Le Popcorn de l'Infini #5 : Spider-Man (2002)

Episode 5 April 23, 2025 00:59:18
Le Popcorn de l'Infini #5 : Spider-Man (2002)
Le popcorn de l'infini
Le Popcorn de l'Infini #5 : Spider-Man (2002)

Apr 23 2025 | 00:59:18

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Show Notes

C'est au tour du premier opus de la trilogie Spider-Man réalisée par Sam Raimi. On parle du film qui a changé l'industrie du film de super-héros ainsi que des comics qui ont inspiré celui-ci.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter, tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité. [00:00:33] Speaker B: Bonjour à tous et à toutes, bienvenue à un autre épisode du Popcorn de l'infini, cinquième épisode, et non le moindre, parce que là on s'attaque vraiment à un monument du film de super-héros en tant que genre cinématographique, soit Spider-Man, la version de Sam Raimi de 2002. On a mentionné à quelques reprises qu'il y a eu des déboires avec les Batman, même avec les Superman aussi. Ce qui fait que, peu à peu, il a fallu un peu réapprivoiser ce genre-là, puis c'est passé avec des films comme Blade qui a eu un succès populaire, X-Men qui l'a été encore un peu plus. On est comme dans un crescendo, mais là ça explose en 2002 avec la sortie de Spider-Man qui, qui n'est pas juste un succès, qui est vraiment un phénomène à sa sortie, puis qui rallie tant la critique que le public, ce qui ça aussi est rare dans le domaine. [00:01:27] Speaker A: Ça ne se fait plus beaucoup. [00:01:28] Speaker B: Non, ça ne se fait plus beaucoup, puis même dans l'apogée du MCU, les belles années du MCU et tout, C'est quand même assez rare qu'un film va rallier autant. Un autre exemple, mais qui n'est pas de Marvel, c'est The Dark Knight, par exemple. On est pas mal dans ces années-là, mais bref. C'est ça, c'est la sortie la même année que Blade 2. D'ailleurs, allez écouter notre épisode précédent à ce sujet. Mais c'est Spider-Man, donc... qui est devenu canon depuis No Way... c'est ça? [00:02:00] Speaker A: Oui, Spider-Man No Way Home, qui a réintroduit corrément... Ben, le spoiler. [00:02:06] Speaker B: On a essayé de le cacher longtemps, puis quand le film est sorti, le doute n'était plus là, parce que ça faisait tellement d'années qu'on en parlait. Quand est-ce qu'il va revenir, Tobey Maguire? [00:02:16] Speaker A: Parce que, honnêtement, c'est un favori des fans, Tobey Maguire, en tant que Spider-Man. Il y a beaucoup qui aiment beaucoup. [00:02:22] Speaker B: Andrew Garfield, un peu moins, lui aussi a été rendu canon avec ses Amazing Spider-Man. C'était pas tant lui qu'on aimait pas, mais plus le deuxième film d'Amazing Spider-Man. [00:02:31] Speaker A: Ouais, le deuxième film d'Amazing Spider-Man qui était pas... Bon, on en reparlera dans le futur. Mais honnêtement, Tobey Maguire, il y en a beaucoup que c'est leur Spider-Man, puis c'est le Spider-Man de leur époque. Il y a un facteur de nostalgie là-dedans aussi. Andrew Garfield, malheureusement la maladie du deuxième, étant le deuxième Spider-Man, il a été moins populaire. Ce n'était pas un mauvais non plus. Dans le cadre du premier, je trouve que c'est une belle réinvention, mais on en reparlera à ce sujet en 2011. [00:03:04] Speaker B: C'est ça, donc Spider-Man qui arrive et qui rafle tout. Sans dire que c'est un film parfait, c'est un film qui coche les bonnes cases et qui n'a fait aucune erreur. Tant dans le casting que dans l'action, ou en tout cas l'histoire qui est proposée, dans le choix de réalisation, même dans la musique. C'est la première fois où il y a une trame sonore, à part les Batman, c'est la première fois où il y a une trame sonore qui me reste en tête. Je la réécoute souvent. Ça aide, c'est Danny Elfman, le grand... Le grand Danny Elfman, c'est sûr que ça aide. [00:03:40] Speaker A: C'est devenu la musique de Spider-Man à part celle des dessins animés. On associe cette musique-là au Spider-Man de Sam Raimi, de Tobey Maguire. Puis aussi, c'est un film qui a jonglé avec beaucoup de choses. L'histoire d'origine de Spider-Man. On a la mort de l'oncle Ben. Bon, excusez ceux qui le savaient pas, mais là c'est ça. On est où là? Le bouffon vert. On a Mary Jane. On a tellement de choses qui se passent dans ce film-là. Ça m'étonne qu'on ait été capable de rentrer ça dans un deux heures. [00:04:17] Speaker B: Ouais. Deux heures bien sentis. Puis t'sais, un film aussi qui s'éloigne un peu du cartoon. T'sais, c'est très réaliste dans son approche. Ça se peut, là, tout ce qui se passe. Contrairement à d'autres Spider-Men des années 80 ou là. Le téléfilm slash la série qui était risible. [00:04:34] Speaker A: Ben, risible, mais en même temps... En même temps, beaucoup de budget pour un film du genre. Puis quand même quelque chose qui a pavé le chemin, on pourrait dire, on pourrait dire quelque chose, c'était juste fun fact sur le petit téléfilm, juste parce qu'on n'en parlera pas plus après. C'est la scène où est-ce qu'ils se balancent. C'est une vraie scène, donc c'est une vraie acrobatie. Mais c'était tellement dangereux qu'ils ont réutilisé la même scène plusieurs fois. Donc on parle du téléfilm des années 70? C'est-à-dire 1980 ou... 1980, ouais. [00:05:09] Speaker B: Mais bref, on est ailleurs là. On est dans... Vraiment, là, avec ce film-là, ou avec le succès de ce film-là, c'est là que le genre de super-héros va exploser. On parlait à quel point Blade, oui, c'était des bons films, oui, ça connaît un bon succès, mais c'est pas un super-héros connu. Spider-Man, tout le monde le connaît. Puis, habituellement, ça fait que les gens sont plus critiques avant le matériel, vu que tout le monde le connaît. Puis là, il y en a eu certaines critiques quand même sur les films, mais globalement, avec du recul, puis même à l'époque, ça reste un très très bon film. [00:05:43] Speaker A: Ça reste une approche intéressante, par contre, on voit que... Spider-Man a été créé. C'est dur de faire un film sur un personnage qui est aussi vieux. 1962, sa création. [00:05:59] Speaker B: Plusieurs séries de comics aussi. [00:06:01] Speaker A: C'est dur de faire quelque chose. Je pense que c'est super réussi. On reparlera plus tard des comics. Mais c'est dur de recréer un univers puis de repartir à zéro. Ça m'étonne tellement qu'il y ait pu rentrer l'histoire d'origine, le bouffon vert, Tous les personnages, Harry Osborn, Mary Jane, oncle Ben, tante May, tous ces personnages-là. [00:06:27] Speaker B: Puis maintenant, on les associe. J'associe les acteurs à ces personnages-là. Moi, c'est mon Spider-Man, comme tu le mentionnais, même si Tom Holland existe. Mais Mary Jane, ça va rester. Ça va rester Kristen Dunst pour moi. Harry Osborn, ça va rester James Franco. Le Green Goblin, ça va toujours, je crois, rester William Dafoe. Quoiqu'il y en ait un autre dans les Amazing Spider-Man, qui est Dane DeHaan. Mais oui, c'est ça. [00:06:54] Speaker A: William Dafoe, il n'y a pas meilleur bouffon vert. Non, c'est ça. Exact. Bon, ça se peut que je dise le Goblin vert, même si c'est techniquement. [00:07:02] Speaker B: Le Bouffon vert, mais... Ouais, c'est différent d'anglais, Green Goblin, aussi. [00:07:06] Speaker A: On parle du même personnage. [00:07:08] Speaker B: Ouais. Petit tour de l'affiche technique, ben c'est, je l'ai mentionné, Sam Raimi, le réalisateur du film, à l'époque, il était quand même connu, mais pas tant, tu sais, c'était des succès un peu d'estime, notamment sa série Evil Dead, qui a trois films, si je ne m'abuse. Il avait fait une adaptation de Darkman, qui aussi je crois qu'il est dans l'univers soit DC ou Dark Horse, je sais plus trop. Il était pas étranger aux gens, mais c'est un projet que tout le monde