Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le balado que tu t'apprêtes à écouter.
[00:00:01] Speaker B: Tu peux pas l'entendre ailleurs. C'est une exclusivité.
[00:00:30] Speaker A: Bon, mercredi à tous et à toutes, bienvenue à ce premier épisode de la saison 2.
[00:00:36] Speaker B: Oui, c'est ça, la saison 2, c'est ça l'appellation.
[00:00:38] Speaker A: Ou dernier épisode de la saison 1, c'est dur à dire, c'est un peu depuis...
[00:00:41] Speaker B: C'est le premier de la saison 2, ça le confirme.
[00:00:43] Speaker A: Bon, ça me le confirme. Première fois en direct également. Donc, on change de formule ici.
On vous amène derrière le rideau un peu de la production de notre émission, mais bon, c'est ça, on passe en direct. Je pense que ça va aider peut-être à la structure, au respect du temps.
[00:01:01] Speaker B: Des fois, qui était complexe.
[00:01:03] Speaker A: Donc, David, comment ça va?
[00:01:05] Speaker B: Ça va bien. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas assis pour parler de Marvel, d'un autre super-héros, parler de MCU. J'ai bien hâte qu'on présente notre épisode spécial, parce que c'est l'épisode spécial du MCU, vu que... Le prochain film, c'est Iron Man, qui est sorti en 2008 et qui marque le début du MCU tel qu'on le connaît. Je suis content qu'on fasse un épisode complet sur le MCU. C'est le premier épisode où on n'a pas regardé de film avant l'épisode, donc on fait une formule un peu différente. Fait qu'on ne s'attribuera pas de popcorn.
[00:01:42] Speaker A: Aujourd'Hui, je pense pas. Il faudrait l'attribuer sur nos performances peut-être, nos skills de recherche. Mais donc, c'est ça, tu l'as mentionné. Puis aujourd'hui, un peu comment ça va se structurer l'émission. On va vous parler un peu de comment c'est né le MCU, qui a parti ça, qui a idéisé ça, puis aussi l'impact que ça a eu sur, oui, sur le cinéma, mais aussi sur les comics.
Auparavant, on adaptait justement des comics. Là, on continue à en adapter parce qu'il reste encore beaucoup de storylines intéressantes à suivre, mais ça va affecter quand même considérablement les comics de Marvel. Puis, on va en profiter en fin d'émission aussi pour vous faire un top, en fait, de nos films pré-MCU. Là, c'est ça. Si vous suivez l'émission, on a... aborder tout ce qui était canon, même à l'extérieur du MCU officiel. L'affaire qui arrive, c'est que là, oui, on amorce la phase 1, par exemple, de l'Infinity Saga, qui donne également le nom à notre podcast. Mais il continue d'avoir d'autres films Marvel qui sont maintenant considérés canon, mais qui gravitent autour. Là, on pense notamment à X-Men Origins Wolverine, qui sort un an après Iron Man. On pense à quelques X-Men aussi, qui poursuivent. Amazing Spider-Man aussi. Donc, on va y aller vraiment de façon chronologique, même si on ne s'attaque pas seulement à la phase 1 de Marvel, du MCU, on va vraiment y aller chronologiquement. Ce qui va amener son lot de défis éventuellement, parce qu'il y a les séries, un jour, qui vont embarquer dans l'eau. Je ne sais pas à quel point on va être capable, en deux semaines, de se claquer une série complète. La saison 1, des fois, est importante pour ce qui se passe dans quelque chose d'autre.
[00:03:20] Speaker B: Le MCU se complique à partir de la phase 2, je ne me trompe pas?
[00:03:25] Speaker A: Soit fin 2 ou début 3. C'est surtout quand les séries Netflix s'en fait. C'est là que ça commence avec Daredevil et tout ça. Parce que Disney+, lui, arrive pratiquement après Endgame. 2019, 2020. WandaVision et tout ça.
[00:03:40] Speaker B: Le Mickey qui est un petit peu avant.
[00:03:42] Speaker A: Il y a quelques petites séries.
[00:03:43] Speaker B: Faut qu'on regarde la timeline. Mais la saga des Defenders qui a commencé avec Netflix aussi, qui va être un petit peu dur à suivre parce que là, ça passe, ça revient. Mais écoutez, on va suivre ça en ordre chronologique.
[00:03:55] Speaker A: Donc pour vous donner un petit avant-goût aussi, je vais parler un peu, je vais probablement en parler après la pause de comment s'est arrivée l'idée du MCU. Mais dans les prochains... On peut parler des trois phases, vite-vite, qui vont... puis des films qu'on va aborder au cours de cette saison-là, ou de cette année-là. Je ne sais pas trop où ça va nous mener, tout ça. Mais donc, la phase 1 du fameux MCU, en fait, les trois premières phases sont incluses dans l'Infinity Saga, donc la saga de l'infinité. De l'infini. Saga de l'infini, j'imagine. Donc, en fait, ça commence à se complexifier à partir de la phase 3, mais la phase 1, c'est les films Iron Man, Incredible Hulk, Iron Man 2, Thor, Captain America, et ça se conclut avec Avengers. Donc, c'est surtout là-dessus qu'on va mettre l'accent dans les prochaines semaines également, qui ont mis la table, en fait, parce que ça, c'est tous des acteurs qui vont revenir à de nombreuses reprises, puis jusqu'à Endgame, pour la plupart. Il y en a qui sont encore dans le giron du MCU. Il y en a qui reviennent, comme Robert Downey Jr.
[00:04:59] Speaker B: Oui, on a des retours, mais c'est les films qui ont pavé le chemin du MCU.
[00:05:05] Speaker A: On est beaucoup dans les origin stories, malgré qu'avec Iron Man, rapidement, on va conclure la trilogie de ce super-héros-là. Mais c'est ça, même chose dans la phase 2, qui va être beaucoup des suites et quelques origin stories, notamment Les Gardiens de la Galaxie et Ant-Man. Et après ça, dans la phase 3, on solidifie un peu plus et on culmine un peu vers ce fameux endgame, Infinity Wars et endgame. Puis, c'est ça, en parallèle, on l'avait mentionné, ce sont beaucoup d'X-Men surtout, quelques Spider-Men. Mais en fait, c'est que Marvel va capitaliser sur les franchises desquelles ils ont encore des droits. Parce qu'ils en ont vendu quelques-uns avant le MCU. il y en a certains qui vont ravoir pendant que le MCU est en train de se développer, notamment Spider-Man, tout récemment X-Men.
[00:05:53] Speaker B: Je pense qu'il y a un peu.
[00:05:59] Speaker A: Autour de Spider-Man, il y a encore certains vilains qui appartiennent à Sony.
[00:06:04] Speaker B: Sony reste un joueur important avec Spider-Man qui ont toujours les droits. Mais sinon, au niveau des Cats fantastiques et des X-Men, ça s'est rapatrié du côté de Disney. Je ne pense pas à d'autres franchises non plus que Disney aurait peut-être vendu les droits. Mais Marvel en fait.
[00:06:22] Speaker A: Non, bien, depuis, c'est ça, parce que ce qu'on va voir après la pause, justement, là, mais ce qu'il faut comprendre, c'est que Marvel a vraiment décidé de se créer son propre studio de cinéma pour produire, avoir plus de liberté créatrice sur leurs projets, puis, justement, essayer de faire une vision commune. Je pense qu'ils trouvaient que c'était un peu pin-le-mel. Nous aussi, on le trouvait un petit peu, là, tu sais, dans un univers... Tu sais, c'est pas tout qui coexiste. On fait pas beaucoup de références aux autres films Marvel, mais, tu sais, dans un univers, t'as... Electra, puis Blade, puis des super-héros qui sont peut-être un peu moins... Bien, c'est ça. Il y a différentes visions créatrices, bref, qui, des fois, minent le projet. Les Fantastic Four n'ont pas été bien reçus. C'est ça, Electra. Heureusement, les X-Men et les Spider-Men, ça allait quand même assez bien au niveau de la réception. Toi, là, de cette phase-là, de cette fameuse première phase-là, c'est quel tes films préférés, tes films favoris? Quand est-ce que t'as embarqué dans l'MCU, même? Je sais pas si je t'ai déjà demandé.
[00:07:19] Speaker B: Moi, en 2008, j'avais 6 ans.
