Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité.
[00:00:34] Speaker B: Bienvenue à un autre épisode du Popcorn de l'infini, huitième épisode déjà, qui cette fois aborde le film, bien la suite, notre troisième suite jusqu'à présent, après Blade et X-Men, soit la suite de Spider-Man, Spider-Man 2. J'ai toujours avec moi mon co-animateur David Mercier. Comment ça va David?
[00:00:53] Speaker A: Ça va super bien, super bien. J'avais très hâte de faire Spider-Man 2. Je pense que c'est lui que j'avais le plus hâte et, spoiler, mon film de super-héros favori de tous les temps.
[00:01:03] Speaker B: Ah oui, de tous les tas. De Marvel, ben moi c'est sûr que Endgame ou en tout cas il y a certains Avengers qui sont quand même assez solides. De Marvel, effectivement, c'est peut-être dans mon top 3 ou top 5, je dirais.
[00:01:16] Speaker A: Ben si c'est dans mon top 3, mais quand je parle de film de super-héros, je parle pas d'équipe. Je parle vraiment de film de super-héros, origin story, quand on parle de solo.
[00:01:24] Speaker B: Ben moi le mien, ça resterait de Dark Knight, je crois, pour DC, vu.
[00:01:27] Speaker A: Que je suis un peu grand. C'est quand même un très très très bon film.
[00:01:30] Speaker B: Mais effectivement, je pense que Spider-Man 2, c'est assurément le meilleur hors MCU. Puis c'est assurément un des très bons tout court. Puis même, je crois, on dit beaucoup ça dans les derniers épisodes aussi, comme quoi ça aide à définir un peu le genre de super-héros. Mais celui-là, c'est le meilleur exemple. de tout, au niveau de la construction, même si c'est une suite où il n'y a pas nécessairement d'origin story à faire, mais au niveau de la construction du récit.
[00:01:58] Speaker A: Je pense que ça l'aide.
[00:02:00] Speaker B: Des trames A, B, C, des subplots, du travail du vilain, bref, c'est un excellent exemple que ce Spider-Man 2-là, réalisé encore une fois par Sam Raimi, qui reprend les rênes pour ce deuxième volet, qui avait été annoncé quand même assez tôt, dès la première fin de semaine, je crois, du succès du premier film. On a annoncé une suite, puis même une tri... Ben, la trilogie, en fait, le troisième film a été confirmé quelques semaines avant que Spider-Man 2 sorte. Probablement parce que les producteurs ont vu le film, puis ils ont fait « OK, ouais, c'est au moins du même calibre, faque continuons.
[00:02:35] Speaker A: » C'est dur à dire, ils ont quand même confirmé le quatrième, puis ils ont fait finalement « Ah, là, c'est pareil.
[00:02:39] Speaker B: » Ouais, ben c'est ça, c'est que... c'est ça, ils avaient confirmé le quatre, puis...
Le résultat, bon, on va en parler dans pas longtemps.
[00:02:46] Speaker A: On l'attend encore.
[00:02:47] Speaker B: Il est supposé, apparemment, peut-être, s'en venir. En tout cas, je sais pas trop.
[00:02:51] Speaker A: On rentre dans la théorie du complot, je pense.
[00:02:55] Speaker B: Donc, Spider-Man 2 qui, cette fois, met en vedette. La plupart du cast revient, évidemment. Il y a un nouveau personnage qui est ajouté, soit celui du Docteur Octopus, qui est un des vilains iconiques, évidemment, de Spider-Man.
Il sort aussi pas trop longtemps après le premier, deux ans seulement après.
[00:03:16] Speaker A: Il y a deux ans qui se passent aussi dans l'histoire.
[00:03:18] Speaker B: C'est ça, à peu près. Puis honnêtement, je suis quand même assez surpris qu'on soit arrivé avec un résultat aussi poli en si peu de temps. C'est un blockbuster, ça prend huit mois à tourner quasiment. Puis là, encore une fois, je dirais un peu plus ambitieux, pas tant que ça, même s'il y a quand même la scène du train qui est beaucoup plus spectaculaire que n'importe quelle scène du premier.
[00:03:43] Speaker A: Ce que je trouve, c'est qu'il y a beaucoup de scènes dans ce film-là qu'on se rappelle encore aujourd'hui.
[00:03:50] Speaker B: Oui, qui sont devenues iconiques.
[00:03:52] Speaker A: Beaucoup de scènes qui sont iconiques, qui sont vraiment un film quand même légendaire.
[00:03:58] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Puis, c'est ça. Donc, il y a certains personnages qui reviennent à moitié un peu. Le fantôme de Norman Osborn est là un petit peu.
[00:04:10] Speaker A: J'en reviens pas qu'ils ont payé l'acteur pour appeler le 30 secondes.
[00:04:13] Speaker B: En fait, j'aurais pu le mentionner vers la fin de l'épisode, mais je vais mentionner le trivia ici. Willem Dafoe était pas supposé revenir dans le film. C'est juste qu'un jour, il marchait pour retourner chez eux, puis il a vu un tournage, puis il est allé voir c'était quoi, puis c'était Spider-Man.
pis il est allé chiller un peu avec l'équipe et tout, pis là ils ont proposé « Hey, ça te tenterais-tu de faire une dream sequence? » pis de revenir un petit peu, pis il a fait « Ah, ok! » Fait qu'ils ont tourné ça, pas en The Spot, parce que c'était pas dehors, ça se passe, mais c'était pas prévu du tout, il est juste arrivé, fait que « Ah ben, en tout.
[00:04:44] Speaker A: Cas... » Bonne place aux bonbons, hein?
[00:04:45] Speaker B: Ouais, c'est ça. Et puis, ben c'est ça, la plupart, comme je mentionnais, des acteurs reviennent, par contre, Fait particulier, les auteurs ne sont pas les mêmes que le premier. Les quatre auteurs ont été changés. Puis comment ça marche pour les films de super-héros, du moins à l'époque, ça doit être vrai aujourd'hui, mais on demande à plusieurs personnes d'écrire des scénarios, puis on va chercher les meilleurs éléments de tous les scénarios pour faire une histoire. Puis là, Sam Raimi et Tobey Maguire étaient des grands fans de Smallville.
et donc ils sont allés chercher les auteurs de Smallville pour écrire le film, et c'est cette histoire-là qui est restée notamment. Ça m'a quand même surpris avec d'autres ajouts ici et là, mais c'est quand même marquant, je crois.
[00:05:31] Speaker A: Je vais en parler plus tard, mais j'ai beaucoup l'impression que les nouveaux auteurs sont très fans de comiques. Comparativement peut-être au premier film.
J'ai plus l'impression que là, on a affaire à des fans de comiques, des connaisseurs.
[00:05:46] Speaker B: Ouais, ben c'est ça, parce que ça se base sur certains comiques quand même assez précisément, on va en parler tantôt. Mais donc, c'est ça, on reprend l'histoire comme tu le mentionnais, deux ans après, Peter vit seul à New York, il est à l'université, mais il poche ses cours parce qu'il y a des chefs de 24 heures.
[00:06:03] Speaker A: On a vraiment affaire à un Peter Parker qui n'a pas le temps pour sa vie personnelle. En fait, c'est pas mal.
qui font l'histoire de sa vie, mais on le voit assez bien en manque d'argent, tantôt, mais aussi des problèmes financiers. Donc on a vraiment ce facteur-là qui est quand même important à l'âme de Spider-Man parce qu'il est supposé être, entre guillemets, excusez-moi au français, mais « relatable ». On est supposé pouvoir toujours regarder Spider-Man et se dire « Je me sens comme ça des fois. Je me sens comme si je manquais de temps. » Nous autres, on ne s'en va pas combattre le crime, mais on manque quand même de temps souvent.
On est supposé pouvoir regarder ce super-héros-là et dire « Ça pourrait être nous derrière le masque.
[00:06:48] Speaker B: » Dans ce sens-là, je pense que c'est quand même réussi parce que dans sa construction, peut-être un peu moins que les nouveaux Spider-Man du MCU, mais c'est vraiment... On est vers la fin du Coming of Age, mais il y a une espèce d'histoire d'amour, un peu en parallèle de tout ce qui se passe, des méchants et de sauver le monde et tout ça.
Mais tu sais, c'est quand même assez... parce que là, tu sais, à la fin du premier film, il rejette, entre guillemets, Mary Jane, parce qu'il sait qu'il veut pas trop s'impliquer de part que les vilains ou peu importe s'attaquent à elle. Ça va revenir, ça va être un thème récurrent tout au long de ce deuxième film-là.