s'arrachait et depuis longtemps. Et c'est Sam Raimi finalement qui l'a gagné, parce qu'il était vraiment très passionné par Spider-Man. C'était James Cameron qui devait le réaliser, à un certain moment c'était Chris Columbus qui finalement est allé tourner les deux premiers Harry Potter. C'était de la grosse poiture qui se présentait. Sam Raimi, il vient du cinéma d'horreur, un peu comme Guillermo del Toro avec Blade II. Même si dans ce film-là, ça se ressent, mais légèrement. Ça se ressent en plus dans le 2, on en parlera dans le 2. Mais c'est ça, donc... Sam Raimi arrive et c'est ça. Probablement que son cachet a été réduit aussi vu que c'est pas un gros nom. Ça a permis d'investir de l'argent ailleurs. Le scénariste principal, parce qu'il y en a trois, c'est David Koop. Il est dans le top 10 des scénaristes qui ont engendré le plus d'argent avec ses films. C'est le scénariste de Jurassic Park. C'est le scénariste de Mission Impossible, de Indiana Jones aussi, pas les premiers mais les derniers malheureusement. Mais c'est ça, donc c'est un scénariste qui connaît bien cet univers, ben qui est un bon scénariste. C'est tout usage, je sais pas comment le dire. Il avait pas fait de super-héros avant de faire Spider-Man, mais il avait fait, c'est ça, Carlito's Way aussi, de Brian De Palma. Bref, c'est ça, vraiment un excellent scénariste. Puis au niveau de la distribution, on l'a mentionné un peu. Aujourd'hui, on le prend pour acquis, Tobey Maguire, mais c'était pas un choix unanime. Un peu comme quand on avait annoncé Daniel Craig comme James Bond. Tout le monde était comme, mais là... ils fitent pas le profil. Puis finalement, une fois qu'on voit le résultat, on est comme « OK, je vois pas qui d'autre pouvait le faire. » Parce qu'à la base, ça devait être Léo DiCaprio. [00:09:19] Speaker A: Ah, ça j'étais pas au courant. Mais Tobey Maguire, tu sais, premier film pas convaincu, il prend sa place dans le deuxième, vraiment. Au niveau du personnage de Peter, par contre, dans le premier, ça fit. [00:09:31] Speaker B: Oui, c'est ça. Ça fit avec le personnage de Peter Parker qu'on a créé pour le film, qui est différent de celui des comics. On va en parler tantôt. Kirsten Dunst, comme je l'ai mentionné aussi, mais moi, c'est sûr, quand j'ai vu le film, j'avais 9 ans, 9-10 ans. Ça fait que c'était mon kick quand j'étais plus jeune, parce que c'est ça, c'est la vie. Willem Dafoe, qui, c'est ça, on l'a mentionné. [00:09:53] Speaker A: C'est pas temps d'mettre ton kick. [00:09:54] Speaker B: Ah non, non, non. D'ailleurs, elle est toujours vivante, l'actrice qui fait Tante Mée. Je pense qu'elle a 94, 95, faudrait voir. [00:10:01] Speaker A: On va parler aussi du phénomène des Tantes Mées qui réagissaient. [00:10:04] Speaker B: Ouais, ouais, ouais, c'est ça. James Franco, bon, maintenant, il est soft cancel, si on veut, mais c'est ça. Je l'aime beaucoup. Donc, quand même, il est assez iconique. Cliff Robertson, on le connaît moins en tant qu'oncle Ben. Mais il a joué beaucoup dans les années 60-70, c'était ce qu'on appelle le character actor, c'était toujours un deuxième, troisième rôle. Mais vraiment très bon acteur, il a gagné un Oscar la fin des années 60. Bref, c'est ça, Rosemary Harris comme tant de mai. J.K. Simmons, je crois que... [00:10:32] Speaker A: Le seul et l'unique J. Jonah Jameson. Ça va rester le seul. [00:10:38] Speaker B: Et à la base, Stanley voulait jouer le rôle de Jameson. Puis, il était triste de ne pas finalement s'être fait offrir. Ça, il fait un autre caméo, évidemment, comme on le connaît. Puis après, avec du recul, il a fait « OK, ouais, j'aurais pas pu accoter ça ». [00:10:55] Speaker A: Mais c'est drôle quand on te dit à Stanley « tu peux pas partir ». [00:10:57] Speaker B: Ouais, ouais. Tu peux pas jouer le personnage qu'il t'a créé. Probablement qu'il aurait été bon, mais tu sais, il est comme trop gentil. J'ai l'impression Stanley pour jouer un méchant comme ça, là. Et J.K. Simmons, ben c'est ça. Il joue toujours le même type de rôle, mais c'est ça. J'ai pas le goût d'être dans une pièce avec lui. [00:11:14] Speaker A: C'est le personnage de Jonah. [00:11:16] Speaker B: Il est tellement réussi. Donc c'est ça, une distribution quand même assez impressionnante. Pour un film qui, c'est ça, doit jongler plusieurs choses, et à la base, ben, on n'a pas le choix vu que c'est le premier vrai film de Spider-Man, on n'a pas le choix d'aller dans l'origin story. Ce que, par exemple, les films de Tom Holland, avec Tom Holland, ne vont pas nécessairement faire. [00:11:36] Speaker A: Mais ça c'est un choix, pis on l'expliquera, c'est un choix parce qu'on s'est dit à ce moment-là, après l'avoir vu deux fois, les gens la connaissent là, Ouais, c'est ça. [00:11:44] Speaker B: Mais le costume de Spider-Man n'apparaît pas avant, je pense, 45 minutes dans le film, peut-être même un petit peu plus tard. Ça prend du temps à évoluer, mais une fois que c'est parti, on est sur des bonnes bases. Essentiellement, on prend le récit classique, même s'il y a comme, on va dire, deux origin stories. Ou en tout cas, deux histoires, on va dire origin stories. Il y en a un avec Mary Jane et un avec Gwen Stacy. [00:12:11] Speaker A: En fait, dans les comics, ça commence avec... Les deux personnages sont présentés, mais... Dans l'univers de Sam Raimi, il est avec Mary Jane, parce qu'à ce moment-là, dans les comics, c'était ça. [00:12:24] Speaker B: Gwen Stacy va apparaître, mais plus tard, dans le troisième film. [00:12:27] Speaker A: Plus tard, il va pas nécessairement adopter le même rôle. Mais au niveau de... Au niveau de Spider-Man, je trouve ça vraiment impressionnant. Il a fait son costume dans les 45 premières minutes. Je sais pas, c'est-tu un couturier? [00:12:46] Speaker B: Ouais, c'est ça. Ça, on passe vite un peu là-dessus, là. Ça, puis il est très bon en dessin aussi, là, on va se le dire. Ouais, très bon en dessin. Mais c'est ça, donc on suit Peter qui devient Spider-Man et en parallèle, on suit Norman Osborn qui devient le Bouffon Vert à cause d'une... Là, il y a un contrat avec l'armée américaine ou je sais pas trop quoi pour développer un sérum qui va, on va dire, Un peu ce que Hulk fait, pour amplifier un peu les capacités des... [00:13:15] Speaker A: Le gouvernement américain dans les films de super-héros, il prend des décisions des fois. En tout cas, je sais pas si c'est une réflexion de la réalité du gouvernement américain, mais c'est ça. J'espère que non. [00:13:27] Speaker B: Ils sont toujours en développement de nouvelles tactiques militaires, puis ça donne toujours des vilains, mais sauf pour Hulk. Mais bref, ben quoi que. C'est un semi-vilain. Bref, donc c'est ça. Et puis il devient donc le Bouffon Vert et il veut se venger de ceux qui ont pas cru en son projet. Puis Spider-Man veut l'arrêter en tant que Friendly Neighborhood Spider-Man. Donc c'est un peu ça pour l'histoire. Y'a rien de trop développé parce que comme tu l'as mentionné, y'a tellement de choses à mettre sur la table. Dans le deuxième Spider-Man, déjà on va mettre un peu plus de de chair autour de l'os, puis prendre le temps de bien construire le vilain avec Docteur Octopus, mais bref. Donc, c'est ça. La classique origin story, puis très bien exécutée à plusieurs niveaux. Au retour de la pause, on va s'intéresser justement à l'aspect comics des films, puis on va revenir du film, pardon, et on va revenir au film. Donc voilà, vous êtes au Popcorn de l'Infini sur les ondes de CFAQ 88.3 FM. Vous êtes de retour au Pop-Con de l'Infini et on s'intéresse aujourd'hui au film Spider-Man de 2002. David, je pense que dans le monde des bandes dessinées, des comics en fait, il y en a