[00:07:20] Speaker A: Faut se le rappeler. Moi, c'est que j'avais l'âge. J'avais, je pense, 16 ou 17 ans. Fait que j'avais l'âge cible, vraiment.
[00:07:28] Speaker B: Le premier film que je dirais que j'ai vu au cinéma du MCU, c'est «Incredible Hulk». Après ça, j'ai écouté les Iron Man en rediffusion 1 et 2. Thor aussi, je l'avais vu en rediffusion. J'avais vu... J'avais-tu vu ça au cinéma? En tout cas, bref, tout ça pour dire, je les ai toutes vues.
[00:07:59] Speaker A: C'est pas dans l'ordre que t'étais supposé les voir.
[00:08:02] Speaker B: C'est pas dans l'ordre que j'étais supposé les voir, mais par contre, j'ai vu Avengers en dernier. Ce que je dirais pour cette phase-là, mon favori, c'est Avengers, facilement.
[00:08:13] Speaker A: Ouais.
[00:08:13] Speaker B: Parce que...
[00:08:15] Speaker A: C'est un des meilleurs aussi du MCU. On dirait que c'était la première fois, ce premier événement, on va dire, de super-héros. Oui, il y avait eu The Dark Knight, oui, mais c'était surtout des... des films avec un seul super-héros, mais là, c'était la première fois que ça culminait dans quelque chose.
[00:08:27] Speaker B: C'est là que j'ai embarqué dans le MCU, parce que les autres films étaient très séparés, en fait. Il n'y avait pas grand lien, mis à part certaines scènes post-credits qui reliaient les univers ensemble. Mais le moment où je dirais que j'ai embarqué dans le MCU en tant que tel, c'est vraiment dans Avengers. de 2012 où est-ce que là, j'ai vu, OK, là, c'est un univers qui s'est rejoint. Fait que je dirais que c'est mon favori, facilement. Mais sinon, j'ai un penchant aussi pour Iron Man.
[00:08:58] Speaker A: Ouais. Moi aussi, t'sais, ça a été le premier vrai... T'sais, ça a commencé le branding MCU, mais t'sais, c'est le premier film... Mais t'sais, ils sont partis quand même... C'est un film vraiment de qualité qui a quand même bien vieilli aujourd'hui. Personne charismatique aussi, Robert Downey Jr. qui revenait justement dans la gloire populaire. Le marketing a été bon, je crois. On a même tourné de quoi autour d'Ozzy Osbourne parce qu'il y avait une chanson sur Iron Man. Le marketing a été très très bon, puis c'était une belle année 2008 pour les films de super-héros, parce que, comme je mentionnais, The Dark Knight est sorti cette année-là. Je pense que tout le monde avait été resté sur sa faim avec Spider-Man 3 l'année précédente, puis de voir deux films qui connaissent vraiment du succès. Tant chez Marvel que chez DC, ça s'est pas vraiment revu après ça, ce type de succès-là. Après ça, tout le monde a migré vers Marvel, puis le DC est arrivé un peu en retard au party en 2013, puis ont décidé de faire leur univers, puis ça a pas levé autant qu'ils auraient souhaité, je crois.
[00:09:57] Speaker B: Non.
[00:09:58] Speaker A: Mais oui, vraiment. Moi aussi, mon préféré de tout ça, c'est Avengers, mais je les garde en... Tu sais, même si je sais qu'Iron Man 2 et Thor sont pas des grands films non plus, on dirait que... J'en garde quand même une certaine nostalgie, ce qui est moins le cas des autres films que j'ai vus quand j'étais un peu plus vieux, puis que là, j'avais un regard, oui, plus affûté sur le cinéma, mais aussi un petit peu plus critique sur le genre de super-héros. M'emmener se faire servir la même recette, c'est pas toujours souhaitable. Ils ont pris des risques avec certains projets, mais dans d'autres, ils sont restés très, très... convenu, on va dire ça comme ça. Fait que j'ai très hâte d'explorer cette phase-là avec toi, David. Écoute, au retour de la pause, on va approfondir un peu cette origine-là des films Marvel et du MCU en général. Puis après ça, tu vas nous parler justement des impacts que ça a eu dans les comiques. Donc voilà, restez des nôtres dans ce premier épisode de la saison 2 du Popcorn de l'infini. On revient dans quelques instants.
Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini. C'est la première fois que je l'écoute aussi, ce retour en onde-là. En tout cas, je ne me souvenais pas. Il est plus court que dans mes souvenirs. On s'adapte, c'est de la radio en direct.
[00:11:01] Speaker B: Mais le prochain, il est plus long.
[00:11:01] Speaker A: Oui, c'est ça. On s'est trompé de thème pour ça. On avait un nouveau thème pour la saison 2. On l'entendra pour Iron Man dans deux semaines. Il n'y a pas de stress. Donc, c'est ça, comme je le mentionnais avant la pause, parlons un peu de ce qui a mené au Marvel Cinematic Universe. On n'arrête pas de dire MCU, là, je pense que c'est rentré un peu dans la culture populaire, mais l'univers cinématique Marvel, donc. L'idée est arrivée en 2005, donc quand même trois ans avant le début formel, puis même avant certains grands films de la franchise. Alors que Marvel Entertainment souhaite produire de façon indépendante ses films plutôt que de vendre les droits à tous les studios. Là, il y a comme une espèce de no man's land. On se souvient, si vous avez écouté nos épisodes, Fantastic Four était vendu à un producteur ou un distributeur allemand. qui a fini par coproduire de quoi avec, je pense, Universal. Spider-Man était à Sony. Blade était à New Line. Il y avait les X-Men qui étaient, je pense, côté de la Fox. Bref, il était Sony, eux aussi. Mais bref, on a vendu plein de droits parce qu'on voulait faire de l'argent rapidement, mais là, on s'est dit...
[00:12:08] Speaker B: Ils ont vendu des bons droits aussi. Ils ont vendu... Surtout à Sony. Les droits les plus... qui faisaient plus le parti de la culture populaire. Spider-Man, X-Men, Fantastic Four.
[00:12:19] Speaker A: Parce qu'il ne faut pas oublier que Marvel aussi, il y a eu des hauts et des bas dans la compagnie même. Ils ont fait de faillite à quelques reprises dans les années 80, même à la fin 90, ça ne va pas super bien non plus. Et puis là, ils voient que les films engendrent beaucoup d'argent et ils se disent, pourquoi est-ce qu'on ne le garderait pas cet argent-là au lieu d'avoir vendu un taux forfaitaire et de ne pas faire de profit sur les recettes, ou de recettes sur les profits, bref.
[00:12:41] Speaker B: Est-ce qu'il y a un film en particulier dans lequel il était vraiment jaloux du succès?
[00:12:44] Speaker A: D'après moi, c'était les Spider-Men, parce que c'est ceux qui se sont approchés le plus proche, je me souviens plus.
[00:12:50] Speaker B: C'est les droits qu'ils ont pas reçus.
[00:12:51] Speaker A: C'est ça, oui. Ça a pris du temps à voir, mais il a frôlé autour des 700-800 millions au box-office au total, chacun des films.
[00:13:00] Speaker B: Peut-être que Marvel avait de l'argent dans les yeux.
