé action versus détective dans le film. Puis, il n'y a pas de pouvoir vampirique dans le film. contrairement aux comiques. Abigail Whistler, dans les comiques, n'existe pas à l'origine du film, mais une version vaguement similaire va apparaître dans un comique de 1999, mais elle n'a aucun lien avec Whistler. Ce n'est pas une figure majeure ou bien définie dans les comiques. C'est un personnage à vraiment peur, pas dans les Night Stalkers. Dans le film, c'est la fille de Whistler. Il utilise l'arc, des gadgets techno, comme une chasseuse, mettons, 2.0 de vampire. [00:19:15] Speaker A: C'est comme un arc en UV là aussi, c'est comme un arc laser qui contient la moitié de la force du soleil. [00:19:24] Speaker B: Oui c'est ça, c'est des armes techno 2.0, ça fait partie des Night Stalkers dans le film. Ça résume pas mal à Big Elvis là. Au niveau de Dracula ou Drake dans le film, dans les comics c'est basé sur le Dracula classique de Bram Stoker, dans le film un peu moins. C'est une figure gothique dans les comics aussi. C'est aristocratique, théâtral, souvent des beaux mots. Très puissant, mais visuellement il reste classique. Cap, collier, tout ça. Puis il va faire ses apparitions dans Tomb of Dracula, puis il va avoir des affrontements avec Blade. Donc c'est une rivalité qui revient assez souvent. Dans le film, il est appelé Drake. C'est choquant. C'est la version originelle, presque préhistorique de Dracula, mais il est moins aristocratique. Il y a une transformation monstrueuse dans le film qui n'est pas nécessairement de la même façon dans les comédies. Pas de cap, pas de croc. [00:20:29] Speaker A: Un manteau de fourreux. [00:20:31] Speaker B: Dans le film, il est inspiré de figures sumériennes, mésopotamiennes, dans son design, plus que le Dracule. [00:20:44] Speaker A: Ça aussi, c'est un peu bizarre. Dans le film, je pense qu'ils vont le ressusciter parce qu'il est en Syrie ou quelque chose comme ça. Ça devait être au départ, je pense, en Irak, mais il y avait une guerre. C'est ça, comment il s'est ramassé là, c'est la Transylvanie, c'est l'Europe de l'Est d'habitude. [00:21:02] Speaker B: C'est pas mentionné. [00:21:05] Speaker A: À la limite, on était quasiment plus proche dans des X-Men Apocalypse ou en tout cas, je sais pas trop, où ils vont en Égypte ou je sais pas trop. [00:21:15] Speaker B: Je sais pas, ils ont pris beaucoup de liberté avec Dracula. Et pour finir, il est beaucoup plus action-hero que figure gothique ou figure horreur, mettons. Ça, ça clôt un peu mon tour pour Dracula. Mais sinon, dernier personnage que j'aimerais plus faire un comparatif, Abram Whistler, le meilleur. Meilleur ami de Blade, on peut dire ça, je pense. [00:21:40] Speaker A: Ouais, ouais, ouais. [00:21:41] Speaker B: Ton mentor. Lui, il a été créé pour la série Spider-Man, la série animée de 1990. Il était apparu en 1995, la première fois, dans l'épisode où est-ce que Blade est introduit. Comme l'acolyte de Blade. Mais il n'existait pas dans les comics à l'origine. C'est le mentor de Blade, mais il n'existe pas dans les comics à l'origine, à la sortie du film. Puis dans le film, c'est le vieil ami de Blade, mentor, l'inventeur, puis c'est le père d'Abigail. Ça fait un peu le tour des personnages et leurs différences. Ce que j'ai à dire, c'est Quand je regarde le film, je vois qu'on a pris beaucoup de liberté au niveau des Night Stalkers. Comme je disais, ce n'est pas du tout la même équipe. Les personnages sont un peu méconnaissables. Le personnage de Dracula, le personnage d'Annabelle King, sont tous méconnaissables. Je vois un peu l'inverse de ce qui se passait. Au premier épisode avec Blake, j'ai mentionné que dans les comics, c'était un personnage drôle. Dans les films, il était plus stoïque, moins sérieux. Là, j'ai l'inverse avec Annabelle King. Dans les comics, il est plus sérieux, il est plus à ses affaires. Là, on a Ryan Reynolds. Ça fait un peu le tour, je pense qu'on a pris beaucoup de liberté avec ce film-là. Mais comme on a toujours fait un peu avec les films, parce qu'on a introduit des personnages comme Whistler, on ne l'a pas introduit dans le film, mais on a pris des libertés et ça a fonctionné. Donner des pouvoirs à Blade, c'est quelque chose qui est resté dans les comics, pour une raison, parce que c'est bon, c'est une bonne... C'est pas parce qu'un film prend des libertés que c'est mauvais, mais dans ce cas-ci, Changer Blade, c'est une chose. Changer Dracula, c'est une autre. [00:23:31] Speaker A: D'autant plus aussi que le lore de Blade est peut-être un peu moins, je ne veux pas dire défini, mais rigide que celui de Spider-Man, par exemple. On connaît les vilains, on sait un peu leurs caractéristiques et tu as 60 ans de comics derrière. [00:23:49] Speaker B: Tu as des histoires à aller chercher. [00:23:51] Speaker A: C'est ça. Blade, c'est comme, OK, prenons ce concept-là et adaptons-le en fonction de... Je comprends clairement pourquoi on a