Le Popcorn de l'Infini #1 : Howard the Duck

Episode 1 February 26, 2025 00:59:50
Le Popcorn de l'Infini #1 : Howard the Duck
Le popcorn de l'infini
Le Popcorn de l'Infini #1 : Howard the Duck

Feb 26 2025 | 00:59:50

/

Show Notes

Pour ce premier épisode du Popcorn de l'Infini, nous examinons le film Howard the Duck (1986), qui est chronologiquement le premier film "canon" (à ce jour) du Marvel Cinematic Universe (MCU).

View Full Transcript

Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. [00:00:31] Speaker B: Bienvenue au premier épisode du Popcorn de l'infini, un nouveau podcast qui s'intéresse au film Marvel, de l'univers Marvel, l'univers étendu, même très étendu de Marvel. Ici votre co-animateur Alexandre Déclercq et j'ai avec moi David Mercier. Comment ça va David? [00:00:50] Speaker A: Ça va super bien, super bien, super content de commencer ce nouveau podcast-là. [00:00:54] Speaker B: Ben oui, c'est ça, c'est ça. C'est toi l'expert, au final, des comics. C'est un grand consommateur de BD, justement, Marvel, DC, un peu tout. [00:01:02] Speaker A: Uniquement Marvel. [00:01:03] Speaker B: Uniquement Marvel. [00:01:04] Speaker A: Je touche pas vraiment au DC. J'ai peut-être lu un ou deux comics bêtement, mais je sais pas si c'est le titre d'expert de comics, mais... [00:01:12] Speaker B: Plus que moi qui n'en ai pas lu, je suis un intéressé, mais c'est l'engagement souvent qui est quand même assez important. [00:01:19] Speaker A: Plus que la majorité des gens, je pense que c'est quelque chose qui prend du temps. Ça prend juste du temps. Il faut s'intéresser à certains personnages. Il y a certains personnages que ça me fait découvrir aussi, de voyager dans cet univers-là, des personnages que je connaissais peut-être moins. [00:01:36] Speaker B: Moi, ce qui est rébarbatif avec ça, c'est vraiment que je suis quelqu'un qui... Oui, je sais qu'on peut les trouver en ligne assez facilement, puis même à ce temps-là, il y a des subscriptions du Marvel, je ne sais pas trop quoi, pour les avoir plus officiellement en liseurs. [00:01:49] Speaker A: Marvel Unlimited, pour les intéressés. [00:01:52] Speaker B: Mais moi, je suis quelqu'un qui aime ça les lire physiquement, puis ça, ça demande de l'argent. Ça demande de la place aussi pour entreposer ça. J'en ai quelques-uns chez nous, mettons, Je suis plus un fan de, on va dire, Batman. On va dire, pas le DC, mais Batman spécifiquement, Killing Joe, il y en a certains, Watchmen aussi. [00:02:10] Speaker A: Pour vrai, je peux comprendre, les comiques Batman sont très appréciées. [00:02:14] Speaker B: Mais c'est ça, ça demande un engagement que j'ai pas, que moi je transpose dans le film, le cinéma en général. Donc le but du podcast, ça va être à la fois d'explorer ces films-là qui sont rendus canon dans le MCU officiel, si on veut, On va étirer peut-être à l'occasion cette notion-là, notamment avec ce premier épisode qu'il va porter sur Howard the Duck. Mais le but du podcast, c'est vraiment d'explorer les films, d'explorer les comics qui sont reliés aux films, de voir à quel point est-ce qu'on a seulement repris le personnage qu'on a lancé dans un univers original, ou est-ce qu'on se fie, ou est-ce qu'on essaie de plaire au lectorat, disons, de ces comics-là. discuter du film, discuter des comics, de l'origine de certains personnages et tout ça dans le but de peut-être vous apprendre quelque chose. [00:03:07] Speaker A: On va peut-être vous faire découvrir des nouveaux personnages que vous ne connaissiez pas ou des références dans les films plus récents que vous ne compreniez pas avant. [00:03:16] Speaker B: Oui c'est ça, parce qu'il y en a de plus en plus là aussi, des références. C'est rendu très niché au moment où on se parle. Là on l'enregistre début 2025, on ne sait pas quand vous l'écoutez, mais on l'enregistre début 2025 et c'est un univers qui n'est pas terminé. Donc le podcast va peut-être même mourir avant le MCU, on ne sait pas. [00:03:33] Speaker A: C'est en pleine expansion en fait le MCU. On a bientôt l'arrivée de Secret Wars ou Avengers Doomsday qui devrait peut-être introduire de nouveaux personnages, donc il va peut-être y avoir de nouveaux personnages qui vont devenir canon au cours du podcast. [00:03:47] Speaker B: Ouais, exactement, donc on pourra s'ajuster en conséquence. Et puis, on aura un... c'est pas un système de notation, on va le présenter un peu plus tard, mais on va dire... un système de notation ou de gemmes, de pierres ou de gemmes, parce qu'il y a une distinction, les pierres c'est au cinéma... [00:04:06] Speaker A: Les pierres c'est dans la MCU, puis le MCU, le Marvel Cinematic Universe, pour ceux qui connaissent pas, c'est l'univers cinématique Marvel, c'est tout ce qui... Comment expliquer l'univers cinématique de Marvel? [00:04:21] Speaker B: Tout ce qui est officiel, produit par Marvel, à l'origine c'était une coproduction, maintenant. [00:04:26] Speaker A: C'Est vraiment... Ça fait référence à l'univers de la plupart des films Marvel qui sortent présentement. Il y a certains films qui ne font pas partie de cet univers-là, mais c'est vraiment un univers qui s'est bâti au fil des années, depuis 2008, je pense. [00:04:40] Speaker B: Puis c'est ça, dans les films, on parle des pierres de l'infini. Dans les comics, on parle surtout des gemmes de l'infini. Exactement. Infinity Gems, en anglais. Et puis là, on fait un petit mash-up de tout ça, puis on a élaboré certains critères en fonction de ces pierres, et puis les films vont répondre ou non à ces critères-là. On y revient un peu plus tard à l'émission pour parler de Howard the Duck. Mais justement, pourquoi est-ce qu'on commence par Howard the Duck? 1986, on est loin du MCU qui débute officiellement en 2008. [00:05:05] Speaker A: Donc, techniquement, Howard the Duck ne se passe pas dans l'univers cinématique Marvel. Il se passe dans un autre univers propre à lui. Il n'y a pas d'autres films ou d'autres comiques qui se passent dans cet univers-là. C'est un univers qu'on ne reverra pas. Par contre, ce qui est intéressant, c'est qu'on voit le personnage dans Les Gardiens de la Galaxie. C'est dans le 3, hein? [00:05:28] Speaker B: Je pense que c'est dans le 1 et dans le 2. En fait, c'est dans celui avec les collecteurs, c'est ça, The Collector? [00:05:34] Speaker A: Écoute, j'ai besoin de réécouter, justement. [00:05:37] Speaker B: Il apparaît, je pense, la première fois dans une scène d'une post-credit scene, une scène après le générique, où, justement, The Collector ouvre la porte à je ne sais plus trop quel personnage. Et puis, on le voit en background, justement, Howard The Duck, ou en tout cas, la marionnette de Howard The Duck. Il n'est pas animé comme il l'est dans ce film-là. Mais à cause de ça, il est un peu canon malgré lui. [00:05:59] Speaker A: C'est canon et c'est aussi important de spécifier que c'est le premier film de Marvel qui fait mention du multivers. On est en pleine phase du MCU, du multivers. Donc, il y a quand même un lien. Il apparaît aussi dans les What If. Il y a un épisode qui est sur lui. [00:06:16] Speaker B: Oui, c'est ça. On a diversifié un peu sa présence. Puis là, justement, vu qu'on est dans la partie du MCU où ils sont dans ce multivers-là, Par exemple, le prochain film qu'on va aborder, c'est Blade, qui a été rendu canon assez récemment dans Deadpool et Wolverine. Puis avec ce film-là aussi, qui est supposé sortir, mais qui sortira peut-être pas, du nouveau Blade. Mais bref, c'est ça. Donc, c'est bien possible que, par exemple, Hulk de 2003, qui n'est pas canon pour l'instant, c'est possible qu'il se rajoute au fil du podcast. [00:06:47] Speaker A: Il y a plein de personnages que j'aimerais voir devenir canon. Je pourrais faire une liste à un moment donné. [00:06:51] Speaker B: Notamment, les premières apparitions, il y a un téléfilm je pense, de Spider-Man? [00:06:55] Speaker A: Ou c'est une série? Oui, un téléfilm de Spider-Man. En fait, c'est un peu compliqué. Ils ont fait un film et une série, mais c'est le même... Je ne sais pas en quelle année exactement. C'était un peu avant... Fin 70. [00:07:06] Speaker