[00:13:02] Speaker A: Si t'as 1 % de ça, c'est quand même 10 000... 8 millions, c'est quand même considérable. Je sais pas combien ils ont vendu les droits, probablement un peu plus que ça, mais sûrement pas un milliard. Donc, c'est ça. Il voulait donc... En fait, il voulait faire les films. Donc, t'as le studio de création, t'as le studio de distribution au cinéma. Il voulait donc faire eux-mêmes les films, mais les distribuer par la Paramount. L'objectif était de garder, justement, une plus grande part de l'argent, puis d'avoir une liberté créative. C'est que le patron de Marvel Entertainment, Avi Arad, aimait beaucoup les Spider-Men des Sam Raimi, mais un petit peu moins les autres films, on peut le comprendre. C'est donc lui qui a parti Marvel Studios, le premier studio indépendant à être né depuis DreamWorks, dans l'univers cinématographique, aux États-Unis. En 1994, DreamWorks a été fondé par Spielberg, notamment. Kevin Feige, qui maintenant est à la tête de tout ça, c'était son bras droit à Avi Arad. Et il a constaté qu'il n'avait pas vendu les droits des Avengers, heureusement pour eux. Et c'est à ce moment-là qu'il a souhaité créer un univers où tous les super-héros seraient réunis. Évidemment, les Avengers, c'est une équipe qui évolue dans le temps aussi. Spider-Man et les Avengers, à un moment donné, ne pourront pas le ramener. Mais ils se sont rendu compte qu'il y avait quand même certains super-héros dont ils possédaient encore les droits. Et pour ce faire, le studio a dû s'endetter grandement en prenant un prêt de 525 millions de dollars. Arad, le président justement de Marvel Entertainment, était sceptique de la stratégie. Mais de toute façon, il a démissionné de son poste en 2006. Donc, ça a laissé un peu le champ libre à Feige. C'est alors que lui a été nommé à la tête de ce studio-là, puis il a formé un comité. Ça, je trouve ça intéressant. Il a formé un comité pour préserver l'intégrité créative de l'univers. Comment ça fonctionnait? C'était un comité formé de six personnes qui regroupaient Feige, qui regroupait Louis Desposito, qui était le coprésident de Marvel Studios, Dan Buckley, qui est un rédacteur en chef de Marvel Comics, Joe Quesada, qui est un chief creative officer, je ne m'assurerai pas à le traduire, mais en tout cas, dans l'aspect créatif de tout ça, Brian Michael Bendis, qui était un auteur de comics, et Alan Fine, qui était le nouveau président de Marvel Entertainment. Donc le but était vraiment de faire un tout cohérent avec les films Marvel, puis apparemment qu'ils se rencontraient aux 18 mois pour voir comment les films avancent, puis où est-ce qu'on veut les diriger. Fait que je trouve ça quand même assez intéressant que ça soit pas... En tout cas, ma version que j'en avais, c'était Fiji qui était vraiment à la tête de tout ça, puis qui faisait un peu à sa tête. C'est pas totalement faux, on va expliquer pourquoi, mais c'est ça. Donc, il y avait quand même un comité, puis il y avait un souci vraiment de... C'est ça, de faire de la qualité. C'est alors qu'on décide de structurer tout ça dans des groupes ou des phases pour faire avancer l'univers dans la même direction. On décide de deux phases, mais rapidement, on va passer à trois phases, toutes faisant partie de ce qu'on appelle l'Infinity Saga. Par contre, surprise, Marvel Entertainment accepte une offre d'achat de Disney de 4 milliards de dollars. Ça se refuse difficilement, surtout quand tu étais endetté de 500 millions avant. Ça se passe, je pense, en 2014, 2015, quelque chose comme ça. Et Disney, en fait, a l'intention de distribuer leur film une fois que le deal avec la Paramount expire, ce qui va arriver, comme je mentionnais, en 2015. Une fois l'acquisition terminée, le comité prend le bord un petit peu, puis là, on doit répondre surtout à Alan F. Horne, qui est le patron de Disney, plutôt qu'à Isaac Perlmutter, qui était le nouveau CEO de Marvel, donc Marvel Entertainment, qui regroupe tout, incluant le studio. Puis c'est ça, désormais qui prend les décisions, quand je dis désormais c'est en 2015, c'est Kevin Feige, Desposito et Victoria Alonso qui est vice-présidente de Marvel également, qui prennent donc exclusivement les décisions. Le comité a pris le bord, rendu dans la phase 2, puis là ils sont rendus 3 à gérer tout ça. On l'a mentionné, trois phases. Première phase, de 2008 à 2012. J'ai déjà mentionné les films qui en font partie. Deuxième phase, 2013 à 2015. Donc déjà, les productions s'accélèrent, on le voit. C'est des phases qui incluent notamment Iron Man 3, Thor 2, Captain America 2, Guardians of the Galaxy, Avengers 2 et Ant-Man. Et la phase 3, 2016 à 2019. Donc Captain America Civil War, Doctor Strange, Guardians of the Galaxy 2, Spider-Man, Thor 3, Black Panther, Avengers 3, Ant-Man 2, Captain Marvel. Avengers 3 et l'autre, puis ça finit par Spider-Man, en fait. Comment il s'appelait? Far From Home.
[00:17:38] Speaker B: Far From Home.
[00:17:39] Speaker A: Donc, c'est ça. Ça va vraiment s'accélérer, puis ça ralentit un peu. Là, on met surtout de l'accent sur l'Infinity Saga parce qu'il faudrait peut-être se refaire un autre épisode spécial sur les phases 4 à 6. Là, on est tout à fait pratique. On arrive vers la fin de la cinquième phase au moment où on se parle, puis il en reste une sixième pour clore ce qui est Secret Wars, j'imagine. le deuxième grande saga.
[00:17:58] Speaker B: La saga du multivers qui va se clore à la fin de la phase 6, si ne je me trompe pas.
[00:18:05] Speaker A: Puis comment est-ce qu'on planifie ça, donc un Cinematic Universe? Fitch, dans une entrevue qu'il a donnée en 2016, se dit que le studio a créé ce qu'on appelle un lookbook. un espèce de guide de direction artistique à respecter, mais pour garder une certaine uniformité de ton, de style. On sait, pour ceux qui sont fans d'Harry Potter, on voit que les deux premiers films sont un peu dans la même continuité. Dans le troisième, ils rendent du dark. Dans le quatrième, c'est différent. Tu sais, je pense que c'est dur d'entretenir une franchise sur le long terme sans voir ce type de vision créatrice-là. Surtout quand il y a plusieurs réalisateurs qui sont impliqués au fil du temps. Par contre, il dit qu'il ne le montre pas toujours aux réalisateurs. Donc, il leur laisse quand même une certaine liberté créatrice, mais des fois, il s'interpose quand il voit que ça s'en va pas dans la bonne direction pour faire, ben, regarde, ce qu'on vise, c'est un peu plus ça. Donc, comme je mentionnais, ils faisaient des retreats, des lacs à l'épaule au 18 mois pour faire avancer tout ça. Puis, Phage mentionne aussi que ça ne lui dérange pas de prendre des réalisateurs un peu atypiques. Il recherche surtout des gens qui ont une vision, mais qui sont capables de... de gérer une grosse équipe, parce qu'on sait que c'est une grosse production quand même, Marvel. Ce qui fait que quand tu regardes qui a réalisé les films, c'est un peu atypique. Iron Man, c'est Jon Favreau qui était un acteur comique et qui avait fait la réalisation, il avait fait Elf avec Will Ferrell. Est-ce qu'on lui donne un film de super-héros? Ça peut sembler un peu bizarre. Thor a été fait par Kenneth Branagh qui était comme, on va dire, l'acteur shakespearien par excellence. Il jouait dans Harry Potter, justement, le professeur Locke.
Lockhart, je crois, dans le deuxième film. Bref, c'est un acteur, il a été un peu réalisateur, mais ses réalisations, écoutez, c'est Cendrillon, il a fait des films de Shakespeare, il a fait des affaires de même, puis là, il se ramasse à faire des super-héros. Même chose pour... Surtout dans les autres phases, le métier de James Gunn était plus connu pour de la comédie. Il avait écrit à cette époque-là Scooby-Doo. C'était son fédère. Mais bon, c'est ça, même chose. On est allé vers Taika Waititi un peu plus tard. On est retourné vers Sam Raimi un petit peu plus tard, en dehors de ces phases-là. Mais bref, c'est ça. Il y a beaucoup de réalisateurs un peu atypiques, mais qu'on choisit parce que ils ont l'air d'aimer le genre de super-héros et surtout, ils sont capables de coordonner un gros projet. Il faut donc aussi qu'ils soient prêts à intégrer certaines choses plus grandes que leurs films, à s'en faire imposer pour respecter l'intégrité du MCU. On peut penser aux fameuses post-credits scenes. Ce n'est pas tous les réalisateurs qui sont ouverts à ce que des films que ce n'est pas eux qui ont tourné soient présents dans leurs films. Donc, ça prend aussi cette ouverture-là de la part des créateurs. Mais c'est ce qu'ils recherchent donc Feige à cette époque-là. Le travail de Feige, c'est quoi? Donc, on parle de producteur, il gère tout ça. Bon, producteur au cinéma, c'est celui qui amène l'argent essentiellement. Mais lui, il joue quasiment un rôle de producteur-réalisateur. C'est-à-dire que là, il y a l'aspect créatif aussi qui est moins présent chez les producteurs. Donc, il est très impliqué dans chaque film et il attend d'être certain que tout va bien avant de donner du lousse à l'équipe. Puis, il revient éventuellement vers la phase de montage. Et puis, c'est pas rare que même il va réécrire le film au montage pour s'assurer que... Parce que des fois, c'est long, mettons, une grosse production comme ça, ça s'échelonne sur 18 mois, presque deux ans des fois. Il y a des choses qui, au début de la production ou du tournage, bien, on s'en va dans une direction, puis deux ans après, ah, bien, finalement, on s'en va... Il y a quelqu'un qui se fait cancel, donc son vilain ne reviendra pas. C'est comme Kang. Il faut changer de direction. Donc il revient au montage, puis il va réécrire ou remonter le film. Bref, il s'en tienne pas juste au script, il le modifie plus le projet avance jusqu'à la sortie finale. Puis un autre...