très peu qui sont universellement connus, on va dire. Il y a Batman, Superman, puis l'équivalent à tout ça du côté de Marvel, c'est Spider-Man. N'importe qui connaît ça, même s'ils n'en ont pas lu. Et puis il y a vraiment beaucoup de comics, beaucoup d'histoires qui ont été faites de vilains, une grosse galerie de vilains et tout. [00:15:10] Speaker A: C'est pas le comic avec le plus d'issues de Marvel, par contre c'est un des plus populaires et c'est un qui se vend le mieux, on s'en cachera pas. [00:15:17] Speaker B: Mais d'où est né justement ce personnage-là? Puis parle-nous un peu le jeu. Comment ça se présente? Un lecteur qui veut lire Spider-Man, comment. [00:15:25] Speaker A: Est-Ce qu'on se prend? C'est Stan Lee et Steve Dicto qui ont créé Spider-Man dans Amazing Fantasy n°15. C'est un gamble parce qu'ils se sont dit que c'était la dernière issue d'Amazing Fantasy. J'ai eu cette idée-là d'un personnage, mais c'était un peu loufoque. Mais comme c'est la dernière issue, je peux prendre des chances. Fait qu'il l'a mis là. Puis les gens l'ont tellement aimé qu'ils ont parti de la propre série qui s'appelle Amazing Spider-Man, qui a commencé en 1963. Donc l'année d'après. Un an après. Puis ils ont commencé ça, puis t'sais, on a un Peter Parker scientifique, un nerd, on va dire comme ça, qui se fait intimider, puis là, qui va... On connaît un peu l'origine après le film. L'origine, on va dire qu'elle est semblable à quelques exceptions près, mais pas assez différente pour dire « wow, c'est très différent ». Mais dans les comiques, ça va être quelqu'un de vraiment intelligent qui va faire son propre costume, il va faire ses propres « web-shooters », entre guillemets, ce qui ne se passe pas dans le film. Et c'est une des plus grandes critiques des gens qui connaissent les comiques, c'est que Speeder n'a pas fait ses « web-shooters ». Je dirais que par contre, ça reste comique à cuette, puis là c'est un hot take, mais pour les fans de Spider-Man, j'ai lu 700 comiques de Spider-Man et plus, c'est le super-héros que j'ai le plus suivi dans les comiques, c'est mon super-héros préféré. C'est pas la première fois qu'on voit des webshooters organiques dans les Spider-Man. Ça l'arrive beaucoup, ça l'arrive à plusieurs reprises. Mais je vais amener un bémol là-dessus, juste pour le truc des webshooters parce que c'est important. C'est souvent la plus grande critique des itérations de Sam Raimi. On en parle justement dans nos Way Home en la portant en joke. mais c'est pas comique et inaccuète. Par contre, ça l'apporte un grand déséquilibre pis j'ai pas l'impression, en écoutant Spider-Man 2002 avec Tobey Maguire, j'ai pas l'impression que c'est un génie. J'ai pas l'impression qu'il est au-dessus de la moyenne. Il est supposé d'avoir le cerveau de Reed Richards ou de Docteur Octopus pis j'ai pas cette impression-là. Je sais que c'est un scientifique, bon. Mais j'ai plus l'impression, il est supposé d'être un... plus intelligent que Norman Osborn. Puis dans le film, j'ai pas l'impression qu'il l'ait. Aussi, juste le fait que Norman découvre l'identité de Peter avant que Peter découvre l'identité de Norman alors que c'était évident. Toutes ces choses-là me font dire, c'est pas un gène. C'est pas le pogo le plus dégelé de la planète. [00:18:02] Speaker B: Dans le 2, on va remettre l'accent un peu sur le fait que c'est un scientifique qui s'intéresse à ça, sans le mettre comme génie. [00:18:11] Speaker A: Mais alors que c'est supposé être un génie de quelqu'un de vraiment doué, puis ça fait partie d'un scientifique, justement son premier combat c'est contre le vulture qu'on n'a pas présenté dans la trilogie de Sam Raimi, qu'on a présenté dans No Way Home, une chose différente. Mais contre le vulture, il va inventer un gadget qui va faire en sorte que les ailes du vulture... C'est comment qu'on l'appelle en français? [00:18:35] Speaker B: Je sais pas. [00:18:36] Speaker A: Le vulture! [00:18:37] Speaker B: Je sais pas, j'écoute pas en français. Ça doit être genre... [00:18:40] Speaker A: La version originale. [00:18:43] Speaker B: Le rapace? Non, je sais pas. C'est quoi un vulture? C'est un oiseau. [00:18:46] Speaker A: On vous reviendra après la pause. Il va inventer un petit gadget pour l'empêcher de voler parce qu'il se rend compte que ses ailes fonctionnent avec l'électromagnétisme. On n'a pas ce genre de choses-là dans le premier. Il n'y a pas de gadget. [00:18:59] Speaker B: Il n'y a pas de gadget. [00:19:01] Speaker A: Ce n'est pas une personne de gadget. C'est vraiment plus organique pour pouvoir faire des jeux de mots. [00:19:05] Speaker B: Ce qui est à la fois crédible et pas, d'une certaine façon. Tu sais, si t'es pour prendre pour acquis que la mutation fait que t'as des pics et doigts, pis que t'es capable de grimper... Ben les pics et. [00:19:15] Speaker A: Doigts aussi, c'est une création de Sam Raimi. Donc Sam Raimi a dit, non, les pics et doigts, c'est comme ça qu'il va grimper les murs, alors que dans Spider-Man, c'est comme, il est proportionnellement un araignée, donc il a comme un genre d'électromagnétisme. En tout cas, ça change au niveau des comiques, mais il y a un genre d'électromagnétisme, c'est comme ça qu'on l'explique. Alors que la mutation de Sam Raimi, Sam Raimi il dit non, des web shooters organiques, puis il a vraiment défendu corps et âme cette décision-là. Puis honnêtement, ça marche. Je trouve que ce que ça enlève... [00:19:44] Speaker B: C'est crédible dans cet univers. [00:19:45] Speaker A: C'est crédible dans l'univers. C'est pas ça qui rend ça pas crédible. Ce qui rend ça vraiment différent, c'est que ça l'empêche une opportunité. qui aurait de prouver que Peter Parker est intelligent, puis qu'il est capable de créer des choses, puis des gadgets, puis il est capable... C'est ça que ça l'enlève, je trouve, puis que ça le rend un peu moins accuette. [00:20:05] Speaker B: Bon, pour revenir... – Est-ce que ça... Bien, on pourrait revenir après, mais est-ce que ça le rend plus relatable, peut-être? Je sais pas là, tu sais, mettons Iron Man, on s'entend là, on le connait, oui c'est un tech guy, on dirait qu'il a la solution à tout, mais ça fait un peu que, je sais pas, c'est pas un everyday man. Peut-être qu'on a voulu ramener ça. [00:20:25] Speaker A: Ben en fait, je trouve que Spider-Man c'est un everyday man. Pis c'est d'après moi la raison pourquoi c'est si populaire. Parce que... La plupart d'entre nous peuvent relater à quelqu'un qui manque d'argent, qui est toujours en retard, qui ne va jamais bien dans sa vie, qui vit beaucoup de pertes parce qu'il y a quelque chose de constant au niveau des années depuis que Spider-Man a été inventé. Il y a de la malchance. Son super pouvoir, ça devrait être la malchance parce qu'il perd toujours du monde qu'il aime. Il n'est jamais capable de tout faire parce qu'il manque de temps, parce qu'il n'est pas capable de jongler. Il n'a jamais assez d'argent, à part dans certaines occasions où il y a une plotline différente qui évolue. Reste, somme toute, que c'est supposé être un personnage qui est relatable. [00:21:12] Speaker B: Malgré qu'il soit un génie. [00:21:14] Speaker A: Quand il a été créé, c'était le premier personnage qui était adolescent. Premier super-héros adolescent. Et aussi, qui fait intéressant, quand il a été créé, c'était un personnage qui était détesté de la police. Détesté. mais pas détester les citoyens, mais détester la police, puis détester en majorité... Le système travaillait contre lui, il voulait l'empêcher d'être un super-héros, bien, détesté par J. Jonah Jameson aussi. Bref, il faisait ça sans avoir aucun merci en retour. Puis, ce qui est aussi... Ce qui