adapté ce type de Drake-là. On était beaucoup plus axés justement sur l'action. On était aussi... Il y en a des films sur Dracula. Fait que vouloir proposer une nouvelle version 2.0, adapter son nom à Drake, qui était un nom bien connu, bien populaire dans les années 90-2000, je comprends certaines libertés. C'est juste que tous les mauvais choix ont été faits, je crois. [00:24:25] Speaker B: Chaque fois qu'il y avait un choix. [00:24:27] Speaker A: C'est ça, au niveau du casting, au niveau de l'histoire. Moi, si je ressors, il y a deux choses que je retiens un peu de ce film-là. Premièrement, ça paraît vraiment quand c'est pas la même personne qui est à la tête du projet. On a juste parlé de Spider-Man 1 et 2 jusqu'à présent. Mais c'est Sam Raimi, il y a une vision globale, il y a une continuité entre les films. Même chose du côté d'X-Men, c'est Bryan Singer qui est là, du moins pour les trois premiers. Là, on a trois réalisateurs différents. Oui, Guillermo del Toro a voulu se baser sur le premier film. Je pense que les deux premiers sont peut-être plus dans l'esprit de continuité que ce troisième-là. Même si c'est le writer. C'est le writer en plus qui vient à la réalisation. C'était sa première réalisation aussi. [00:25:18] Speaker B: Peut-être que ça joue, oui, mais on dirait qu'il a eu plein d'idées dans le premier et le deuxième film et il a toujours dit non. [00:25:26] Speaker A: Il s'est gâté. [00:25:28] Speaker B: Il s'est gâté, mais finalement il s'est rendu compte que ses idées étaient peut-être pas bonnes. [00:25:32] Speaker A: Ouais, c'est ça, c'est peut-être pas bon, pis le pire c'est que je pense que Wesley Snipes aussi il pensait que c'était pas des bonnes idées parce que tout le... tu sais, il y a vraiment plusieurs mentions ou articles sur le fait que Wesley Snipes était vraiment contre ce film-là. Il l'a renié. Il a été très difficile pendant le tournage aussi, ça a l'air qu'il faisait juste aller dans sa roulotte pis fumer du pot. Il n'était vraiment pas pendant le tournage. Ce qui fait même que, à moins qu'on voit son visage, toutes les scènes où on voit Blade moindrement de loin, ce n'est pas Wesley Snipe. C'est un autre acteur. Il ne voulait pas participer. Il voulait faire le moins de scènes possibles. Ça a miné vraiment tout le tournage. Même Ryan Reynolds aussi n'a pas aimé son tournage à cause de ça. C'est peut-être pour ça finalement que que Blade est moins présent à l'écran. C'est plus Ryan Reynolds. Surtout à un certain moment du film où il y a la présentation des personnages. À un certain moment, on s'en va vers la fin du film et Blade n'est à peu près pas là. t'sais c'est une scène de torture avec Ryan Reynolds qui est interminable pis qui est comique entre guillemets pis là on utilise des jokes vulgaires pis des affaires de meubles mais bref pis après ça on voit Abigail qui se bat t'sais Blade est comme pas tant là sauf dans la bataille finale contre Dracula pis dans les 20-30 premières minutes où justement il y a cette histoire là où ce gars tapant là pis il se fait capturer t'sais il y a comme une bonne heure du film où on voit pas tant Blade Pis, ben, ça paraît, tu sais, je pense que ce qui fait la force de l'univers de Blade, c'est que Blade soit dedans. Pis là, si tu l'enlèves, ben, les autres personnages, on s'en fout d'Annie Balking, on s'en fout d'Abigail Whistler, même on s'en fout de Dracula d'une certaine façon, parce qu'il y a tellement d'histoires sur Dracula. Fait que comme, c'est Blade et Whistler, là, mais c'est Blade qui est au centre, qui devrait être au centre du récit, pis que là, il est quasiment un personnage secondaire. [00:27:36] Speaker B: C'est pas la même chose s'il avait fait un film qui s'appelait Night Stalker. [00:27:38] Speaker A: Non c'est ça, pis t'sais, à la limite, le personnage le plus intéressant c'est quasiment la fille aveugle, Summerfield je pense qu'elle s'appelle là, t'sais qui est... Spoiler à mort. Ouais c'est ça, pis sa mort est quand même... ben... cool. Je sais pas si c'est le bon terme pour une mort là, mais t'sais, elle se fait comme... pas crucifiée là, mais en tout cas, elle se fait comme... torturer puis suspendre comme un warning, un message de warning. Mais bref, c'est Natasha Lyonne qu'on connaît aussi pour les American Pie, pour en tout cas des séries Netflix récentes. Bref, elle aussi c'est une actrice plus comique disons. Je pense que le ton général était vraiment plus comique Comique et ultra sérieux, c'est pas un bon mélange dans un film parce que t'en as à moitié qui se prennent trop au sérieux pis l'autre on dirait qu'ils jouent pas dans le même film. [00:28:29] Speaker B: On dirait que le 1 et 2 de Blade c'est pas le même ton. [00:28:34] Speaker A: Hé non, c'est ça. T'sais, à la limite, dans le 1, tout est sérieux, sauf Deacon Frost, qui est comme plus grand que nature. Dans le 2, t'sais, je pense que c'est le meilleur dosage, on va dire, du sérieux et du