C'est pas nécessairement novateur, mais il va en fait signer ses acteurs sur plusieurs années. C'est un concept très à l'essence même d'Hollywood. Dans les premières années d'Hollywood, souvent les acteurs signaient des contrats de 6 ans, 8 ans avec, je sais pas moi, Warner ou tout ça, puis tu pouvais pas changer de studio. T'étais comme pris à ton studio, puis il fallait vraiment que la Warner donne l'autorisation pour que t'ailles faire un film chez un compétiteur. ils vont reprendre un peu ce modèle d'affaires-là sans nécessairement empêcher les gens d'aller faire des films ailleurs, mais ils se gardent des options assez intéressantes. Donc, ils vont en fait signer... La plupart de ces stars vont signer pour trois films, mais certains comme Robert Downey Jr. et plus notoirement Samuel L. Jackson, ils vont signer pour plus longtemps. Samuel L. Jackson a signé pour neuf films, ce qui n'était pas du jamais vu, mais presque. Mais c'était du jamais vu pour cette époque-là, le début des années... ben, fin des années 2000. Bon, vous connaissez le personnage de Samuel L. Jackson, c'est Nick Fury. Il poppe un peu partout, mais il n'a jamais beaucoup de matière non plus à son rôle, sauf pour les Avengers.
[00:22:59] Speaker B: En effet.
[00:23:00] Speaker A: Donc, c'est un moins grand engagement, mais même chose. Puis, chose aussi...
particulière pour leur contrat, c'est qu'on permet, en fait, que des extraits d'autres films soient réutilisés dans un... Ben, mettons, des extraits de Iron Man soient réutilisés, on va dire, dans Thor, pour un maximum de trois minutes. Ça, c'est vraiment quelque chose qui est pas... Ça arrive pas, là, habituellement. Il faut que tu signes un deuxième contrat quand les droits de quelqu'un, ou en tout cas, les images de quelqu'un sont prises pour un nouveau projet. Mais là, ils ont une limite de trois minutes, mais ils peuvent réutiliser le matériel qu'ils veulent sans avoir besoin de... bonifier, on va dire, le montant du contrat. Puis on arrête même... On arrête en fait de faire ça sur trop de films à partir de la phase 4, parce que ça commence à coûter cher. Je pense qu'ils voulaient vraiment bâtir leur crédibilité, fait qu'ils ont signé des gros contrats avec des gens bien établis. Puis un moment donné, ils ont fait, OK, bien là, les gens viennent pareil, que ce soit quelqu'un qu'ils connaissent pas ou que ce soit quelqu'un qu'ils connaissent. Fait qu'on va se slacker sur les gros contrats à long terme. Surtout aussi dans les phases Me Too et tout ça. Ça devient risqué de s'engager avec quelqu'un sur le long terme. Puis on inclut aussi, ça c'est très Disney comme modèle d'affaires, mais on va inclure des deals dans les contrats en fait pour des parcs d'attractions. Donc ils vont prêter, ça va être leur voix dans les parcs d'attractions, la Ride Iron Man. Donc c'est Robert Downey Jr. qui dans son contrat doit aller enregistrer des voix. faire des vidéos promotionnelles, des trucs comme ça.
[00:24:23] Speaker B: C'est Disney, en effet.
[00:24:24] Speaker A: C'est ça. Surtout Disney, vers la fin de la phase 3, va vraiment être un peu tentaculaire. Oui, il y a la Disney+, qui va arriver, puis toutes les séries télé qui vont découler de tout ça. Tous les objets promotionnels, des bonhommes, des figurines. Il ne faut pas oublier que ça reste des produits quand même Je veux pas dire pour enfants, mais de très jeunes à relativement âgés, mais toutes les gens qui cachettent des cossins, on va dire ça comme ça. Que ce soit des BD, que ce soit des poupées des Funko Pop ou n'importe quoi. Ils vendent un peu leur image et pas juste leur performance dans un film. C'est un peu le modèle d'affaires du MCU. Pour les trois premières phases, ça va se modifier pour les autres phases, mais on va garder ça pendant trois ans qu'on soit rendus. Donc voilà. Écoute, David, j'imagine que tout ça va créer des soubresauts dans le monde des comiques. Je ne sais pas à quel moment ça va arriver, ces soubresauts-là. C'est dès le départ ou ça prend du temps?
[00:25:25] Speaker B: Dans les comiques, 2008, c'est une année où est-ce qu'on a un petit peu renouvelé une partie des comiques. On a notamment rebooté Spider-Man en 2008. Mais il y a aussi, en 2008, on commence plus vers 2006-2007 à connaître de plus en plus un personnage en particulier qui est Iron Man. C'est un personnage qui était assez connu dans les comiques, mais ce n'était pas au sommet des vendeurs. Ça a toujours été un... Je vais utiliser une expression anglaise, B-list. Donc de classe B. Il y a la classe R, la classe B, la classe C, la classe D.
ça a été toujours un peu de classe B, parce qu'il y avait sa série solo, mais il y avait certaines séries solo, mais ça faisait pas partie de la culture pop comme, mettons, Spider-Man, les X-Men.
[00:26:12] Speaker A: C'est surtout la culture pop parce qu'il prend de la place quand même dans les comiques, c'est surtout Stark en général.
[00:26:17] Speaker B: Tony Stark dans les comiques et Iron Man prennent beaucoup de place en général, mais c'est dans la culture pop, il est pas là. C'est pas au sommet des ventes non plus, c'est pas Spider-Man. Mais les lecteurs de comics savaient très bien qui il était, notamment à ces années-là, c'était un antagoniste ou un protagoniste, dépendant de comment on le voit, dans «Civil War» de 2006 à 2007, qui était un gros événement des comics Marvel.
[00:26:46] Speaker A: Pas très bien reçu, mais important quand même.
[00:26:50] Speaker B: Ça veut dire qu'Iron Man, c'était un personnage principal dans cet événement-là. Il n'était pas très bien reçu, juste petite parenthèse, il n'était pas très bien reçu parce qu'il y avait beaucoup de personnages qui étaient...
out of character.
[00:27:02] Speaker A: Il fallait les faire prendre une position.
[00:27:05] Speaker B: Une position qui n'était peut-être pas nécessairement à 100% de valeur, mais il fallait qu'ils divisent le groupe en deux quelque part. Mais en tout cas, 2008, c'est un moment où Iron Man, il n'y a pas une bonne image dans le cadre de comique. Puis là, on commence avec un film où est-ce qu'il y a finalement...
[00:27:19] Speaker A: Il y a une bonne image.
[00:27:20] Speaker B: Il y a une bonne image.
[00:27:22] Speaker A: C'est comme un anti-héros, mais qui est vraiment plus héros qu'anti-héros.
[00:27:24] Speaker B: Il est vraiment beaucoup plus héros qu'anti-héros, mais il y a des prises de position C'est quelqu'un de... L'attitude de Robert Downey Jr. dans le personnage, il a été encore plus fort dans son leadership. Ce qu'il n'avait peut-être pas dans les comics, c'était un membre des Avengers, mais c'était pas comme le boss. le leader, puis éventuellement dans les comiques, ils vont se rapprocher de l'image de Robert Downey Jr. du film, donc il va donner plus de leadership, et c'est ça, son image va s'aligner, puis son attitude aussi, éventuellement, malgré que ça a toujours été un.