[00:07:26] Speaker A: Dans cet opus-là aussi, puis dans les autres, carrément, on parle de The Amazing Spider-Man 1 et 2. Dans les autres reboots de Spider-Man, c'est un thème qui est assez récurrent aussi dans les comiques. Donc peur de s'attacher, par peur de.
[00:07:42] Speaker B: Mettre les gens en danger. Dans Batman aussi, dans tous les justiciers.
[00:07:45] Speaker A: Dans tous les justiciers avec des identités secrètes qui veulent protéger leur identité secrète. Il y a vraiment ce facteur-là qui est important à considérer. Puis là, je trouve qu'il était présenté d'une façon un peu simple, mais efficace.
[00:08:00] Speaker B: Ouais, exactement. Puis c'est ça dans ce deuxième film. C'est Dr Octopus, comme on le mentionnait, qui est au centre. Comment est-ce que Peter en vient à parler à Dr Octopus et qui doit faire un travail, en tout cas pour l'université, sur un profil, qu'il appelle, sur une personne. Puis là, apparemment que c'est son idole, Otto Octavius.
Le scientifique qui est Otto Octavius.
[00:08:24] Speaker A: Otto Octavius qui est scientifique avec une intelligence assez avancée, qui aime beaucoup l'énergie.
Mettons-là qu'il aime ça, il veut le soleil dans la paume de sa main.
[00:08:38] Speaker B: Oui, il le dit deux fois.
[00:08:39] Speaker A: Oui, il le dit deux fois et il le dit dans No Way Home aussi.
[00:08:45] Speaker B: La prémisse est assez classique. La question de l'énergie, même aujourd'hui, c'est un enjeu.
Il veut créer un soleil dans le but de... que New York ou les États-Unis soient self-sufficient.
[00:08:59] Speaker A: C'est quelqu'un d'assez utopique. Dans les comiques, le fait de vouloir accéder aux biens communs, C'est quelqu'un de très utilitariste, je ne sais pas si tu connais le concept un peu. Il est très utilitariste, donc le bien commun prévaut. C'est un communiste. Non, mais dans le fond, c'est que lui, s'il peut atteindre son objectif, il va l'atteindre. La façon de le faire, pour lui, ce n'est pas super important.
Même avant son accident et sa transformation, tu vois qu'il est comme ça. Par contre, on a un personnage qui est à la fois aimable, au départ.
[00:09:41] Speaker B: Qui est même un peu une figure paternelle, qui manque évidemment à Peter, maintenant que son oncle est mort.
[00:09:47] Speaker A: Ce qui m'a quand même assez surpris... Ben, surpris là. Maintenant en connaissant les comiques, ça me surprend un peu qu'ils soient représentés comme ça dans le film parce que c'est pas quelqu'un qui est supposé être super aimable, mais ça marche bien dans le cadre du film parce que aussi, ce qui se passe dans les films, c'est qu'ils n'ont pas le choix de donner un peu une histoire d'origine au vilain, alors que dans les comiques, ils font juste apparaître, puis après ça, ils expliquent l'histoire d'origine.
Mais là, on commence vraiment de base avec un auto-octavius, avec sa femme, assez... coudon, il aime la poétrie.
[00:10:24] Speaker B: Ouais, c'est ça, puis il est comme un peu engagé par Oscorp pour créer cette affaire-là, ce soleil-là.
[00:10:34] Speaker A: Le deuxième soleil, puis il se crée comme des bras métalliques pour pouvoir prendre le soleil dans la... dans l'apprendre, c'est mécanique métallique.
[00:10:42] Speaker B: Pour contenir aussi un peu l'espèce de la fission qui se passe.
[00:10:47] Speaker A: Il contrôle ses bras-là avec son cerveau via une pusque en arrière de son cou.
[00:10:54] Speaker B: C'est de l'intelligence artificielle aussi, on le mentionne un peu même si on n'approfondit pas cette thématique-là.
[00:11:00] Speaker A: On est quand même assez de base, on n'avait pas nos chats GPT qui restent dans ça.
Bref, ça ne marche pas super bien. Le soleil, c'est un soleil. Il brûle un peu la puce et il fait comme un accident.
Tout l'événement va briser la puce qui lui permet de contrôler l'intelligence artificielle.
et va aussi prendre la vie de sa femme. Spider-Man, lui, de son bord, ben Peter qui était là, qui va aller se transformer en Spider-Man, va revenir, va essayer d'arrêter son expérimentation qu'Otto ne veut pas qu'il arrête. La femme d'Otto Octavius va perdre la vie suite à son...
Son expérimentation, son soleil.
[00:11:51] Speaker B: Parce que ça crée un espèce de champ magnétique, parce que ça fait exploser plein d'affaires.
[00:11:56] Speaker A: Tu vois un peu qu'il est convaincu que ça va finir par marcher, que tout va s'arranger, que tout le monde autour de lui est convaincu que ça marchera pas, qu'il y a une erreur.
Il se ramasse un peu à se battre contre Spider-Man pour ne pas qu'il l'empêche de mener à terme son expérimentation.
[00:12:16] Speaker B: Tout le monde meurt, tout est détruit, puis il décide de le recréer une deuxième fois, mais cette fois en étant un peu possédé par ses bras métalliques.
[00:12:25] Speaker A: On se rend compte que c'est plus les bras qui ont le dessus qui parlent. un peu, il parle un peu à ses bras, ce qui est intéressant, une façon intéressante de le présenter, le fait qu'on a un peu perdu le contrôle, puis il va finir par vouloir refaire un plus grand soleil cette fois-ci.
[00:12:45] Speaker B: Ouais. Pis c'est ça, Spider-Man, à travers sa vie personnelle, qui fait qu'il demande, il va arrêter de Spider-Man, il va revenir, bref, c'est ça, il va essayer d'empêcher ça, avant qu'il soit trop tard, pis de raisonner un peu Octopus.
[00:12:58] Speaker A: Un facteur important, impossible que Octavius se trompe selon lui, donc il va le refaire. Il s'est clairement pas trompé, il avait juste pas un assez grand soleil. Ouais.
[00:13:09] Speaker B: C'est la logique de la science, je crois. Donc voilà, c'est ce qui résume un petit peu ce deuxième volet de Spider-Man. Au retour, on va s'intéresser justement à Octavius, ben, Docteur Octopus en fait, dans les comics et des deux comics principaux qui ont inspiré cette histoire-là. On en parle tout de suite après la pause.
Vous êtes de retour au popcorn de l'infini qui aujourd'hui s'intéresse à Spider-Man 2. David, tu nous as mentionné lors du premier épisode que tu étais un grand fan de Spider-Man, donc la recherche a pas dû être si longue pour aller voir un peu l'inspiration pour ce film-là.
Évidemment, on n'a pas le choix de parler de deux choses, d'un numéro qui a inspiré principalement le film, puis après ça, de l'origin story ou en tout.
[00:13:59] Speaker A: Cas du récit de Docteur Octopus, son évolution. En fait, je vais commencer par ce qui a inspiré l'arc narratif quand même important du film. C'est que durant le film, ce qu'on n'a pas parlé quand on a résumé le film, mais un élément important, c'est que Avec tous ces défis, il se rend compte que personne ne l'aime, le journal ne l'aime pas. Il ne sent pas super aimer notre héros. Il va se demander pourquoi je fais ça. Il va décider que non, ça suffit, je ne sacrifie plus ma vie, je ne suis plus Spider-Man. Je ne suis plus Spider-Man.
Fait qu'il va jeter son costume à la poubelle. Mais il va le montrer d'une façon différente. Il va comme graduellement dans le film perdre ses pouvoirs, ce qui est inédit. Mais ça c'est basé sur un comique. Sur le comique numéro... Amazing Spider-Man numéro 50, qui est sorti en 1967. Donc on est quand même dans les débuts.
Mais le numéro 50 numéro spécial qui démontre un peu un Peter vraiment tanné de ne pas être aimé et d'être détesté par le Daily Bugle, par les citoyens de New York, vraiment pour aucune raison. Il va décider d'abandonner parce qu'il dit « ce n'est pas vrai que je vais sacrifier ma vie et mon temps libre pour être quelque chose que les gens n'apprécient même pas ». Fait qu'il va carrément, comme dans le film, jeter ses trucs à poubelle, jeter son costume de Spider-Man à poubelle. Mais phénomène important dans le film, c'est qu'il perd ses pouvoirs. Il démonte d'une façon vraiment intéressante.
[00:15:29] Speaker B: Mais en même temps, c'est pas nécessairement contradictoire.
Mais tu sais, ça veut dire que finalement, l'araignée qui l'a piqué dans le premier, comme, oui, elle modifie ses... Tu sais, c'est-tu dans sa tête finalement qu'il y a des pouvoirs? Tu sais, non, c'est...