comique. Pis là, dans le 3, on est juste comme, OK, on va aller dans la comédie, on voit que Ryan Reynolds a du fun, pis il veut être là, fait qu'on va lui donner du screen time. Mais même Abigail, elle est pas tant là. Elle est là pour, comme, tirer des flèches, pis... Puis je pensais qu'elle allait être justement un love interest, et finalement on a scrapé un peu cette idée-là, même si c'était peut-être dans les plans au départ, selon ce que j'ai lu. Mais c'est ça, il y a eu tellement de problèmes de tournage, il y a eu des dépassements de coûts, il y a eu tellement de choses contre lui que... Je pense que c'est Patton Oswald qui joue un petit rôle dedans dans un magasin ou autre. Oui, le résultat n'est pas un bon film, mais si vous aviez vu à quel point ça a été dur de faire ce film-là, c'est un miracle qu'il y ait eu un film finalement. Dans Deadpool et Wolverine, on fait Là j'ai pas la citation malheureusement, mais Ryan Reynolds fait le point de demander si ils vont team-up Blade et lui, puis on va faire comme, finalement t'es moins compliqué que je pensais. [00:29:53] Speaker B: Je l'avais pas catché ce joke-là. [00:29:55] Speaker A: Ouais, ben c'est ça. Je me souviens plus exactement de la citation, mais on assesse le fait que Ryan Reynolds et Wesley Snipes ne s'aimaient pas vraiment. Ce qui m'a même amené à me dire, c'est quasiment un miracle qu'il ait voulu revenir. Si t'aimes pas Ryan Reynolds, pourquoi tu reviens dans son film? Bon, je pense que c'est ça. C'est ça, les années passent, Wesley Snipes n'est plus l'acteur qu'il a déjà été non plus. Globalement, je crois que Snipes aimait trop Blade, ce qui fait que là, vu qu'on allait dans une direction qu'il n'aimait pas, il se sentait moins impliqué dans le projet. C'est peut-être ce qui explique justement... Ça. [00:30:30] Speaker B: Pourrait expliquer bien les choses. Mais c'est sûr que quand tu fais du cinéma et que tu as l'impression que ce que tu fais n'est pas. [00:30:37] Speaker A: Bon... Ouais, c'est ça. Tu sais, quand tu le vois, des fois, quand tu fais un film, tu sens qu'il y a un bon film, puis là, c'est au montage que c'est scrappé ou en tout cas, en post-prod. Là, pendant le montage, pendant le tournage, tu sens déjà que c'est un mauvais film. [00:30:54] Speaker B: C'est décourageant. [00:30:54] Speaker A: Tu ne vas pas le sauver au montage. [00:30:56] Speaker B: Il n'y a personne dans l'équipe qui fait une bonne job dans ce cas-là. [00:30:58] Speaker A: Non, c'est ça. Puis t'sais, moi je vais dire quand même, j'enlève pas tout parce que oui, il y avait des bonnes scènes d'action, je pense quand même qu'il y en avait des mauvaises, surtout la scène finale. [00:31:08] Speaker B: Il y en avait beaucoup. [00:31:09] Speaker A: Il y en avait beaucoup, puis la scène finale, je trouvais que le combat entre Blade et Drake est tellement au ralenti. Tu sais, d'habitude, c'est ça, quand t'as pas des bons interprètes d'action, tu vas créer l'action au montage avec des quick cuts, des affaires de même. Puis là, ils ont décidé, surtout dans la bataille finale, parce que dans les autres, c'est plus du quick cut, dans la bataille finale, c'est comme des scènes un peu plus longues, des plans un peu plus longs, 3-4 secondes, c'est pas si long que ça, mais c'est long quand tu veux montrer que ça va vite et que t'as deux bonhommes de 50 ans qui se battent. J'ai trouvé la scène d'action un peu risible, mais à l'inverse, il y avait certaines bonnes scènes d'action. Mais c'est ça, comme toujours, il y a du bon et du moins bon. Un moment donné, il y a une shot, je pense qu'il y a des plans de la ville, il y a Drake qui se promène dans la ville. T'sais, on voyait ça beaucoup là, je sais pas, il y en a un petit peu dans Spider-Man, mais t'sais, un gros plan de sa face derrière un green screen, pis là le green screen c'était comme des plans de la ville au coucher de soleil. [00:32:10] Speaker B: C'est ça qui transitionne, mais il y en avait pas avec Docteur Octopus dans Spider-Man 2? [00:32:14] Speaker A: Je sais pas avec Docteur Octopus, mais souvent c'est les scènes où Spider-Man, t'sais, il est comme perché en quelque part ou se promène dans la ville, là, des fois. À la fin du Spider-Man 1, là, je pense qu'il y a un plan, un gros plan sur Spider-Man, pis là il fixe, il a sa tête là, il tourne un peu, pis il envoie une toile pis il s'envole, mais t'sais, C'est ça, c'est très début du CGI, mettons. Ouais, ouais. Mais là, c'est peut-être parce que l'acteur que je voyais dans le plan, je l'aime pas. Fait que j'ai plus ri du plan qu'autre chose. Mais c'est ça, le bon élément du film, selon moi, pis c'était supposé être dans le deuxième film, finalement, on l'a repoussé pour le troisième, c'est le concept de Blood Farms, que j'aime quand même, t'sais, c'est comme... Pour les vampires, ils passent pas juste leur journée à aller tuer du monde dans la rue pour boire, là. Je trouvais l'idée quand même intéressante