B: Oui, fin 70, début 80. [00:07:09] Speaker A: Ils ont fait une télésérie, un téléfilm. Ils ont aussi sorti ça au cinéma en version raccourcie. En fait, ils ont sorti ça comme film parce qu'ils pouvaient, parce que l'argent qu'ils ont mis dans cette production-là équivaut à l'argent qu'ils mettraient dans un film. Donc ils ont voulu faire un film avec ça. C'est un personnage qu'on n'a pas vu dans No Way Home, qui rapporte les anciens Spider-Man. Il y avait justement une nouvelle qui disait que l'acteur, qui est encore vivant ce jour, était assez déçu de ne pas avoir été dans No Way Home. [00:07:41] Speaker B: Il pourra se rattraper dans le quatrième opus. [00:07:43] Speaker A: Il pourra peut-être se rattraper, on sait toujours pas. [00:07:46] Speaker B: On se le souhaite parce qu'on a vu des extraits sur YouTube pis ça a l'air du bonbon. [00:07:51] Speaker A: C'est assez bonbon. Juste fun fact sur cette télésérie-là, il y a une scène au total qui montre Spider-Man en train de se balancer avec sa toile d'araignée parce que c'est une vraie acrobatie pis c'était trop dangereux, ils ont pas pu la refaire. [00:08:07] Speaker B: Puis c'est cette scène-là qu'on réutilise à chaque fois qu'il y a à se promener. [00:08:11] Speaker A: Tout le long. Mais c'est une vraie acrobatie, donc c'est assez... [00:08:14] Speaker B: Il y en a au moins une. Mais donc c'est ça, tu sais. Puis Howard the Duck, c'est officiellement la première sortie Marvel au grand écran. Je vais mettre un astérisque avec Captain America qui était un serial à l'époque, donc un sériel en français, je sais pas trop là, mais des années 40, donc en pleine guerre. C'est pas mal en même temps que le personnage naît aussi là, il naît à la fin des années 30 si je ne m'abuse dans les comics. [00:08:39] Speaker A: Dans le temps que c'était très populaire. [00:08:41] Speaker B: Aussi, les sérials, puis les guerres. C'est ça, donc c'est officiellement la première sortie cinéma, et toute une. Pour vrai, je crois qu'on a mis beaucoup d'efforts et d'énergie dans ce projet-là, qui est... je veux pas dire contre-nature, mais il y a plusieurs red flags, on va vous les démontrer au fil du visionnement, de l'écoute en fait. Mais il y a plusieurs Red Flag qui, en théorie, devraient faire de ce film-là un avait et qui, en pratique, en font un avait et en font un échec commercial, critique, malgré un certain cult following parce que le film est un peu risible. [00:09:22] Speaker A: Ma seule question, avec autant de héros Marvel, pourquoi Howard the Duck? Je le sais pas. C'est un personnage assez intéressant, mais C'est probablement à cause... [00:09:33] Speaker B: Tu sais, je me pose souvent cette question-là parce que tu sais, les films de super-héros arrivent quand même sur le tard là, à part à la télévision où là c'est vraiment, tu sais, très low-budget. Mais tu sais, les films de super-héros, on pourrait dire que leur origine, c'est le Batman de Tim Burton, 1989. Puis après ça, dans les années 90, il y en a déjà un petit peu plus. Blade, il y a un Captain America aussi qui va sortir, mais je pense que c'est un téléfilm. Puis là, dans le début des années 2000, ben là, c'est les Spider-Man. [00:09:59] Speaker A: On pourrait dire un pré-film de super-héros. Un avant-film de super-héros. [00:10:06] Speaker B: Notamment parce que les effets spéciaux, je crois, n'étaient pas au point pour permettre soit les super-pouvoirs de la plupart, tu sais, de transformer Hulk. Il y avait la série Hulk avec Lou Ferrigno. Mais tu sais, au final, c'était un acteur qu'on peinturait en vert. [00:10:18] Speaker A: Mais je pense que... Même à cette époque-là, si tu mettais beaucoup, beaucoup d'argent, tu pouvais arriver à n'importe quoi. Mais c'était pas... Aujourd'hui, c'est pas... Ça coûte moins... Ça coûte encore cher, je pense. Ça coûte très, très cher. Mais je pense qu'à mettre de l'argent... En fait, c'était juste pour rentabiliser un film. C'est toute cette question-là. Mais si on n'avait pas la question de rentabilité, je pense qu'on aurait pu produire des films de super-héros avant. Mais... On retournera pas en arrière. [00:10:52] Speaker B: Non, c'est ça. On retournera pas en arrière. Je vais faire la brève fiche technique avant qu'on parle un peu du résumé pis de tout ça. C'est un film du réalisateur Willard Hook. Je sais pas comment le prononcer. H-U-I-C-K. Hook. Hook. Je sais pas. [00:11:05] Speaker A: Tu préfères en bruit de canard. [00:11:07] Speaker B: Ouais, c'est ça. qui est en fait... ça a tué sa carrière malheureusement. En fait c'est ce film-là et son film précédent qui s'appelait je crois The Defender ou Best Defense, qui est deux flops consécutifs de films qui ont coûté quand même assez cher à faire. C'est un ami d'enfance du producteur, pardon, un ami de l'université en fait du producteur qui est George Lucas. George Lucas, bon, la petite histoire vite-vite là, en gros il réalise le premier Star Wars, il déteste son expérience de tournage notamment parce que c'est compliqué de faire un Star Wars. Donc il quitte la réalisation jusqu'à Star Wars épisode 1, donc en 1999. Il va devenir plutôt producteur avec Lucasfilm, avec Industrial Light & Magic qui sont studios d'animation et d'effets spéciaux. Il va écrire et produire les Indiana Jones. Il va écrire et produire ce film-là, Howard the Duck. Aussi les deux autres Star Wars qui vont sortir en 80, en 83. Et puis, ben c'est ça. Il est vraiment, il agit en tant que producteur de ce film-là, mais donc, oui. et la productrice Gloria Katz, il les a rencontrés, c'est ça, je me souviens plus qu'à l'université en Californie, en cinéma, donc c'est pour ça un peu, puis le réalisateur c'était un des scénaristes aussi d'Indiana Jones. Donc ils ont des fiches quand même correctes, ou en tout cas, ben pas des faux pas, justement des succès derrière la cravate, ce qui a permis justement le financement de tout ça par Universal. Il met en vedette Leah Thompson, qu'on connaît surtout pour être la mère de Marty McFly dans Back to the Future, qui est sorti l'année d'avant. On capitalise vraiment sur la popularité de cette jeune actrice-là qui n'avait pas fait grand-chose avant ça. Il y a Jeffrey Jones aussi, qui joue l'antagoniste du film. qu'on avait vu dans Amadeus, vraiment un film qui a été oscarisé de nombreuses fois, qu'on connaît quand même bien pour être le père de la famille dans Beetlejuice aussi, le père de Ferris Bueller, donc qui sort la même année ou l'année d'après je crois. Donc c'est ça, lui aussi un acteur assez populaire. Il y a le jeune Tim Robbins qui lui est à son premier rôle au cinéma, on le connaît maintenant pour Shawshank Redemption et tout, il joue Le Comic Relief, on va dire. Tout le monde joue un peu le Comic Relief. [00:13:29] Speaker A: Le Comic Relief que moi, franchement, je vais donner mon avis, mais je n'ai pas trouvé nécessaire comme personnage. [00:13:36] Speaker B: Inutile, surjoué, tout ça. On va y revenir dans notre éditorial, notre critique du film. Et bon, Howard T. Duck, qui est joué par 6 personnes dans un costume, et Chip Zien, qui fait la voix. J'ai des petites anecdotes sur la voix un peu plus tard, mais c'est principalement Ed Gale qui avait joué notamment Chucky, la première mouture de Chucky, donc une petite personne qui enfile ce costume-là de Howard T. Duck. C'est pas mal ça pour l'affiche technique. On va s'arrêter momentanément pour une courte pause et au retour on va vous présenter un peu c'est quoi cet univers-là, de quoi parle le film et parler un peu des comics qui ont inspiré ce film-là. Restez des nôtres, vous êtes au premier épisode de le popcorn de l'infini sur les ondes de CFAQ 88.3 FM. Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini, et puis on était en train de parler, si vous venez de vous joindre à nous, de Howard the Duck, donc film de 1986. Et puis, ben, de quoi ça parle, ce film-là? Il faut le dire d'entrée de jeu, ça se veut une comédie grand public qui sort à l'été, justement, 1986. C'était-tu grand public quand c'est sorti? En fait, je crois qu'au niveau marketing ou même de la production, on ne sait pas trop à qui on s'adresse. Je pense qu'ultimement, le réalisateur et la productrice qui ont mené ce projet à terme, Vous voulez en faire un film pour adultes, un film pour public averti. Mais au niveau du marketing, je crois qu'on visait aussi soit les ados, peut-être les enfants, je ne sais pas trop. [00:15:24] Speaker A: Mais ce que j'ai vu, c'est aussi des réalisateurs et des producteurs qui ont fait un peu un film pour eux autres-mêmes. C'est ce que je voyais. [00:15:34] Speaker B: Oui, c'est que le projet d'origine n'est pas le produit final. Non. Pour plusieurs raisons qu'on pourrait mentionner. Mais le film essentiellement suit Howard, The Duck, qui est sur sa planète, qui vit sa vie. Duck World. Duck World, oui. étrangement à la Terre. C'est quasiment un. [00:15:52] Speaker A: En fait, je pense que la grande différence avec la Terre, si on peut l'expliquer simplement, c'est l'évolution. Au lieu d'évoluer des singes, on évolue des canards. C'est la seule différence notable. [00:16:05] Speaker B: Fait qu'on a inventé toutes les mêmes affaires, mais on a fait des jeux de mots avec des canards. Parce qu'on fait des jeux de mots sur les humains tout le temps, ici, de toute façon, sur nos brands. Mais bref, donc, il est dans son salon, il revient de travailler, puis là, il se fait aspirer dans un vortex et il se fait lancer essentiellement sur la Terre. On comprend pas trop pourquoi, au début. Et puis, il tombe à Cleveland. la meilleure ville américaine. [00:16:30] Speaker A: — Ouais, pourquoi pas. — Cleveland, Ohio. [00:16:32] Speaker B: — Ouais. [00:16:33] Speaker A: — On a regardé pis y'a pas grand héros qui viennent de là, donc ça c'est assez logique. [00:16:36] Speaker B: — Non, mais y'a un autre personnage de comic book qui vient de là, c'est pas Marvel, mais ça s'appelle American Splendor, qui est comme un peu satirique, un peu comme Howard The Duck, justement, mais qui se veut des BD pour adultes, c'est vraiment comme sur un middle-aged man dépressif et qui fait pas grand-chose, et puis une partie de son aspect dépressif vient du fait qu'il reste à Cleveland aussi. Mais bref, ouais c'est ça, à part ça, Cleveland ça a pas grand chose pour soi en tant que ville, ça a le Rock and Roll Hall of Fame, ça a deux équipes de sport et c'est à peu près ça. Mais bref, c'est ça, il tombe à Cleveland et puis il fait la rencontre du personnage de Lea Thompson qui s'appelle Beverly qui est une... Une artiste émergente, on va dire ça comme ça, qui joue dans les bars. Une chanteuse et guitariste d'un groupe très années 80, du rock, du glam rock, avec du spray net dans les cheveux et ces affaires-là. Et puis, lui, il essaie de retourner évidemment sur sa planète. Elle, elle n'a à peu près aucune aide. She's along for the ride. Elle aime ça. Elle aime clairement être avec ce canard-là. [00:17:44] Speaker A: C'est une très bonne explication du personnage. « Along for the ride », c'est autant dans les comiques... Son seul apport. [00:17:51] Speaker B: C'Est de le présenter à Tim Robbins, qui joue comme un scientifique slash concierge d'un musée d'histoire naturelle, je crois. qui s'appelle Phil, et puis de Phil en aiguille, ils réussissent à... Ben non, au contraire, je pense que c'est le film qui vient vers le canard. En fait, c'est le docteur Walter Jenning, qui est joué par Jeffrey Jones, qui arrive à un moment donné chez Beverly et qui dit « Hey, ce canard vient d'une autre planète, puis c'est nous qui l'avons fait venir ici. [00:18:23] Speaker A: » C'est de notre faute. C'est ça. [00:18:24] Speaker B: Ouais, c'est de notre faute, donc c'est ça. Puis là, il y a toute une histoire d'un gros canon interdimensionnel, puis... À terme, ça arrive quand même tard dans le film. [00:18:33] Speaker A: En fait, il y a un bout où je me demandais où est-ce que ce film-là s'en va, parce qu'on a une histoire un peu... [00:18:40] Speaker B: Le vilain apparaît comme une demi-heure avant la fin du film. [00:18:44] Speaker A: Ouais, ouais. On n'a pas le grand vilain, on a pas mal plus une histoire d'une genre de tension, je sais pas trop quoi, romantique. [00:18:53] Speaker B: On a visé beaucoup, je pense, on a misé beaucoup sur l'aspect comique de la chose en se disant disant « Hey, regardez, c'est ridicule. » Mais pour l'aspect, mettons, construction classique de film de super-héros, on est quand même loin de ce qu'on connaît ou de ce à quoi on est habitué avec un lore de personnages et tout. Là, c'est strict minimum. [00:19:11] Speaker A: On est loin des grandes scènes d'action. On a eu une scène d'action au début, lors de l'arrivée sur la planète. En fait, la façon qu'ils se rencontrent, La façon que Howard rencontre Beverly, c'est simplement parce qu'il la sauve. Elle se fait attaquer par des fans... Des punks, là. [00:19:30] Speaker B: Des fameux punks des années 80. [00:19:31] Speaker A: Oui, des punks. Puis Howard montre ses plus grands moves de quoique fou. [00:19:37] Speaker B: Oui. Ah oui. Puis il se fait... Je me souviens même plus c'est quoi l'issue de ça. Je pense qu'ils s'en vont parce qu'il les tabasse pas. Il les tabasse-tu? Il me semble que c'est lui qui se fait tabasser. [00:19:47] Speaker A: Non, non, non. Il leur fait peur. [00:19:49] Speaker B: C'est tellement mémorable. [00:19:50] Speaker A: Il leur fait mal, puis il leur fait peur. [00:19:52] Speaker B: En fait, je serais prêt à débattre que les seuls personnages crédibles de l'histoire, c'est les punks. Parce que c'est les seuls qui voient un canard et font comme « Hey! What the fuck? [00:20:03] Speaker A: Qu'est-ce qui se passe? [00:20:04] Speaker B: » Tous les autres personnages font comme « Ah, c'est un canard qui parle. [00:20:06] Speaker A: » Je pense que généralement, il y a ce facteur où c'est un canard quand il s'en va en public, mais sinon, quand on parle de Beverly ou du Phil, il y a un choc au début, mais c'est pas tant... [00:20:18] Speaker B: Mais rapidement, on fait comme, OK, dans le fond, c'est un canard qui parle. [00:20:22] Speaker A: C'est ça. Mais quand on parle de... de l'extérieur, de la population générale, il y a un choc. Mais après ça, on passe par-dessus. Soit on passe par-dessus, soit on veut le manger. C'est souvent ça. La joke de manger le canard revient quand même assez souvent. [00:20:38] Speaker B: C'est à peu près ça l'histoire. Dans les dernières 30 minutes, il y a toute cette histoire-là. Walter Jennings qui se fait posséder par d'autres aliens qu'on fait venir sur Terre, puis qui lui essaie de faire venir justement sa race sur la Terre. Puis là, on essaie de contrecarrer ces plans-là, puis ça culmine dans une... Finale intéressante et un peu weird. [00:21:07] Speaker A: On dirait une cul-de-bute la finale. Au départ, on essaie de... En fait, la majorité du film, c'est Howard qui veut retourner chez lui. C'est comme ça que l'accident se produit et que Dr. Jennings se fait « posséder ». Mais ce n'est pas une possession, ils ont besoin d'un corps humain. [00:21:27] Speaker B: Oui, c'est ça. Mais juste la première fois. [00:21:29] Speaker A: Juste la première fois, les autres n'en avaient pas besoin. C'était vraiment spécial. [00:21:34] Speaker B: Oui, c'est une histoire très particulière. Puis là, à ma compréhension, parce qu'on en a discuté hors zone évidemment, Tout ça est une création relativement originale, pas inspirée des comics. Dis-nous peut-être, avant d'entrer dans tout ça, comment c'est né ce personnage-là dans les bandes dessinées dans l'univers Marvel? [00:21:52] Speaker A: En fait, ce personnage-là, il est apparu en premier dans le Adventure into Fear numéro 19, en décembre 1973. que je n'ai pas lu parce qu'il n'est pas disponible sur le net. Mais en fait, ce que je comprends, c'est que c'était un personnage secondaire. Puis après ça, les gens le trouvaient drôle, le trouvaient bien funny. Fait qu'ils ont fait sa propre série qui a commencé en 1976 que j'ai lu. Donc c'est Howard Duck et son acolyte, Beverly Switzler. qui embarquent dans des aventures, se battent contre des vilains un peu loufoques. On a Turnip Man, notamment, qui se transforme en... Turnip, c'est quoi en français? On va faire une