[00:15:45] Speaker A: Mais je trouve que c'est intéressant du point de vue qu'il y a des toiles d'araignées organiques qu'ils sont plus capables de faire... Je sais pas s'ils perdent...
comme l'entièreté de ses pouvoirs, mais il a l'air de vraiment perdre tous ses pouvoirs du fait qu'il a remis de ses lunettes. Vraiment, il a l'air de carrément ne plus vouloir être Spider-Man, donc il ne l'est plus. Ce qui est quand même intéressant.
[00:16:06] Speaker B: Est-ce que c'est un choix et non pas une modification de gêne ou ce que le premier nous laisse entendre, là? Mais tu sais, je trouve la réflexion intéressante parce que... Ouais, je pense que.
[00:16:15] Speaker A: C'Est comme un blocage.
[00:16:15] Speaker B: Ouais, ouais, ouais, c'est ça.
[00:16:16] Speaker A: Un genre de blocage, pis comme quand la scène avec les médecins où est-ce qu'ils disent « c'est dans ta tête », ben on peut comprendre que c'est un peu dans sa tête.
Mais bref, tout ça, c'est pas dans les comiques. Mais c'est basé sur un comique, justement, ce que j'expliquais, Amazing Spider-Man numéro 50, Spider-Man No More, qui est mentionné justement dans le film, directement, par la phrase « I'm Spider-Man, no more ». Bref, ce que ce comique-là démontre, c'est Spider-Man qui perd l'envie d'être Spider-Man, Jonah qui trouve le costume de Spider-Man dans les poubelles, va l'afficher dans son bureau. Ça, c'est tout comique à cuvette. C'est tout... C'est clairement basé de...
[00:16:58] Speaker B: Puis il y a clairement des plans, tu sais, textuellement copiés, là. Tu sais, il me semble avoir déjà vu un peu ce comics-là, tu sais, comme, justement, la poubelle avec le costume.
[00:17:08] Speaker A: Qui dépasse un peu, puis... Oui, non, non, le costume qui dépasse puis la poubelle, ça, c'est calqué, là. Calqué du comique. C'est vraiment une référence claire à ce qu'il y a. Ça peut pas être un non.
[00:17:20] Speaker B: J'aime ça quand les films font ça un peu parce que t'sais, il y a plusieurs films sur tous les blockbusters qui font des storyboards, qui décident un peu ça va être quoi le plan et tout. Puis t'sais, quand tu fais un film inspiré d'un comics, bien, tous les plans sont déjà là.
Il y en a des plans... C'est plus rare dans les premiers, mettons, Spider-Man ou les premiers comics en général où habituellement c'est plus l'histoire, puis moins les dessins qui sont innovants et tout. Mais il y a plein de beaux plans, surtout dans les années 80. Moi, je pense surtout à Batman parce que je le connais beaucoup.
Graphiquement, c'est vraiment cool comme plan, puis c'est cool. En tout cas, moi j'aime ça, même si j'en ai pas lu beaucoup, j'aime ça qu'on copie ça un peu dans les films. C'est un mélange d'hommages, mais c'est aussi de faire comme...
pourquoi on changerait quelque chose qui est vraiment bon.
[00:18:04] Speaker A: Non, c'est vrai. Puis, facteur important aussi, la fameuse moto de Spider-Man. Un petit motocross. Ouais, ouais, ouais. Il est dans ce film-là, simplement parce qu'il est dans le comique.
[00:18:17] Speaker B: Parce qu'on n'explique pas d'où ça vient.
[00:18:22] Speaker A: Quand il décide de ne plus être Spider-Man, il prend sa petite moto. Puis, c'est comme ça qu'il se déplace. Mais là, dans le comic, ce qu'il réalise, c'est que les mondes sont tellement habitués de vivre sans lui pis de pas... Bon, dans le comic, c'est Gwen, là. Elle est tellement habituée qu'il soit jamais là, qu'ils font tous des plans sans lui. Même Tantenay a fait des plans avec son ami. Fait qu'il se ramasse tout seul, quand même. Pis là, il se ramasse, ben... Coudonc, le monde ne veut plus de Peter parce qu'il est jamais là. Fait que là, il se ramasse dans une situation où est-ce que là, j'ai le temps, pis le monde ne veut pas de moi.
Par un moment donné, il rencontre un crime qui se passe et ça va sauver la personne. Dans le film, ça se traduit par un feu. Donc, il va rencontrer un feu, il va aller sauver un bébé.
[00:19:05] Speaker B: Sans ses pouvoirs.
[00:19:06] Speaker A: Sans ses pouvoirs, oui. Dans le film, c'est différent. Il va aller sauver un bébé sans ses pouvoirs, il va faire un acte de risque.
Dans les comics, c'est qu'il va voir un crime au top d'un building, il va grimper, parce qu'il a encore ses pouvoirs, il va aller sauver la personne, puis la personne va ressembler à oncle Ben. C'est là qu'il va se rappeler de ce qu'oncle Ben lui a dit avec grand pouvoir, de grande responsabilité, puis il va décider de ne plus jamais abandonner Il va décider qu'il est Spider-Man puis qu'il va toujours être Spider-Man. C'est comme ça que ça finit le comique. Dans le film, on démontre un peu plus via un feu. Donc, il va aller faire un acte de risque, mais c'est plus graduel encore.
[00:19:43] Speaker B: En fait, c'est la suite du feu qui va faire ce switch-là, parce qu'il dit qu'il réussit à sauver un bébé. Puis là, il descend. Puis là, il jase avec les pompiers. Ils sont comme « Ah ouais, il y avait quelqu'un aussi au quatrième étage, mais cette personne-là est morte. » Puis là, il est comme «.
[00:19:59] Speaker A: Oh shit, j'aurais été capable de... » La fin du... Ce qui se passe dans le film, c'est vraiment quand même différent avec le niveau du feu, c'est quand même un peu plus tragique. Mais il a toujours pas ses pouvoirs à ce moment-là, c'est pas ça qui va lui redonner ses pouvoirs, c'est pas cet acte d'héroïsme-là, c'est quand Mary Jane va être en danger parce que... Ça va être en fait le deuxième arc narratif qui va venir empiéter sur celui-là, qui est dans le fond...
Harry va donner l'info que Peter prend des photos de Spider-Man, donc nécessairement il sait c'est qui. Il va donner cette info-là à Norm... pas Norman, à Otto Octavius pour qu'Otto lui apporte Spider-Man pour qu'il puisse ensuite donner les ingrédients qu'il a besoin pour faire un deuxième soleil.
Donc, dans le fond, Doctor Octopus n'en veut pas nécessairement à Spider-Man, il s'en fout un peu. C'est pas comme dans le premier film où est-ce qu'il veut contrôler la ville et il veut vraiment se battre contre Spider-Man. On parle de Norman Osborn dans ce cas-ci.
[00:21:01] Speaker B: Non, c'est plus Doc Oc qui...
fait ses affaires dans son coin pis Spider-Man qui essaye de l'empêcher de faire ses affaires là.
[00:21:08] Speaker A: Même à ce niveau là, il s'en fout un peu de Spider-Man, il veut juste faire son deuxième soleil. Il décide de vouloir faire son deuxième soleil pis c'est comme ça que Peter retrouve ses pouvoirs parce que Mary Jane est en danger pis il veut sauver Mary Jane.
[00:21:29] Speaker B: Donc ça c'est le numéro 50, c'est vraiment le Spider-Man no more.
[00:21:34] Speaker A: Au niveau de Docteur Octopus, c'est assez intéressant, parce que moi c'est mon vilain préféré. Je vais l'avouer. Il apparaît à partir du numéro 3, donc en 1963. Vraiment pas longtemps après. Puis c'est le premier vilain qui fait un combat avec Spider-Man dans le numéro 3 justement. C'est le premier vilain contre lequel Spider-Man perd.
[00:21:57] Speaker B: C'est bizarre de le faire perdre au numéro 3.
[00:22:00] Speaker A: Ben oui, mais c'est quand même important. En fait, ils le font perdre, c'est pas pour ça qu'ils le font gagner. Ouais, évidemment. La première fois qu'ils se battent contre, ben ils perdent. Après ça, ils finissent par gagner et tout ça, mais ils présentent vraiment sans nécessairement The Origin Story, c'est vraiment plus un personnage pas fini dans le numéro 3. Ils reviennent dans le numéro 11, après ça, en 1964, dans le temps que ça se fait retourner au mois.
[00:22:25] Speaker B: Ça c'est quand même une tendance, j'imagine dans les comics, tu vas à la pêche un peu, tu crées des personnages, puis sûr que les gens aiment, mais après ça t'es pas au fin. Tu mentionnais que c'était le troisième vilain, mais tu m'avais dit hors d'ordre, je pense Vulture c'est le deuxième.