qu'ils prennent les laissés-pour-compte de la société, les itinérants, surtout les itinérants en fait, qu'ils vont mettre dans des sacs sous-vides puis ils vont juste drainer leur sang pour se créer des banques de sang pour les vampires. Je trouvais l'idée, tu sais, mettons si je suis un vampire puis que tu veux faire autre chose qu'être chasseur-cueilleur. [00:33:23] Speaker B: Je trouvais que les vampires ils s'attaquaient beaucoup à Blade puis pas assez aux humains, puis là j'ai compris pourquoi. [00:33:27] Speaker A: Ouais, ben c'est ça là, c'est qu'ils ont réussi à accumuler des ressources. Mais c'est ça, ça je trouve que c'est vraiment un bon concept qu'on amène, qu'on amène un peu trop tard, malheureusement. C'est dans le troisième film. Mais c'est ça, tu sais, je trouvais ça cool pis le Blade va comme shot down ça. Mais tu sais, j'étais comme, ben, être un vampire, pis que t'es pas foncièrement méchant. [00:33:51] Speaker B: J'avais plus le feeling de guerre, mettons. [00:33:55] Speaker A: De guerre, ouais. Ouais ouais ouais. [00:33:57] Speaker B: Un pis le deux c'était comme un combat de blague qui s'attaque à quelques vampires. Pis là j'avais plus le feeling de guerre, on va s'attaquer, ok c'est stratégique, on va s'attaquer à Dracula parce qu'on veut son sang pour pouvoir éliminer tous les vampires. Bon, on veut s'attaquer aux banques de sang ou aux... comment on les appelle les humains qui traitent les vampires? [00:34:18] Speaker A: Les familiers. [00:34:18] Speaker B: On va s'attaquer aux familiers pour rejoindre les vampires, pour à un moment donné trouver Dracula. Toute la motivation derrière, j'avais plus le feeling que c'était une guerre que dans les autres films. [00:34:31] Speaker A: Ouais. Mais c'est ça, c'est que le reste est tellement pas mémorable. Ça fait pas si longtemps qu'on a vu le film pis déjà, en tout cas, moi il m'échappe un peu là. Pis je sais pas, on l'écoutait en version française, ce qui aide pas là, mais c'est parce qu'il était juste disponible en version française. Ça m'a rappelé moi des souvenirs parce que, c'est ça, j'avais regardé Blade quand j'étais petit, ça jouait à TV pis tout. Ça m'a rappelé certains souvenirs, puis je me souvenais même, j'aurais pas pu les citer, mais en entendant les liners de Ryan Reynolds, je me souvenais de ces liners-là, puis que je les trouvais drôles quand j'avais 8 ans, mais qu'aujourd'hui c'est plus du Ryan Reynolds. Mais c'est ça, il y a tellement... Ça sort la même année que Spider-Man 2, puis que X-Men 2. C'est comme, on est à des années-lumière de médiocrité face à ces deux films-là, qui sont pas mal des étalons d'art jusqu'à présent. [00:35:28] Speaker B: Alors que Spider-Man est allé vers le haut, Blade est allé vers le bas. [00:35:32] Speaker A: Ben oui, c'est ça. Puis heureusement que ça finit là. Il en reste encore des mauvais films de Marvel qu'on va voir, notamment le prochain. Mais c'est ça, on sent qu'il y a eu un essoufflement du concept. Peut-être qu'il n'y aurait pas dû y avoir de Blade III. Je comprends le concept de trilogie. [00:35:48] Speaker B: Il y aurait le moyen d'en avoir un bon. [00:35:50] Speaker A: Oui, mais en même temps, Dracula, comme tu dis, est arrivé trop tard. [00:35:56] Speaker B: Il y a d'autres personnages qui auraient pu introduire autre que Dracula. Juste puis refaire la même histoire que les deux. [00:36:04] Speaker A: Mais c'est ça, tu sais, je les connais pas non plus la galerie de vilains qu'ils auraient pu utiliser, mais tu sais, déjà là, le fait qu'il ait pas été pensé comme une trilogie, ça a joué contre lui, parce que ça, c'est comme, c'est très épisodique, là. C'est comme, le premier, il serve sa féchère. [00:36:16] Speaker B: Dracula, ça aurait pu, tu sais, du premier au dernier, être le grand boss du premier vis du deuxième que Blade a pas atteint. Ça aurait pu être un peu comme... un slow burn, mettons, un peu comme Thanos qui a duré plusieurs films. Ça, c'est arrêté de la gueule. [00:36:36] Speaker A: Ou tu sais, juste Norman Osborn, là, oui, il meurt dans le premier, mais comme son aura plane un peu sur les autres, là. [00:36:42] Speaker B: Ben, tu peux jamais vraiment te débarrasser du bouffon vert, là, je pense que Spider-Man le sait, là. Tu peux rarement te débarrasser de ton arc ennemi, puis là, on dirait qu'au lieu d'être épisodique, ça aurait dû être plus continu, tu sais, avoir juste... [00:36:57] Speaker A: Pis t'sais même les sidekicks du premier pis du deux ils reviennent pas non plus, t'sais c'est comme on fait vraiment table rase pis on est comme bon on est plus tard pis... [00:37:04] Speaker B: Quand même elle disparaît pis là dans le troisième la cure de Blade c'est une autre fille qu'il donne, c'est qui? [00:37:10] Speaker A: Elle était pas mémorable. C'est la veille? [00:37:14] Speaker B: Oui, c'est elle qui veut faire le virus. [00:37:17] Speaker A: Summerfield. [00:37:18] Speaker B: Oui, Summerfield, qui est