est, d'après moi, l'identité simple de Spider-Man, c'est son oncle Ben, la perte de son oncle Ben, parce qu'avant de perdre son oncle Ben, Je vais le dire comme ça. Il utilisait ses pouvoirs pour gagner de l'argent, son gain personnel. Là, il réalise, à l'avantage de son oncle Ben, qu'il a une responsabilité. Ça, c'est quelque chose que le film a adapté différemment. Il n'a pas eu le « must ». Dans les comiques, le must est vraiment important parce qu'on met l'enfance là-dessus. Il n'y a pas le choix et c'est souvent ça que quand il y a un crime qui se passe, il ne peut pas fermer les yeux. Et c'est ça qui lui coûte les plus grands moments de sa vie personnelle. C'est quelqu'un qui a sacrifié sa vie personnelle au service des autres. Donc c'est vraiment un super-héros avec un bon cœur. Puis je pense que c'est ça que les gens aiment. Puis aussi, ça reste quelqu'un qu'on peut s'identifier parce que Stanley a déjà dit, ça pourrait être n'importe qui derrière ce masque-là. Ça n'a pas besoin d'être Peter Parker, le génie. Oui, pour les web-shooters. Mais à part ça, tu vois, il y a d'autres araignées. Il y a d'autres personnes qui sont faites piquer par l'araignée, en tout cas. [00:22:54] Speaker B: Miles Morales aussi. [00:22:56] Speaker A: Qui n'ont pas nécessairement le génie de Peter, mais vont autre chose. Ce n'est pas important qui a derrière le masque, c'est une icône, c'est une icône de valeur. Bref, tout ça pour dire qu'en revenir au comique, j'ai dit que j'en ai lu 700, j'ai pas lu les 700 premiers. J'ai lu à certaines époques différentes, j'ai lu bien sûr la création, la série de Stanley puis de Steve Decto. Ensuite, j'ai sauté un peu dans les années 2000. Il y a une saga des clones des années 90 que j'ai un peu sauté par-dessus parce que c'est pas la meilleure saga de Spiderman. Je me suis informé un peu sur le sujet, mais c'est pas quelque chose que Bon, j'ai lu en profondeur. J'ai lu plutôt la saga Civil War, Brand New Day. Dans le fond, bon, je parlerai un peu plus de Brand New Day quand on va arriver à Spider-Man No Way Home parce qu'il y a un certain lien. Ensuite, j'ai lu les Spider-Men récents depuis 2020. J'ai lu aussi Superhero Spider-Man années 2012 à 2014. Bref. Ça m'a permis d'avoir un portrait, puis on se rend compte que Spider-Man, plus il change, plus il reste pareil. Alors que d'autres personnages évoluent, Spider-Man est resté pris dans un status quo. Bon, il y a des petites choses qui changent, mais il reste un personnage qui a vécu beaucoup de pertes et qui manque de temps, qui doit faire des choix vraiment beaucoup difficiles. Ce que j'ai vu dans le film que j'ai vraiment apprécié, c'est que le film a pris une direction avec le Spider-Man de Tobey Maguire où est-ce qu'on va sauver des citoyens à plusieurs reprises dans le film, ce qui est souvent ignoré dans les comiques du début où est-ce qu'on va se concentrer sur les super vilains. Vraiment, à chaque comique, il va y avoir un super-vilain différent. Puis là, il va falloir qu'il se batte contre le super-vilain. Des fois, il gagne. Des fois, il perd. Ça reste un peu la même formule. Alors que dans le film, on a vraiment une emphase sur... OK, je vais aller sauver un bébé dans un feu parce qu'il y a un feu, puis je suis un héros, puis c'est ça que je fais. Alors vraiment, on a cette emphase-là. Puis c'est aussi ça qui fait que dans le film, on dirait qu'éventuellement, les citoyens de New York commencent à apprécier Spiderman. Parce qu'il n'est pas apprécié de la police. Il n'est pas apprécié de J. Jonah Jameson. C'est un des arguments du Bouffon Vert justement pour dire « Fickez pas avec moi parce que les gens t'aiment pas ». Donc vraiment, ce côté-là, on peut reconnaître une certaine... Dans le film, ce qui est vraiment différent au comique, c'est que dans le film, c'est le seul super-héros. Il n'y a pas d'autres super-héros. Il n'y a pas d'Avengers. C'est le seul super-héros. Ce qui fait que, généralement, les gens ont tendance à moins les haïr et à les donner plus une chance. [00:25:45] Speaker B: S'ils ne sont pas 15 à détruire la ville au moins par mois. [00:25:50] Speaker A: Si il n'y a pas Spider-Man, il n'y a pas personne d'autre qui va venir les aider. C'est ce qui fait qu'à partir du 2, les citoyens sont de plus en plus en accord avec Spider-Man. Après ça, il y a le 3 qui arrive. Mais c'est vraiment là qu'on va avoir une différence marquée. C'est que les citoyens dans les comics, l'opinion publique varie beaucoup, dépendant de ce qu'il fait. Il se passe plein de choses, mais l'opinion publique, ça varie au courant d'un écrivain à l'autre. Il y a eu beaucoup de « run » de Spider-Man. « Run », c'est quand les écrivains changent. Il y a eu beaucoup de comics de Spider-Man, beaucoup de séries différentes parce que Ben, quand Marvel ont réalisé quelqu'un qui mettait le nom Spider-Man sur un comic, ça se vendait. [00:26:30] Speaker B: Ouais, parce qu'il y en a plusieurs. Moi, j'avais la conception, justement, t'sais, on utilise bien des superlatifs. Mettons, il y a Amazing Spider-Man. Après ça, il y a Spectacular Spider-Man. Puis, on a mentionné d'autres aussi. Fait que, tout ça... C'est toujours le même Spider-Man. C'est pas des versions différentes? [00:26:49] Speaker A: Ça dépend. Ça dépend à quelle époque. Des fois, ils sont surutilisés ou utilisés dans différents contextes. Spectaculaire, justement, ça peut faire référence à une série de comiques près 2023, je ne sais pas quelle année exactement, qui se concentrait sur une version de Peter Parker. Il y a le dessin animé Spectacular Spider-Man qui était super popularisé aussi en 2008, je pense. [00:27:18] Speaker B: Je connais surtout celui des années 90. [00:27:19] Speaker A: Oui, il y a eu ce dessin animé-là. Puis, il y a eu aussi, présentement, Spectacular Spider-Man. qui se concentre sur, depuis 2024 je pense, qui se concentre sur le partenariat entre Spider-Man puis Peter Parker puis Miles Morales en tant que Spider-Man. Fait que vraiment, les adjectifs ou les superlatifs sont vraiment surutilisés et bon, faut pas se fier là-dessus uniquement. Ce qui se passe c'est aussi, Spider-Man était tellement populaire qu'ils ont envoyé ça à différents publicateur puis faire des histoires sur le même personnage mais qui se passe à différents moments bon c'est tu sais on regarde ça un peu flou mais à un moment il y a eu trois séries de spiderman je pense notamment au niveau de 2006-2007 là qu'il y a eu Amazing Spider-Man, ça reste le principal. Ça reste le comique principal qui a une continuité depuis 1962, à part un certain intervalle. Mais bref, tout ça pour dire que c'est le comique qui run encore aujourd'hui, qui est la même chose, qui est le 6.1.6. Mais ce que je veux dire c'est que, par exemple, il y a eu l'arrivée de Marvel Team Up qui incluait Spider-Man. Il y a eu Friendly Neighborhood Spider-Man qui était basé sur Spider-Man de la saison 6 mais qui explorait d'autres histoires en parallèle. En parallèle au Amazing. Puis en plus, il y a eu un moment Marvel Knights Spider-Man. en 2008. Puis ça, c'était Marvel qui avait essayé d'ouvrir un nouveau publisher, qu'eux autres, ils exploraient différentes facettes des super-héros, donc c'était vraiment des Spider-Men qui abordaient, c'est un de mes favoris d'ailleurs, qui abordaient des thématiques différentes, reliées à la famille, l'amour, tout ça. Mais bref, c'est quelqu'un qui veut commencer aujourd'hui Il y a plusieurs options. Il pourrait commencer du début de 1962 au numéro 1. Ce n'est pas une mauvaise idée. Par contre, les comiques deviennent lourdes à lire à un certain moment parce que dans le temps, c'était beaucoup de mots et moins de dessins. Ça peut