[00:27:58] Speaker A: Petit peu… Ouais, un petit peu coquillé, tu sais, je pense qu'il était basé sur… comment il s'appelle donc… ben, comme n'importe quel riche millionnaire, là, mais je pense que c'est Howard Hughes, là, qui était comme… dans les années 40-50, vraiment très influent. Quelqu'un qui est comme, j'ai de l'argent, je veux faire des gros projets, puis vous montrer que j'ai de l'argent. Il a bâti une partie de Las Vegas, il a fait des grosses affaires que le monde était comme, ben voyons, pourquoi il fait ça? Un peu comme Trump, c'est malheureusement.
[00:28:22] Speaker B: On va parler plus d'Iron Man dans le prochain épisode, mais c'est important de mentionner qu'il est devenu plus populaire dans les comiques, il est devenu plus présent, il a pris un rôle plus de leadership. Puis sa série Invincible Iron Man en 2008, elle a été très bien reçue puis très bien précommandée suite à la sortie du film Iron Man notamment. Hawkeye, donc Clint Barton, au départ, après MCU, c'était vraiment soutien, on va parler de série C même à ce niveau-là. Puis, il y a très peu de séries solo marquantes. Puis, il y a un costume très comic book. C'est un personnage très comic book, alors qu'on présente une version dans le MCU, dans les Avengers, un petit peu plus humaine.
[00:29:07] Speaker A: Ouais, c'est ça. Quasiment militaire, un peu.
[00:29:09] Speaker B: Quasiment militaire, un petit peu, exactement, agent. Ce qu'on va... Dans les comiques, éventuellement, on va faire une run en 2012 où est-ce qu'on va lui donner un style encore plus sobre, plus humain, pour l'adapter un petit peu à la version écran. Puis il y a un petit peu plus de visibilité solo maintenant qu'il y en avait avant.
[00:29:26] Speaker A: Mais même au cinéma aussi, il n'y a pas eu une si grande place. Dans le film des Avengers, oui. Il y a eu sa série Disney finalement après plusieurs années. Mais même là, il est en support tout le temps. Il était souvent là, mais... Oui, il était en support. Il y a eu une petite storyline dans, sais-tu, Infinity Wars ou Endgame? Je ne me souviens plus lequel.
[00:29:44] Speaker B: Dans les deux. Dans Endgame, il n'était pas là dans Infinity War, non, il me semble.
[00:29:48] Speaker A: Je ne sais pas.
[00:29:49] Speaker B: Il faudrait qu'on regarde.
[00:29:50] Speaker A: En tout cas, il faudrait qu'on regarde.
[00:29:51] Speaker B: On se va rendre à un moment donné. Mais un autre personnage qui est passé de figure secondaire à vraiment quelqu'un qui a plus de séries solo puis d'expositions solo, c'est Black Widow, Natasha Romanoff, qui était vraiment une figure secondaire des Avengers. Elle avait des histoires liées dans certains comics des Avengers, mais pas vraiment de... de forte exposition long terme mainstream.
[00:30:20] Speaker A: Dans le MCU, elle arrive dans Iron Man 2, en fait. Est-ce qu'elle est issue, justement, du lore de Iron Man?
[00:30:26] Speaker B: Non, je ne pourrais pas te le dire, mais je pense que c'est vraiment plus relié au Avengers. Je pourrais confirmer. éventuellement, mais quand on va rentrer dans l'épisode des Avengers. Mais je pense vraiment que c'est une figure secondaire plus dans les Avengers. Puis après le MCU, après la sortie de plusieurs films du MCU, elle obtient une série solo dans les comiques. Elle obtient plus d'apparitions. Moi, je vois quelques petites issues solo, ce qui fait qu'elle a pris plus de place.
[00:30:55] Speaker A: Même, c'est un peu oubliable.
[00:30:58] Speaker B: Mais c'est ça, c'est quelqu'un qui est rentré, qui est devenu plus populaire à cause du MCU.
[00:31:06] Speaker A: À cause de Scarlett Johansson probablement aussi.
[00:31:08] Speaker B: Oui, peut-être aussi. Gardien de la Galaxie, Star Lord puis Rocket notamment. Écoute, ça, c'était très peu connu et très niché dans les comiques. C'était un usage limité. Il y avait certains titres, mais aucun succès, puis ils ont à peine fait le top 100 des comiques. Donc, même au sein des lecteurs de comiques, c'était pas 100 % connu. Puis, après le film de 2014, il y a eu une explosion de popularité, puis il y a eu beaucoup de comiques liées, des tie-in puis des numéros spéciaux. Donc, c'est vraiment revenu, ils ont capitalisé sur ce petit film.
[00:31:43] Speaker A: Il y a même eu un jeu vidéo.
[00:31:45] Speaker B: Oui, il y avait un jeu vidéo en plus, mais au départ, dans les comiques, c'était très, très, très peu connu. C'était assez niché.
[00:31:52] Speaker A: Je me souviens, moi aussi, c'était en 2014, c'est ça, j'ai suivi quand même assez longtemps les films du MCU, puis même quand lui avait été annoncé, c'est là la première fois que j'ai fait « Bon là, on va-tu trop loin ? » c'est quoi ça? Puis là, finalement, le film est super bon, mais c'est comme, OK, Iron Man, je le connaissais, Captain America, Thor, même s'ils sont moins populaires, on les connaît, mais le Gardien de la galaxie, on est-tu rendu si profond que ça? Puis finalement, c'est ça qui a sauvé presque l'MCU.
[00:32:21] Speaker B: Exact, puis ils ont fait trois films, puis ça a bien fonctionné. Quelque chose qui ont pris une grosse chance, puis c'est vraiment différent. En fait, je vais te poser la question dans les Avengers, quel personnage classique qu'il n'y a pas dans les films, puis aussi, plus précisément, Avengers 2. On voit que le créateur de le tronc, c'est Tony Stark, mais dans les comics, ce n'est pas le cas. Il y a un personnage principal des Avengers qui a créé le tronc, et j'aimerais ça que tu devines qui c'est.
[00:32:54] Speaker A: Dans ma tête, parce que je sais que les Avengers partent avec la plupart des comiques aussi, je dirais les 4 Fantastiques, mais je ne sais pas ultimement.
[00:33:04] Speaker B: C'est Ant-Man. Mais ce n'est pas le Ant-Man qu'on connaît.
[00:33:07] Speaker A: Non, c'est ça. C'est le vieux.
[00:33:08] Speaker B: C'est Hank Pym. Hank Pym qui était un membre des Avengers dans les comiques. qu'on a attribué beaucoup de ses inventions. C'est un scientifique, on a attribué beaucoup de ses inventions à Tony Stark jusqu'à temps que Ant-Man soit sorti. Mais vraiment, c'est ça, c'est un membre central, c'est lui qui a créé le trône.
Le Ant-Man qu'on a reçu de Scott Lang, il était pas mal moins central dans les comiques. Par contre, il a été longtemps Ant-Man dans les comiques, mais ça n'a jamais été un personnage du tout important. Souvent un joke, souvent parce que ses pouvoirs sont redondants.
[00:33:45] Speaker A: Oui, c'est ça. Tu grandis ou tu réduis.
[00:33:47] Speaker B: Dans le médium des comics, c'est très peu intéressant. Mais, tu vois, Hank Pym est resté dans l'univers pendant assez longtemps.
[00:33:55] Speaker A: Plus le scientifique qui est intéressant que le super-héros qui a découvert.
[00:33:57] Speaker B: Exact. Donc, c'est ça. Voyons. Scott a été introduit dans le film de Ant-Man, puis après sa sortie dans le MCU, il a été un petit peu plus favorisé dans les comiques, mais ça ne deviendra jamais un headliner encore aujourd'hui. Pas un personnage ultra important des comiques, mais...
[00:34:19] Speaker A: Ils leur ont fait trois films, le troisième qui est probablement le pire maudit film de Marvel.
[00:34:24] Speaker B: Ah oui, ils ont fait trois films, je pensais qu'ils en avaient fait deux. Mais c'est ça, ils ont fait trois films quand même, ce qui est assez impressionnant. Mais il y a peut-être une raison, c'est qu'il manquait peut-être de bons matériels sources.
[00:34:33] Speaker A: Ouais, c'est ça.
[00:34:34] Speaker B: Mais c'est ça, fait que vraiment, on a décidé de prendre Scott Lang au lieu d'y aller directement avec Hank Pym, ce qui était une décision assez spéciale. Lucky. Lui, il y a un changement intéressant dans les comiques, parce que c'est un vilain régulier dans Thor, dans les comiques avant, dans les Thor et les Avengers aussi, mais il y a une présence forte qui est souvent conçue comme un antagoniste classique.