aussi une invention du film. Bref. [00:37:24] Speaker A: Mais tu sais, c'est ça, c'est qu'on sent pas une continuité, ce qui fait que... [00:37:27] Speaker B: Il y a pas d'attachement au personnage. Oui, j'étais triste quand elle était morte, mais... Comme, avant ça, on la voit cinq minutes. [00:37:36] Speaker A: Ouais. Tu sais, Whistler, il meurt encore dedans, puis il revient encore. [00:37:40] Speaker B: Ah, ça, j'ai pas compris. [00:37:41] Speaker A: C'est ça, là. Je crois qu'il manquait peut-être un fil conducteur de cette trilogie-là. [00:37:48] Speaker B: Ah, puis Dracula, qui est capable de changer de forme. Ça, je comprends pas. Je peux peut-être prendre la forme d'un autre vampire. [00:37:54] Speaker A: Si t'es pour faire une trilogie, ils n'ont pas trois films différents, ça s'appelle Trinity. On a en tête une trilogie, il faut qu'il y ait un fil conducteur. C'est pas juste trois films indépendants. [00:38:12] Speaker B: Pareil, ils racontent un peu la même histoire. [00:38:13] Speaker A: Les X-Men, c'est une trilogie. Spider-Man, c'est une trilogie. [00:38:18] Speaker B: Dans les X-Men, ils ont Magneto qui revient. [00:38:20] Speaker A: Oui, c'est ça. Même les Iron Men qui font partie en plus d'un plus grand tout, dans l'histoire d'Iron Man, il y a le feeling d'une trilogie quand même. [00:38:29] Speaker B: Oui, si on se compare un peu dans le futur de Marvel, il y a certains films, certaines trilogies, pas trilogies, mais de suite dans l'univers Marvel qui ont l'air vraiment distinctes à cause des séparations et des choses qui se passent dans l'univers. Fait qu'il y a des films, mettons, si on écoute les trois Spider-Men du MCU back-to-back, on va peut-être avoir de la misère quand on va écouter les Avengers, mettons. [00:38:56] Speaker A: Ouais, c'est ça. [00:38:57] Speaker B: Mais là, il n'y avait pas cette raison-là. [00:39:00] Speaker A: Non, non, non, c'est ça. Fait que, c'est ça. Ça en fait vraiment un... Ben, tu sais, là, je pense qu'on a... Vu qu'on a plus de temps et qu'on a moins de choses à dire sur le film, j'irais peut-être avec un classement des trois films Blade, selon ton appréciation. Je pense qu'on va différer un petit peu. Il n'y a que trois films. en même temps. [00:39:16] Speaker B: Mais non, mais pour vrai... Ok, tu veux mon classement? [00:39:20] Speaker A: Ouais, ouais, on va faire ton classement. [00:39:21] Speaker B: 2-1-3. [00:39:23] Speaker A: 2-1-3. [00:39:24] Speaker B: Donc, vous voulez être deux en premier, je pense que j'ai quand même... Ah. [00:39:27] Speaker A: Mais je pensais que t'aimais plus le premier, c'est ça. On va avoir le même classement de bord. [00:39:31] Speaker B: Non, j'aimais... Non, ils sont pas mal au même niveau. [00:39:35] Speaker A: Ouais, c'est ça. 2-1-3. [00:39:37] Speaker B: Je me rappelle plus comment je les avais notés dans le dernier épisode. [00:39:40] Speaker A: Ouais, c'est ça. [00:39:41] Speaker B: Moi, je fais mes propres erreurs de continuité, mais... T'es pas comique à cœur. Mais... Ouais, ben, un pis deux ils ont même niveau. [00:39:49] Speaker A: Ouais. C'est parce que... Ils ont tous les deux des qualités pis des défauts, mais c'est pas les mêmes qualités et défauts, là, fait que c'est comme dur un peu de juger. Moi aussi, t'sais, ils sont très très proches. Je pense que je donne un p'tit edge aux deux juste parce que, justement, il y a comme un... un effort de vouloir à la fois grandir un peu, agrandir l'univers, pis une direction peut-être artistique ou une direction visuelle un peu plus... qui tombe un peu plus dans mes cordes, mettons. [00:40:16] Speaker B: Mais dans les trois cas, si j'avais à re-regarder un des trois, j'en regarderais aucun. [00:40:20] Speaker A: Ouais, c'est un peu ça le problème. [00:40:23] Speaker B: C'est ça. [00:40:25] Speaker A: C'est une trilogie qui est... Les deux premiers, c'est des films corrects, mais ultimement, un peu banals. Le 3, c'est vraiment pas un bon film. Tant objectivement que subjectivement. C'est peut-être pas le navet non plus. Je pense qu'il va y avoir des pires films qu'on va visionner. Mais c'est clairement un film qui manquait de peaufinage pis qui est juste pas intéressant. C'est surtout ça, c'est comme pourquoi je m'intéresserais... Non, je peux comprendre pourquoi je m'intéresserais à une histoire entre Blade pis Dracula. C'est comme les deux vampires que je connais le plus dans ma vie. Mais ce qu'on me donne, c'est pas intéressant. C'est Drake qui marche dans la ville jusqu'à temps que Blade le trouve. Puis c'est Blade qui est pas là du film parce que c'est ça, les autres prennent plus de place. Moi aussi mon classement serait 2-1-3 mais c'est ça, 2 et 1 sont assez similaires mais je donnais quand même un petit edge à Blade 2. [00:41:24] Speaker B: Ouais, non, ça fait du sens, je suis d'accord avec ce classement-là. [00:41:28] Speaker A: Bon, ben, j'ai pas mal passé tous mes points. Je pense qu'on peut y aller dans l'octroi de nos popcorns. On est un petit peu à l'avance, mais ce sera un épisode un peu plus court. Ben, on va aller en pause publicitaire, puis au retour, on va donner ces classements-là, donc restez des nôtres. Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini et c'est le moment de l'émission où on octroie ces fameux popcorns à plein de 3... [00:42:00] Speaker B: C'est mon honneur... C'est mon honneur favorite. On octroie des popcorns. [00:42:04] Speaker A: Donc rappelle-nous, puisqu'on a encore du temps devant nous, rappelle-nous un peu c'est-ce que c'est ce popcorn. [00:42:09] Speaker B: Ben oui. Ça commence à être une habitude, je pense. Donc on est au Popcorn de l'espace. L'importance avec le MCU, le Popcorn de la réalité, le réalisme du récit. Le popcorn du pouvoir, la qualité des scènes d'action, les effets spéciaux. Le popcorn de l'âme, le respect de l'âme du matériel source. Le popcorn de l'esprit, qui est le fun factor. Est-ce que c'est un bon scénario? Est-ce qu'on a eu du plaisir à regarder ce film-là? Puis, le popcorn du temps. Est-ce que c'est un film qui est intemporel? Qu'on va garder un souvenir de ce film-là? Bref, c'est les 6 popcorns qu'on attribue à chaque film qu'on regarde dans le popcorn de l'infini. [00:42:45] Speaker A: On commence par le premier. [00:42:46] Speaker B: Donc on va commencer avec le popcorn de l'espace. Est-ce que ce film-là a une importance avec le MCU? [00:42:51] Speaker A: Non, mais je tiens à souligner, en fait, c'est le premier film des Blade qui a le logo de Marvel au début. Pas le logo, mais la petite vidéo de présentation où, justement, il y a des comics qui défilent et Marvel les zoom out. Moi, c'est l'intro avec laquelle j'ai grandi et qui a été utilisée dans les premiers temps du MCU jusqu'à tant qu'on le change, dans le bout d'Endgame ou je ne sais pas trop. Mais je l'aime vraiment cette intro-là. Mais c'est la première fois, les deux autres c'était juste des... C'est comme un mauvais générique le début, les lettres qui apparaissent. C'est Marvel Studios present ou quelque chose comme ça. Il n'est pas important dans l'MCU, mais on commence à le tie-in un petit peu plus parce qu'il y a ça, je crois, Je crois qu'il y avait un caméo de Stanley. On dirait qu'il ne me vient pas en tête. Je vais le vérifier après. Mais il y a aussi une post-credit scene qu'on se fout. C'est juste Blade qui est là et qui part en char rapidement. En tout cas, il y a le concept des post-credits. [00:43:56] Speaker B: Je me demandais à quoi ça servait. On se rapproche de l'univers Marvel, mais l'importance avec le MCU en tant que tel, je ne crois pas. Je crois qu'on n'y donnerait pas le popcorn. Par contre, au niveau de la réalité, est-ce que le récit est réalité? Mais là, on a été chercher un peu plus de réalisme avec les Blood Banks. [00:44:13] Speaker A: Ouais, les Blood Farms. [00:44:14] Speaker B: Les Blood Farms, ouais, Blood Farms. [00:44:16] Speaker A: Ça sera pas long, je suis en train de checker si Stanley était là. Si oui, il était pas mémorable. Ou il était moins... [00:44:23] Speaker B: Il y a eu des caméos plus mémorables. [00:44:25] Speaker A: Oui, il est là. Attends, non, ça c'est Producer. Attends un petit peu. [00:44:28] Speaker B: Il est trop drôle, ouais. [00:44:31] Speaker A: Blade, attends un petit peu. Il en a-tu fait des caméos, lui? Et... non. Il est pas là. Ok, c'est bon. On l'a pas à l'initiative. [00:44:41] Speaker B: On est pas fous, on l'a pas vu quand il était pas là. [00:44:45] Speaker A: Bon, récit intemporel. [00:44:47] Speaker B: Non, non, non. [00:44:47] Speaker A: Est-ce qu'il est réaliste? Réaliste, c'est ça. Ben... Réaliste. L'apparence de Drake me choque. Tu sais, je trouve qu'il y a un petit peu trop... Ah pis j'ai une incohérence aussi qui me vient en tête. [00:45:03] Speaker B: Il y a trop d'incohérences dans ce film-là. [00:45:05] Speaker A: Mais tu sais, c'est ça, pourquoi est-ce qu'il peut sortir le jour, ça c'est jamais vraiment expliqué. [00:45:09] Speaker B: Comment Cannibal King a été soigné? [00:45:11] Speaker A: Comment qu'il a été soigné pis t'sais je vais me montrer un plot hole un peu là mais il y a une certaine scène où t'sais il enferme Drake dans une prison pis Parker Posey elle arrive pis comme elle scanne le tatoo qu'elle a qui veut dire qu'elle est une vampire I guess là mais t'sais elle met son bras dans un truc pour scanner ce tatoo là mais on apprend plus tard que Ryan Reynolds aussi a un tatoo pis il est comme dans le bas ventre un peu. Puis là je me dis, bon, mettons qu'il est encore un vampire, comment il fait pour accéder à ça? Ils ont-tu comme un scanner, comme un petit gun à l'épicerie qui peut scanner les trucs? Parce qu'il peut pas mettre son bas-ventre dans le trou fait pour les mains. Ça c'est complètement un détail, mais je suis comme, ok, dans ton univers, comment ça marche? Y'a-tu un préposé qui va te scanner? Puis t'sais, à quoi ça sert ce