[00:22:40] Speaker A: Puis le premier on le connait pas. Non, en fait le premier c'est le caméléon.
[00:22:46] Speaker B: Le deuxième, c'est... Qui a jamais été mis à l'écran, je crois. Au grand écran, dans les BD, oui, mais... Est-ce que je l'ai été mis à l'écran? Je sais pas. Peut-être dans Amazing Spider-Man 2, où là, on essaie de faire des Sinister Six, là, mais...
[00:22:59] Speaker A: Je pense qu'il a même pas été mis à l'écran, non. Au grand écran, en live-action, non. Dans les dessins animés, oui.
[00:23:05] Speaker B: Ouais, c'est ça, dans les dessins animés.
[00:23:06] Speaker A: Mais je pense que non. Puis, t'sais, c'est pas...
[00:23:09] Speaker B: Il est un peu plus goofy, ou... Ben, pas goofy, mais t'sais, il a un sou de caméléon. C'est le caméléon ou le scorpion?
[00:23:15] Speaker A: Le caméléon. Le scorpion a été... Moi je pense.
[00:23:18] Speaker B: Que je pense au scorpion, qui a pas plus été fait dans les films.
[00:23:22] Speaker A: Non, non, mais le scorpion a été teasé dans les films par contre.
[00:23:25] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Comme Rhino pis... Ouais c'est ça.
[00:23:28] Speaker A: Mais le caméléon je pense qu'il a jamais été mis au grand écran. Mais c'est ça, on commence premier c'est Caméléon, deuxième c'est Vulture, troisième c'est... Docteur Octopus. Il revient dans le numéro 11 parce que ça a été un succès, le numéro 3 c'est un des trois originaux. C'est l'un des grands archénomies de Spider-Man. Il revient dans le numéro 11. Numéro 12, où est-ce qu'il va?
démasqué Spider-Man. Donc c'est aussi le premier vilain à démasquer Spider-Man publiquement.
[00:24:06] Speaker B: Il se démasque un peu dans le film, mais c'est pas à cause de Doc Ock?
[00:24:09] Speaker A: Non, non, c'est pas à cause de Doc Ock, mais ça c'est un peu drôle comme histoire, c'est que dans le numéro 12, il va perdre ses pouvoirs. Là, je me rappelle plus de la raison.
Ça n'a aucunement rapport à ce qui s'est passé dans le film. Vraiment, il va perdre ses pouvoirs pour une raison. Je pense qu'il ne se sent pas bien. Ah non, c'est avant Secret Wars. C'est avant Secret Wars. Donc, il perd ses pouvoirs périodiquement. Il ne se sent pas bien. Puis, il se bat contre Docteur Octopus. Le Docteur Octopus dit « Voyons, ce n'est pas du Spider-Man contre lequel je me bats d'habitude. » Puis, il va le démasquer. Il va se rendre compte que c'est juste Peter Parker qui se prend pour Spider-Man.
Bref, tout le monde va avaler la pilule. Un peu bizarre, mais bref. C'est ça, c'est le premier à le démasquer. Ensuite, il revient dans le numéro 31, 32, 33, où est-ce que Tante-Mé est malade, puis il doit aussi se battre en parallèle contre le Master Planner, qui finalement, on révèle que c'est Docteur Octopus, qui a des super plans de vilain.
Puis après ça, donc ça c'est celui que j'ai lu pour un peu m'informer sur le personnage de Docteur Octopus. Puis ce que je dois dire sur Docteur Octopus, c'est que dans le film, il est présenté vraiment de façon différente, mais pas tant que ça. Il reste quand même comme un calcuette, c'est quand même quelqu'un que... Surtout après sa transformation, mais c'est quand même quelqu'un qui est un peu fou dans la tête.
C'est quelqu'un de... La meilleure façon de le décrire selon moi, puis j'ai bien aimé ce parallèle-là, ce qu'on voit un peu plus tard dans les numéros, après le numéro 700, c'est que Otto Octavius, c'est un génie, un peu comme Peter Parker, C'est un génie du même niveau en fait. Il n'y a juste pas eu oncle Ben pour l'aider et le guider. À un moment donné, c'est quelqu'un qui a des très mauvais parents aussi. C'est mentionné dans les comiques. Il a une très mauvaise éducation.
Donc, on est un peu face à un Peter Parker qui n'a pas eu le même encouragement, la même éducation.
[00:26:21] Speaker B: Mais pas une question aussi d'ego, je ne sais pas trop quoi.
[00:26:24] Speaker A: Tout revient un peu à son enfance où il s'est développé un genre d'ego parce que lui, l'idée de se sentir supérieur à tout le monde, ça fait clairement partie du personnage. Mais tout revient un peu à son enfance et on le démontre vraiment comme ça dans les comiques.
On veut vraiment faire le lien entre les deux de cette façon-là. C'est vraiment Peter sans l'oncle Ben. Parce que Peter aussi, cette tendance-là, s'il n'y avait pas oncle Ben, cette tendance-là un peu à vouloir se sentir supérieur, c'est juste qu'il s'est bien fait de guider et il a bien été éduqué.
Mais ce qu'on veut démontrer par ça, c'est qu'il y a une haine envers le monde parce que le monde ne l'aime pas. Il n'apprécie pas son génie à sa juste valeur. Personne n'a jamais apprécié son génie. Il n'y a pas eu grand monde dans la vie. C'est ça dans les comiques qui fait qu'à un moment donné, Quand il a son accident, une différence avec le film, c'est que c'est lié à la radiation. On aime beaucoup ça dans les comiques.
[00:27:26] Speaker B: Ouais, bien des années 60, c'était bien la mode.
[00:27:29] Speaker A: Donc c'est lié à la radiation qui modifie la structure un peu de son cerveau et qui le fait carrément, en expression anglaise, « lash out ». Ça lui donne...
On le voit un peu dans le film, on dirait qu'une fois qu'il a les bras, c'est pas nécessairement expliqué, mais on dirait que là, il a plus de problèmes à se servir de son pouvoir. Dans le fond, ça revient tout à oncle Ben encore, avec de grands pouvoirs, bien de grandes responsabilités. Ben lui, il s'est pas fait appris ça. Il a pas appris ça. Il a pas appris ça. Pis là, il se ramasse avec un grand pouvoir, pis là, il se venge. Il se venge contre la Terre qui a jamais apprécié son génie.
Lui, il considère que c'est un génie. Puis bref, tout ça pour mettre la table sur le numéro 600. Je vais vous expliquer pourquoi, Docteur Octopus, vite fait, je vais vous expliquer pourquoi c'est mon vilain favori, c'est qu'il n'y a pas de super-pouvoir tant que ça. Il y a ses bras, c'est technologique, tout ça, mais il n'y a pas de super-pouvoir tant que ça. Ça reste un humain à part de ses bras. Puis dans le numéro 600, le numéro 600, le numéro d'anniversaire un peu qu'il y avait, qui est sorti en 2009, on découvre une condition médicale à Otto Octavius. Et cette condition médicale-là, elle est liée, c'est intéressant pour vous montrer un peu la façon que le personnage pense, elle est liée au nombre de coups au cours des années qu'Otto Octavius a pris de Spider-Man. Donc, au nombre de coups, il a eu plusieurs traumatismes cérébraux avec sa maladie, avec la radiation, tout ça, la structure de son cerveau. Il apprend qu'il reste juste des mois à vivre. C'est pas mal ça le numéro 600. Après ça, on arrive au numéro 700 où est-ce qu'il y a quelque chose qui va changer l'univers Spider-Man pour beaucoup de temps et un des plus grands événements de l'univers de Spider-Man. il va révéler son plan ultime qui va avoir pris, t'sais, on parle de 2009 jusqu'à 2012, qui va avoir pris trois ans son plan ultime à faire, mais dans les comics c'est juste quelques mois, trois ans, mais son plan c'est d'inventer une machine puis de prendre le contrôle du corps de Spider-Man, donc pouvoir échanger sa conscience avec celle de Peter, puis Peter se ramasse dans son corps.
Il va réussir dans le numéro 700, donc on va assister à la mort de Spider-Man dans le numéro 700 de Spider-Man. Bon, excusez-moi pour le spoil, mais c'est un comique qui est sorti Spoiler, il.
[00:29:58] Speaker B: Ne meurt pas vraiment.