petite recherche. Voyons, j'avais le mot sur le bout de la langue, mais qui se transforme en... [00:22:46] Speaker B: On avait. [00:22:46] Speaker A: On avait, exactement. Donc c'est l'homme navré. [00:22:48] Speaker B: Comme le film, dans le fond. [00:22:50] Speaker A: Ouais, ben écoute, pis là on se bat contre plusieurs vilains. En fait, y'a pas nécessairement d'origine vraiment bien expliquée, à part que c'est... il vient d'une espèce qui a évolué différemment de nous. Puis parce que la Terre, elle a switché, elle a dévié de son axe, bien là il s'est rendu sur la Terre. Mais on ne met pas nécessairement beaucoup l'emphase sur retourner chez soi. On met beaucoup l'emphase sur Howard dans sa planète, il n'avait pas de job, c'était un loser. Là il se sent vraiment plus spécial, mais aussi exclu. Parce qu'il y a beaucoup le phénomène d'exclusion, les gens quand ils le voient dans les comics c'est toujours Un canard qui parle, mais il y a toujours cette réaction-là. Dans tous les comics que j'ai lus, tout le monde a cette réaction-là. Beverly, c'est quelqu'un qui le suit dans toutes ses aventures. Il y a même une relation qui se forme entre eux. Donc ça, c'est pas inventé du film. [00:23:47] Speaker B: La zéophilie. [00:23:48] Speaker A: Ouais, on va pas commenter là-dessus. Puis en gros, il va apprendre aussi... Il y a une différence, c'est qu'il va apprendre le Kwak'Fu sur terre, contrairement au film où est-ce qu'il connaît déjà le Kwak'Fu. Puis il va même s'inscrire aux élections présidentielles. On peut voir que c'est un comique loufoque. Il va entrer dans les élections et il va perdre. Donc, tout choquant. [00:24:11] Speaker B: Mais est-ce que c'est un super-héros au sens du terme? Quand on dit Marvel, on a tendance à penser à juste des super-héros. Ils n'ont pas seulement fait des comics de super-héros non plus. Mais est-ce que c'en est un? Oui, il y a des antagonistes. Est-ce qu'il y a des pouvoirs à part le Quackfou? Pas vraiment. [00:24:28] Speaker A: Il n'y a pas de pouvoir. Je ne dirais pas que c'est un super-héros parce que la grosse... Ce qui définit un super-héros, en fait, c'est la double identité. Il n'y en a pas. Mais ça pourrait être un héros. Ça pourrait être un héros parce qu'il va sauver des vies. [00:24:46] Speaker B: Même un anti-héros aussi parce qu'il est très critique ou très acerbe. [00:24:51] Speaker A: En fait, c'est vraiment, il protège ses intérêts personnels puis il va aussi, ça va être lui le comic relief, il va apporter, il va faire beaucoup de jokes. Mais est-ce qu'il va rejoindre une équipe comme les Avengers pour le fun? Non, pas nécessairement. Vraiment, il va défendre ses intérêts personnels, les intérêts de ceux qu'il aime. C'est sûr qu'il n'y a pas de pouvoir. Il n'y a pas de pouvoir, mais il a quand même une intelligence développée. Ce n'est pas le plus intelligent non plus. Mais c'est quelqu'un qui va aussi avoir beaucoup de désir. Dans les premiers comics, il aimait beaucoup le cigare. Je pense que c'est dans le premier même. Il va sacrifier son cigare pour battre un vilain. Pour lui, c'est le plus grand sacrifice qu'il aurait pu faire. Fait que t'sais, c'est quand même un... un loufoque comme comique, un peu un style, une vibe... Rick and Morty, sans vouloir aller là-dedans, un peu... un peu nihiliste, il y a rien d'important, mais... [00:25:55] Speaker B: Est-ce que l'humour est assez cru? Parce que dans le film, là, on le voit, on sait pas trop sur quel pied danser, là, t'sais, des fois, il y a des jokes quand même assez edgy, puis des fois, c'est des jeux de mots. Tu sais, ça ressemble à quoi l'humour dans ces comics-là? [00:26:09] Speaker A: En fait, il y a un peu d'humour noir même, je dirais. Puis je pense que dans les comics, je pense que c'est pire que dans le film. On peut dire qu'il y a beaucoup d'humour noir. Par contre, les comics de ce que j'ai lu, c'était moins axé sur l'humour sexuel. Dans le film, ils ont vraiment misé là-dessus. Alors que oui, malgré la... Il y a comme une certaine tension entre Howard et Beverly dans les comiques aussi. Ils font même un couple, là. Fait que c'est... Mais c'est pas... C'est vraiment plus un humour cru, un humour... Tu sais, il y a des... Il va y avoir beaucoup de références à d'autres personnages, mais ça reste relativement un personnage secondaire dans le niveau de Marvel, donc ça va pas. Puis il va y avoir surtout des jokes sur le fait que c'est un personnage secondaire, sur le fait que... Même s'il y a ses propres comiques parfois, mais ça ne dure jamais énormément longtemps. Ça dure quelques années. [00:27:04] Speaker B: Est-ce qu'il y en a encore? Est-ce qu'il y a des nouveaux Howard the Duck? [00:27:07] Speaker A: Oui, oui. En fait, c'est ça. Des fois, il refait une apparition. La dernière apparition qu'il a faite, c'est en 2023, au moins de ce que je vois. Ils ont sorti... Il fait des apparitions, mais c'est souvent un comique qui sort et il y a plusieurs histoires dedans. Pendant un grand événement, je lisais Civil War récemment, l'événement des comiques. Puis la référence à Howard dedans, c'est que lui, il doit choisir son côté un peu dans la guerre, puis il va juste aller s'enregistrer. La grosse histoire, c'est qu'il se trompe, puis il s'en va à l'équivalent de la SAAC. Mais aussi, ce que j'ai aimé dans ce projet en parle, c'est que Je trouvais ça important. Il ne se définit pas comme un alien. Parce que là, il y avait trois portes. Il y avait humain augmenté, tu avais superpouvoir, accident, je ne sais pas trop ce qu'il y avait. Tu avais alien, puis tu avais autre. Il y avait quatre portes, en fait. Puis lui, il a dit, je vais toujours rester un autre. Je trouvais ça quand même drôle, cette référence-là. Mais souvent, c'est ça. Il va apporter... Ça reste un personnage qui est là, qui est au Beverly aussi, mais il va revenir, il va requitter, il va revenir, il va requitter. C'est pas vraiment un personnage qui va avoir sa série avec 900 comiques. On parle pas du tout de ça. [00:28:28] Speaker B: C'est plus une joke qu'autre chose. [00:28:30] Speaker A: C'est quand même plus une joke, mais ça reste que ce personnage-là, un homme qui est pas... qui est quand même unique, t'sais c'est pas... c'est pas un personnage... juste un personnage secondaire, mais pas tant que ça non plus, t'sais. [00:28:46] Speaker B: Est-ce qu'on a le décompte sur combien de séries il y a eu sur lui, ou t'sais, spécifiquement pour lui? Ça se peut que non, là, je sais pas à quel point... [00:28:52] Speaker A: J'ai pas... j'ai pas le compte! [00:28:53] Speaker B: Non, c'est correct. Est-ce qu'il y en a beaucoup ou pas tant que ça? T'sais, c'est vraiment plus sporadique ou des séries qui durent quelques années... [00:28:59] Speaker A: C'est plus sporadique, si on compare à... au héros que... t'sais, si on compare, on dit qu'il est là depuis 1900... 1973. Comparativement aux autres, c'était souvent pas des choses qui sortaient aux deux semaines, c'était des choses qui sortaient au mois. Comparativement aux autres, il y a eu des grandes pauses, des retours, des grandes pauses ensuite. C'est souvent un personnage qui va apparaître dans d'autres comiques aussi. [00:29:25] Speaker B: Et puis, disons là, si on colle ça au film, Ben, avant même ça, est-ce que, de ton expérience, c'est déjà pas toute lue non plus, est-ce que les comics sont meilleurs que le film, selon toi? [00:29:37] Speaker A: 100%. 