tattoo-là aussi, à part pour se reconnaître? Je sais que les familiers aussi... Au. [00:46:04] Speaker B: Départ, je pensais que c'était juste les familiers qui en avaient. [00:46:06] Speaker A: Ouais, mais c'est ça. Pis là finalement c'était... Je pense que c'est des familiers qui ont été tombés en vampire. [00:46:10] Speaker B: Moi je pense que c'est pas réaliste, c'est pas en tout. [00:46:12] Speaker A: Mais c'est ça, t'sais... Y'a trop d'inconhérences. Non, pis t'sais l'arc avec... Comment tu tires ça? Une corde en... Ouais, si ça brûle. [00:46:22] Speaker B: Pis ça scie les vampires en deux. [00:46:24] Speaker A: Pourquoi t'es capable de... Ouais, ben t'sais, on comprend qu'elle tire avec une corde, mais comme, c'est ça... Non, c'est pas possible. J'ai pas... [00:46:31] Speaker B: Pis en quoi ça l'affecte, le vampire? [00:46:34] Speaker A: Ben, ça affecte pas le vampire, mais c'est que s'il est proche, ça peut faire comme du melee-attaque. Pis là, avoir des rayons cuivrés. J'espère qu'il y a une switch pour. [00:46:40] Speaker B: L'Allumer pis la fermer. [00:46:42] Speaker A: Ben, je pense que oui. Il y a même... Il est comme rétractable aussi. Il y a une belle scène où Jessica Biel attient clairement quelque chose, puis il y a du CGI qui se passe autour. Il y a l'arc qui se développe ou qui se referme, je sais pas trop. Toutes les armes étaient... Les armes que je trouvais réalistes dans le 2, c'était la bombe UV, mettons. Ça, je sais pas pourquoi personne ne l'a ramené. Me semble que c'est comme la chose la plus efficace au monde, là. C'est comme « Hey, y'a un rave de vampire. Tiens, tu lances ça pis... » C'est trop facile. Ouais, c'est ça. [00:47:12] Speaker B: C'est pas assez balancé. [00:47:13] Speaker A: C'est comme les smoke bombs dans Assassin's Creed, là. Ouais, c'est ça. Mais bref, ouais, non, réaliste, non. C'est un non. [00:47:19] Speaker B: Ok, parfait. [00:47:20] Speaker A: Ça existe pas un vampire. [00:47:21] Speaker B: Ouais, c'est ça. Au niveau du popcorn du pouvoir, la qualité des scènes d'action a des effets spéciaux. [00:47:26] Speaker A: Je sais que t'as dit que les effets spéciaux étaient bons. [00:47:28] Speaker B: Ben non, j'ai pas dit qu'ils étaient bons. J'ai dit qu'ils étaient meilleurs que le premier pis le deuxième. [00:47:34] Speaker A: Ouais... Peut-être. Mais les qualités de scène d'action, je trouve qu'elles sont moins bonnes que le premier et le deuxième. Dans le deuxième, il y avait peut-être un peu plus de CGI. [00:47:43] Speaker B: Il y en a qui étaient mal montées. [00:47:44] Speaker A: Mais dans le premier, t'sais, t'avais le feel Kung Fu. T'avais comme des bonnes scènes d'action de corps à corps. Pis là, c'est comme tout rendu de CGI. [00:47:53] Speaker B: C'était mal monté aussi. [00:47:55] Speaker A: Ouais, ouais, ça aussi. Moi, je serais quasiment prêt à pas y donner. [00:47:58] Speaker B: Non, je donnerais pas. Au niveau des effets spéciaux, il y a des meilleurs effets spéciaux, mais c'est des avancées technologiques normales. Je n'ai pas eu l'impression qu'il y a eu plus d'argent qui a été mis, même s'il y en a eu plus. [00:48:12] Speaker A: Tout dans les salaires. [00:48:14] Speaker B: Oui, c'est ça, tout dans les salaires. Bon, donc on ne lui donne pas le popcorn du pouvoir. Parfait, mais il n'y en a pas beaucoup. Le respect de l'ordre du matériel source, de ce que j'ai lu, ça se situe entre le zéro et la demi. Puis, tu sais, parce que ça la tape vraiment vaguement des personnages, puis ça ajoute des personnages qu'on ne connaît pas. Tu sais, il y a des thèmes qui arrivent, là, les Night Stalkers. Tu sais, j'ai aimé les références aussi aux comiques, là. Ben, quand il y a passé le comique de Dracula, puis tout le reste. [00:48:45] Speaker A: C'est-tu comique accurate, ça, de faire des références à des comiques? [00:48:47] Speaker B: Oui. [00:48:48] Speaker A: Ah oui? [00:48:49] Speaker B: Ben, dans le nouveau Marvel, ils aiment bien être méta. [00:48:51] Speaker A: Ah ouais? [00:48:51] Speaker B: Ben, ça dépend. Le fait que Ryan Reynolds soit un méta, ça fait personne, mais il y a des références méta dans les comics. Le fait que Blade, il ne sait pas nécessairement que c'est un personnage de comics, c'est un facteur assez drôle, même si lui, il ne trouve pas ça drôle. C'est à toi de décider. Je dirais qu'entre le zéro popcorn et la demi, mais il est plus proche de la demi, donc je donnerais une demi. Simplement parce qu'il y a un effort qui a été fait pour adapter, et ce n'est pas parce que c'est une adaptation que c'est mauvais et que ça ne respecte pas l'âme du matériel sourd. Je pense que ça le respecte à un certain niveau, mais les adaptations sont trop vagues, et au niveau de Dracula, on est complètement à côté de la track. Mais au niveau de Blade, Hannibal King, c'est quand même une adaptation qui peut faire du sens dans l'univers des films, à un certain point. [00:49:50] Speaker A: On lui donne