[00:29:59] Speaker A: Spoiler, il ne meurt pas vraiment, mais ça va donner place à une série assez spéciale que j'ai lu au complet. Ce qui fait que Dr Octopus, ou Octavius le personnage, c'est un de mes personnages favoris, c'est la série Superior Spider-Man, que je vous conseille vraiment si vous voulez vous lancer dans les comics. C'est une série de 34 numéros.
qui a remplacé Amazing Spider-Man parce que Spider-Man était mort. Puis, la raison que je vous parle de ça, c'est juste parce que c'est important. Je trouve que cette série-là démontre à quel point...
démontre pour une des premières fois dans les comiques à quel point s'il n'y avait pas eu son accident, ça reste quelqu'un Ça reste un vilain, sauf qu'il ne fait pas des choses de vilains. Ce que je vous explique, je vais l'expliquer plus clairement, c'est qu'il se ramasse avec un cerveau « sain ». il décide de prendre la responsabilité de super-héros parce qu'il décide de ne plus être un vilain parce qu'il n'a plus son accident, donc il n'a plus les... les... les... les... les... les... les... les...
[00:31:08] Speaker B: Les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les...
[00:31:10] Speaker A: Les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... les... C'est un personnage que, même sans son accident, c'est quand même un maniaque, c'est quand même quelqu'un de grand égo, c'est quand même quelqu'un de... qui se considère supérieur à tout le monde. Ça reste... Otto Octavius à la base, c'est pas un vilain, mais...
c'est quelqu'un avec des énormes défauts. Puis quand il va prendre le barreau de Spider-Man, il va considérer, il va s'appeler le « Superior Spider-Man », justement le nom de la série, pendant 34 numéros, donc 2013-2014, puis il va essayer de combattre le crime d'une façon « plus efficace » que Spider-Man, quitte à contrôler toute la ville, quitte à installer des robots miniatures un peu partout en forme d'araignée pour pouvoir espionner la ville.
Il va essayer de devenir Big Brother. Fun fact, c'est la seule fois que Jonah Jameson va être d'accord avec Spider-Man, ce qui est assez drôle. Mais il va avoir une approche beaucoup plus égomaniaque. Même dans un cadre de super héros, Il va faire des choses assez limite. Il va vouloir mettre tout le monde en prison. Peu importe si c'est un petit crime ou un grand crime. Il va vouloir battre le monde. Il va vouloir écraser le monde. Il va vouloir gérer un genre, plus ça comme un empire.
[00:32:39] Speaker B: Le bien commun, mais extrait.
[00:32:43] Speaker A: Il va se revirer tous les Avengers contre lui.
C'est une série vraiment intéressante. Super Spider-Man, qui est sorti en 2013-2014. Super populaire aussi, qui a bien fonctionné. Puis c'est ce qui m'a fait vraiment apprécier le personnage d'Otto parce que là, on va vraiment pouvoir re-rentrer dans ses motivations. Qu'est-ce qui fait qu'il sait pas Peter Parker? Qu'est-ce qui fait que même s'il est en dessous du masque de Spider-Man puis il partage les souvenirs de Spider-Man, il n'y agit pas de la même façon?
c'est vraiment, ça revient tout à son enfance, puis ça revient tout à la façon qu'il n'a pas eu la même chance. Puis ça revient de la chance, puis ça, tu sais, je trouvais que c'était une histoire touchante. Donc c'est vraiment pour ça que, c'est tout ça pour dire que c'est vraiment mon personnage favori. Puis comment ça se transporte dans le film? Bien, je trouve que, tu sais, ils n'ont pas eu autant de temps pour l'expliquer, ils n'ont pas eu 50 ans, mais il explique assez bien Par contre, j'aurais aimé mieux plus un personnage de... Ben, on le voit un peu. On le voit un peu. T'sais, c'est un personnage qui est sympathique, mais quand il se fait apporter un stagiaire par ailleurs, c'est pour ça qu'il est pas super content. Il est pas super content d'avoir un stagiaire. Pis t'sais, on le voit un peu à ce niveau-là, c'est comme une perte de son temps. T'sais, il se considère plus important que tout le monde. Pis, t'sais, on a pu le voir, mais j'aurais aimé le voir encore plus. Là, après ça, il est, ma foi, très agréable. puis c'est pas habituel. Fun fact aussi, dernier fun fact, la façon que je connais Docteur Octopus, j'aurais aimé aussi, bon c'est sûr qu'ils n'ont pas le même âge dans le film, mais puis aussi on considère que la femme de Docteur Octopus est décédée dans le même film, mais on a eu ça plus tard, mais il y a un gros Power couple? C'est quoi un power couple? Il y a un gros power couple dans l'univers Marvel et c'est Tante May et Docteur Octopus. Fameuse scène dans les comiques où est-ce que Peter rentre chez eux puis Docteur Octopus prend le thé avec Tante May.
[00:34:47] Speaker B: Ça me dit quelque chose, ils doivent l'avoir fait dans les... dans les... les anim... ben pas les animés, en tout cas les comics. Les bonhommes.
[00:34:54] Speaker A: Je sais pas s'ils l'ont fait, mais... En tout cas, Power Couple, c'est un peu mentionné vite fait dans Noé Home. Ben pas mentionné, mais c'est un peu... Ça se démontre un peu... Mais c'est ça, alors que si on parle dans l'univers de Sam Raimi, ben là, ils ont pas le même âge. En tout cas, clairement pas le même âge, pis aussi, sa femme vient de mourir, là.
[00:35:13] Speaker B: En fait, même à l'origine du film, un des scénarios d'un des auteurs, c'était qu'il ait à peu près le même âge et qu'il y ait un triangle amoureux entre Mary Jane, Docteur Octopus et Spider-Man, Peter Parker.
[00:35:24] Speaker A: Un petit peu gâché ma journée.
[00:35:25] Speaker B: Ouais, ben c'est ça. Pis là, ils n'ont pas retenu ça, mais pas pour les raisons qu'on pense. C'était surtout parce qu'ils étaient comme, ben on a déjà fait un triangle amoureux dans le premier, on n'en fera pas un dans le deuxième.
[00:35:34] Speaker A: C'est correct.
[00:35:34] Speaker B: Même s'il y en a un avec les fils de Jameson.
[00:35:37] Speaker A: Dans les comics, c'est un Power Couple assez populaire de Octavius et Tante May. C'est assez bizarre.
[00:35:47] Speaker B: Ce sera peut-être un What If? Je ne les ai pas regardés.
[00:35:50] Speaker A: Je n'en ai aucune idée.
Bref, c'est ce qui se passe. C'est ce que j'aurais aimé peut-être voir dans le film. Étant fan de Docteur Octopus, étant connaisseur de comiques, étant fan de comiques, c'est ça que je ne peux pas tout avoir.
[00:36:03] Speaker B: Non, c'est ça.
[00:36:04] Speaker A: En termes de... Moi, j'ai vraiment apprécié l'arc narratif de Spider-Man No More. Je pense que c'était très bien fait et je pense que c'est un excellent comique à transmettre à la télé.
[00:36:16] Speaker B: Ouais, ouais.
[00:36:17] Speaker A: Mais pas à la télé. Au cinéma.
[00:36:19] Speaker B: Ouais, c'est ça, on a quelques minutes encore pour parler du film. T'sais, on l'a pas mentionné dans le tri de jeu, peut-être parce qu'on l'a mentionné aussi dans le premier épisode sur Spider-Man, mais évidemment, ce film-là est rendu canon à cause de Spider-Man No Way Home. On voit, oui, Peter Parker, en tout cas, Tobey Maguire qui est là, mais on voit aussi Docteur Octopus qui est là.
[00:36:41] Speaker A: Qui a été rajeuni par ordinateur, je me trompe pas.
[00:36:44] Speaker B: Ouais mais c'est ça, Alfred Molina est rendu un petit peu plus vieux, l'acteur qui le joue.
[00:36:47] Speaker A: Ah oui, mais moi si j'avais... je suis rencontré avec Kevin Feige un jour, j'ai demandé pourquoi... pourquoi Rajani? Parce que, t'sais, on se le cachera pas, il meurt à la fin.
[00:36:59] Speaker B: Ouais, ouais, ouais.
[00:37:00] Speaker A: Que ce soit Willem Dafoe, le personnage de Willem Dafoe du Gobelin vert ou le personnage de... Octopus. De Docteur Octopus, ouais, qui meurt à la fin.
À quel moment est-ce qu'il se transfère dans l'univers de No Way Home? Est-ce que c'est justement avant qu'il meure?
[00:37:18] Speaker B: Probablement.
[00:37:19] Speaker A: Puis si oui, qu'est-ce qu'ils font qu'ils changent ça? Parce que là, il cure Docteur Octopus, mais il est déjà soigné. Mais là, il y a une théorie aussi sur... Je ne vais pas passer trop de temps là-dessus, je vais te laisser expliquer. Il y a une théorie sur internet qui dit que la raison qui reprend comme conscience avant de mourir, qui revient un peu, qui est plus contrôlée par ses bras, c'est justement qui a été dans l'univers de No Way Home. Bon, ils n'ont pas passé jusqu'à là, mais que la séparation se fait là.