prendre 30-45 minutes lire un comique avant alors qu'aujourd'hui, ça peut prendre 15 minutes. Il y a tellement de comics qui sont sortis de Spider-Man, les gens ne veulent pas nécessairement recommencer au début. Puis il y a des points d'entrée pour ces lecteurs-là qui sont un peu moins expérimentés. Quand il y a un nouvel écrivain, c'est toujours un bon moment de rentrer présentement. Il y a un nouvel écrivain qui rentre après la run de son nom. Je le rapporterai après la pause. Bref, il y a une run présentement qui est moins appréciée, qui rentre depuis 2022, qui a justement participé à l'écriture de Deadpool et Wolverine, c'est pour ça que je suis trompé. Zeb Wells, la run qui est pas tellement apprécié, ça marche pas beaucoup, donc Zeb Wells va se faire remplacer par un autre écrivain que j'espère va faire une meilleure run. Bref, un bon moment pour commencer, c'est toujours au numéro 1. Donc généralement, ce qui se passe, c'est qu'il va y avoir deux comptes présentement. Il va y avoir un compte Legacy Numbering, ça s'appelle, donc c'est le nombre d'issues de The Amazing Spider-Man depuis le début. J'ai lu récemment le numéro 900, on se dirige vers le 1000, donc moi je pense qu'on est rendu à 950. Entre 925 et 950, je ne sais pas lequel. Bref, ce qu'on peut dire c'est qu'il y a presque 950 comiques de Amazing Spider-Man sans compter les autres à part, en parallèle, qui sont sortis. Puis tu as le Series Numbering qui est le numéro, souvent quand il y a un nouvel écrivain qui rentre en place, un nouveau volume qu'on va appeler. Donc c'est toujours une bonne idée de commencer en n'importe quel numéro 1. Par contre, il y a un point d'entrée qui est particulier, c'est Brand New Day. C'est, si je ne me trompe pas, au niveau de 545, dans 2008, qui est sorti. Ça, c'était un renouveau de l'univers Marvel, donc quelque chose qui a changé la timeline, je n'irai pas dans les détails là, c'est super compliqué. Mais, qui vont repartir à zéro, parce qu'ils ont remarqué qu'il fallait peut-être faire un renouveau pour donner un pep à Spider-Man en 2008, parce qu'il y avait... Il voulait attirer des jeunes lecteurs, parce que c'est pas tout le monde qui connaissait Spider-Man depuis 1962. Il gardait les mêmes personnages, mais il avait changé certaines choses. Bon, il a donné une explication, bien sûr, dans les comiques, une explication qui n'était pas très populaire. Par contre, au niveau de Ben Ludé, C'est un point d'entrée favori pour beaucoup de gens. Par contre, c'est pas les comics favoris de tout le monde. Donc, numéro 1, commencez n'importe où. [00:32:03] Speaker B: Pis malgré tous ces nombreux issues-là, est-ce que le Spider-Man de 2002 est basé sur quelque chose? [00:32:10] Speaker A: Ben oui, il est basé sur l'histoire d'origine de Peter Parker. C'est une adaptation bien sûr, c'est pas 100%. Il est basé sur la mort de Ben Parker. Il est basé sur le combat toujours entre le Bouffon Vert et Spider-Man. Chiffre intéressant, dans les comics, Spider-Man a beaucoup plus de raisons d'haïr le Bouffon Vert que dans le film. C'est le Bouffon Vert qui a tué Norman Osborn, qui a tué Gwen Stacy. dans les comiques. Donc, il y a vraiment beaucoup plus de raisons de l'haïr que dans le film. [00:32:46] Speaker B: Dans le film, c'est seulement... c'est un méchant. [00:32:48] Speaker A: C'est un méchant, je dois l'arrêter, donc c'est la bonne chose à faire. T'sais, l'idée de faire équipe avec Spider-Man... Mais justement, t'sais, c'est tellement un grand vilain. C'est un des arcs vilains de Spider-Man. En fait, Spider-Man a trois arcs vilains. Le Bouffon Vert, il y a Docteur Octopus et il y a Venom. On peut voir que Sam Uimi a été dans cette direction-là pour les trois, pour ses trois films, donc il a vraiment épuisé tous les vilains principaux. Ce qu'il est correct à faire, il. [00:33:20] Speaker B: Était supposé en faire un quatrième finalement, avec le succès mitigé. Il y aurait eu Mysterio peut-être qui. [00:33:28] Speaker A: Aurait pu être intéressant. C'est des vilains de Spider-Man. Son premier vilain qu'il a combattu c'est quand même le Vulture. Les arcs vilains, c'est vraiment des vilains qui reviennent. Encore récemment, dans la série de Zeb Wells justement, Spider-Man se bat contre le Bouffon Vert, qui est encore Norman Osborn, qui est mort à un certain moment dans les comiques de la même façon que dans le film. Bon, désolé pour le spoiler, mais bon, bref. [00:33:55] Speaker B: Si vous voulez pas d'autres spoilers, allez écouter le film. On va le spoiler bientôt. [00:33:59] Speaker A: On va rentrer dans le spoiler bientôt. Mais bref, ça va arriver de la même façon dans les comics que dans le film, après quelques différences près. chose manquée, peut-être, pour le film, pourquoi la scène de combat sur le pont, ça se passe sur le pont de Queensborough, alors qu'il y a un très bon pont à New York qui aurait pu être utilisé pour faire cette scène-là. Ça s'appelle le pont de Brooklyn. qui aurait une signification. Tous les fans de comics auraient fait « Wow ! » Ils ont adapté le comique. Mais le fait qu'il ait été… –. [00:34:38] Speaker B: Il était pas disponible pour tourner. [00:34:39] Speaker A: – Ouais, je le sais pas. Mais le pont de Brooklyn, dans le fond, pour ceux qui savent pas, dans les comics… Bon, dans les comics, c'est pas Gwen Stacy, c'est la première… La première romance, Love Interest de Peter Parker. Et c'est aussi la personne que Norman Osborn va tuer. En fait, c'est pas Norman Osborn qui va tuer directement Gwen Stacy, il va la pitcher en bas d'un pont. Un peu comme qu'on l'a vu faire avec Mary Jane dans le film. C'est pour ça que je me suis dit pourquoi qu'ils l'ont pas faite sous le pont de Brooklyn. Bref, c'était pas disponible pour tourner. Il a pitché Gwen en bas du pont, puis Peter, en voulant sauver Gwen, il a cassé le cou en lançant sa toile sur son pied. Ça lui a donné un choc à son corps, puis ça l'a sauvé Gwen. Puis bref, Gwen, depuis ce temps-là, n'est pas... À quelques reprises, il est revenu dans les comics, mais souvent sous forme de fantôme ou quelque chose de clone. Mais il n'est pas revenu depuis ce temps-là. Par contre, on a appris récemment que Marvel prévoyait Réanimé. Ça, c'est quelque chose qui se passe beaucoup dans les comiques. Réanimer des personnages qui meurent. Justement le bouffon vert. Bref, c'est quelque chose qui se fait un peu moins dans les films, qu'on voit moins souvent. Mais c'est quelque chose qui est très présent dans les comiques. On réanime des personnages qui sont morts. Mais par contre, ce qui est intéressant dans les comiques de Spider-Man directement, c'est qu'on ne veut pas La mort de Ben, elle est quand même respectée tout au long du comic, ça veut dire que la raison que Peter Parker c'est un super-héros, c'est que son oncle Ben est mort par sa faute. Ils n'ont pas tenté de venir de faire ça. Oui, ils ont apporté des différentes timelines de Ben. Ils ont même apporté un Ben-tueur en série dans Friendly Neighborhoods, Spider-Man. Je ne sais pas pourquoi ils ont fait ça, mais ils ont fait ça. Mais quand même, ils ont essayé de respecter un peu la raison que Spider-Man est devenu un héros. Ils n'ont pas apporté le Ben Parker à part Une petite anecdote. Strange, pour cadeau d'anniversaire à Peter, il a donné un petit moment avec son oncle Ben qui a réanimé pendant quelques minutes. C'était très touchant. Ben, il a dit qu'il était fier de lui. Bref, histoire de comique fermée. À part ça, ça a quand même été très bien respecté. Donc, tu vois, c'est quelque chose que les films ont comme force, c'est quand un personnage meurt, ça a un impact. Parce que dans les comiques, Miss Marvel meurt puis