une demi-dix. [00:49:52] Speaker B: Mais si c'était classé sur dix, ça aurait été un trois sur dix. [00:49:57] Speaker A: On est plus proche du 5. [00:49:58] Speaker B: Oui, on est plus proche de la demi. Au niveau du programme du temps, est-ce que c'est intemporel? Non. Est-ce qu'on va en garder un bon souvenir? [00:50:06] Speaker A: Non. [00:50:06] Speaker B: Pas un bon souvenir, mais juste un souvenir. Puis, dans ma tête, non. L'a déjà oublié après deux semaines. [00:50:10] Speaker A: C'est ça. Puis, en plus, tu sais, je sens qu'au niveau du casting, on a fait des choix très... très... pas basés sur... Tu sais... Je sais pas comment le dire, mais au cinéma t'as deux affaires. Soit tu castes des gens qui fit le personnage que tu veux faire, ou soit tu prends ce qu'on appelle des bankable actors, des valeurs sûres, puis tu modèles le personnage autour de ça. C'est clairement ce qui est arrivé avec Ryan Reynolds. Dominic Pearsall qui joue Drake, c'est clairement lié au fait que Prison Break c'était populaire au moment où c'est sorti. C'est le genre d'acteur qui n'aurait jamais été au casting et qui n'aurait jamais eu le rôle du méchant, du plus grand méchant de l'univers de Blade. C'est clairement un choix de la production de dire qu'on va s'attirer le public de Prison Break. Ils vont venir voir le film en étant un peu mêlés et en se disant que ça va être pareil. Jessica Biel, je n'ai rien contre, mais c'est ça. Non. Bref, c'est très campé 2004. Même au niveau des choix, c'est moins pire que dans Daredevil, où Vanessa se jouait non-stop. [00:51:17] Speaker B: Non, mais c'est la fin de l'univers 26320. Après ça, on ne revoit plus cet univers-là. [00:51:25] Speaker A: Rest in power. Mais il y a un dernier point que je voulais mentionner. Il y a clairement une shameless plug faite aux produits Apple qui n'ont pas payé pour des petits placements de produits dans le film, mais Jessica Biel se bat avec son iPod Nano qui est clairement une raison de 1 pour mettre la soundtrack du film ou en tout cas expliquer pourquoi il y a des choix de musique qui sont là. Puis je ne comprends pas l'espèce de placement de produit qui est là. Tu sais, ça aussi, iPod Nano, c'est très 2003-2005. Mais c'était cool. C'était cool à l'époque, mais c'est ça. Ça fait qu'aujourd'hui, c'est comme regarder quelqu'un avec un lecteur cassette. C'est comme les gens n'ont plus le référent. Ils vont faire comme « Ah, c'était quoi ça? » C'est ça. Ce n'est pas intemporel. [00:52:14] Speaker B: Non, ce n'est pas intemporel. Bon, ben, ça fait un peu le tour de nos popcorns. [00:52:19] Speaker A: Ça fait 6. J'avais l'impression que ça faisait 5. [00:52:22] Speaker B: Non, non, ça fait 6. C'est un demi-popcorn sur 6. [00:52:25] Speaker A: Bon ben... [00:52:25] Speaker B: C'est pas beaucoup. C'est-tu notre plus bas? [00:52:28] Speaker A: Je pense que... Non, je pense que c'est peut-être à égalité... Attends, à Howard, non, il y avait un et demi, je sais pas. Faudrait qu'on repasse une visite. [00:52:35] Speaker B: À côté, on est rendu au neuvième. [00:52:36] Speaker A: Et puis l'autre, là. Je pense que c'est pas la première fois qu'on dit qu'il faudrait qu'on recheck. Vous checkerez sur YouTube, là, c'est ça. [00:52:41] Speaker B: Des fois, on fait des affirmations, là. [00:52:43] Speaker A: Ouais, c'est ça. [00:52:44] Speaker B: C'est pas toujours vrai. [00:52:45] Speaker A: Fait que c'est ça, mine de rien, c'était Blade 2... Blade 3, pardon. [00:52:48] Speaker B: Non. [00:52:49] Speaker A: C'était Blade III, Rest in Power Blade. Je veux quand même le mentionner aussi, il y a une série télé qui va découler de ça, qui ne sera pas jouée, mais Blade ne va pas être jouée par Wesley Snipes, mais qui est en théorie la suite de l'univers de tout ça. Mais vu que c'est pas Wesley Snipes et que c'est à cause de Wesley Snipes que les films Blade sont canon, je ne le considérerais pas comme un produit canon, mais sachez qu'il y a une série télé. Ben, je ne pense pas. Jusqu'à ce qu'il le soit. Ouais, c'est ça. Jusqu'à ce qu'il le ramène. Mais bref, c'est ça. Donc, il y a une suite en théorie aux aventures de Blade, mais c'est ça. C'est pas canon. Fait qu'on en parlera pas. Heureusement, je crois. Donc, voilà. Prochain épisode aussi, ça s'annonce pour être très très jojo. Ce sera le film Elektra, donc, qui découle de l'univers de Daredevil. Donc, ça aussi. Souvent considéré comme un des pires films de super-héros. Tout style confondu. Donc, bien hâte. [00:53:42] Speaker B: C'est un film de super-héros, il n'a pas de super-pouvoir. [00:53:44] Speaker A: Je sais pas, super héroïne au moins, mais ouais c'est ça, je sais pas, elle sait se battre. Ouais, c'est ça, on va vous en parler dans le prochain épisode. Merci beaucoup d'avoir été des nôtres, on se retrouve au prochain épisode. Merci et bon visionnement de Blade 3, si on vous a donné le goût. Merci David.

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