Post-MCU, il va gagner une popularité d'anti-héros et comme une figure complexe. Il va garder ce «feel»-là après la sortie de Avengers et ses nombreux apparitions après. Il va garder un petit peu le côté anti-héros et humain contre... ben pas humain, Dieu contre Dieu.
[00:35:22] Speaker A: Il dit l'aime, mais c'est parce que personne l'aime.
[00:35:23] Speaker B: C'est ça. Ils ont changé un petit peu sa personnalité dans les comiques pour vraiment qu'il soit moins...
[00:35:30] Speaker A: Lui, je ne sais pas si c'était un cas de... parce que tu sais, il y a clairement des vilains dans Avengers. Je ne sais pas si le but était vraiment d'en faire lui le vilain ou si c'est avec la popularité, je ne sais pas, de Thor qu'il est devenu le vilain.
[00:35:47] Speaker B: Non, mais c'est un vilain des Avengers aussi dans les comiques avant.
[00:35:49] Speaker A: J'ai l'impression qu'il a vraiment appris de l'importance. Ça a l'air d'être du genre de personnage qui est important à un film, mais après ça, on ne le revoit pas tant.
[00:35:57] Speaker B: Non, il est assez régulier dans l'univers de Thor et des Avengers. C'est vraiment un antagoniste qui est classique, considéré comme un classique quand même, mais du côté vraiment antagoniste, ce qu'on a moins vu dans les films, à part dans le premier film peut-être. Là, on le voit plus comme un anti-héros, notamment suite à sa série solo.
[00:36:17] Speaker A: Que je n'ai pas vue encore.
[00:36:19] Speaker B: Que j'ai vu, c'est très bon. Ça fait un peu le tour de tous les personnages qui ont été changés. Mais ce qu'il faut comprendre, la raison pourquoi on a eu beaucoup de B-list, puis de C-list, puis de D-list, c'est que les classes A avaient déjà été vendues. Spider-Man, X-Men.
[00:36:37] Speaker A: Les droits ne sont pas disponibles. Puis là, on les répatrie tranquillement. C'est pour ça qu'on a finalement un Fantastic Four, qu'on va avoir éventuellement un autre X-Men. C'est ça, on commence à réhabiliter et ça arrive au bon moment aussi parce que la plupart des acteurs de la phase, ben des trois, pardon, des trois premières phases sont partis ou en tout cas leurs contrats sont terminés.
C'est ça, ça arrive au bon moment quand même.
[00:37:00] Speaker B: Mais le gros problème de ça, c'est que les acteurs vieillissent plus vite que dans les comiques.
[00:37:08] Speaker A: Oui.
[00:37:08] Speaker B: C'est ça aussi.
[00:37:09] Speaker A: Il faut passer le pouvoir rapidement.
[00:37:11] Speaker B: Il faut passer le pouvoir rapidement. On a déjà eu trop de malheurs.
[00:37:13] Speaker A: Oui, il y en a qui meurent, comme Black Panther dans Chadwick Boseman.
[00:37:16] Speaker B: Oui, c'est ça.
[00:37:18] Speaker A: C'est la vie. On ne peut pas...
[00:37:20] Speaker B: Mais c'est quand même impressionnant ce que Merveille a pu faire, par contre, pour transformer ses personnages de classe B, classe C, en étant membre de la culture pop. Ils ont vraiment hissé à la culture pop. Moi, je sais qu'il y a du monde que quand Iron Man est sorti, c'était comme « C'est qui, c'est Iron Man ? » Ils pensaient que c'était un gars.
[00:37:37] Speaker A: Fait à la bataille. Mon fils connaît Groot, puis je ne suis pas certain qu'il connaisse Superman.
[00:37:42] Speaker B: C'est ça. Vraiment, ils ont été capables d'intégrer des personnages à la fois secondaires et de faire un univers connecté. Même les Avengers, oui, mais ce n'était pas ultra populaire non plus. C'est devenu plus populaire avec les films. C'est l'équipe la plus populaire des films, mais ce n'est pas ça normalement.
[00:38:01] Speaker A: Non, c'est ça. Même Marvel va s'amuser un peu à rendre hommage aux comics. Même entre les films, ils vont faire ce qu'on appelle des one-shots. Dans l'univers des comics, c'est un numéro. Là, ils vont faire des courts-métrages. Il va y en avoir quelques-uns, surtout dans la phase 2.
de cinq minutes et qui font le lien entre deux films. Rapidement, on va délaisser ce concept-là parce que personne ne le regarde. En tout cas, ils faisaient jouer ça des fois avant un film ou après un film.
[00:38:34] Speaker B: Moi, je les ai vus sur Disney+, éventuellement, j'ai dû les regarder.
[00:38:38] Speaker A: Rapidement, c'est un autre truc à rajouter.
[00:38:41] Speaker B: Honnêtement, c'est juste impressionnant. Je trouve que les comiques ont très capitalisé sur le MCU. Mais il y a parfois eu tendance à mettre de côté ceux qui n'avaient pas les droits. Dans certains événements plus spéciaux, ils donnaient des parts un peu moins importantes. Ils n'ont pas banni Spider-Man des comiques. Mais je trouve qu'ils ont donné beaucoup d'importance aux membres du MCU. Ça a vraiment changé l'univers des comiques.
[00:39:08] Speaker A: C'est vraiment intéressant. On va pouvoir approfondir chacun de ces comiques-là aussi dans les épisodes respectifs. Merci David pour ce petit tour d'horizon-là. On s'en va en pause publicitaire et au retour, on va vous faire notre classement des films qu'on a visionnés jusqu'à présent. Il y en a 14, des films pré-MCU. Dans deux semaines, on va pouvoir bel et bien rentrer dans Iron Man, qui est le premier film de l'univers cinématographique de Marvel. On revient dans quelques instants.
Vous êtes de retour au Popcorn de l'Infini. Et puis maintenant c'est le temps de classer les 14 films qu'on a visionnés pré-MCU et qui font quand même partie du MCU. Il faut le préciser, pas le Hulk de 2003. pas des films des années 90, bref, c'est ça, vraiment tous ceux qui ont été déclarés canon, soit par Deadpool et Wolverine qui a pas mal canonisé toute cette gang-là, mais sinon aussi avec les rachats de droits et tout ça, bref. Donc, il y en a 14, donc on va partir du quatorzième, du pire jusqu'au meilleur.
[00:40:14] Speaker B: Je pense qu'on peut s'attendre là-dessus.
[00:40:16] Speaker A: Oui, ben c'est ça. Je pense que le pire incontestablement, c'est Elektra.
[00:40:20] Speaker B: Ok, tu m'as pas... J'étais inquiet pendant une demi-seconde. Non, c'est bel et bien Elektra.
[00:40:24] Speaker A: C'est bel et bien Elektra. Écoutez, un film vraiment pas mémorable, un peu... Tu sais, qui part pas si mal que ça, mais que... C'est ça.
plus ça avance, puis plus on se demande pourquoi est-ce qu'on est en train de regarder ça jusqu'à temps que ça culmine dans des scènes un peu génériques avec plein de gens que ça leur tente pas d'être là. Fait que c'est ça, c'est... c'est terre-off, celui-là. Il n'y aurait pas dû le faire. Donc voilà. On s'entend là-dessus au moins. Puis là, c'est notre classement sur l'appréciation, parce que je vous rappelle qu'à l'émission, si vous êtes pour la première fois auditeurs et auditrices de cette émission-là, c'est qu'on attribue des popcorns, en fait, à chacun des films en fonction de quels critères ils cochent. C'est-à-dire, par exemple, la qualité des scènes d'action, l'importance dans le MCU, le comic accuracy...
[00:41:07] Speaker B: Le respect de l'ordre du matériel de.
[00:41:08] Speaker A: Source, l'intemporalité... Donc là, c'est vraiment juste, on a-tu aimé ça ou pas?
[00:41:12] Speaker B: Ouais, c'est juste selon les classes, du meilleur au pire.