elle réanime dans un an. Ça brise l'importance de la mort des personnages. Puis Gwen, c'est un personnage que jusqu'à bientôt avait quand même un impact sur Peter aussi. Elle est équivalente à son oncle Ben parce que c'est de sa faute. Si elle meurt, c'est de sa faute pour mon père aussi. C'est un événement marquant pour lui qui a changé sa façon de voir les choses. Le fait qu'il réanime Gwen, c'est clair que ça va causer certains problèmes. Le truc avec Gwen, la raison pourquoi Sam Raimi a décidé de ne pas utiliser Gwen en premier lieu, c'est simplement parce qu'à ce moment-là, en 2002, quand le film était sorti, Gwen était déjà morte dans les comiques. Donc le love interest de Peter, c'était Mary Jane et ça l'est toujours. Ouais. C'est compliqué, c'est comme un long téléroman. À ce moment-là, ils étaient mariés. Là, ils ne sont plus. Le changement de timeline. Ils ont emporté Mary Jane parce qu'à ce moment-là, c'était le personnage qui était le Love Interest. Mais si tu demandes à quelqu'un qui a vraiment grandi avec les vieux comiques de Spider-Man, il va te dire que Gwen, c'était le plus grand amour de Peter. Il pourrait te dire ça encore aujourd'hui. Mais au niveau de 2002, on était rendu à Mary Jane. C'est pour ça qu'il va rapporter Gwen dans le troisième film, si je ne me trompe pas. Mais sous une autre forme. [00:38:54] Speaker B: Parlons du film justement, parce que c'est normal, Spider-Man c'est un gros personnage, un gros héros, donc c'est normal, il y a beaucoup de choses à dire dessus. Le film, je trouve que comme tu le mentionnes, réussit à bien condenser tout ça. Puis, moi ce qui m'a peut-être plus parlé au niveau du film, au niveau de l'arc narratif des personnages, c'est un peu justement cette recherche de figure paternelle-là. D'un côté t'as Peter qui perd son oncle, qui est pas son père mais qui est la personne qui l'a élevé essentiellement. Et puis, de l'autre côté, ben t'as Harry qui perd un peu son père. Parce que, même si là, tu me disais que dans les comics, en théorie, Harry et Norman ne s'entendent pas, c'est. [00:39:41] Speaker A: Tout, mais... Sans Sérum de Gobelin, Norman, c'est un très mauvais père. Je pense que dans le film où, ben, c'est pas un super bon père, mais au moins, il semble démontrer un peu d'amour. Dans les comics, il vendrait littéralement son âme, là, donc je pense pas que... que ça au niveau c'est 100% pareil. [00:40:00] Speaker B: Mais Peter va trouver un peu en Norman une figure paternelle vers qui se tourner, ce qui fait un peu chier Harry. Ça va empirer de film en film essentiellement. Mais c'est ça, c'est cette question de relation père-fils qui est présente dans les comics aussi, mais qu'on a réaffirmé vraiment plus, je trouve, dans celui-là que dans même les autres Spider-Men, que ce soit les Amazing Spider-Men. Bon, on a essayé de faire de quoi avec Happy dans les... Ouais, ouais. [00:40:37] Speaker A: C'est spécial. [00:40:38] Speaker B: Ouais, c'est ça. Mais bref, moi, c'est ce que j'ai bien aimé. Puis aussi, ben... C'est un film qui... On est au début du CGI, même si ça fait déjà entre 5 et 10 ans qu'on l'utilise à échelle variable. Sam Raimi vient justement d'un univers où on fait tout practical. sans CGI. Puis finalement, c'est comme le studio d'effets spéciaux qui a dit « Oui, mais je pense qu'on est capable d'atteindre le niveau pour qu'ils puissent se webshooter dans la ville et que ça ne paraît pas que c'est du green screen, que c'est telle affaire. » Puis honnêtement, à part certains trucs qui ont... [00:41:22] Speaker A: À part le moment où est-ce que le monde se transforme en squelette. [00:41:25] Speaker B: Oui, c'est ça. Le monde se transforme en squelette. Il y a certaines scènes aussi. [00:41:32] Speaker A: Où. [00:41:32] Speaker B: Il est vraiment plus haut dans un building et que là, tu sens que c'est comme le Golden Hour. Le soleil se couche et tout. Tu sens qu'il y a un petit peu de digital là-dedans. Même chose quand il apprend ses pouvoirs et qu'il saute de toi en toi. Ça aussi, on le sent un petit peu. Mais outre ça, c'est des choses qui ont vraiment très bien vieilli. Et c'est ce qui a fait exploser essentiellement le budget du film, qui était de 70 millions à la base, puis qui finalement est monté en haut de 100 millions, parce que on s'est rendu compte que le Gobelin vert, ben il est vert, puis tourner sur un green screen à quelqu'un qui est habillé en vert, ça marche pas. Fait qu'il fallait qu'il dédouble les scènes. Fait que le Gobelin vert faisait ses scènes sur un écran bleu, puis Spider-Man sur un écran vert. Je pensais qu'il l'avait fait sur un. [00:42:22] Speaker A: Écran vert pis c'était pour ça qu'il était moins vert. [00:42:25] Speaker B: C'est vrai que c'est pas un verre très assumé, mais ils se sont rendu compte que ça a impacté quand même pas mal. Mais je trouve que ça paraît que l'argent est allé à la bonne place. Des fois, tu as des films à 100 millions de budget, on a 50, que c'est Robert Downey Jr., puis il a 50 pour le reste du film. Ça paraît que là, on sent qu'il y a vraiment un souci de qualité dans tout ce qu'on appelle le production value. Que ce soit les décors, les costumes, les effets spéciaux et tout, on le sent à l'écran. Ça en fait un film un peu plus vrai, je trouve. Il n'y a pas une tonne de scènes d'action. Il y a celle justement à Times Square qui est clairement un studio. Avec le balcon qui s'effondre et tout. T'as la scène dans l'incendie. T'as la scène finale avec le pont puis la confrontation. Mais à part ça, t'as pas une tonne de scènes d'action. [00:43:15] Speaker A: Moi, quand ils ont enlevé la scène finale et se sont transportés du pont à la vraie scène finale, je me suis dit, ils ont manqué de budget. Ils avaient plus le droit de tourner sur le pont. [00:43:25] Speaker B: Exact. Mais t'sais, tant qu'à moi c'est son seul défaut au film, Tu sais, c'est normal, il y a trop de choses à build-up, mais... C'est ça, il n'y a pas de scène d'action aussi mémorable que dans le 2, disons, où là, Docteur Octopus sème le chaos vraiment partout. La scène du train, la scène finale avec l'espèce de soleil qui éclose. [00:43:43] Speaker A: Il n'y avait pas ça, mais en même temps, il y avait tellement de choses à mettre dans ce film-là. Tu sais, au niveau... Si on revient plus aux personnages en particulier, j'aimerais ça juste mentionner au niveau des personnages. Tu sais, je disais que Norman Osborn était différent, par contre. Willem Dafoe... un bon Norman Osborn. Harry se ressemble. Mary Jane se ressemble aussi. Le personnage en tant que tel, si je fais référence au comique, la seule personne qui n'est pas à sa place, c'est Peter Parker. Semblable, mais pas un génie. Tu sais, je vais le re-mentionner. Par contre, il y a quelque chose que j'aurais aimé qu'il explore. Qu'ils ne vont pas explorer nécessairement beaucoup dans la trilogie de Samurai. Un petit peu plus dans le troisième. Mais c'est l'identité secrète de Spider-Man. Spider-Man adopte une identité secrète. La raison qu'il se fait un costume et qu'il ne se ferait pas juste se promener de même, c'est qu'il veut protéger sa famille. Comme tu vois, tante May, elle se fait attaquer parce que Norman Osborn découvre que c'est Peter qui est Spider-Man. Mais pourtant, ça ne l'empêche pas de se promener sans masque à pluie. C'est quelque chose que tu ne pourrais pas faire en 2025. Tu te fais filmer avec un téléphone ou quelque chose. Il va rencontrer Mary Jane, mais Mary Jane n'a pas réalisé que cet aspect de même, ça je le comprends pas non plus. [00:45:09] Speaker B: Elle réalise à la fin. À la fin, il y a un baiser final où Spider-Man, ou Peter Parker, il dit « Non, je sortirai