[00:37:52] Speaker B: Ouais.
[00:37:53] Speaker A: Je sais pas...
[00:37:55] Speaker B: On en parlera dans 40 épisodes.
[00:37:57] Speaker A: On en parlera dans... Ouais c'est ça, on a 40 épisodes. Mais c'était juste... Je te laisse continuer sur le film.
[00:38:01] Speaker B: Ouais, ouais, ouais, ben t'sais, vite vite, vu qu'on a déjà un peu présenté l'histoire, t'sais, moi je veux dire, t'sais, dans le dernier épisode d'X-Men 2, ce que je saluais, c'était le fait que je sentais un arc narratif sur 3 films, pis que je sentais que, t'sais, le 2 c'était pas juste un nouvel épisode, que c'était vraiment comme des diffé... ben, la suite du premier. Ici, je me retrouve un peu dans l'autre situation. C'est-à-dire, oui, il y a des suites du premier film, surtout plus avec la trame de Harry et de son père. Mais il est très stand-alone, j'ai trouvé, comme film. On repart sur des nouvelles bases. Admettons qu'on accepte le fait qu'on sait d'où vient Spider-Man.
Si t'as pas vu le premier, t'es pas trop déboussolé avec le deuxième. Ce qui fait que...
Je l'aime pas moins qu'X-Men 2 parce qu'il y a d'autres défauts, mais je retrouvais un peu moins ça. Mettons, X-Men 2 finit avec un cliffhanger qui laisse présupposer quelque chose dans le 3, ce qui n'est pas le cas ici. Sauf dans la version 2.1, parce qu'il faut préciser aussi qu'il y a deux versions du film. Une version longue, entre guillemets, de 8 minutes de plus, dans laquelle il y a une scène où on tease un peu le 3e, déjà, qui avait été annoncé à l'avance.
J'ai moins ce sentiment de continuité-là. Je retrouve les mêmes personnages, mais qui n'ont pas tant évolué, ne serait-ce que Peter reste plus chez sa tante.
C'est ce que je trouve un peu dommage parce que s'il y avait eu un peu plus ça, je crois que ça en aurait fait pratiquement un film parfait. On n'est pas trop loin d'un film parfait à mon sens.
[00:39:36] Speaker A: J'ai le feeling, quand je vois ça comme genre de film qui n'a pas nécessairement comme la titre dans la trilogie, une suite A, B, B, B, C, en tout cas, tu comprends, qui part pas directement en fin du dernier, j'ai le feeling comique. Parce que c'est beaucoup ça.
[00:39:51] Speaker B: C'est vrai, c'est vrai.
[00:39:52] Speaker A: C'est beaucoup ça, les comiques c'est beaucoup fait pour que si t'as pas lu...
[00:39:55] Speaker B: Mais là c'est pas un comique, c'est un film.
[00:39:57] Speaker A: Mais si t'avais pas lu les 600 comiques, tu pourrais lire le numéro 600 puis comprendre relativement si tout ça c'est qui.
[00:40:02] Speaker B: Mais t'sais là c'est ça, c'est ce que je reproche un peu pis t'sais je sais pas si c'est parce que le plan c'était toujours, il y avait toujours une incertitude sur le troisième volet au moment où ils ont fait le deux, t'sais c'est, je comprends peut-être que X-Men a été comme approuvé plus à l'avance ou ben sinon ils ont forcé un peu le studio en faisant « Regardez, on fait avec les Fangirls là, on a pas le choix de faire le trois sinon l'histoire sera pas finie » comme Amazing Spider-Man 2 finalement, on.
[00:40:23] Speaker A: A décidé de pas le continuer. Moi les continues Fangirls j'aime pas ça parce qu'ils te cassent la main quand y'en a le prochain là.
[00:40:29] Speaker B: Ouais, ben c'est ça, c'est que ça finit mal. Mais bref, c'est un commentaire que j'ai à passer, mais qui selon moi aurait pu en faire un film parfait. Ça reste le meilleur des films qu'on a vus, puis comme je disais, un de mes films super-héros préférés. Mais c'est dommage, surtout à cette époque-là où on était très dans les trilogies. Le Seigneur des Anneaux venait de sortir, je pense le 3e en 2003. Il y avait plusieurs trilogies pis j'aime ça qu'on le pense dans un aspect plus global alors que là il est plus justement comme tu dis peut-être d'inspiration comique. Épisodique. Ouais c'est ça, épisodique. C'est mon seul reproche vraiment que j'ai à faire au film. Ça et peut-être quelques effets spéciaux qui vieillissent entre guillemets. Y'en a qui sont super bons pis y'en a qui sont... On voit le green screen.
[00:41:17] Speaker A: Spider-Man, c'est un des personnages avec le plus grand problème de statu-quo. Ils doivent, pour qu'il reste « relatable », je sais pas c'est quoi le.
[00:41:28] Speaker B: Mot en français, « reconnaissable ».
[00:41:31] Speaker A: Qu'on puisse identifier à Spider-Man.
Les écrivains qui ont travaillé sur les comics, ou peu importe, Stanley lui-même, disent qu'ils doivent trouver un certain statu-quo. Ou est-ce que Peter est pas heureux?
Ce qui fait que c'est un des personnages les plus malchanceux de l'univers Marvel. Il n'est pas heureux, il n'a pas ce qu'il veut et il n'a pas d'argent. Faut qu'il se retrouve dans une situation là. Le statu quo change au fil des années mais il revient souvent.
[00:42:02] Speaker B: Il n'y a pas une tonne d'évolution dans ce comique.
[00:42:05] Speaker A: Je trouve que le film le fait bien. Il évolue.
Il va à l'université.
[00:42:09] Speaker B: Il va l'U, mais on comprend qu'il est le même que dans le premier.
[00:42:12] Speaker A: Il a encore les mêmes problèmes. Il est pas capable de tout faire en même temps. Puis la solution à ce problème-là, il la trouvera jamais.
[00:42:19] Speaker B: Non, c'est ça.
[00:42:20] Speaker A: Dans les comiques à ce jour, en 2025, il l'a toujours pas trouvé.
Je trouve que c'est bien fait de ce côté-là parce qu'il y a un statu quo que les X-Men n'ont pas nécessairement besoin d'avoir parce qu'une équipe, ça change. S'il y a un personnage qui évolue trop au point qu'il n'a plus besoin de l'avoir dans les X-Men, ils vont juste l'enlever. Ils vont en introduire des nouveaux. Spider-Man, ça reste Spider-Man.
[00:42:44] Speaker B: Non, non, non, c'est ça.
[00:42:45] Speaker A: Fait qu'il y a toujours ce problème-là que c'est un personnage qui est beaucoup utilisé, qui, au fil des années, qui reste l'un des plus populaires. Pis là, il faut qu'il y ait une certaine pression à le garder, statu quo.
[00:43:03] Speaker B: C'est normal, mais c'est ça, c'est ce qui en fait peut-être un produit cinéma un peu moins cinéma justement, un peu plus comics et tout.
[00:43:13] Speaker A: Surtout aussi on a un grand problème, la raison pourquoi on a comme trois acteurs qui font Spiderman aussi à ce moment-ci, c'est justement le but de garder Statu quo.
les acteurs vieillissent plus vite que les histoires. Ouais, c'est ça. Je comprends pas, il y a comme une... T'sais, on va être rendu dans notre quatrième reboot dans pas longtemps.
[00:43:29] Speaker B: Ouais, ouais, ouais. Mais, c'est ça. Ben, ça reste des bons films pareil, mais c'est juste que... Non, ça reste.
[00:43:35] Speaker A: Des bons films, mais il y a toujours ce problème-là de... Mais, t'sais, on dirait qu'ils ont pas envie de passer au niveau... C'est juste un commentaire éditorial, mais ils ont pas envie de passer au niveau.
[00:43:44] Speaker B: Où est-ce que...
Comme ce que Batman a fait, mettons, de vieillir puis de passer le flambeau à quelqu'un d'autre. Ils ont essayé de le faire avec Miles Morales, mettons, mais c'est pas autant passer le flambeau plus qu'un deuxième Spider-Man.
[00:43:55] Speaker A: Un autre univers. Mais en fait, moi je trouve qu'ils ont pas envie de passer à l'âge adulte. Là, ils passent à l'université. Puis là, une fois qu'ils passent à l'âge adulte, on dirait que le monde s'intéresse moins. Fait qu'on a toujours, toujours la même histoire de Peter Parker, L'école secondaire qui commence, il est Spider-Man, il y a 15 ans. Puis là, après ça, on recommence toujours à ce point-là, parce que c'est le point où est-ce qu'il est le plus reconnaissable, puis le plus statu quo, puis le plus... Mais, t'sais, à un moment donné, il va devoir évoluer, puis à un moment donné, il va falloir qu'il fasse un film où est-ce que c'est un adulte. Je sais pas quand est-ce que ça va arriver.