[00:41:15] Speaker A: Du pire au meilleur. En 13e position, tu seras sûrement pas d'accord, puis moi, je sais pas trop si je suis d'accord avec ça, juste parce que c'est le fun quand même, mais ultimement, c'est pas un bon film. Moi, j'ai mis Howard the Duck en 13e position. Parce que c'est ça, c'est pas un bon film.
[00:41:32] Speaker B: Mais moi je trouve qu'il y a un film qui est pire que ça.
[00:41:35] Speaker A: Ah oui?
[00:41:36] Speaker B: Il s'appelle Blade Trinity.
[00:41:37] Speaker A: Ben c'était mon prochain.
[00:41:39] Speaker B: Moi mon 13 c'est Blade Trinity et mon 12 c'est Howard The Duck.
[00:41:43] Speaker A: Ok ben c'est ça, ils sont interchangés mais oui effectivement ces deux-là, si on parle un peu de Howard The Duck, Il est canon, mais par la peau des fesses. Il apparaît dans le fond du décor dans Le Gardien de la Galaxie. Mais c'est, en théorie, le premier film Marvel produit. Donc en 1986, quand même, ça date. C'était George Lucas, en plus, qui produisait ça. Je sais pas pourquoi ça a été le premier film qu'on a choisi, parce qu'il y a tellement de red flags. En plus que le personnage est un peu problématique. C'est un so bad, it's good. Il y a de la violence entre popette et adulte. Il y a du sexe entre popette et adulte. C'est ça. Puis ultimement, c'est plate aussi un petit peu. Malgré que c'est le fun de rire des défauts, c'est juste vraiment pas tant une belle histoire. Ça fait que c'est ça. Puis Blade Trinity, c'est ça pour en parler. Wesley Snipes qui était à son troisième film, ça il tentait pas de le faire celui-là. Ça fait qu'il a donné le strict minimum. Il y a les fameux yeux CGI qu'on n'a pas parlé, je crois, à l'épisode, mais j'étais envoyé un clip depuis. Finalement, c'était une scène coupée. Mais tu sais, il refusait d'ouvrir les yeux quand il est sur une table quelconque. Fait qu'il a fallu qu'il CGI les yeux parce qu'il voulait pas coopérer. Tu sais, c'est ça. Tout allait pas. Il y a Ryan Reynolds là-dedans. Lui, il a fait la tournée des super-héros. Fait que c'est ça. Jusqu'à temps qu'il trouvait finalement sa niche. Mais il y a rien qui marche dans ce film-là. C'est plate, c'est laid, c'est drabe. Bref, c'est ça. Donc 12e place, c'est réglé. En 11e place, ça non plus, on ne s'entendra pas parce que je pense que tu l'as quand même un peu apprécié. Pour moi, c'est Daredevil.
[00:43:16] Speaker B: Pour moi, c'est Blade II.
[00:43:18] Speaker A: Blade II. Moi, il est quand même plus élevé, Blade II.
[00:43:21] Speaker B: Je l'ai mis très bas, Blade.
[00:43:23] Speaker A: Ouais, c'est ça, tu l'as pas aimé celui-là. Si je parle vite vite de Daredevil, je comprends les visions artistiques, puis ultimement, c'est pas un film qui est si mauvais que ça, mais ses défauts le font vraiment baisser. Ses défauts, c'est des scènes sorties un peu de nulle part, ils se battent dans des ruelles pour aucune raison.
Il y a beaucoup de problèmes de ton, les effets spéciaux datent vraiment. D'un côté, c'est cool ce qu'on fait avec la vision d'un aveugle puis qu'il voit les raisonnements ou peu importe, mais de l'autre côté, c'est ça, il y a toujours... Pour chaque défaut, il y a une qualité. Kingpin, je le trouvais cool. Colin Farrell en bullseye, peut-être un peu moins ou trop cranqué. Il essaie de faire tout, il y a Elektra là-dedans, Il y a trop d'affaires là-dedans, mais c'est pas mauvais, c'est juste que ça donne qu'il y en a eu pas mal des meilleurs. Toi, Blade II, vas-y.
[00:44:19] Speaker B: Blade II, c'est simple. Écoute, mon numéro 10, c'est Blade, tout court. J'ai vraiment pas apprécié la trilogie. Mais par contre, Blade II, il y avait des bonnes scènes d'action, mais il manquait. J'étais là-dessus, mais enfin, j'ai pas vu de bonne histoire. Puis aussi, je suis pas un fan d'histoires de vampires d'abord, donc ça va être pas...
[00:44:42] Speaker A: Un petit peu d'incohérence aussi dans cette histoire-là. Moi, je les ai quand même aimées. Je sais pas si c'est par nostalgie, parce que je les ai vues quand j'étais jeune. Je sais pas si c'est l'amour de la cuillerette.
[00:44:50] Speaker B: C'est pas un mauvais film en soi, c'est juste...
[00:44:52] Speaker A: Dans mon classement, Blade 2 est en 6e place et Blade 1 est en 7e place. Ils sont vraiment plus élevés, je pense que je les ai plus appréciés mais il y avait la nostalgie qui parlait. En 10e place, Pour moi, c'est Fantastic Four et Rise of the Silver Surfer. Dans les deux Fantastic Four, on essaie de trop en faire, mais dans celui-là, Jessica Alba s'est rendue une poupoune. Elle n'a aucun free will et elle est juste là pour se marier avec M. Fantastique. Pour vrai, on donne tous tes pouvoirs au seul bon acteur du lot, c'est-à-dire Chris Evans. Il peut être cool sur papier, mais finalement, ça fait que personne n'est dans le film.
[00:45:40] Speaker B: Pour ce position-là, j'ai vraiment hésité entre Fantastic Four, Rise of the Silver Surfer et Blade.
[00:45:47] Speaker A: Puis t'as mis Blade.
[00:45:48] Speaker B: J'ai mis Blade parce que j'écouterais Rise of the Silver Surfer avant d'écouter Blade.
[00:45:51] Speaker A: Ben moi je sais pas, tu sais, je l'ai trouvé tellement...
[00:45:54] Speaker B: Mais j'écouterais pas les deux.
[00:45:55] Speaker A: Les deux Fantastic Four aussi, on dirait qu'ils se sont dépêchés de le faire le plus vite possible, 90 minutes, je pense, le deux, le premier, je pense, c'est même pas 1h40, tu sais, c'est ça, c'est particulier. Ça serait ton 9e, j'imagine.
[00:46:08] Speaker B: Oui, c'est mon 9e.
[00:46:09] Speaker A: C'est ton 9e. Moi, mon 9e, tu ne seras pas d'accord encore une fois, mais c'est Spider-Man 3. Qui, à chaque visionnement, baisse dans mon estime. Là, cette fois, j'ai vraiment été attristé par Mary Jane, puis comment est-ce que Peter est un asshole envers elle. Puis, c'est ça, un autre film qui essaie d'en faire trop. Il y a vraiment des bons aspects du film, là. Mais, car les Peter Parker en emo qui dansent dans la rue puis qui est méchant, Je suis comme, j'ai pas de fun à regarder ça. Puis t'sais, j'ai Cringe. C'est un des rares films du MCU que j'ai Cringe. T'sais, les autres sont mauvais ou peu importe. Mais celle-là, j'étais comme, ah, voir que tout le monde qui ont filmé cette scène-là ont fait, ouais, ouais, on fait ça.
[00:46:50] Speaker B: On n'a pas le même avis sur ce film-là.
[00:46:52] Speaker A: Mais il y a tellement des... T'sais, Sandman, il est vraiment cool. Quand même, les effets spéciaux sont cools. Black Spider-Man, c'est cool. Venom, il est arrivé à la fin, mais comme, t'sais... Non, Venom, t'es pas... Ça va, t'sais, mais on s'est dépêchés à tout mettre ce qu'on avait pas mis à date parce que là, c'était possiblement le dernier film. Puis, c'est ça. Ça fait qu'à chaque fois, on a comme retcon... Bien, pas retcon, mais on a comme proposé d'autres versions de Gwen Stacy, de... Bien, Venom, je suis pas d'accord. J'aime pas les films Venom non plus, mais... T'sais, on a proposé d'autres versions qui sont peut-être un peu mieux faites qu'ici où là, tout semble un espèce de collage qui pogne pas, là. Fait que, en tout cas. T'as-tu le mis dans ton top 5, j'imagine?