pas avec toi ». Puis là, ils s'embrassent, puis il y a comme une reaction shot qui montre que « Ah, je refaisais ce baiser ». [00:45:25] Speaker A: Je l'ai pas catché, ça, mais on aurait dû le reconnaître quand il a dit littéralement cinq minutes avant « I was in the neighborhood ». Puis après ça, il a dit la même chose autant que Spider-Man. Selon moi, Mary Jane n'a pas toujours été le personnage le plus intelligent, mais c'est peut-être quand même pas stupide. [00:45:43] Speaker B: Dans les comics, est-ce qu'elle a le même arc? C'est-à-dire, elle vient d'un milieu un peu plus populaire, elle veut devenir actrice et tout. [00:45:51] Speaker A: Dans les comics, c'est une supermodel, ça devient une supermodel, ça devient une actrice. Ça devient toujours cette personne-là. Il n'y a pas nécessairement le fait qu'elle a grandi dans une mauvaise famille. Oui, mais pas tant que ça. C'est plus la vie chez sa tante Anna, qui n'est pas un personnage du film. Mais dans le fond, la réalité dans les comics, c'est que tante Anna, c'est l'amie d'Anthony. C'est comme ça que Peter et Mary Jane se connaissent, parce que c'est tout ça. parce que tantôt elle n'arrêtait pas de l'achaler. « Je veux que tu rencontres la fille de Tantana. » Puis là, lui il dit « Ah non, je suis sûr qu'elle ne va pas être belle. » Puis là, il la rencontre et elle est belle. Puis, fun fact, c'est vraiment ça des comiques malheureusement. qui se disait, je ne l'ai pas inventé, mais quand il rencontre Mary Jane dans les comiques, Stanley le décrit dans les comiques, ils l'ont fait de la même façon que Stanley a décrit la première fois qu'il a rencontré sa femme. Je trouvais que c'était un détail important. Tu sais, il n'y a pas cette scène-là dans les films. Tu n'as pas la scène où est-ce que... Là alors, on a un film où est-ce qu'ils grandissent ensemble. C'est différent. Puis où est-ce qu'elle vient d'un... qu'elle vit toujours dans un mauvais milieu. Donc c'est différent, mais ce n'est pas... [00:47:16] Speaker B: Faut passer vite parce que je vois qu'on se garde du temps pour donner nos pop-tarts, mais je veux juste réexpliquer un peu le phénomène au box-office que ça a été. Spider-Man en 2002, ça a été le premier film de l'histoire à faire plus de 100 millions en une fin de semaine. On parlait à quel point Blade c'est un succès. Dans sa run totale, Blade a fait 150 millions. Là, en trois jours, il a fait 100 millions. Il a fait 200 millions en neuf jours, je crois. Ça a été un succès monstre. C'est qu'il a battu Harry Potter à sa sortie. Puis même Titanic n'avait pas fait ça, qui était le plus gros succès au box-office. Ça, c'est parce que c'est un film qui a duré longtemps au cinéma, alors que Spider-Man... Pas juste au cinéma, il. [00:47:57] Speaker A: A duré longtemps en tout cas. [00:47:58] Speaker B: Oui, mais je parle au niveau des recettes. Titanic a fait 1,9 milliard de dollars. Spider-Man en sa run totale va faire 850 millions de dollars, ce qui va l'amener au sixième film qui fait le plus d'argent de l'histoire en 2002. Bon, maintenant, il est rendu loin dans la liste parce qu'en bas d'un milliard pour un blockbuster, c'est un échec. mais c'est ça pis il va vraiment battre tout plein de records pis c'est sur un budget de 100-130 millions ce qui fait que c'est un film qui est hautement profitable qui va vraiment amener beaucoup de recettes chez les studios de Sony ce qui va donner des suites, ce qui va donner des spinoffs éventuellement on va l'utiliser longtemps mais ça a pris du temps avant qu'on se rende là justement à partir des années 70 qu'on essaie justement de capitaliser sur le succès de Superman Après ça, dans les années 80-90, on essaie de capitaliser sur le succès de Batman. Mais finalement, c'est en 2000, puis là, ça va vraiment... T'sais, regardez ce film-là aujourd'hui, c'est une construction assez normale d'un film de super-héros. On va se baser quasiment sur ce film-là pour toutes les autres origin stories qu'on va connaître pour la suite, au niveau de la structure narrative. Mais ça, c'est un immense succès au box-office. [00:49:10] Speaker A: Il y a des mimes de ce film-là qui durent encore aujourd'hui. [00:49:13] Speaker B: Ouais, puis qui vont même être canon dans la... Bref, c'est vraiment un succès monstre et puis qui va seulement être battu en fait, ironiquement ou pas, par Spider-Man 3. Le 2 va connaître un succès à peu près similaire, mais c'est le 3 parce que les deux premiers étaient bons, tout le monde avait tellement d'attentes, puis le 3 finalement... Ça a été un mauvais film, il était un moins bon film que les deux autres. [00:49:38] Speaker A: C'est pas un mauvais film, moi je trouve que je l'ai apprécié, c'est juste qu'ils ont essayé de tout mettre dedans et on s'est dit dans le premier on était capable de faire plein de choses, fait qu'on va faire la même chose, sauf qu'on va mettre trois vilains. [00:49:47] Speaker B: Ouais, c'est ça. Dès qu'il y a plus que deux vilains, ça part en couillons, on peut parler. Pensez à Amazing Spider-Man 2. [00:49:53] Speaker A: Moi je pense que tu pourrais faire deux vilains, mais d'une autre façon. [00:49:59] Speaker B: Plus que deux, mais bref. Immense succès, critique et commercial. Deux nominations aux Oscars. C'est le premier film de Marvel qui va être en nomination aux Oscars. Il ne va pas le gagner. C'est Spider-Man 2 qui va gagner meilleurs effets spéciaux. C'est un pas dans la bonne direction des films de super-héros qui rencontrent un public et qui plaît à tout public aussi. Blade, ça ne plaisait pas. Ben non, ça c'est sûr, c'est sûr. Ma mère a vu Spider-Man, t'sais, pis elle regarde pas les films de super-héros. [00:50:32] Speaker A: C'est le film qui l'a mis sur la map, pis là tout le monde sait c'est qui. À cause... ben à cause... Déjà les gens savaient c'était qui, mais c'est encore à cause... Y'a eu la série animée, les comiques, tout ça. Mais là, avec le film, y'a pas personne qui sait pas c'est qui Spider-Man. [00:50:47] Speaker B: Oui, exact. On n'a pas autant parlé de l'histoire des attentats du World Trade Center. On va le mentionner rapidement aussi parce qu'il était supposé avoir quelques scènes de tournée sur les tours jumelles qui sont tombées. Il y a un teaser. Oui, vous pouvez le voir sur YouTube. Il y a une espèce de trailer. [00:51:05] Speaker A: C'est un hélicoptère qui tient avec des toiles d'araignées entre les deux tours jumelles. Ils l'ont enlevé, je ne sais pas pourquoi. [00:51:13] Speaker B: Parce que le film a été tourné en 2001, sorti en mai 2002. [00:51:16] Speaker A: Puis surtout, ça a été un succès, mais c'est à un moment que New York avait tellement besoin d'un super-héros. Le film n'a pas la connotation triste parce qu'ils l'ont tourné avant, mais c'est à un moment que New York avait tellement besoin de croire en un super-héros, puis ce film-là a réussi là-dedans, pour les gens de New York. [00:51:36] Speaker B: Ouais, exact. Au retour de la pause, on va attribuer nos fameux popcorns et puis voilà, on continuera sur les fun facts dans Spider-Man 2 dans quelques épisodes. Donc voilà, on revient dans quelques instants. Vous êtes de retour au popcorn de l'infini et puis il ne nous reste plus beaucoup de temps mais on va attribuer justement nos fameux popcorns à Spider-Man. David, rappelle-nous c'est quoi ces popcorns. [00:52:05] Speaker A: Petit retour rapide. Espace, donc c'est basé sur les pierres de l'infini. Le popcorn de l'espace c'est l'importance avec le MCU. le popcorn de la réalité, le réalisme du récit, le popcorn du pouvoir, la qualité des scènes d'action et les effets spéciaux, le popcorn de l'âme, le respect de l'âme du matériel source, le popcorn de