100% dans ce cas-ci. Est-ce que t'as aimé ça, lire les Hours de Doc? J'ai aimé lire ceux de 1979 comme celui de 2023. J'ai aimé lire les quack-ifs, les jokes de canards qui reviennent constamment. Je trouve ça loufoque. C'est pas quelque chose que je vais lire et que je sais que ça va être une histoire super poussée. C'est quelque chose de simple. C'est quelque chose de loufoque. On a vraiment l'impression de lire une bande dessinée assez simple. avec de l'humour assez simple. Donc c'est vraiment quelque chose qu'on sait que ça va être drôle. Il ne va pas avoir des gros enjeux, comme par exemple Spider-Man qui va à chaque fois, avec sa chance, il va perdre toujours des membres de sa famille. Non, il n'y a rien qui est en jeu, presque rien. [00:30:27] Speaker B: Puis le créateur, c'est Steve Gerber. Tu sais, Stanley n'a pas écrit tous les personnages non plus. Non. Même à la base, il n'était pas le boss de Marvel nécessairement. Mais c'est ça, je vois qu'il n'a pas créé une tonne d'autres choses, à moins que tu me corriges. Du moins, des choses qui se sont transposées au cinéma par la suite. [00:30:48] Speaker A: Non, mais c'est lui qui a travaillé aussi sur Adventure into Fear. Il a vu le personnage, il a fait le personnage, il a vu... « Hey, ça a marché, je vais le faire. » On va continuer là-dessus, donc c'est vraiment son idée, puis c'est lui qui l'a créé. Je pense que Stanley a jamais touché. [00:31:06] Speaker B: Non, c'est ça. Même pas. D'ailleurs, je pense que Stanley n'a pas de crédit de producteur ou de scénariste dans tout ça, donc voilà. Son nom n'est pas trop attaché par ça. [00:31:18] Speaker A: C'est un des rares super-héros Marvel que Stanley n'aurait pas touché. Mais il y en a, là, mais c'est qu'il n'a pas touché du tout. d'où son titre de personnage secondaire, je pense. [00:31:28] Speaker B: Ouais, très secondaire. Est-ce qu'on est prêts à passer au film? Ouais, on est prêts à passer au film. Donc, au niveau du film, comme je le disais, ça a été un flop commercial, un flop critique. Quand je dis flop commercial, c'est pas autant... Je pense qu'il a coûté une vingtaine de millions, puis il a fait une vingtaine de millions. [00:31:46] Speaker A: C'était pas 2 millions pour le costume? [00:31:47] Speaker B: 30 millions, pardon. Je pense 30 à 37 millions de budget, puis il a fait 38 millions de box office. Mais quand on parle d'un succès box-office, c'est quand on triple le budget. Ce budget-là, c'est le budget de production, mais après ça, il y a le budget de promotion qui s'ajoute à ça, puis il y a les cotes après ça que les gens doivent se prendre. [00:32:05] Speaker A: On comprend qu'ils ont perdu de l'argent. [00:32:07] Speaker B: Ils ont perdu beaucoup d'argent. C'est moins une surprise parce que là, c'est devenu une joke aussi. D'ailleurs, Les Films dans le Cabanon a un autre podcast très intéressant qui regarde les So Bad It's Good parce que oui, c'en est un malheureusement. On parlait de ça puis on dit cette information-là aussi. En gros, George Lucas a perdu beaucoup dans ce projet-là tellement qu'il a dû vendre sa filière, justement, de Industrial Light & Magic. Donc, sa filière d'animation, en fait. à son ami Steve Jobs qui l'a racheté pour des bouchées de pain et qui l'a transformé en Pixar. Donc c'est quand même... C'est quand même pas rien mon labo qui a été bouclé depuis que Disney a racheté à la fois Marvel et Pixar. Donc maintenant c'est Disney qui possède tout. Mais... Et Lucasfilm. Mais c'est ça, donc ça a coûté très cher à George Lucas et puis après ça, il n'a pas fait une tonne d'affaires, je vous dirais, George Lucas. Il a été un petit peu PTSD jusqu'à sa nouvelle mouture de Star Wars, l'épisode 1, 2, 3. [00:33:04] Speaker A: Disons que depuis ce temps-là, il s'est moins lancé dans quelque chose d'inconnu, je pense. [00:33:10] Speaker B: Oui, moins de prise de risque peut-être. Quoique son empire, au final, il a vendu, je pense, Lucasfilm il y a une dizaine d'années comme pour... 4 milliards. Il n'est pas trop à plein non plus. C'est un des nombreux red flags. Ce n'est pas un red flag encore, mais il y en a eu beaucoup. Ce qui explique peut-être ce flop-là, Premièrement, le film devait être un film d'animation. Puis, à cause que les studios Universal poussaient vraiment pour en faire une sortie d'été, donc une comédie justement d'été, ben c'était trop long faire de l'animation, donc on s'est dit, ben on va le faire en live action avec des marionnettes. En animation, je pense que ça aurait pu donner quelque chose d'intéressant. Plus de liberté, probablement, peut-être que... Mais des films d'animation pour adultes, surtout à cette époque-là, il n'y en avait pas une tonne. [00:34:08] Speaker A: Puis on aurait moins aussi fait des choses qu'on n'a jamais fait. Là, on rentrait dans quelque chose qu'on n'avait pas fait avant. [00:34:18] Speaker B: À peu près pas fait. On était quand même dans l'époque des Ewoks, puis de tout ça, des gens dans des costumes. [00:34:25] Speaker A: Mais juste mettre une petite personne dans un costume, c'est... C'est pas quelque chose que je pense qu'on ait fait avant, j'suis pas sûr. [00:34:32] Speaker B: Ben y'a Chucky, R2-D2. Mais il jouait pas, R2-D2 t'as pas... C'est pas quelque chose... À la limite tu sais pas qu'il y a quelqu'un dedans. [00:34:41] Speaker A: Non mais c'est un personnage principal aussi. [00:34:44] Speaker B: Y'a ça, y'a Chucky. Mais t'sais, même les Gremlins qui sont sortis pas mal en même temps, c'était des marionnettes. C'était pas des gens qui étaient dedans. On s'est questionnés d'ailleurs à savoir est-ce qu'on faisait des marionnettes ou pas. On a fait des tests, pis ça marchait moins bien. Donc c'est pour ça qu'on a mis quelqu'un dedans. On a mis un enfant, tout d'abord, dedans. Ce qui, si vous avez vu le film, est clairement une mauvaise idée parce qu'il y a des scènes sexuelles bon, c'est soft. [00:35:08] Speaker A: La connotation, oui. [00:35:09] Speaker B: La connotation sexuelle. Il y a des cascades et tout ça, mais il y a quand même l'enfant qui est dedans, malgré plein d'autres gens, notamment des cascadeuses. C'est une femme qui joue les cascades dans World of Duck. Elles sont très, très peu nombreuses, ces cascades, mais elles sont là quand même. La démarche, c'est ça, c'est surtout l'enfant qui le fait, puis le acting, si on veut, c'est Edgar justement qui l'interprète. C'est aussi au niveau de la voix aussi particulière. Il y a eu plein de problèmes pendant le tournage. Notamment, ça a duré quand même 4 mois le tournage. Il y avait plusieurs équipes. Un tournage assez chéreux. Et puis, on n'était pas capable... C'est pas la voix d'Ed Gale qu'on entend. C'est la voix d'un autre acteur qui, à l'origine, était Robin Williams. qui a travaillé une semaine sur le film et puis qui a décidé de le quitter parce qu'il n'y avait pas... Robin Williams, si vous le connaissez, c'est un improvisateur. Quand il a fait sa voix pour Aladdin, à la limite, ils ont calé l'animation du génie sur sa performance. Là, c'était l'inverse. Lui est arrivé en post-production. Le film était déjà tourné, puis ils ne pouvaient pas... Tu sais, les bouches, elles bougent déjà. La bouche, elle bouge déjà. [00:36:21] Speaker A: Il a été tourné sans voix parce qu'ils ont essayé, je pense, puis ça sonnait trop... Oui, c'est ça. [00:36:26] Speaker B: C'était trop silencieux, puis après ça, finalement, on a pris pour aider justement les gens qui jouaient avec. Ils ont quand même mis un micro, puis c'était quelqu'un de l'équipe de production qui lisait les répliques, mais ça, ils n'interprétaient pas les répliques nécessairement. Puis Robin Williams, c'est ça, il est arrivé dans le projet. Lui, il était comme, je suis capable de vous écrire des meilleurs jokes que ça. Puis là, tu sais, il se mettait à improviser, mais là ça marchait pas. Donc il a quitté le projet quand même assez vite. Ce qui nous a amené justement à cet acteur-là, qui est Chip Zien, c'est bien ça? Chip Zien, exactement. C'est un des autres Red Flag, justement. C'est pas un Red Flag, mais clairement, La distribution a été mal choisie, je pense, ou en tout cas les directions de jeu qui ont été données ne sont pas les bonnes. Lea Thompson, qui pourtant jouait relativement bien dans Back to the Future, elle joue... Je veux pas le dire. Une idiote, là. Littéralement. Pis je pense que dans les comics, ça doit pas être aussi flagrant que ça. [00:37:29] Speaker A: Non, oui. Je pense que Beverly Swizzler, je la trouvais bien jouée. Parlé à Thompson. Je pense qu'elle a compris le personnage. [00:37:40] Speaker B: Mais mal jouée. C'est un mauvais personnage, à la base. [00:37:44] Speaker A: C'est juste un personnage idiot. [00:37:47] Speaker B: Mais pas idiot, mais... Ben, quand même. C'est des phrases vides de sens. Je veux pas réduire ce rôle-là juste à ça, mais