[00:47:30] Speaker B: Non, il est dans mon top 5. Mais, t'sais, puis là aussi, le classement qu'on fait, on revient peut-être aussi avec des lunettes roses dans le passé parce qu'il y a des films que ça fait longtemps qu'on a écoutés, là.
[00:47:38] Speaker A: Ouais, ouais, c'est ça. Ça fait 6 mois qu'on est sur ce projet-là. On a pris une petite pause de cet été, mais bon.
[00:47:43] Speaker B: Mais c'est ça. C'est juste parce que ça se peut que dans l'épisode, on a dit « j'aime mieux le 2 que le 1er » pis là finalement, dans notre souvenir, ça a changé. C'est très possible.
[00:47:51] Speaker A: En 8e place, qui t'as mis toi?
[00:47:52] Speaker B: En 8e place, moi j'ai mis Daredevil.
[00:47:54] Speaker A: Daredevil, bon, ok, c'est ça.
[00:47:56] Speaker B: Daredevil pour pas mal les mêmes raisons, sauf que j'ai quand même mieux aimé Daredevil.
[00:48:01] Speaker A: Pour revenir sur Daredevil aussi, il y avait trop d'Evanescence. Ça, là, pour vrai, là...
[00:48:06] Speaker B: C'est juste deux tonnes.
[00:48:08] Speaker A: Ouais, mais c'était comme les grosses tonnes, mais c'est parce que c'est l'ambiance, c'est Van Helsing, ça, en général, mais c'est... tu sais, c'est comme, tu regardes ça, puis je suis comme, « Oh, oui, OK, ça, là, ça devait être cool en 2003.
[00:48:17] Speaker B: » Ouais, c'était quand même cool en 2003.
[00:48:18] Speaker A: Puis c'est parce qu'aujourd'hui, c'est comme, tu sais, c'est ça, tu regardes ça comme tu regardes sur des jokes un peu douteuses des films des années 80. Quand t'étais là, dans le temps, c'était comme, « Ah, oui, ça, c'est une bonne joke. » Là, t'écoutes ça aujourd'hui, c'est comme, « Oh... » Il est peut-être moins bien vieilli comme film. Moi, en huitième place, j'ai mis le premier Fantastic Four, que je n'ai pas détesté non plus, qui était un petit peu plate parce que ça se règle trop rapidement, selon moi. Ça aurait pu être un film de deux heures qu'on a condensé rapidement, mais c'est le premier film que je l'avais mentionné dans l'épisode, c'est le premier film qui filait MCU. Je trouvais dans le ton, dans le visuel, la qualité des effets spéciaux, ça cochait toutes les bonnes cases, sauf avoir un vilain, un peu cool, on fait le Docteur Doom, mais qui n'est pas un bon village.
[00:49:01] Speaker B: Il y a de la misère avec.
[00:49:02] Speaker A: Les vilains dans cette franchise-là. Mais c'était bien parlé.
[00:49:05] Speaker B: Oui, mais on est vraiment décalés parce.
[00:49:06] Speaker A: Que moi, c'est ton 6e.
[00:49:09] Speaker B: Mon 7e, c'est X-Men.
[00:49:11] Speaker A: X-Men, moi les X-Men c'est ça, je les ai placés tous très haut. Probablement la nostalgie qui parle.
[00:49:16] Speaker B: J'ai pas eu ce facteur-là pour le premier X-Men, mais c'était pas mauvais, c'était pas excellent non plus.
[00:49:24] Speaker A: Lequel, le premier?
[00:49:24] Speaker B: Le premier X-Men que j'ai mis là.
[00:49:26] Speaker A: Le troisième aussi, un autre cas d'histoire qui essaie d'en faire trop, mais c'est vrai qu'il y a quand même un petit cachet. Moi, le premier, je trouve au contraire que c'est un des films parfaits. Je pense qu'il est dans mon top 3, le premier X-Men. Parce qu'en 1h45, tu réussis à présenter 8 personnages relativement principaux, des vilains, des gens vraiment charismatiques. Tout le monde était à la bonne place. Il y aurait eu moyen de se casser la gueule partout. Puis je trouve que ça évite un peu les mines.
[00:49:54] Speaker B: Mais c'est pas un mauvais film. Puis c'est un facteur d'appréciation aussi. C'est très personnel.
[00:49:59] Speaker A: On va y aller rapidement. Bon, en sixième, tu l'as mentionné, c'était Fantastic Four. Moi, c'était Blade II. Donc, en cinquième position, qui es-tu?
[00:50:06] Speaker B: En cinquième position, j'étais avec X-Men The Last Stand.
[00:50:09] Speaker A: Ah oui? Spiderman 3 est si haut que ça!
[00:50:12] Speaker B: Oui, oui. Ben, Spiderman 3 est juste après.
[00:50:14] Speaker A: Ouais, c'est ça. X-Men The Last Stand, ouais, c'est ça. Moi aussi, en cinquième, c'est X-Men The Last Stand.
[00:50:18] Speaker B: Ah ben parfait! Ben, Spiderman 3 est en quatrième position pour moi. Ça reste un classique pour moi.
[00:50:23] Speaker A: Moi, c'est X-Men 2. Donc, c'est ça. C'est...
Le 1 et le 2, selon moi, sont un peu interchangeables, même si dans le 2, il y a plus d'ambition, je crois. Il y a de l'origin story un peu de Wolverine. On en fait plus et c'est vraiment un film de qualité. Les deux, selon moi, c'est le même pied d'égalité. Je le plaçais en 4e, mais ça aurait pu être en 3e aussi.
[00:50:47] Speaker B: Ça tombe bien parce que mon numéro 3, c'est X2, justement.
[00:50:52] Speaker A: Parfait. Moi, c'était X-Men 1. Ça veut dire qu'on a essentiellement les deux mêmes premières positions et deuxième position.
[00:51:00] Speaker B: Est-ce qu'on les a placées en même ordre?
[00:51:02] Speaker A: Probablement.
[00:51:03] Speaker B: Mon numéro 2, c'est Spider-Man le premier.
[00:51:06] Speaker A: Oui, c'est ça. Moi aussi. Mon numéro 1, c'est Spider-Man 2.
[00:51:09] Speaker B: Je pense que c'est lui qu'on avait le plus apprécié aussi.
[00:51:11] Speaker A: Encore une fois, il coche toutes les cases. Je l'avais mentionné encore une fois dans l'épisode où on en parle, c'est que j'ai enfin l'impression que c'est bâti selon une trilogie et pas juste une autre aventure d'un super-héros. C'est vraiment dans la continuité du 1. Ce qui s'est passé dans le 1 va impacter ce qui se passe dans le 2.
C'est pas un film parfait, mais c'est vraiment un super bon film de super-héros. Parmi mes préférés, je pense qu'au terme de l'exercice, même si on refait l'exercice des autres phases, il va se classer probablement dans le top 5 ou dans le top 10.
[00:51:44] Speaker B: C'est un film qui est pionnier du genre de super-héros aussi.
[00:51:45] Speaker A: Ben oui. Les deux super-héros, Spider-Man en fait, sont arrivés, on les attendait avec une brique péphanale parce qu'ils étaient comme là, manquez pas Spider-Man parce que vous n'aurez pas beaucoup de chance pour le faire comme du monde. Les deux films ont été des succès box-office, des succès commerciaux. Ils ont même révolutionné beaucoup d'effets spéciaux. Tu sais, pour vrai, ils ont mis de l'argent en bonne place. Ça a paru. Puis c'est pour ça que certains comme toi gardent un bon souvenir du Spider-Man 3, avec lequel j'ai moins de patience. Mais bon, c'était notre reclassement. Donc, podium rapidement, moi, nous deux presque. Spider-Man 2, Spider-Man 1 et X-Men 1. Et toi, c'est Spider-Man 2, Spider-Man 1.
[00:52:22] Speaker B: Et... Et pour mon troisième, c'est X-Men 2.
[00:52:24] Speaker A: X-Men 2, donc voilà. God love, man kills, basé sur cette BD-là. Mais bon, bref. Il nous reste 20 secondes. Juste à temps pour te remercier pour ce premier épisode en live, David. On va se retrouver en fait aux deux semaines. Donc la semaine prochaine, ce sera une rediffusion de ce même épisode-là. Et puis dans deux semaines, on entre dans le fif du sujet avec Iron Man, donc le premier film du MCU. Merci beaucoup d'avoir été à l'écoute. On se parle dans deux semaines.