[00:44:31] Speaker B: Moi non plus, parce que Tom Holland, je pense qu'il quitte bientôt le bâtiment.
[00:44:34] Speaker A: Ben en fait, il voulait déjà quitter de base, il allait rallonger son séjour, qu'on peut dire comme ça, mais il voulait pas faire Spider-Man après 30 ans.
[00:44:44] Speaker B: Ben de toute sorte de façon, on le fait évoluer un petit peu avec Tobey Maguire qui revient dans No Way Home, qui là est plus âgé pis fait la morale, ben pas la morale, mais explique Spider-Man à 40 ans c'est quoi.
[00:44:55] Speaker A: Mais c'est ça, ça j'ai bien aimé ça. Ça j'ai bien aimé ça. Mais c'est quelque chose qu'on dirait, on se trempe les pieds pis on peut pas sauter dedans.
[00:45:03] Speaker B: Ouais, ouais. Je termine Védette parce que je vois le temps qui file, mais c'est ça, pour revenir aux effets spéciaux, une des parties les plus réussies je trouve c'est justement Docteur Octopus pis ses bras qui étaient en fait 4 animatronics contrôlés par 4 personnes différentes. dans les plans fixes ou dans les plans où ils sont en gros plan, entre guillemets. Quand il se promène physiquement, quand il se fait porter par les bras, ça c'est du CGI. Même chose pour quand l'acteur Alfred Molina marche avec ça sur le dos parce qu'il pouvait pas marcher parce que ça pesait 100 livres de bras. Mais sinon pour le reste c'est du live action entre guillemets sans effets spéciaux.
qui fonctionne étonnamment bien, je trouvais. On dirait, tu regardes de ça, puis ça peut être fait... Pour l'époque, ça devait être novateur, tu regardes ça aujourd'hui, puis ça a l'air normal, ce qui veut dire que c'est bon signe, évidemment, en termes d'effets spéciaux. Il y en a d'autres où on sent un peu qu'on est quasiment dans un jeu vidéo, notamment la scène de mort aussi de Docteur Octopus.
C'était le premier visage fait en CGI, reconstitué en CGI de l'histoire du cinéma. Ça paraît, mais c'est ça. Puis le film a gagné l'Oscar des meilleurs effets spéciaux à l'époque aussi. C'était mérité. Ouais, c'est ça, c'était très mérité.
Le film a été un énorme succès également, 795 millions mondialement, ce qui en fait un petit peu plus que le premier. Sur un budget de 200, ça aussi a eu une hausse considérable du premier. Je pense qu'il était plus à 115 millions au début. L'argent est à l'écran, je crois. Il y a des scènes vraiment d'envergure, la scène du train.
[00:46:40] Speaker A: Je n'en ai pas parlé assez de.
[00:46:42] Speaker B: La scène du train. Ouais, mais c'est ça. Es-tu dans les comics? T'as-tu déjà vu...
[00:46:45] Speaker A: Je ne pourrais pas te dire.
[00:46:46] Speaker B: Non. Moi, fun fact, elle n'a pas été tournée à New York parce qu'il n'y a pas vraiment de train de même à New York. Elle a été tournée à Chicago, où là justement, il y a des trains surélevés. Puis ça a été la première scène qu'ils ont tournée dans le film, au complet. Fait qu'ils se sont dit, gars, on va faire ça par temps.
[00:47:04] Speaker A: Le temps file, mais j'aimerais mentionner le fait que Spider-Man a été démasqué.
Ouais. Je peux mentionner tout de suite? Ok, parfait. Spider-Man a été démasqué dans ce film-là, soit après la scène du train, ou est-ce qu'il perd un peu connaissance après avoir arrêté le train à bout de bras?
Puis les gens du train, ils voient le visage de Spider-Man qui vient de les sauver.
[00:47:32] Speaker B: C'est un très beau moment.
[00:47:33] Speaker A: Un très beau moment où est-ce qu'ils disent, là, les enfants, ils leur donnent son masque, ils disent on le dira pas à personne. Très beau moment, démontre aussi le respect que cet univers-là, eux, pour Spider-Man, que les autres univers n'ont pas. Que l'univers des comiques n'a pas. T'sais, la population ne s'entendrait pas pour...
La population new-yorkaise, c'est comme un genre d'amour. Il y en a qui l'aiment, il y en a qui ne l'aiment pas. C'est très divisé.
[00:47:56] Speaker B: Mais quand tu viens de te faire sauver par Spiderman, peut-être que tu as tendance à l'aimer.
[00:48:00] Speaker A: Peut-être que tu changes d'avis. Mais il y a aussi le fait que... Moi, ce que je trouve intéressant, c'est que dans ce film-là, ça démontre aussi que Spiderman, c'est le seul super-héros de l'univers de Sam Raimi. Et c'est comme ça qu'on le voit.
Dans le premier, la population new-yorkaise ne l'aime pas, mais à la fin du film, ils se retournent de bord et on se rend compte qu'ils l'aiment. Dans le deuxième, on le voit, on le sent. Puis, d'un autre côté, ça enlève un peu d'impact de dire « je ne veux plus être Spider-Man » parce que le monde, il l'aime, à part le Daily Bugle.
Mais d'un autre côté, je trouvais ça intéressant le fait que quand c'est ça le super-héros, c'est un icône. C'est un icône, puis le super-héros de New York, c'est Spider-Man. Bon, Chicago, mais...
Bref, c'est tout ça pour dire qu'il s'est fait démasquer, mais ça n'a pas eu d'impact. Alors que dans le nouveau film, quand il s'est fait démasquer, qu'est-ce qui s'est passé? Dans le No Way Home, quand il s'est fait démasquer, il s'est fait harceler.
Alors que dans le film de Sam Raimi, c'est vraiment une icône, puis ça démontre vraiment à quel point c'était un super-héros aimé. Puis je pense qu'aussi, quand le premier film est sorti, ça démontre aussi que c'est un Spider-Man que les Américains aiment. C'est un super-héros que les Américains aiment. Ça demande vraiment comme une appréciation de ce super-héros-là.
[00:49:29] Speaker B: On doit aller en pause publicitaire. Je continuerai mes trivia en donnant nos fameux popcorns de l'infini. Restez des nôtres. Je viens de le mentionner. Vous êtes aux popcorns de l'infini.
Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini et c'est maintenant le temps de décerner nos popcorns à Spider-Man 2. David, brièvement, quels sont ces 6 popcorns-là?
[00:49:55] Speaker A: Oui, on a le popcorn de l'espace qui détermine l'importance avec le MCU, le popcorn de la réalité qui détermine le réalisme du récit, le popcorn du pouvoir qui détermine la qualité des scènes et des effets spéciaux, Et le popcorn de l'âme qui est le respect de l'âme du matériel source, le popcorn de l'esprit qui est le fun factor, est-ce que c'est un bon scénario, un bon film? Puis le popcorn du temps, est-ce que c'est un film intemporel dont on va garder un souvenir? Donc ça c'est nos 6 popcorns qu'on attribue à chaque film qu'on écoute dans le MCU.
[00:50:26] Speaker B: Ben on commence avec le premier popcorn.
[00:50:28] Speaker A: Le popcorn de l'espace, bien moi, j'en donnerais une demi. J'hésitais tant. Un et une demi. C'est quand même un film qui a une certaine importance dans l'MCU. Ça le redéfinit, la façon qu'on pense de Spider-Man. Puis, il y a encore des scènes aussi. En fait, j'en donnerais un complet. Juste la scène du train. Elle a été comme « refaite » dans le Spider-Man du MCU via le...
le bateau qui est séparé en deux, c'était une genre de référence à la scène du train. Moi, j'en donnerais un au complet. C'est pour toi.
[00:51:01] Speaker B: Ça me dérange pas d'y en donner un au complet, mais j'ai hâte de voir un peu, comme je mentionnais tantôt, je pense que la part la plus grande de ce film-là, c'est...
Le Spider-Man, c'est Tobey Maguire, plus vieux, qui parle aux jeunes, à Tom Holland. On ne connaît pas les impacts nécessairement de ça vu que ça arrive vers la fin du film. Dans le cadre de ce que ça va avoir changé sa vie au même titre que la mort de Tony Stark ou peu importe.
C'est ça, j'ai hâte de voir les impacts. Je ne me dérangerais pas d'y en donner un aussi parce qu'il y a quand même deux personnages qui reviennent. Contrairement à Wolverine où il est le seul, il y a quand même Docteur Octopus qui est l'un des vilains principaux de No Way Home.