comme la belle fille de service essentiellement, qui accompagne, qui est clairement le love interest qui ne devrait pas exister. [00:38:08] Speaker A: Mais ce qui manquait, c'est le côté acolyte. Quand il y avait des combats dans les comiques, Beverly, elle l'embarquait. Elle non plus, elle n'avait pas de pouvoir, mais elle l'embarquait avec avoir vraiment son acolyte. Il n'y avait pas ça du tout. [00:38:22] Speaker B: Non, à la limite, Tim Robbins l'est plus dans la fameuse scène avec l'avion. Il y a une autre scène qui ne se peut pas aussi, qui a été faite pour de vrai, qui a coûté vraiment cher à faire. À un certain moment, J'ai trouvé que c'était trop long. Mais oui, c'est ça. Il y a beaucoup de scènes longues aussi. Il y a la scène du diner aussi, qui build up un peu l'apparition du vilain du film, mais qui dure une demi-heure. Je pense que ça se ressent beaucoup que les efforts ont été mis dans l'aspect technique du film et non pas dans soit le scénario, soit, on va dire, Surtout dans le scénario, je dirais, parce que le jeu, les acteurs, c'est pas ça qu'ils achètent de l'argent. Ben, qu'ils s'achètent avec de l'argent. Mais t'sais... Honnêtement, j'ai trouvé le canard quand même bien fait, même si à l'époque, il a été mal reçu. Les gens trouvaient que c'était très... laid. Ben t'sais, c'est laid, mais c'est bien, somme toute, à quoi vous vous attendiez d'un homme canard. [00:39:26] Speaker A: C'est laid, mais... c'est pas un personnage qui est... [00:39:31] Speaker B: Si on se fie à, mettons, les singes de la planète des singes, sortis quelques années avant, je trouvais que l'expression faciale, oui, est un peu stiff, mais ultimement, je trouve que c'est un beau costume, bien fait. Les effets spéciaux aussi, il y a certaines nouveautés, comme on disait, les aspects techniques. T'sais, maintenant c'est rendu quand même chose commune de, mettons, un acteur vol danser, ben t'sais, on sait qu'il est tiré par des câbles qui ont été enlevés en post-prod, mais c'est le premier film qui a fait ça, en fait, qui a utilisé des câbles qu'on a effacés en post-prod. Je vous rappelle qu'à l'époque, les ordinateurs, ça existait pas, c'était dans ses débuts, donc c'était plus dur de faire ça. C'est la scène où il est justement aspiré dans ce vortex-là puis qu'il passe à travers plein d'appartements de ses voisins. On l'a tiré par câble, puis on les a effacés en post-prod. Ça aura au moins donné ça un peu au cinéma. [00:40:23] Speaker A: Mais il y a aussi le fait que Howard est aussi un animatronique en certaines parties. On l'a vu se faire contrôler par des animatroniques. Des manettes, je sais pas qui était convaincu de personne. [00:40:35] Speaker B: Ouais c'est ça là, pis y'a une scène principalement où il simule une érection si on veut, mais qu'il a ses plumes sur sa tête. Une autre scène qui a pris apparemment un mois à concrétiser, juste à être capable de faire ça pis après ça. En tout cas, tu peux pas mettre un mois d'effort sur 4 secondes. [00:40:54] Speaker A: Sur une blague d'érection. [00:40:55] Speaker B: C'est ça là, pis qui est pas tant bonne non plus. [00:40:58] Speaker A: Moi je l'ai trouvé drôle. [00:41:00] Speaker B: On l'a ri, mais rendu là, je sais plus trop si je riais du film ou avec le film. C'est toujours ça qui est un peu touché quand les So Bad It's Good, c'est des comédies, parce que je comprends jamais si ça se veut sérieux, mais c'est mal fait, ou est-ce qu'ils acceptent la stupidité de la proposition et on rit avec le film. La ligne est mince, je pense qu'ultimement c'est plus un So Bad It's Good qu'autre chose, parce qu'il y a des moments un peu plus sérieux justement, et ces moments sérieux sont quand même bien faits. Autant on peut critiquer peut-être la fin avec le vilain qui est fait en stop motion, c'est comme des créatures, mais c'était très dans l'air du temps. [00:41:38] Speaker A: Ah oui, fun fact sur les créatures. En fait, c'est un Dr. Jennings qui se fait posséder par ces créatures-là, ou plutôt habiter par ces créatures-là. C'est un vilain qui n'existe pas. Dark Overlord, c'est pas qu'il n'existe pas, mais il existe uniquement dans ce film-là. un vilain original parmi tous les vilains qu'ils auraient pu choisir de Marvel. [00:42:00] Speaker B: Ils ne voulaient pas le navet. [00:42:01] Speaker A: Je ne comprends pas pourquoi. Ils ne voulaient pas l'homme navet. Moi, tout le long du film, j'attendais l'homme navet parce que j'avais lu les comiques. J'attendais l'homme navet. Mais ils ont décidé de faire leur propre vilain. Je ne sais pas si c'est réussi. Je n'ai pas nécessairement... C'est sûr que ce qui était en jeu, c'était vraiment haut. C'était la planète au complet en jeu. Puis ça, c'est vraiment hors du commun pour... Je pense que c'est ce qui le rend comme un super héros dans ce film-là. Alors que normalement, bon, c'est pas le genre de combat qu'il va faire. Mais il va prendre contrôle de la planète, englober la planète. Je sais pas ce qu'ils veulent faire, mais ils veulent le faire. Ils viennent d'ailleurs dans l'univers. Mais ils n'ont aucune base dans les comics. J'ai essayé d'aller lire un peu sur les comics. [00:42:54] Speaker B: C'est-tu arrivé dans l'autre film de MCU qu'on a pris un vilain original? [00:42:58] Speaker A: Je sais pas, je pense que non. [00:43:00] Speaker B: Dans ceux qui sont canons, évidemment. [00:43:01] Speaker A: J'ai pas écouté, je sais pas si j'ai écouté, on va les écouter ensemble. J'ai pas écouté les Blades, mais je pourrais pas penser à un vilain qu'on. [00:43:08] Speaker B: A pas pris des comiques. [00:43:09] Speaker A: Non, c'est ça, moi non plus. Où, tu sais, des fois on va les adapter, on va changer des affaires importantes, mais on va quand même garder une base. Là, y'en avait pas de base. [00:43:20] Speaker B: Mais le vilain est quand même dans l'air du temps pour deux choses. Les années 80, c'est une grosse décennie pour ce qu'on appelle le body horror. Les films de monstres, de créatures et tout. David Cronenberg, c'est l'année avant The Fly, c'est quelques années après soit The Dead Zone, Christine. En tout cas, c'est quand même gros au niveau du cinéma d'horreur. C'est aussi des années où les effets spéciaux étaient plus compliqués à faire, puis on utilisait beaucoup de stop motion. Harry, Harry Hudson était un des précurseurs, puis on le mentionne, on a regardé quelques behind the scenes justement du film, puis on mentionne que c'est une des influences importantes. Il y en a dans Star Wars, notamment les, là je me souviens plus comment ils s'appellent, mais les gros chiens métalliques. [00:44:01] Speaker A: J'ai hâte de le savoir, mais j'ai pas écouté. [00:44:03] Speaker B: C'est des effets spéciaux qui vieillissent mal parce qu'aujourd'hui on est tellement habitué à ce que ce soit. réaliste et bien fait, mais c'était dans l'air du temps. J'ai tendance à dire que non, ça vieillit pas bien, mais que pour l'époque, c'était pas... c'est pas pour ça que c'était un flop. [00:44:34] Speaker A: C'est pas parce que c'était pas beau. C'était pas non plus le jeu d'acteur. [00:44:39] Speaker B: De... Non, on a du vilain Jeffrey R. Jones qui est vraiment très très bon dans la partie possédée. [00:44:45] Speaker A: Ouais, dans la partie possédée où la transformation elle est graduelle aussi à ce niveau-là, jusqu'à l'extrême. [00:44:49] Speaker B: Comme elle aussi c'était une grosse dessinée de film de zombies aussi les années 80. Il ressemble un peu à un zombie jusqu'à temps qu'il se développe en autre chose. Mais j'ai lu par contre, c'est dommage, mais c'est pas lui qui fait la voix de quand il est possédé. C'est dommage parce que je trouvais que c'était l'aspect le plus réussi. [00:45:08] Speaker A: C'est une belle voix, mais le jeu d'acteur... [00:45:10] Speaker B: Le jeu c'est ça, il est super bon. Mais y'a pas... ultimement je m'attendais peut-être à... à pire. Puis t'sais, notre expérience de visionnement, on l'a regardée avec des amis aussi, puis je pense que c'est la meilleure façon de l'apprécier parce que regarder ça tout seul sur un laptop, c'est... Tu ris, tu ris. T'sais, oui, tu vas rire