l'esprit, le fun factor, est-ce que c'est un bon scénario? Est-ce qu'on a eu du fun à regarder ce film-là? Puis, le popcorn du temps, est-ce que le film est intemporel? Est-ce qu'on va garder un souvenir? Est-ce qu'il a fait de l'essai sa marque? Donc, on va commencer avec le popcorn de l'espace. Est-ce que ce film-là, selon toi, a une importance avec le MCU? [00:52:37] Speaker B: Il n'y a pas été pensé pour ça, mais j'ai comme tendance à vouloir y donner une certaine importance, juste parce que la rencontre des trois Spider-Men est tellement importante dans l'arc narratif du Spider-Man de Tom Holland. Peut-être plus la storyline sur Gwen Stacy et tout ça, qui va être dans No Way Home. Mais à la fin de No Way Home, les trois sont réunis, les trois combattent justement Electro. [00:53:04] Speaker A: Même les vilains vont revenir. [00:53:06] Speaker B: Ouais, c'est ça. C'est dur à dire, ça n'a pas une importance très très grande dans le MCU en général, mais dans le Spider-Man qui est au centre, bien pas au centre, mais qui est dans le MCU. [00:53:20] Speaker A: Pour le premier, le fait que Willem Dafoe revient dans No Way Home, pour le fait que... Qui est le vilain. [00:53:27] Speaker B: Assez principal de celui-là. [00:53:29] Speaker A: Pour le fait que J.K. Simmons revient, Elle aussi, Ginger Jameson, dans No Way Home, c'est clairement un impact de ce film-là. Ce film-là a eu un impact sur le MCU. Je donnerais peut-être... Je sais pas si je donnerais le popcorn au complet. Je donnerais peut-être une demi. [00:53:46] Speaker B: Est-ce qu'il y aurait un MCU sans Spider-Man, par contre? Sans le Spider-Man de 2002. Faut pas le penser comme ça non plus, là, nécessairement. Mais est-ce que le succès de ce film-là a fait en sorte que le MCU a pu se produire? [00:54:01] Speaker A: Peut-être le premier. Peut-être le premier. [00:54:02] Speaker B: Ouais. Ouais. [00:54:03] Speaker A: Je sais pas les autres. [00:54:04] Speaker B: Ouais. [00:54:04] Speaker A: Mais le premier a vraiment redéfini le genre du film de super-héros, pis c'est un leg au film de super-héros, donc oui. Soyons fous. [00:54:10] Speaker B: Soyons fous. Parce qu'on aimait au complet. [00:54:13] Speaker A: On aimait au complet. Même si ça... [00:54:14] Speaker B: On aimait... Y'est pas dans l'MCU, mais on va hot take... Ça a un. [00:54:18] Speaker A: Impact tellement important sur les films de super-héros du MCU qui vont arriver. [00:54:22] Speaker B: Ouais. [00:54:22] Speaker A: Bon. Au niveau du popcorn de la réalité, est-ce que le récit est réaliste? [00:54:26] Speaker B: Oui, moi je trouve que oui. Je trouve que c'est son idée dans cette vague-là dans les années 2000 d'essayer de rationaliser, de sortir un peu de l'aspect cartoonish de la proposition et d'essayer d'amener un peu de réalisme. [00:54:38] Speaker A: La seule chose que je trouve pas réaliste, c'est que ça se passe tellement vite. Parce que Mary Jane dans le même film, elle tombe en amour avec Harry, elle tombe en amour avec Spider-Man, elle tombe en amour avec Peter Parker, mais trois occasions différentes dans le même film. [00:54:57] Speaker B: Puis ça passe du high school à l'université. [00:55:00] Speaker A: Oui, ils ont pris des acteurs adultes pour jouer des ados. Hollywood aime bien faire ça. Parce que c'est ça. Parce que les ados doivent aller à l'école. Il manque ce côté-là de, voyons, c'est un peu intense. Moi, je trouve, du jour au lendemain, d'un jour, elle ignore presque complètement Peter, puis là, du jour au lendemain, elle est comme « Hey, je suis en amour avec toi ». [00:55:27] Speaker B: On sait pas sur combien de temps le film se passe. En même temps, ça a l'air de se passer vite, mais... Ça a l'air. [00:55:32] Speaker A: De se passer très vite. Je sais que j'étais en amour avec ton meilleur ami il y a comme deux semaines, mais là, je suis en amour avec toi. Puis là, c'était comme, OK... OK, mais tu sais, à part ça... Si on parle du 100% de réalisme... [00:55:46] Speaker B: Y'a le sérum aussi, qu'on sait pas trop d'où ça vient, pis c'est quoi, pis tout ça... [00:55:51] Speaker A: En même temps, est-ce qu'on a besoin de sérum? Ce que je trouve aussi, c'est qu'on a vraiment exploré le gobelin comme une deuxième personnalité de Norman, ce qui est une bonne décision, c'est accurate, c'est... Il y a vraiment un changement d'attitude de Norman, qui est plus marqué, je trouve, dans ce film-là, donc... Oui, la bien de réalité! La pierre du pouvoir, qualité des scènes d'action, effets spéciaux... [00:56:23] Speaker B: J'aurais tendance à y donner. [00:56:25] Speaker A: C'est quand même marquant pour l'époque. Oui, si on compare ça à Blade 2, on est ailleurs. Popcorn de l'homme au niveau des comiques. La plupart des gens ne donneraient pas le popcorn à ma place à cause simplement des web-shooters, mais comme je disais, c'est tellement l'occasion manquée de démontrer que Peter Parker est un génie. C'est tellement une occasion manquée. Mais ça veut... Le film est excellent. Le film est excellent, ça me donne le goût d'y donner, mais... Je peux pas. Je peux pas. C'est pas... [00:56:57] Speaker B: C'est pas... Parce qu'il existe pas de Peter Parker pas génie. C'est ça? [00:57:01] Speaker A: C'est un des hommes les plus intelligents du monde dans les comics. C'est pas le plus intelligent. C'est un des hommes les plus intelligents du monde. Quand tu dis que Docteur Octopus a inventé une machine à un moment donné pour contrôler plein de choses avec ses rayons de cerveau, pis que Peter, quand il met la machine, il est capable d'en faire plus, ça veut dire que Peter est plus intelligent que Docteur Octopus. En gros, c'est quand même notable. Alors qu'ils n'ont pas la même éducation non plus, Docteur Octopus, plusieurs doctorats, c'est un génie lui aussi, mais Peter, lui, il n'avait pas cette éducation-là à ce moment-là. C'est un génie à son propre... Puis dans le film, je n'ai pas senti ça. Fait que je ne peux pas y donner. Juste à cause de ça, à cause de ça. C'est quelque chose qui aurait pu être réglé, par contre, avec le fait de. [00:57:50] Speaker B: Juste faire ses propres absolutes. Dans le 2, peut-être qu'il va pouvoir mériter une demi-étoile, un demi-popcorn. [00:57:56] Speaker A: Peut-être, peut-être, on va voir. Au niveau de l'esprit, Fun Factor, bon scénario, moi j'y donne, facile, c'est un bon film, je l'ai répété. Au niveau du temps, c'est un film intemporel, on y donne aussi. Donc il y a le popcorn du temps, donc ça fait... C'était notre. [00:58:19] Speaker B: Épisode expéditif et exhaustif sur Spider-Man. On pourra approfondir certains éléments de la trilogie dans les prochains Spider-Man. Mais d'ici là, on en a d'autres à couvrir et le prochain, ce sera Daredevil de 2003 qui lui aussi, à cause de Deadpool et Wolverine, est devenu canon à cause d'Electra. [00:58:38] Speaker A: Ça a vraiment changé la timeline. Mais écoute, moi Daredevil, ce n'est pas un héros que je connais. Par contre, c'est un héros qui opère à New York, donc je vais avoir du fun à apprendre à le connaître. [00:58:49] Speaker B: Qui est quand même relativement connu à cause de séries Netflix et tout. [00:58:53] Speaker A: Oui, c'est un personnage assez connu. Les gens savent c'est qui. C'est pas du niveau de Spider-Man. Mais par contre, il partage beaucoup de vilains. Spider-Man, Wilson Winfest notamment. Mais justement, ça va être intéressant de voir cette adaptation-là au grand écran. [00:59:07] Speaker B: Oui, exactement. David, merci beaucoup de nous avoir transmis ta passion pour Spider-Man pour cet épisode. On se retrouve au prochain épisode. C'était le popcorn de l'infini.

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