[00:51:40] Speaker A: Je pourrais y en donner une demi par le fait que ça n'a pas non plus changé l'univers des films de super-héros comme le premier a pu le faire.
[00:51:49] Speaker B: Ouais, peut-être, mais tu sais, une demi ou un, moi je...
[00:51:52] Speaker A: Je dirais qu'une demi. Je trancherais sur une demi.
[00:51:54] Speaker B: Une demi.
[00:51:54] Speaker A: Tranchée.
[00:51:55] Speaker B: Ouais, c'est ça.
[00:51:57] Speaker A: Au niveau de la réalité, réalisme du récit, est-ce qu'on donnerait ce popcorn là?
[00:52:00] Speaker B: Ben, moi je pense que c'est réaliste, tu sais, c'est... Y'a pas de masterplan un peu caricatural, mettons, qu'on retrouve dans certains autres films.
[00:52:09] Speaker A: Non, mais c'est vraiment un vilain auquel, lui, il veut juste faire son sadaïme.
[00:52:13] Speaker B: Ouais, c'est ça, pis y'a, tu sais, ben... Heureusement ou malheureusement, il y a un article il y a 2-3 ans qui était sorti que la Chine essayait de faire ça aussi. Fait que littéralement dans la vraie vie, c'est quelque chose qu'on essaie de faire. Fait que je pense que c'est un enjeu réaliste. Puis apparemment aussi le tritium qu'ils utilisent. C'est un vrai élément qui existe.
[00:52:32] Speaker A: L'enjeu d'énergie, juste... Oui, je pense que ça...
[00:52:35] Speaker B: Puis, tu sais, l'enjeu aussi, tu sais, je trouve que la balance est bonne entre comme... C'est possible... Bien, pas que c'est possible, en tout cas, tu sais, que Spider-Man vive ses vraies émotions. Bien, Peter Parker vive ce dilemme-là de comme, qu'est-ce que je fais? Tu sais, même au niveau de l'histoire en dehors de Spider-Man, là, je trouve que celle-là aussi est très réaliste. On s'est tous retrouvés à un certain moment où on manquait de temps ou peu importe, où on n'était pas capable de donner assez, puis...
Ouais, c'est ça. Fait que non, non, moi j'y donnerais.
[00:53:03] Speaker A: Ok, parfait. Donc, il y a le popcorn dans la réalité. Au niveau du pouvoir, au niveau de la qualité des scènes d'action, des effets spéciaux, je te laisserais peut-être renchérer là-dessus.
[00:53:11] Speaker B: Ouais, ben t'sais, j'y donnerais parce qu'il y a vraiment des affaires dans ce film-là que j'ai pas retrouvées ailleurs, notamment la scène à l'hôpital après l'accident d'Octavius. Cette scène-là est vraiment tirée du cinéma d'horreur. Sam Raimi vient du cinéma d'horreur avec les Evil Dead et tout ça. Pis t'sais c'est une scène vraiment terrifiante là, j'ai regardé un bout du film avec mon jeune pis t'sais j'y ai caché les yeux parce que, t'sais, j'ai vu des scènes, y'a pas beaucoup, j'pense qu'y'a pas beaucoup de Marvel qui sont rated R ou peu importe, pis il l'est pas lui non plus, mais t'sais, juste pour cette scène-là y'aurait pu l'avoir, t'sais y'a une scène littéralement où quelqu'un se fait tirer pis qu'il a ses ongles, pis t'sais, en tout cas c'est...
[00:53:49] Speaker A: C'te scène-là c'est la scène que j'aime le moins.
[00:53:52] Speaker B: Ben c'est ça, tu sais, il y a ça, mais tu sais, cette scène-là est vraiment très violente, puis tu sais, il y a des gros plans, des zooms sur les tentacules ou en tout cas, peu importe, puis qui vont attaquer le monde, tu sais, il y a vraiment de quoi ici que j'ai pas retrouvé dans aucun autre film de super-héros que je trouve toujours un peu...
À cause que les scènes d'action sont moins réalistes ou un peu trop goofy, souvent je fais juste comme, j'attends que le moment passe, mais cette scène-là, j'ai vraiment été pris dedans. Même chose pour la... c'est ça, tu sais, ben oui, il y a certains effets spéciaux qui ont mal vieilli, mais à l'inverse, il y en a qui ont super bien vieilli, fait que... j'y donnerais.
Moi, je pense que c'est un film vraiment mémorable au niveau de l'action, pis au niveau du drame aussi, fait que ouais, ouais, j'y donnerais.
[00:54:36] Speaker A: Donc il y a le popcorn du pouvoir et maintenant le popcorn de l'âme, au respect de l'âme du matériel source. Comme on référence vraiment de très bons comiques et de très bons personnages et malgré les différences de Parce que t'avais.
[00:54:52] Speaker B: Donné un demi-popcorn, je crois, au premier Spider-Man.
[00:54:56] Speaker A: Moi, je l'avais pas donné, je pense.
[00:54:57] Speaker B: Pas du tout? Ah, ça se peut. Mais à cause justement qu'on avait changé la personnalité de Peter.
[00:55:02] Speaker A: Mais là, dans le deuxième, on voit qu'il est un peu plus intelligent.
[00:55:04] Speaker B: Ouais.
[00:55:05] Speaker A: On voit, t'sais, il est à l'université, il a vieilli, pis on...
T'sais, moi j'ai pas...
T'sais, reste qu'il y a des différences entre les pouvoirs, l'apparition des pouvoirs de Otto Octavius, puis aussi qui cette personne-là était au départ, parce qu'il est vraiment plus aimable avant qu'il subisse sa transformation, mettons. Mais reste que c'est une adaptation. Puis dans une adaptation, bien, il faut adapter.
Puis je trouve que c'est bien fait. Donc je donnerais Au complet, le Popcorn de l'esprit, pas du pouvoir de l'âme, parce que je trouve que ça respecte l'âme du matériel source. Justement, je trouve que peut-être que les équivalents c'était plus des plus grands fans de comics que dans le premier, parce que là, vraiment, c'est adapté d'un comic en particulier, pis Spiderman non moins, c'est un comic culte que je suis vraiment content d'avoir au grand écran. Donc, pour le Popcorn de l'esprit, est-ce que c'est un bon film?
[00:56:02] Speaker B: Oui, c'est un bon film. Je vais mentionner un petit élément de la construction aussi. Il y a comme trois, trois histoires à peu près, même quatre histoires en fait. Peter, Mary Jane, Harry et Octavius. Puis moi, ce qui m'impressionne, c'est à quel point tout avance «smoothly» vers...
un point de convergence. Moi, j'ai vraiment aimé la construction de ce film-là.
[00:56:25] Speaker A: Aussi en battant, on voit aussi ce que je trouve à observer, c'est la débarque que prend Harry Osborn, on la voit. Pour moi, c'est bien fait.
[00:56:38] Speaker B: Ouais, ouais, c'est ça. Non, j'y donne. Moi, c'est un des meilleurs films.
[00:56:43] Speaker A: C'est un film que j'ai du fun à écouter à chaque fois. Puis que j'ai écouté plusieurs fois aussi. Mais justement, ça nous apporte au pop-corn du temps. Est-ce que c'est un film qui est intemporel? Selon moi, c'est clair. C'est un film que je me rappelle, que je réécouterais. Puis qu'encore aujourd'hui, ça passe très bien, que ce soit effets spéciaux ou scénarios. Ça passe super bien. 5,5 sur 6. Le seul autre qui a 5,5 sur 6 dans notre liste présentement c'est X-Men.
[00:57:10] Speaker B: X-Men le premier. Qui va se mériter 6 pop-corn?
On sait pas.
[00:57:18] Speaker A: Est-ce que tu préfères X-Men ou Spider-Man 2?
[00:57:21] Speaker B: Spider-Man 2. À date, c'est le meilleur des films qu'on a vus. En termes de rating, je pense que j'ai mis la même note au Spider-Man 1, Spider-Man 2, X-Men 1 et X-Men 2. Mais je crois quand même que j'ai une petite préférence pour Spider-Man 2, juste par l'aspect mémorable, justement.
[00:57:36] Speaker A: Je pense que c'est un film qu'on va s'appeler longtemps.
[00:57:40] Speaker B: Ouais, fait que c'est pas pour rien qu'on l'a ramené 20 ans plus tard dans l'MCU. Ouais, ben c'est ça. Ben merci beaucoup David, le prochain épisode c'est Blade Trinity, donc on termine ce chapitre de Blade là. Oh qu'on a hâte! Merci d'avoir été à l'écoute du Popcorn de l'Infini, on se retrouve dans deux semaines. Salut!