du film, mais tu ris moins que quand il y a d'autres gens autour de toi qui rient. [00:45:31] Speaker A: Non, c'est ça. Parce que des fois, on rit du film, des fois, on rit avec le film, mais c'est... Moi, j'ai bien apprécié l'expérience. [00:45:37] Speaker B: Ben c'est ça, l'expérience était le fun. T'sais, c'est un film que je regarderais à nouveau, malgré des jokes de condoms pas drôles, malgré des duck titties. Les scènes d'une femme canard. Personne a demandé ça. [00:45:52] Speaker A: Je sais pas pourquoi ils ont mis ça dans le film. [00:45:53] Speaker B: Il y en a deux. Deux scènes de même. Malgré tous ces défauts, je trouve que c'est quand même un film qui de un est un peu moins pire que ce à quoi je m'attendais. Pis là, je sais pas, je veux pas donner raison à Francis Ford Coppola là-dessus. Mais il disait, tous les films là, attendez 40 ans. puis les gens vont l'aimer. Puis, tu sais, ça fait 40 ans que ce film-là est sorti. Ben, de l'année prochaine. Mais, tu sais, honnêtement, je sais pas si c'est la nostalgie des années 80, tu sais, de voir un film. Moi, je suis un peu désabusé des productions un peu récentes, numériques, tu sais, très neutres, très aseptisées. Tu sais, c'est tourné sur pellicule, il y a un grain, il y a quelque chose d'intéressant. [00:46:33] Speaker A: Ça fait différent, ça rince le palais. [00:46:36] Speaker B: Ouais, ça rince le palais. Mais t'sais c'est ça, moi j'ai quand même aimé les aspects techniques, puis ultimement j'ai bien aimé l'expérience, même si je peux pas dire que les gens jouent bien dans ce film-là. Je peux pas dire que les personnages ont bien vieilli ou même sont intéressants. Même Howard, c'est dommage, mais t'sais, une phrase sur deux, c'est une joke. Puis c'est rarement une bonne joke ou un bon jeu de mots. Il y en a des fois, il réussit à en faire une ou deux. [00:47:04] Speaker A: Il y en a des bonnes, mais la majorité, c'est pas... [00:47:07] Speaker B: Mais c'est ça, t'sais, j'ai de la misère à dire que c'est un bon film, mais c'est un film que je regarderais quand même, que je présenterais à des gens. J'aurais aimé ça le voir à l'époque, à quel point est-ce que là, j'aurais trouvé que c'était aussi risible que les critiques ont trouvé. [00:47:27] Speaker A: J'ai vu des forums sur le web, il y a des gens qui disent que c'est leur film favori de Marvel. Ouais, ben là, ça c'est des trolls. Je sais pas si c'est des trolls, mais je peux pas croire. [00:47:39] Speaker B: Je peux comprendre le culte qui suit ce film-là, mais de là à dire que c'est un bon film, c'est un stretch. pas nécessairement jugé de ça, mais au retour de la pause, on va vous parler de notre système de notation justement du film, puis voir combien de pierres... Est-ce qu'on les appelle officiellement des pierres ou des gemmes dans le podcast? Des pierres. Donc voir combien de pierres ce film... Ou des pop-corn. Ouais, des pop-corn de pierres. Combien de pop-corn de pierres Howard va se mériter. Restez des nôtres, vous êtes toujours à l'écoute de Le pop-corn de l'infini sur les ondes SFAC 88.3 FM. Vous êtes de retour à le Popcorn de l'Infini et puis maintenant c'est le temps d'attribuer justement là on s'est entendu Ordone là on va pas appeler ça Pierre Popcorn ou Popcorn Pierre là ça va être des Popcorn mais basé sur les pierres de l'Infini de l'Infini de l'Infini oui donc présente nous David ces six Popcorn là et les catégories ou les critères du moins qu'ils remplissent Premièrement. [00:48:45] Speaker A: On a le popcorn de l'espace. Donc ça, l'espace, nous autres, on a décidé que ça allait être l'importance avec le MCU, donc l'univers cinématique Marvel, en général. Donc si un film a une grande importance, un grand impact. Ensuite, on a le popcorn de la réalité. J'allais dire pas Pierre, mais c'est le popcorn de la réalité. On parlait du réalisme du récit des pouvoirs. Est-ce que c'est quelque chose qui est plus basé sur quelque chose qui est réaliste, un scénario réaliste aussi? Ensuite, on a le popcorn du pouvoir, c'est la qualité des scènes d'action et des effets spéciaux. Est-ce que c'est qualité? Est-ce qu'il y a une bonne qualité? Le popcorn de l'âme, c'est le respect de l'âme du matériel source, ou en anglais, le common accuracy. Est-ce que le film et les personnages qui sont dans le film respectent le matériel original? Ensuite, on a le popcorn de l'esprit. Est-ce que c'est un film qui a un bon fun factor ou quelque chose qui est funny? Quelque chose qui a un bon scénario? [00:49:49] Speaker B: Oui, est-ce que c'est divertissant? Est-ce que c'est un bon film essentiellement? [00:49:52] Speaker A: Est-ce que c'est un bon film? Est-ce qu'on l'a apprécié? Puis, il y a le temps, la pierre du temps ou le popcorn du temps, pardon. Est-ce que le film est intemporel? Est-ce qu'on va garder un souvenir de ce film-là? Est-ce qu'on va... le ré-écouter, mais pas nécessairement le ré-écouter. Est-ce qu'on va vraiment garder un bon souvenir pendant longtemps? [00:50:12] Speaker B: Ouais, c'est ça. Fait qu'on va y aller, pierre par pierre, on va débattre un peu sur est-ce que le... Pardon, popcorn par popcorn. On va débattre un peu sur est-ce que le film se mérite ou non ce popcorn-là. Ben t'sais c'est ça, ça veut pas dire qu'un film qui se mérite 6 popcorn est nécessairement un bon film, un meilleur film que celui qui en a deux. Mais c'est ça. Tout est subjectif pis on note pas de l'art. [00:50:36] Speaker A: C'est ça, c'est subjectif, on donne pas un rating du film. Donc on va y aller avec la pierre de l'espace. Est-ce que ce film-là est important avec le MCU selon toi Alex? [00:50:48] Speaker B: Non, absolument pas. On y fait pas référence, c'est un meme plus qu'autre chose. Non, pis y'a pas été non plus pensé par les MCU, donc c'est ça que c'est. [00:50:59] Speaker A: Le MCU n'existait pas lors du film, pis c'est pas un film qui est référencé, à part dans les Gardiens de la Galaxie, pis même là c'est pas le même Le personnage, en fait, c'est un variant de ce personnage-là. Donc, on ne retourne pas à ce univers-là jamais. Donc, non. [00:51:14] Speaker B: Tu sais, je pense qu'il n'y en a pas beaucoup qui vont se la mériter à l'extérieur du MCU. Tu sais, quand il a été pensé par le MCU, peut-être les Spider-Men. Ça dépend. [00:51:22] Speaker A: Ça dépend. J'y pensais justement. Tu sais, l'importance et l'impact aussi que ça a eu sur le MCU. Puis, il y a des films en dehors du MCU qui ont un certain impact. pas tant que ça, mais peut-être plus à venir. [00:51:37] Speaker B: On va le découvrir ensemble. Il ne se mérite pas ce popcorn-là, je crois que ça fait unanimité. [00:51:43] Speaker A: Au niveau de la pierre du réalité, est-ce que le récit est réaliste? [00:51:47] Speaker B: Ben t'sais... [00:51:50] Speaker A: Ils ont fait un effort. [00:51:51] Speaker B: Je dirais non. Malgré... T'sais, il y a toujours comme deux réalités. Est-ce que ça peut exister dans le vrai monde? Évidemment que non. Mais à même son univers, je trouve qu'il n'est pas tant réaliste Juste parce que... Juste parce que, mettons qu'on prend pour acquis que les humains dans ce film-là sont l'équivalent des humains dans le vrai monde. Moi, encore une fois, je reviens à comme les gens n'en font pas un cas, que ce soit un canard qui parle pis tout ça. T'sais, mettons, si on pense à la scène où il se bat contre des gens dans un bar, T'sais, t'es assis à un bar là, imagine David, t'es assis à un bar pis tu te fais insulter par un canard qui parle. Est-ce que ta première réaction ça va être de te fâcher contre le canard ou ça va être de faire « qu'est-ce qui est en train de se passer? [00:52:35] Speaker A: » C'est exactement ça pis je pense qu'ils ont fait un effort au niveau de, ils ont donné une histoire d'origine qui avait pas nécessairement Si en détail dans les comics, on n'avait pas vu Dark World nécessairement. Donc ça, ça lui a gagné des points au niveau de la réalité parce qu'on a été vraiment montrer Dark World, on a fait un effort. Mais une fois sur Terre... Ça aussi. [00:52:56] Speaker B: Ça me fâche un petit peu. On va revenir quand on va rentrer dans les multiverses et toutes ces affaires-là. Le fait que ce soit juste pareil mais un peu différent, je trouve que ce n'est pas une bonne représentation, on va dire, du multiverse. Ça devrait être des mondes complètement différents, d'autres modes de pensée. Je sais que dans les comics, c'est souvent... [00:53:14] Speaker A: La Terre est quand même en forme d'œuf. On peut le préciser. [00:53:17] Speaker B: Ouais, c'est ça. Je sais pas s'il y en a beaucoup dans l'univers des planètes comme ça. Mais t'sais, c'est ça, t'sais, pis juste le fait que sa planète ce soit exactement la Terre, mais avec des jeux de mots de canard. T'sais, il y a ça que, t'sais, je crois probablement qu'il y aurait eu d'autres différences dans le monde si la forme de vie serait partie du canard et non pas du singe. T'sais, je pense que les voitures, elles seraient pas la même chose. [00:53:43] Speaker A: Mais je pense que c'est en lien avec le personnage. Je pense que c'est juste tellement... Ils veulent tellement montrer que Howard, c'est un humain, mais juste sous forme de canard. Parce que je pense que c'est un... Il y a aussi un merciage derrière de... Howard se sent différent. Il y a beaucoup ça dans les comiques. Fait que c'était vraiment important de montrer qu'à part le fait qu'il est un canard, tout le reste c'est pareil. [00:54:06] Speaker B: Ouais. Mais à cause de tout ça, moi je serais moins tenté d'y donner la pierre de réalité. [00:54:10] Speaker A: Je suis d'accord. Moi je n'y donnerais pas la pierre de réalité à part pour l'effort qui a été mis. [00:54:15] Speaker B: Le popcorn, ça va être dur de changer ça. [00:54:16] Speaker A: Le popcorn de la réalité. Donc il n'y a pas de popcorn de l'espace, pas de popcorn de la réalité. On passera au popcorn du pouvoir. La qualité des scènes d'action et les effets spéciaux. Lui, je peux te dire que je le sais pas. [00:54:27] Speaker B: Ouais, je crois que je tendrais pour lui donner. Je pense pas que ça se veut pas un film d'action. Ça se veut d'abord une comédie d'action. L'action, non, est pas particulièrement intéressante. Mais au niveau de... Moi, les effets spéciaux, honnêtement, je trouve qu'ils ont bien vieilli, mais qu'ils sont de qualité. Ça paraît qu'on a mis de l'argent dans quelque chose. Ils ont mis de l'argent à quelque part, puis c'est là. On la voit à l'écran, cet argent-là. Mais moi, je lui donnerais, honnêtement, juste parce que si ça avait été une marionnette, ça aurait probablement plus mal vieilli. [00:55:03] Speaker A: Ça aurait pu être pire. [00:55:04] Speaker B: C'est ça. Ils auraient pu le faire comme Space Jam, comme de l'animation. Peut-être que là, ça aurait été mieux, je ne sais pas. Je serais curieux de voir l'exercice. Mais tu sais, je pense qu'au niveau des maquillages, au niveau de... la qualité des décors, tout ça, moi j'ai... Juste les punks. Ouais, c'est ça. [00:55:21] Speaker A: Juste les punks. [00:55:22] Speaker B: La fameuse ruelle de Cleveland. [00:55:24] Speaker A: Ouais, ouais. Je pense que moi... Ok. On y donne. On y donne. Donc un pop-corn pour le pouvoir, pardon. Pour le pop-corn de l'âme, donc le respect de l'âme du matériel source. [00:55:35] Speaker B: Ouais, celle-là aussi... Je sais pas, je l'ai pas lu. [00:55:38] Speaker A: Non, mais je suis pas sûr, par contre, Je ne suis pas sûr au niveau du vilain, comme il vient d'un nulle part. Par contre, j'aurais tendance à y donner parce qu'à cause de personnages entourant Howard Beverley. [00:56:00] Speaker B: C'est ça, si tu m'avais dit que Beverly était moins idiote dans les BD, il manque certains aspects, l'aspect sidekick. [00:56:08] Speaker A: Il manque l'aspect sidekick, mais en même temps, je trouve que pour une première rencontre, et la seule rencontre, je pense que la connexion entre Howard et Beverly et respecte l'âme originale du matériel source alors qu'il aurait bien pu passer par-dessus. En tout cas, moi j'aurais espéré qu'il passe par-dessus. Mais je pense que ça respecte. Puis je pense que Howard en tant que tel, en tant que personnage, juste la référence au Kwaku, où il y a aussi une phrase que Beverly dit en anglais, « You're stuck in a world you never made ». C'est ce qui était écrit sur les comiques. Donc je pense que les réalisateurs étaient fans du comique. Donc à part... À part le vilain, mais je pense que je lui donnerais juste pour les personnages qui sont vraiment... On sait d'où est-ce qu'il vient et on sait sur quoi c'est basé. [00:57:02] Speaker B: On y donne, c'est pas encore. Deux pop-corn sur quatre jusqu'à présent. Sur six. [00:57:07] Speaker A: Sur quatre qu'on a nommés. Pour le niveau de l'esprit, le fun factor et le bon scénario, Ben t'sais. [00:57:14] Speaker B: J'Ai eu du fun, mais j'ai pas eu le fun que les gens qui ont fait le film pensaient que j'allais avoir, j'ai l'impression. [00:57:21] Speaker A: J'ai eu du fun, mais pas assez. [00:57:26] Speaker B: Non, c'est ça. Moi non plus, t'sais, de l'écouter tout seul, j'aurais pas eu autant de fun. Je pense que j'aurais fait « Ah! Qu'est-ce que c'est ça? [00:57:34] Speaker A: » Ben, si c'est pas quelque chose que j'aurais été... si j'étais dans ces années-là, j'aurais pas été au cinéma le voir. Peut-être, mais... [00:57:43] Speaker B: On peut lui donner un demi-popcorn. Je sais pas si on peut faire ça visuellement sur nos réseaux sociaux, je sais pas trop, mais en tout cas. [00:57:48] Speaker A: Ben... Oui, je donnerais un demi-popcorn. Parce que c'est quand même amusant à regarder en... Ben pas en famille, mais entre amis. Mais il ne faut pas le prendre au sérieux, je pense. Il y a le fun factor, mais il n'y a pas le bon scénario. [00:58:04] Speaker B: On n'a pas déterminé encore si on se donnait des demis ou pas. Même chose pour les comiques accuracy, on pourrait donner un demi-popcorn aussi, vu qu'il y a des... [00:58:14] Speaker A: Il y en a plein que je donnerais des demis. Mais non, mais le Comic-Con aussi, je donnerais au complet. Je donnerais vraiment au complet parce que juste Howard et Beverly, je reconnaissais les personnages. Vraiment, je les reconnaissais bien comme il faut. [00:58:30] Speaker B: Ça va être soit un demi ou aucun popcorn pour cette catégorie. Et la dernière catégorie. [00:58:36] Speaker A: Le popcorn du temps. Est-ce que le film est intemporel? Est-ce qu'on va en garder un bon souvenir? [00:58:41] Speaker B: Je ne crois pas. [00:58:42] Speaker A: Je ne crois pas non plus. Moi j'en garderai peut-être. Ben je vais en garder un souvenir. Je vais en garder un souvenir mais... ça va pas... [00:58:49] Speaker B: On revisite surtout ce film-là parce que c'est supposé être mauvais. [00:58:53] Speaker A: C'est ça, je vais m'en rappeler comme un navet. Je cherchais le navet tout au long du film pis il était juste devant moi. Le navet c'est les amis qu'on s'est fait au coach. [00:59:04] Speaker B: Et voilà, donc deux popcorns ou deux et demi sur nos six. Donc c'est ça. On débite la formule, on va l'ajuster en conséquence au fil de nos visionnements. Il y en a quelques-uns qui nous attend. Au prochain épisode, on va s'intéresser à Blade, donc Blade 1. [00:59:21] Speaker A: Je l'ai pas vu. [00:59:21] Speaker B: Moi je l'ai vu, mais pas mal quand il est sorti, début 2000. Le film date de 98, donc on est toujours un peu à l'extérieur du MCU officiel. Mais on va regarder ça. On va regarder la trilogie, parce que oui, Blade est une trilogie. Avec Ryan Reynolds, d'ailleurs. Mais donc on va regarder ça, puis on vous en reparle dans un prochain épisode du Popcorn infini. David, merci beaucoup de t'être prêté à l'exercice. [00:59:46] Speaker A: Merci à toi. [00:59:46] Speaker B: Puis on se retrouve pour un prochain épisode. Merci.

Other Episodes

Episode 2

March 12, 2025 00:56:55
Episode Cover

Le Popcorn de l'Infini #2 : Blade (1998)

Pour ce deuxième épisode du Popcorn de l'Infini, nous explorons le premier opus de la trilogie Blade, sorti en 1998.

Listen

Episode 3

March 26, 2025 00:59:00
Episode Cover

Le Popcorn de l'Infini #3 : X-Men

Le Popcorn de l'Infini #3 concerne le film X-Men, sorti en 2002. Nous explorons l'impact qu'a eu ce film avant-gardiste sur les films de...

Listen